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3.61/5 (sur 250 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Courthezon, Vaucluse , le 27/04/1930
Mort(e) à : Paris , le 22/07/2006
Biographie :

Pierre Rey est un journaliste et romancier français.

Il a deux enfants, Catherine, soprano à l'opéra de Munich et Stéphane, banquier à New York.

Il poursuit des études secondaires au collège d'Orange, puis entre à l'École des Beaux-Arts de Paris où il étudie la peinture et l'histoire de l'art.

Il devient d'abord journaliste illustrateur et publie des dessins dans la grande presse française. Il débute à Arts et Spectacles, puis chronique les spectacles et la vie parisienne dans Paris-Presse (1959) ou Paris-Jour (1963). Il obtiendra notamment le Prix de la Chronique parisienne. En 1965 il devient rédacteur en chef puis directeur de Marie Claire.

Il rompt avec cette brillante carrière pour passer dix années d'études de psychanalyse avec Jacques Lacan. Un peu à part dans son œuvre, il en sortira Une saison chez Lacan (1989).

À l'aise dans la jet-set internationale, il fera de ce milieu la matrice de l'intrigue de la plupart de ses livres.

En 1972, il publie Le Grec, une roman calquée sur des événements de la biographie d'Aristote Onassis, qui sera immédiatement un best-seller.

Suivront de nombreux romans : La Veuve (1976) qui est la suite du Grec et donc un roman autour de la suite de la vie de Jackie Kennedy, Out (1977), Palm Beach (1979), Sunset (1988), Bleu ritz (1990), Liouba (1992), Le rocher (1995), Le désir (1999), L'ombre du paradis (2001) et L'oncle (2002).

Entre Palm Beach et Sunset s'écoule 10 ans, pendant lesquels il a écrit pour la télévision Les Roses de Dublin, une série de six heures, et pour le théâtre La Mienne s'appelait Régine, créée au Théâtre de l'œuvre (avec Pierre Dux et Annie Cordy) et devenue un film américain sous le titre Regina avec Ava Gardner et Anthony Quinn.

Michaël Borgia est le pseudonyme collectif de Pierre Rey et Loup Durand (1933-1995) pour l'écriture de la série des aventures de TNT, publiées entre 1978 et 1980 chez Robert Laffont, dont le héros est un mutant nommé Anthony-Nicholas Twin, doté d'une force et d'une sexualité hors-norme.

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Pierre Rey : Liouba
Olivier BARROT présente le livre de Pierre REY "Liouba", édité chez FIXOT, et dresse un bref portrait de la carrière de cet écrivain.

Citations et extraits (154) Voir plus Ajouter une citation
On ne choisit pas grand chose.
Ni l'instant de naître, ni le nom qu'on porte, ni la couleur de ses yeux, ni ceux qui, plus tard, nous blesseront parce que nous les aurons aimés. Issus d'un désir qui nous restera à jamais étranger, marqués au fer par le langage et la place qui, avant même que nous fussions conçus, nous avait été dévolue comme nôtre par d'autres, un bandeau sur les yeux, nous crions liberté et mourons en aveugle.
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Il avait écrit (Sartre) :"On est ce qu'on fait."
J'avais la certitude absolue du contraire : on est ce qu'on ne fait pas.
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Au cours de son existence, l'être humain ne possède qu'une certitude, celle de sa mort.
Par syllogisme, il est facile d'en déduire le désir de mort inconscient métaphoriquement contenu dans toute recherche de certitude.
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La culture, c'est la mémoire de l'intelligence des autres.
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Le bonheur n'a jamais rendu personne heureux.
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On est ce qu'on désire.
Mais ce qu'on désire, on l'ignore. Et ce désir, dont nous ignorons en quoi il consiste, mais que nous subissons comme la frappe la plus singulière de notre "moi", nul d'entre nous n'a choisi qu'il nous habite. Il est "écrit". Il nous précède. Nous entrons dans son champ par le biais du langage.
Car ce désir qui nous structure n'est pas nôtre. Il est, par le biais du discours, désir de l'Autre, désir d'un Autre désirant.
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"La création ne vient jamais d'un bonheur. Elle résulte d'un manque. Contrepoids d'une angoisse, elle s'inscrit dans le vide à combler d'un désir dont on attend jouissance et de l'échec de son aboutissement. Autant dire qu'elle ne peut naître que d'un ratage, le manque à jouir.
J'en avais même déduit que depuis le début des temps, toute création était contenue dans les 10 cm séparant la main d'un homme du cul d'une femme. L'homme brûle de poser sa main sur ce cul. S'il va au bout de son geste, si la femme l'accepte, ils se retrouvent dans un lit et font l'amour. Il y a jouissance: rien n'est crée. S'il ne l'ose pas, fou de frustration, il rentre seul, compose la neuvième symphonie, peint l'homme au casque d'or, écrit la Divine comédie ou s'attaque au Penseur."
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23 février 1489

"Si ton ennemi est plus fort que toi, fais-en ton allié."
Conscients de la fragilité et de l'exiguïté de leur territoire, les Ponti avaient adopté pour ligne de conduite ce très ancien proverbe phénicien. Ils se gardaient donc bien de mécontenter un seul de leurs puissants voisins, français, espagnols, italiens, qui auraient pu les écraser d'une chiquenaude ou, pis, les annexer.
L'annexion était leur véritable cauchemar : si on leur enlevait leur rocher, à quoi s'accrocher ? A-t-on jamais vu quiconque s'épanouir si on le prive de sa base, de sa terre, de ses racines ? Certes, les géants qui écrasaient Roccadura de leur ombre professaient à l'égard de ses occupants une condescendance amusée. A leurs yeux, territorialement, politiquement ou militairement, les Ponti n'avaient pas plus d'importance que des nains. Mais paradoxalement, des nains avec lesquels il fallait compter. Sans atteindre l'entregent, les Ponti avaient une espèce de génie pour contracter les alliances, rendre des services et jouer avec bonheur les intermédiaires. Ils avaient de l'honneur, un grand courage physique, ne rechignaient jamais à voler au secours de leurs alliés et, au besoin, à verser leur propre sang pour tenir une parole. De tels mérites ne passent pas longtemps inaperçus.
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Mais à l'usage des gagneurs - dans le sens de "gagner son salut" - qui osera jamais écrire le traité de l'échec ?
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L'avouer aujourd'hui me fait sourire: je suis toujours aussi phobique. Mais, entre-temps, j'ai négocié avec mes phobies.
Ou je ne me mets plus en position d'avoir à les éprouver, ou, dussé- je, les considérant comme l'accident d'un temps vide, je les subis avec la résignation ennuyée qu'appellent les fatalités extérieures.
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