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Citations de Pierre de Ronsard (192)


Je suis vraiment heureus & plusqu'heureus,
De vivre aimé, & de vivre amoureus
De la beauté d'une Dame si belle :
Qui lit mes vers, qui en fait jugement,
Et qui me donne à tout heure argument,
De soupirer heureusement pour elle.
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En toi je suis, & tu es dedans moi :
En moi tu vis, & je vies dedans toi :
Ainsi nos touts ne font qu'un petit monde.
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L'un de tes yeux dans les enfers me ruë,
L'autre à l'envie tout à tout s'évertuë
De me remettre en paradis encor :
Ainsi tes yeux pour causer mon renaitre,
Et puis ma mort, sans cesse me font estre,
Ore un Pollux, & ores un Castor.
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Si seulement l'image de la chose
Fait à nos yeux la chose concevoir.
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Ja ces demi-dieux étaient
Prêts de tomber en servage,
Et jà domptés se jetaient
Dans la prison du rivage,
Sans Orphée, qui, soudain
Prenant son luth en la main,
Opposé vers elles, joue
Loin des autres sur la proue
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Ange divin, qui mes plaies embaume,
Le truchement et le héraut des dieux,
De quelle porte es-tu coulé des cieux,
Pour soulager les peines de mon âme ?

Toi, quand la nuit par le penser m'enflamme,
Ayant pitié de mon mal soucieux,
Ore en mes bras, ore devant mes yeux,
Tu fais nager l'idole de ma Dame.

Demeure, Songe, arrête encore un peu !
Trompeur, attends que je me sois repu
De ce beau sein dont l'appétit me ronge,

Et de ces flancs qui me font trépasser :
Sinon d'effet, souffre au moins que par songe
Toute une nuit je les puisse embrasser.
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Pierre de Ronsard
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil. »
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Rappelons que le verbe grec anthologein signifie "cueillir des fleurs". Cueillir - sauf à tondre la prairie -, c'est choisir. Quelle que soit la rigueur des critères, et quelque souci que l'on ait de ne pas se fier à ses seules préférences, choisir, c'est s'engager.

*Avertissement*
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Comme une belle fleur assise entre les fleurs,
Mainte herbe vous cueillez en la saison plus tendre
Pour me les envoyer, et pour soigneuse apprendre
Leurs noms et qualitez, espèces et valeurs.
Estoit-ce point afin de guarir mes douleurs,
Ou de faire ma playe amoureuse reprendre ?
Ou bien, s'il vous plaisoit par charmes entreprendre
D'ensorceler mon mal, mes flames et mes pleurs ?
Certes je croy que non : nulle herbe n'est maistresse
Contre le coup d'Amour envieilly par le temps.
C'estoit pour m'enseigner qu'il faut dès la jeunesse,
Comme d'un usufruit, prendre son passe-temps :
Que pas à pas nous suit l'importune vieillesse,
Et qu'Amour et les fleurs ne durent qu'un Printemps.
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S'il y a quelque fille en toute une contrée
Qui soit inexorable, inhumaine, et cruelle,
Tousjours ell'est de moy pour dame rencontrée,
Et tousjours le malheur me faict serviteur d'elle :
Mais si quelcune est douce, honneste, amyable et belle,
La prise en est pour moy tousjours désespérée :
J'ay beau estre courtois, jeune, accord et fidelle,
Elle sera tousjours d'un sot enamourée.
Souz tel astre malin je naquis en ce monde :
"Voilà que c'est d'aymer : ceulz qui ont mérité.
D'estre récompensé sont en douleur profonde,
Et le sot volontiers est tousjours bien traité.
O traitre et lasche Amour, que tu es malheureux :
Malheureux est celluy qui devient amoureux.
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Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.

Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,

En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place.
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