Pilar Quintana

Je suis passée totalement à côté de ce livre. Je n'ai pas saisi où l'auteure voulait en venir, ni compris l'intérêt du livre.

Dommage car l'héroïne du livre me paraissait intéressante, avec ses états d'âmes, et son désir d'enfant. Je la trouvais touchante. Cependant, plus j'avançais dans l'histoire, plus je décrochais.

Sa relation avec cette chienne qu'elle recueille n'a pas du tout été celle que j'attendais, cela m'a déçue. Ce n'était pas ce que j'avais envie de lire.

Bref, je n'ai pas adhéré à ce roman, j'en suis la première déçue car sur le papier l'histoire avait tout pour me plaire.

La chienne-- Pilar Quintana



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L'avantage quand tu as un roman d'un ou d'une auteure Sud Américaine dans les mains, il y a de fortes chances de voyager.

Ce livre n'y derogera pas tellement ce roman court est dépaysant.

Une incursion poétique dans la jungle Colombienne aux abords de l'océan Pacifique où on y retrouve Damaris, 40 ans, dont le drame est de ne pas tomber enceinte et qui compense son manque de maternité par l'adoption d'une chienne qui va lui procurer des bourdons existentiels qui vont s'intensifier tout le long du roman.

Une lecture Ô combien envoûtante entre remords, passé, rage et exploration de l'âme que je vous conseille avec bienveillance.

A la fois féroce, poignant et d’une touchante sincérité, ce court roman est une réussite et inscrit avec brio Pilar Quintana dans cette nouvelle génération d’auteures sud-américaines qui exposent avec talent, audace et inventivité les contradictions et violences de la condition féminine. Une attention particulière est apportée à la caractérisation de la jungle, des falaises et de l’océan de cette côte Pacifique de la Colombie, une nature dévorante, impitoyable et terrible.

Nos abîmes se titule Les abîmes en VO; ceci me paraît mieux correspondre aux différents abîmes évoqués dans ce roman, un sujet qui n'est pas exclusif aux personnages de cette histoire, mais c'est plutôt un contexte général à Cali.



Ce roman exprime avec tact la situation de beaucoup de femmes dans les années 70-80 en Colombie, avec la ville de Cali submergée par la violence des narco-trafiquants et les femmes soumises à l’autorité patriarcale, sans possibilités de choix pour beaucoup de sujets.

Je disais avec tact parce que la narratrice de cette histoire est un fillette de 8 ans, Claudia, trop innocente pour juger et comprendre la mésentente de ses parents et autres drames alentour.

Les parents de Claudia ont 20 ans de différence d’âge; la mère se prénomme aussi Claudia et voulait étudier le Droit. Mais son père s’y est opposé et ses parents ont insisté pour qu’elle épouse un candidat plus âgé avec une bonne situation économique.



Lorsque Claudia-fille atteint ses 8 ans, sa mère se morfond chez elle, malgré ses multiples petites occupations. Jusqu’au jour où cette mère va éprouver une passion dévorante et enfreindre tous les interdits jusqu’à la fin de l'affaire. Ce que va la rendre complètement dépressive.



Claudia-fille a vu et entendu beaucoup de choses qu’elle ne sait pas interpréter mais tout ceci lui a provoqué des terreurs, surtout nocturnes avec une véritable obsession pour les abîmes : celui aperçu depuis un 18è étage, les précipices autour de la maison de la montagne, la jungle végétale de sa maison de Cali.



Il existe un genre littéraire en Colombie appelé néogothique tropical, défini comme une narrative avec des corps enfermés dans un espace délimité et qui seraient l’expression symbolique de peurs enracinées de type social, avec une vision de la violence et une expression de la terreur.



C’est un roman facile à lire avec ce discours limpide de la gamine de 8 ans, mais le texte se prête à des analyses sur plusieurs plans.

Livre simple dans son histoire et son contenu. Les chapitres sont courts mais l'auteur nous plonge bien dans le décor de la jungle Colombienne d'où l'on ressent l'atmosphère humide et la nature oppressante. Ce décor et cette façon d'écrire simple mais efficace m'on fait penser au magnifique roman de, Luis Sepulveda: le vieux qui lisait des romans d'amours , un cran en dessous car dénouement moindre chez Quintana, mais un bon livre dépaysant.

Cette histoire m'a accompagnée de nombreux jours.

Le personnage de Damaris est très bien incarné sous la plume de Pilar Quintana. Mais que se passe-t-il autour de cette femme qui ne peut donner la vie ? Est-elle réellement touchée par une certaine malédiction ? C'est comme si la forêt tropicale couvait la source de ces malheurs. A moins que Damaris ne prenne en otage cette adversité pour accomplir l'impensable...

J'ai beaucoup aimé le cadre de ce roman, la vie au rythme de la jungle.

La relation avec sa chienne est bouleversante, je ne peux tout simplement en dire plus.

Si l'intrigue est très efficacement menée, cette grande nouvelle pourrait peut-être se déployer davantage. Enfin c'est juste que j'ai beaucoup aimé alors je n'hésiterai pas à la prochaine parution de cette autrice.

Agréablement surprise par cette histoire racontée par Claudia, petite fille rêveuse qui regarde évoluer ses parents, surtout sa mère : femme belle et intelligente mais à la personnalité "borderline" comme on pourrait le dire aujourd'hui.

L'auteur est très descriptif, elle nous emmène tantôt à Cali, tantôt dans la finta dans laquelle sa mère va se réfugier. Claudia, lorsqu'elle aborde les émotions, les sentiments est d'une précision incroyable, surtout quand elle parle de la mélancolie de sa mère. Elle nous attire dans ses abîmes

Lecture assez peu enthousiasmante d' un roman sombre qui traîne en longueur.Toutefois le fait que la narratrice soit une fillette de 8 ans, Claudia, est intéressant.Claudia est le témoin de la descente aux enfers de sa mère Claudia, de son obsession du suicide .Ce point de vue interroge : comment la fillette parviendra-t-elle à se construire comme adulte ?De plus, l'histoire déroule des sombres destinées de femmes parentes ou amies de la mère de Claudia.Comment la fillette vivra-t-elle sa vie de femme ? Porter le même prénom que sa mère peut être une malédiction.Rien ne lui est épargné.Elle vit en direct l'adultère de sa mère avec Gonzalo, le jeune mari de sa tante Amélia.Les portraits d'hommes sont dévalorisés, Jorge le père de Claudia est le mari imposé à Claudia, il n'a rien d'un séducteur.Gonzalo est l'infidèle, Patrick, un ancien amant de Claudia l'a quittée.La fillette se console auprès de sa poupée Paulina.Les paysages de hautes falaises et d'abîmes ajoutent des touches effrayantes à l'ambiance funeste du roman.

La chienne est le premier roman de la colombienne Pilar quitana traduit en France. Best seller en Colombie, il raconte l'histoire de damaris, une femme qui approche de la quarantaine, l'âge où les femmes se dessèchent... Elle vit très modestement avec son mari dans une cabane de pêcheurs entre jungle et océan. L'environnement est hostile, la météo capricieuse. Un décor tourmenté à l'image de la souffrance de damaris, qui n'a jamais réussi à avoir d' enfant, malgré les consultations diverses et variées, les conseils des sorciers ou des chamanes. Lorsqu'un jour elle adopte par hasard une petite chienne de quelques jours, tout son amour, sa maternité inassouvie se reporte sur le petit animal, de façon excessive, sous le regard de son mari qui finit par accepter la chienne malgré lui. Le jour où la chienne disparaît du jour au lendemain, c'est le début de la descente aux enfers pour damaris.

Je remercie Babelio pour la découverte de cette auteure, de ce roman reçu dans le cadre de l'opération masse critique. C'est un texte court mais très intense, très fort en émotions. Au milieu d'une nature dépaysante, magnifique et effrayante, le personnage de damaris oscille entre désespoir, mélancolie et pure folie. Sa souffrance est très touchante, ainsi que les répercussions sur la vie du couple. Un roman choc qui donne envie de lire le dernier livre de cette auteure qui vient de paraître en France, "nos abîmes".

Une histoire d’adultère, vue par une fillette, bascule du côté du cauchemar. Subtil roman de l’écrivaine colombienne.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

Colombie, côte du Pacifique. Damaris et son mari pêcheur, pauvres, vivent au cœur d'une nature inhospitalière : d'un côté, la mer qui se déchaîne régulièrement, de l'autre, une jungle où il ne fait pas bon s'aventurer sans s'équiper. Damaris, déprimée parce qu'elle n'aura jamais d'enfant, adopte une petite chienne à laquelle elle s'attache énormément. Mais un jour, l'animal disparaît. Quand il revient, quelque chose a changé et tout se met à déraper.

Une fable ensorcelante, poignante, et cruelle. Il s'agit pour le moment du seul roman de Pilar Quintana traduit en français. Vivement les autres !

La Colombie, sur la Côte Pacifique. Damaris est une jeune femme noire, qui vit avec Rogellio, qui est pêcheur et chasseur. Une vie simple, misérable, dans une modeste colline, dans une cabane faite de briques et de brac. Ils travaillent aussi à la surveillance et entretien d'une grande maison de vacances de blancs, de la capitale. Damaris nous raconte sa modeste vie, es rêves, ses espoirs, elle n'arrive pas à avoir d'enfants, malgré les visites au médecin, au sorcier qui lui prescrit des plantes. Un jour, elle adopte une jeune chienne, qu'elle va dorloter comme un enfant mais cet animal va aussi le décevoir.

Le portrait d'une jeune modeste femme, noire, touchante. L'auteure va nous décrire aussi la vie très modeste sur cette côte Pacifique, où se côtoient des noirs, pêcheurs, agriculteurs, chasseurs et des blancs de la capitale qui viennent dans leur grand maison de vacances et quelques touristes qui viennent dans les hôtels de la côte.

Un tableau de la société colombienne, un conte à la Garcia Marquez.

Merci à des copinautes qui m'ont conseillé la lecture de ce texte.

L’écrivaine colombienne Pilar Quintana livre un roman saisissant sur les angoisses et la révolte d’une femme acculée.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

L'écriture de Pilar Quintana est une belle découverte et j'ai vraiment eu la sensation de me trouver sur ce bout de monde, entre mer et jungle, soumis aux pluies tropicales. le thème principale, le besoin d'être mère m'a cependant un peu moins parlé bien que Damaris, le personnage principal, a une psychologie intéressante et est plutôt attachante.

Damaris ne peut avoir d'enfant et vit cela comme un échec face au jugement que porte sa famille et la société colombienne. Elle reporte son amour sur l'arrivée d'une petite chienne dans sa cabane isolée qu'elle partage avec un mari dur avec ses chiens. Mais, alors que la chienne se met à fuguer dans la jungle luxuriante proche de sa maison, ses sentiments font peu à peu place inéluctablement à l'agacement et le mépris. Un conte cruel qui n'est pas arrivée à me toucher complètement à cause d'un style et d'un rythme assez plat et fade.