AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Posy Simmonds (94)


Il y a juste un an, j'ai cédé à l'idéal caucasien : j'ai subi une rhinoplastie, autrement dit, j'ai refait mon nez.
(...)
Je ne dirais pas que je rêve de mon ancien nez, mais je comprends que je lui ai imputé mes échecs sentimentaux (sans ce nez, il m'aimerait). C'est le piège de la chirurgie. Aux laides, elle offre la chance d'un soi plus aimable. Pour les Belles, c'est un signe de détérioration, une tentative maladroite de maintenir la perfection. Un combat perdu. Nous devons apprendre à admirer la Beauté Intérieure, la seule qui compte vraiment. A ce qu'on dit.
Commenter  J’apprécie          230
Sachant cela, je me rappelle avoir éprouvé une étrange jubilation. Ça signifiait que Gemma et lui pourraient se revoir. J'avoue que mon imagination s'est emballée : je les voyais déjà nus, enlacés. Ce qui m'a fait rire tout haut. Quelle absurdité. La vie imitant le chef d'œuvre de Flaubert : Madame Bovary croisait le chemin du châtelain local, Rodolphe, tout comme Gemma venait de croiser celui d'Hervé, quelques instants plus tôt.
Je dis "tout comme" mais ce n'était en rien comparable au roman - la Vie imite rarement l'Art. L'Art a une certaine pertinence, alors que la Vie...
Commenter  J’apprécie          194
Jane Austen est interviewée (il fallait l'oser!).
-Alors Jane...
Bon miss Austen... Alors, vous ne vous êtes jamais mariée, n'est ce pas? On a entendu parler d'une proposition... Mais une femme attirante comme vous a dû en recevoir plusieurs. Combien de partenaires sexuels avez vous eus en fait?

Hum... Jusqu'au diriez vous que votre écriture est un substitut du sexe?
Commenter  J’apprécie          190
Était-ce la désinvolture qu'elle mettait à cette affaire ? Était-ce le chewing-gum ? Était-ce son jogging ? Je veux dire, tout de même ! Pour un rendez-vous d'amour, la femme française se parfume, se fait belle, un peu sexy, non ? Mais Gemma... elle aurait aussi bien pu aller étriller son cheval.
Commenter  J’apprécie          182
Je ne peux m'empêcher de me sentir abjectement voyeur tandis que, phrase à phrase, je traduis les six pages du journal. Un travail ardu. Je ne m'arrête pas, même quand j'entends ma femme rentrer du magasin - il est normal que je me trouve à mon bureau à cette heure-ci et elle a appris à ne pas me déranger. Et aussi, je suis convaincu que Martine ignore tout de mes relations avec Gemma et de mon récent chagrin. Elle pense que c'est mon côlon irritable qui me tient éveillé la nuit.
Commenter  J’apprécie          183
Comme je l'ai dit, c'est le printemps à présent et les pommiers des Bovery sont en fleurs. Il y a un camion de déménagement devant la maison : les nouveaux propriétaires s'installent. Ils sont anglais, eux aussi, comme les Bovery. Un couple. Il est plus âgé qu'elle, me dit Martine. Elle a croisé la femme dans l'allée. Elle s'appelle Jane. Jane Eyre.
Commenter  J’apprécie          172
A propos de Tamara Drewe
"En tout cas... à porter des trucs aussi serrés par ce temps... elle va se faire une irritation..." (p.28)
Commenter  J’apprécie          160
Je sais que c'est dur. Des fois, le vie c'est une tartine de merde.
Commenter  J’apprécie          160
[...] le succès- même le plus infime- peut causer une inflation aiguë de l'ego !
Commenter  J’apprécie          130
Je pris Candice à part et la cuisinai en douceur dur don régime de lecture habituel... comme je l'avais deviné, je découvris qu'il se composait entièrement de cochonneries (mode, cancans people, chick-lit de bas étage)
-Mais est-ce malsain, infirmière?
-pas dans le cadre d'une diète équilibrée... mais vous voyez Candy... ce genre de nourriture est HAUTEMENT TRANSFORMEE , toutes les parties DURES en ont été extraites... c'est de la BOUILLIE! Du hachis de paragraphes à la petite cuillère... ça glisse sans effort... votre système n' absolument plus besoin de travailler... et devient de plus en plus paresseux... voilà pourquoi vous ne pouvez digérer quelque chose d'aussi charnu que Les Misérables.
Commenter  J’apprécie          130
Quand elle s'est sentie un peu remise de sa grippe, Gemma a quitté Charlie pour rentrer chez elle, à Shepherd Bush, le 12e arrondissement de Londres.
Et là, dit son journal, elle succombe à un virus bien plus éprouvant nommé AMOUR. Putain d'amour, comme elle l'écrit, putain d'amour qui l'a poussée dans les bras de ce putain de Patrick. Qu'elle aimait comme elle n'avait jamais aimé personne. Qui l'a jetée. D'où le putain d'amour ! Elle ne veut plus jamais qu'un homme compte autant pour elle. Sans parler du gavage ! Elle a pris huit kilos. Patrick l'a bourrée, engraissée comme une truie, puis la quittée pour Pandora Kent (taille 36).
L'histoire du gavage a l'air vraie. Patrick l'a emmenée dans trente-cinq restaurants, chiffre prodigieux compte tenu de la brièveté de leur liaison. Cela dit, le métier de Patrick était de manger. C'était le critique astronomique de CITIZONE.
Commenter  J’apprécie          120
Cher Mr Stringer

Il est totalement inutile de continuer à me soumettre vos manuscrits. Ils vont tout droit à la corbeille. Vous n'avez pas le moindre talent. Laissez tomber. Allez vous faire foutre.
Bien à vous

Nicholas Hardiman.
Commenter  J’apprécie          120
Jane McMullen s'est jetée sur la chaussée sans regarder et a traversé Picadilly ventre à terre – en route, je le savais, pour la galerie. J'ai prié pour un accident fatal : en un clin d’œil, Jane fauchée par le bus 19 et à moitié traînée jusqu'au Ritz.
Mais Jane a traversé la rue saine et sauve et a continué vers Brummel Yard.
Commenter  J’apprécie          110
C'est comme si elle nous cueillait un à un, chacun recevant de plein fouet son rayonnement, son sourire, sa chaleur, son intérêt, le tout en apparence sincère et naturel.
Commenter  J’apprécie          110
- Oh vraiment, Phoebe ! Je ne compatis pas... Si c'est un tel cauchemar, pourquoi se l'infliger ?
Commenter  J’apprécie          100
Toi et tes documentaires animaliers ! … Tu passes ta vie à espérer voir n’importe quoi s’accoupler…
Commenter  J’apprécie          100
"Ben, elle avait une sorte de gros pif...ça lui allait bien...moi, il me plaisait."
Commenter  J’apprécie          100
Mais je ne peux imaginer sa déprime... ces petites pièces sombres, encore plus sombres et plus petites quand son mari s'y trouve.
Commenter  J’apprécie          90
Vous êtes très belle, vous savez... vous n'avez jamais songé à devenir romancière ?
Commenter  J’apprécie          90
C'est le mot dette qui m'a fait perdre mon calme. Que Charlie en ait, c'était une chose. Mais pour Gemma, il en allait autrement. Cela signifiait que le maléfice que j'avais cru contenu, enfermé, avait de nouveau brisé son réceptacle. Une influence maligne, un jeu de coïncidences horribles, la malédiction de Madame Bovary - j'ai eu peur soudain que rien ne soit fini pour Gemma, qu'elle soit condamnée à vivre le destin de l'héroïne romanesque. Croyais-je vraiment que Gemma, comme Emma Bovary, allait se tuer ? Une petite aventure sexuelle, quelques excès avec sa carte American Express, était-ce suffisant pour pousser quelqu'un à prendre de l'arsenic ? L'idée était si folle qu'il m'était difficile d'expliquer pourquoi je craignais, précisément, qu'elle fût possible. A tout le moins, pas impossible.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Posy Simmonds (1260)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Lauren Bacall

Le premier film tourné par Lauren Bacall est Le Port de l'angoisse réalisé par Howard Hawks en 1944. Il s'agit d'une adaptation du roman En avoir ou pas, signé:

Ernest Hemingway
John Dos Passos
Henry Miller

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thèmes : Actrices , hollywood , cinema , cinéma americain , adapté au cinéma , adaptation , littérature , roman noir , romans policiers et polarsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}