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Citations de Poul Anderson (542)


Notre civilisation est souvent stupide et satisfaite d'elle-même ; et ses mains si pieusement croisées sur un ventre repu sont également tâchées de sang. Mais cependant... elle seule se trouve entre nous et les Temps des Ténèbres qui interviendraient avant qu'une civilisation différente - et pire - ne surgisse pour remettre de l'ordre.
Ne vous faites pas d'illusions. La liberté c'est très beau ; jusqu'à ce qu'au nom de la liberté quelqu'un soit libre d'entrer chez vous, tuer, violer, piller, réduire en esclavage les êtres que vous aimez. C'est alors que vous serez prêts à suivre tout homme qui vous promettra calme et sécurité, et vous lui tendrez vous-même son sabre et son knout. Donc, protégeons l'Etat que nous avons, si imparfait qu'il soit.
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Il était normal d'espérer que la leçon ait été comprise, que les gens renonceraient à leurs querelles religieuses. En particulier, nous pensions que l'Eglise Johanienne serait discréditée et perdrait tout pouvoir.
[...]
Mais maintenant je ne m'attends plus à de la logique lorsqu'il s'agit des hommes...
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La vraie vocation humaine n'est pas le combat, le danger ou le mélodrame. C'est travailler, surtout si l'on aime ce que l'on fait ; c'est se distraire, tomber amoureux, fonder une famille, plaisanter, avoir de petites aventures amusantes.
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Svartalf était un chat très malin. Il reprit la mitraillette et, malgré le handicap de ses pattes, réussit à faire sauter toutes les lumières. Puis nous nous postâmes sur l'escalier.
Ils nous attaquèrent à l'aveuglette, car comme la plupart des hommes, ils ne voyaient pas dans l'obscurité.
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Ils se servent de moi pour appeler à travers les courants temporels parce que ce qui m'est arrivé, il y a tant d'années, a laissé ses traces sous ma banalité ; ils croient qu'un message pensé par moi a de meilleures chances de trouver une résonance en vous que s'il venait de n'importe qui d'autre.
Mais les chances ne sont pas bonnes. Ma normalité submerge le peu de Mana qui flotte encore peut-être en moi, légère comme une fumée. Et, en tout cas, je suis probablement en train de me dissoudre dans le non-être.
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"Ainsi... une langue latine !" Les yeux de Stane s'enflammèrent. Le désintégrateur tremblait dans sa main. "De quand venez-vous ?
- Du XXe siècle après Jésus-Christ. Notre pays s'appelle Lyonesse. Il se trouve de l'autre côté de la mer occidentale...
- L'Amérique !" C'était un soupir. "L'a-t-on jamais appelé Amérique ?
- Non. Je ne sais pas de quoi vous parlez."
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Le détective privé eut un sourire acide et les observa avec soin tandis qu'ils approchaient du monticule ; il était grand, mince, le visage aigu, et accompagné d'un personnage trapu, à moustaches, boiteux, qui paraissait jouer le rôle d'acolyte.
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La famille de Rotherhithe s'était adressée à un détective-conseil bien connu qui était parvenu, par un raisonnement très astucieux suivi d'expériences sur des animaux, que l'accusé était innocent et que l'agent de la mort était une "émanation nocive" provenant du coffre. On avait jeté la boîte et son contenu dans la Manche. Félicitations mutuelles. Et, en fondu, une fin satisfaisante.
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Je veux que tu me refasses l'amour. Tu vois, j'ai passé le stade de l'amitié et de l'arrangement pratique. Je suis tombé amoureuse de toi.
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Il sentit la fatigue peser sur lui et sut qu'il ne désirait qu'une chose : la paix. La fin de cette lutte dans les ténèbres. Une chance de fuir avec Alianora, loin de tous les univers et de toutes les cruautés. Mais il ne pouvait pas encore exiger le repos. Trop d'être seraient piétinés, anéantis, une fois qu'il aurait rendu les armes. Il n'avait rien d'un héros, mais, Judas ! il lui faudrait vivre avec lui-même, n'est-ce pas ?
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Vous autres chevaliers êtes des gens bizarres. Vous êtes capables de traverser le monde entier pour venir secourir une damoiselle, et ensuite vous ne savez qu'en faire, sinon la ramener chez elle et peut-être la prier de vous offrir une mèche de cheveux ou un ruban pour en orner votre manche. C'est grande merveille que votre race n'ait pas encore disparu.
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Hugi l'aida à se vêtir de ses habits médiévaux et attacha des lanières de cuir autour de ses chevilles tandis qu'il passait une chemise molletonnée par-dessus sa tête. La cotte de mailles cliqueta quand il l'enfila, et pendit sur ses épaules avec un poids qu'il n'aurait pas soupçonné. Voyons, maintenant... de toute évidence, cette large ceinture allait autour de sa taille et il devait y passer sa dague, tandis que le baudrier supportait son épée. Hugi lui tendit une coiffe, qu'il mit sur sa tête, et par-dessus laquelle il posa son casque normand. Quand les éperons dorés furent fixés à ses chevilles et qu'une cape écarlate eut été posée sur son dos, il se demanda s'il avait l'air intrépide ou tout simplement ridicule.
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Perdue est notre vie, vidé notre dernier cor,
La mort s'en vient ici, l'espoir s'en va là-bas...
Aucun d'entre nous ne verra le soleil se lever...
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Les années mortes ne revivent pas plus que les hommes morts.
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Vivre comme le roi Hrolf s'avérait ruineux car il se montrait le plus généreux des donneurs de cadeaux. Mais la fortune qui affluait à mesure que s'étendait sa paix suffisait et permettait même d'épargner.
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- Souviens-toi que les oiseaux qui volent le plus haut sont les plus vulnérables au faucon. (Thori)
- Mieux vaut cela que d'être une taupe, répliqua Bjarki.
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Quand je serai rentré chez moi, je m'étendrai au soleil, à l'ombre des orangers. De belles esclaves me joueront de la musique et viendront déposer des grains de raisin dans ma bouche. Je ferai de l'exercice pour garder la forme : deux fois par jour, j'agiterai les doigts. Après quelques mois, je me lancerai dans une nouvelle quête, qui me conduira, par exemple, chez le marchand de café le plus proche.
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- Que tu dormes ou que tu veilles, dis ce que tu viens chasser ici, Hrolf, fils du roi Helgi.
- Je suivais ma soeur.
- Ne la cherche plus. Tu ne trouverais que le chagrin. Il n'est donné que trop tôt à l'homme ; on ne doit jamais savoir son destin à l'avance. Rentre chez toi, roi, saisis l'aviron et gouverne de toutes tes forces. Bâtis puissamment ce dont les hommes se souviendront. (ndr : une sorcière ? prêtresse ? on ne sait pas, là...)
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- Un instant, ma dame, intervint Gudhmund. Ma reine (Olof) nous a dit de préciser qu'elle ne comptait pas venir ici comme invitée.
Yrsa se rembrunit.
- Comment ?
- Si vous venez la voir, ma dame, elle aura un mot à vous dire.
La grimace d'Yrsa s'accentua. Eusse-t-elle été présente, la reine Valthjona l'aurait dissuadé d'accepter une invitation aussi insultante. Mais Yrsa sentit qu'elle devait apprendre de quoi tout ceci retournait.
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Pour moi, le problème primordial était dans la nécessité de concilier le plaisir de lecture et la fidélité aux modèles originaux. [...]
Le risque le plus important réside dans l'esprit même de cette saga qui n'est pas "le seigneur des anneaux", oeuvre d'un auteur civilisé, chrétien, même si elle a sans doute constitué l'une des nombreuses sources de Tolkien. Hrolf vivait au plus noir des âges sombres. Massacres, esclavage, vols, viols, tortures, rites païens sanguinaires ou obscènes, tel était le lot quotidien.
(Extrait de l'avant-propos de P. Anderson)
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