J'avais emprunté ce livre à la bibliothèque sans trop savoir à quoi m'attendre, un peu au hasard et par conséquent j'ai été assez surprise de ce que j'ai lu.
Je ne m'attendais à rien, ni la forme ni le style d'écriture, très inhabituels pour ma part et qui ont fait que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
Pourtant au final, c'est une lecture que j'ai su apprécier, comme j'ai pu apprécier la lecture de l’Iliade. On ne s'attache bien évidemment pas aux personnages et ce n'est pas le but.
Un livre qui n'est pas dénué de charmes
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C'est un des chefs d’œuvre de Poul Anderson, et la traduction a été revue et complétée. Le volume, très bien édité, est complété par deux nouvelles sur le même sujet que le roman, une préface et une postface. C'est vraiment un plaisir de relire cet excellent roman de SF dans une bonne édition.
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Je lisais ce genre de livre à 17 ans et j'adorais.
J'ai relu celui-ci et je ne lui trouve plus rien....?????
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Des" contrôleurs" du temps ,spécialement entraînes ,sont chargés d'éviter toute modification des événements historiques clés (par des gens mal intentionnés ) , avec comme fâcheuse conséquence de changer la trame du futur ; ce qui équivaudrait à se retrouver dans un monde totalement différent de celui que nous connaissons. Un livre vertigineux plein de rebondissements haletants . J'ai adoré !!
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Histoire très intéressante par son sujet, et très documenté
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A remarquer dans cet excellent recueil la nouvelle "Jupiter et les Centaures" qui a peut-être inspiré le film Avatar...
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Le centurion Gaius Valerius Gratillonius est chargé d’une mission par le Commandant des forces romaines en Bretagne, Magnus Clemens Maximus : établir une ambassade dans la légendaire et mystérieuse cité d’Ys, sise à l’extrême ouest de l’Armorique. Avec cette mission, Gratillonius doit asseoir la position militaire et politique de Maxime…
C’est avec un poids lourd de la SF que Calmann-Lévy poursuit sa redécouverte de la Fantasy. Car Poul Anderson, peu publié en France, bien que prolixe, est avant tout connu des lecteurs francophones pour ses romans de SF, notamment ses space opera. Il s’associe ici à sa femme Karen, pour nous délivrer un pur roman de Fantasy, inspiré d’une période de notre histoire restée étrangement peu exploitée.
Le couple s’inspire donc de deux sources pour Roma Mater : d’une part la légende de la ville d’Ys, d’autre part le Haut Moyen Âge au moment du déclin de l’Empire romain. De la première source, il est préférable de ne pas entrer dans les détails, au risque de dévoiler une bonne partie de l’intrigue, non seulement de Roma Mater lui-même, mais également des trois tomes à venir pour compléter le Cycle du roi d’Ys ; retenons toutefois qu’Ys est supposée avoir été située dans la baie de Douarnenez, et qu’elle était construite plus basse que le niveau de la mer, son existence ne dépendant que d’une digue percée de portes dont le roi portait les clefs autour du cou…
Quant au Haut Moyen Âge, il donne ici lieu à un important travail de recherche historique de la part des deux auteurs. Les notes, le glossaire et les cartes en fin de volume en sont une preuve irréfutable. Mais même l’écriture de Poul et Karen ANDERSON est toujours extrêmement précise, donnant l’impression au lecteur que chaque mot, chaque description et chaque dialogue sont parfaitement justes et à leurs places respectives. Tout cela est au service de la description d’un Empire romain qui entame son déclin, et ce tant d’un point de vue politique que d’un point de vue religieux.
L’ensemble donne un roman très agréable à lire. Certes il y a relativement peu d’action, ni même de ces créatures exotiques qui ont fait le succès de la Fantasy, mais l’omniprésence des religions dans ce qui est appelé à devenir l’Europe les remplace avantageusement. Je suis aussi partisan de croire que ce tome est destiné à poser un décor et une intrigue qui n’attendent que de se développer dans les tomes à venir. Car en refermant ce volume, on ne peut qu’avoir hâte d’ouvrir le suivant.
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Holger Carlsen conduit des actions de résistance pendant la deuxième guerre mondiale au Danemark. Alors qu’il se trouve dans une situation périlleuse, il est projeté dans un univers parallèle, de type médiéval, peuplé de créatures merveilleuses et dangereuses. Là, il découvre que le Chaos s’apprête à livrer un ultime combat contre la Loi et que lui-même semble être le dernier rempart contre les forces du Mal.
Le lecteur habitué des littératures de l’imaginaire en général, de la Fantasy en particulier, pourrait être rebuté par une telle intrigue tant elle a été exploitée, avec succès ou non. Ce serait aller un peu vite avec Trois coeurs, trois lions de Poul ANDERSON, le roman étant suffisamment ancien pour être qualifié de précurseur, et l’auteur étant un formidable conteur, comme on le sait depuis longtemps.
De fait, le récit qu’ANDERSON nous propose ici utilise tous les poncifs de la Fantasy, mais il le fait avec une verve assez exceptionnelle, combinant sens de la narration, érudition, références et humour. En parcourant cet univers parallèle dans lequel il est immergé, Holger Carlsen est en effet contraint de se remémorer ses enseignements passés, littéraires ou scientifiques, afin de mieux comprendre ce qui lui arrive, et de trouver solution à son problème. C’est ainsi que les références à Charlemagne et aux chansons de geste sont innombrables, de même qu’au cycle arthurien et à l’île d’Avalon. C’est encore cet épisode où il parvient à vaincre un dragon grâce à ses connaissances en thermodynamique, ou celui dans lequel il évite les dangers inhérents aux géants grâce à ses notions de physique nucléaire.
Chaque chapitre du roman propose une aventure de ce genre, l’ensemble entraînant le lecteur dans une histoire extrêmement plaisante et drôle. Il est vrai aussi que la prose de Poul ANDERSON est de grande qualité, alliant rythme, précision et simplicité pour un résultat du plus bel effet. C’est pourquoi Trois coeurs, trois lions est un roman de référence dans le genre Fantasy, et qu’il serait dommage de passer à côté sous prétexte que sa thématique a été reprise d’innombrables fois depuis sa première parution.
Notons enfin que cette édition est titrée Trois coeurs, trois lions suivi de Deux regrets. Les deux regrets en question sont deux nouvelles qui s’inscrivent dans le même cycle informel que le roman, les Univers-Livres. L’auberge hors du temps (House Rule, 1976) avait été préalablement publiée en France en 1980 (Fiction n° 308). La ballade des perdants (Loser’s Night, 1991) est inédite dans notre pays. Les deux se déroulent dans la taverne du Vieux Phénix, dans laquelle se retrouvent des personnages historiques aussi différents de caractère que d’époque. Pour autant, chacun demeure attaché à son histoire personnelle, donnant à ces deux récits une atmosphère fataliste intéressante. Les deux nouvelles démontrent une fois de plus l’érudition et la rigueur de Poul ANDERSON en matière d’Histoire ; elles constituent aussi une parfaite introduction à l’autre roman des Univers-Livres : Tempête d’une nuit d’été.
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Un roman hors norme pour un personnage hors du commun et malheureusement tombé dans les oubliettes de l'histoire.
Voici qui le réhabilite aux yeux du public.
Car ce roman n'est en fait qu'une vulgarisation de la saga scandinave éponyme vantant les hauts faits de Hrolf Kraki, qui vécu au temps de Beowulf et qui fut l'un des plus fameux souverains du Danemark.
Une critique plus développée sur mon site : http://coeurdechene.unblog.fr/2008/06/10/la-saga-de-hrolf-kraki-poul-anderson/
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