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Citations de Pär Lagerkvist (57)


Aucune main n'est aussi vide que la mienne,
aucun coeur n'est aussi désert.
Qui pénètre dans mes cours
se croirait parmi les morts
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Il faudra que je continue et continue ma tache tant que vous existerez. Ma croix ne sera jamais dressée ! Et, lorsque j’aurai accompli mon œuvre et qu’il ne me restera plus rien à faire ici, j’errerai cependant comme un esprit sans repos à travers la nuit de l’espace, dans la demeure mortuaire de mon père, poursuivi par mes tourments, par mon angoisse, à la pensée de ce que j’ai fait pour vous. Et néanmoins, j’aspire à cela. A ce que ce soit fini, à ce que ma culpabilité ne cesse d’augmenter. J’aspire au moment où vous serez effacés de la terre et où mon bras pourra enfin retomber. Aucune voix rauque ne se lèvera plus vers moi, je serai seul et en regardant autour de moi je comprendrai que tout est accompli. Et je m’en irai dans la nuit éternelle, après avoir jeté ma hache ensanglantée sur la terre déserte, en souvenir de l’espèce qui vécut là ! 
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Pourquoi donc cet infini existe-t-il autour de nous, autour de la vie, si nous sommes comme des prisonniers impuissants et que la vie reste confinée en nous? Pourquoi cet incommensurable?
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Notre parcours est déterminé; après un petit essor qui nous remplit d’espérance et de joie, nous sommes tirés en arrière, comme le faucon ramené en arrière par la corde que tient le fauconnier. Quand obtiendrons-nous la liberté? Quand la corde sera-t-elle coupée, laissant le faucon s’élancer dans l’espace?
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Tous ces êtres qui se donnent le nom d’hommes et vous remplissent de dégoût. Pourquoi existent-ils? Pourquoi se repaissent-ils de rire et d’amour et règnent-ils si orgueilleusement sur la terre. Oui, pourquoi existent-ils ces êtres lascifs, éhontés, dont les vertus sont pires que les vices. Puissent-ils brûler en enfer! Je me sentais comme Satan lui-même, entouré des esprits infernaux qu’ils invoquaient dans leurs réunions nocturnes et qui maintenant, affluant vers eux le visage ricanant, tiraient de leurs corps leurs âmes encore chaudes et puantes pour les emporter dans le royaume de la mort. 
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Depuis l'aube des temps, je fais mon métier, et il ne semble pas que je sois près d'en finir. Des milliers d'années s'écoulent, des hommes se lèvent et disparaissent dans la nuit, mais moi je reste, et, couvert de sang, je les vois passer, moi le seul qui ne vieillisse point... Je vous ai suivis dès l'origine et je vous suivrai jusqu'à la fin des temps.
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".. je suis le bourreau, dit-il."
Et il se leva, grand et terrifiant dans son costume couleur de sang. Tous les regards se dirigèrent vers lui ; un tel silence s'établit dans la salle, hurlante et retentissante quelques secondes auparavant, qu'on put percevoir le souffle de cet homme.
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Croire ! Comment croirait-il à l'homme qu'il avait vu clouer sur une croix ? A l'homme dont le corps était maintenant mort depuis longtemps et n'était pas ressuscité, il l'avait vérifié lui-même.
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Croire ! Comment croirait-il à l'homme qu'il avait vu clouer sur une croix ? A l'homme dont le corps était maintenant mort depuis longtemps et n'était pas ressuscité, il l'avait vérifié lui-même.
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Quelle délivrance pour le corps et l'âme quand on prend part à une guerre. On devient un autre homme. Je ne me suis jamais trouvé si bien ; je respire à pleins poumons ; je circule avec aisance, on dirait que mon corps est léger comme l'air. Je n'ai jamais été aussi heureux. Oui, j'ai même l'impression que je n'ai jamais été heureux auparavant.
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On se rend compte de la force que je représente. Et cela me remplit de satisfaction de constater que je suis haï.
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On a du mal à comprendre un être humain qu'on ne hait pas, car on se trouve désarmé devant lui, on n'a rien pour le percer à jour.
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Les mercenaires de Boccarossa refusent de se battre ! Ils réclament leur solde (...) Ils aiment tuer, mais ils n'ont pas envie d'être tués eux-mêmes, du moins pour une aussi misérable solde. Leur façon de s'exprimer manque complètement de courtoisie et de vernis diplomatique.
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L'amour ne vient jamais comme nous le croyons, toujours autrement, avec quelque chose de particulier, quelque chose que nous n'imaginions pas.
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Préface de Diane de Margerie:
Aussi ce roman se présente-t-il comme une fresque fuligineuse, comme un tableau démoniaque à la Jérome Bosch. D'un côté s'agitent les ignorants, les aveugles, les mutilés, les lépreux, les voleurs, les délateurs qui ne comprennent qu'une réalité féroce, celle de la punition, du fouet, de la maladie, de la révolte, du sexe brutal; de l'autre, survit une horde d'êtres secrets, exaltés, partisans d'une nouvelle croyance incompréhensible faite de miracles, d'amour et de foi. Il n'y a aucune communication entre ses deux mondes d'esclaves - esclaves les uns de la loi de la nature, les autres d'un dieu - si ce n'est lorsque surgit un individu qui, tout à coup, médiateur touché par la grâce, enseigne ce projet inouï: "Aimez-vous les uns les autres.p.09
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Il pensait sans cesse à ce qui était arrivé sur le Golgotha. Et souvent à elle, la mère du crucifié.
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Les disciples racontaient qu'il était mort pour eux. Possible. Mais qu'il l'eût vraiment fait pour lui, Barabbas, personne ne pouvait le nier !
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