L’art de poser un univers (ou pas?)
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un R.A. Salvatore. C’est bien vrai. Qui plus est, toutes mes lectures avaient eu un lien adans les Royaumes Oubliés alors pourquoi se priver d’une découverte avec la saga Demons War qui ne parle ni d’elfe noir, ni de Drizzt et des joyeux compagnons? Je vous avoue que sur le coup, cela me paraissait être une super idée. Et apparemment, l’auteur aussi puisqu’il s »‘est dit que j’allais beaucoup aimer son monde donc qu’il fallait me le décrire. Genre longtemps. Sauf qu’un monde qui fait 5 tomes et un monde qui fait 30 tomes, ça ne se décrit pas pareil : on est d’accord.
Bref, entre la genèse des personnages, leurs rencontres, apprendre à la connaître et voir leur parcours initiatique, on a bouclé les trois quarts du roman. Quand on sait que j’adore les aventures de cet auteur pour ses scènes d’action et ses punchlines, je vous laisse imaginer ma tête avant le quart final. Et qui plus est, cela fait aussi quelques tomes un peu moyen que je me lis depuis quelques temps. Cela dit, je vous rassure de suite, quand l’auteur est lancé, on ne le tient plus : il se lâche dans les combats finaux, dans les associations force/magie et c’est là qu’on voit que c’est un bon éditeur d’histoires de jeux vidéos.
Des personnages qui vont former un groupe de combattants
Je n’ai jamais dit que ce roman allait vous apporter des suprises, on surfe en pleine zone de confort. Ne pensez même pas que la composition d’un groupe de combattants va différers de nos jeux préférés. On a le rodeur qui sait se battre discrètement : Elbryan, le beau gosse qui est orphelin et dont tous les membres de la famille ont l’habitude de se faire élever par des elfes. C’est un peu notre Drizzt couplé à Cattie Brie. Il combat pour la veuve et l’orphelin mais à tendance à pas se sentir chez lui nulle part. En face et en couple parce qu’ils s’aiment depuis toujours, notre paladine (comprenez la bourrine en armure qui soigne) : Pony qui a subi des trucs pas cool mais qui l’ont rendu très forte.
Pony a rencontré le magicien du groupe qui est un peu notre Regis : Avelyn. Un ancien moine qui a trouvé des pierres magiques et qui a été trahi par son ordre. Notre triova se faire des amis et tous ils vont combattre le démon du tome qui veut, tenez vous bien : anéantir le monde. (et oui encore un) et qui n’a pas encore compris qu’il ne peut rien contre la force de l’amitié (même quand ce n’est pas les sœurs sorcières, attention je m’égare).
Vous l’aurez compris,un début de trilogie classique
Tellement que j’aurai reconnu l’auteur rien qu’en lisant le descriptif des personnages. Nous sommes ici à la limite de la parodie de saga. On sent bien que R.A. Salvatore essaie de faire plus violent et plus … plus…. (je ne sais pas en fait mais il essaie) Alors oui, arrivé au trois quarts de ma lecture, j’ai levé le nez en disant : Tiens ! j’aime bien. Mais c’est parce que j’aime Drizzt que j’aime cette saga. Ne vous aventurez pas ici si vous voulez être surpris. Lisez là si vous êtes fans et encore, vous ne trouverez pas ce tome parfait.
En bref : J’ai le tome 2. Donc oui je vais en profiter pour le lire afin de voir si cela démarre plus vite et surtout si la saga a une identité propre. Il est fort possible que ce soit aussi dans un soucis de classification. Clairement, ce tome ce suffit à lui même donc ne vous infligez pas cette lecture si vous voulez un truc de folie. C’est une lecture de vacances bien bateau et même, j’en ai de plus actuelles à vous proposer si vous voulez un roman de fantasy à lire à la plage sans se prendre la tête.
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