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Critiques de R. A. Salvatore (402)
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Terre d'exil

Voila 10 ans que Drizzt a fui Menzoberranzan et renié la Reine Araignée. Il a trouvé refuge en Ombre-Terre mais la solitude le ronge ; ses rares contacts avec Guenwhyvar, son amie d'un autre plan, ne suffisent plus, il est en train de devenir un monstre sans cœur, un chasseur impitoyable.

Mais lorsque l'elfe noir surprendra une expédition svirfnebeline et la traquera jusqu'à la cité de Blingdenpierre, l'heure du choix aura sonné.

Ce que Drizzt ignore, c'est que la Maison Do'Urden va faire appel au plus grand don de Lolth afin d'envoyer Zaknafein, son défunt père devenu un zombie sans pitié par le biais du Zin-Carla, traquer le renégat qu'il est devenu en éliminant tout sur son passage.



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Quel tome bien rempli ! Là encore, impossible d'arrêter ma lecture, de décrocher de cet univers et des aventures de Drizzt, de ses compagnons ou des drows maléfiques de Menzoberranzan.

Car la structure en parallèle proposée par R. A. Salvatore nous montre les deux tableaux séparés avec les liens qui les unissent. D'un côté, Drizzt va chercher et trouver des amis, de l'autre, Malice et son cadavre ambulant vont tout faire pour regagner les faveurs de Lolth.



On rencontrera, dans le désordre, un groupe de mercenaires drows prompt à changer de camp (même pendant la bataille), une cité gnomesque aux mœurs revigorantes, un rituel maléfique fort en surprises, des monstres divers et variés (dont les fameuses corbies kamikaze), des amis attachants et des ennemis détestables (saletés de poulpes mentalistes !), un zombie implacable aux soubresauts d'âme salvateurs jouant le rôle de nettoyeur (prenez-ça saletés tentaculaires !), et j'en passe.

Côté ambiance générale, c'est assez froid et fataliste quoi que réchauffé par de belles rencontres et de grandes surprises. L'amitié et la force de la fidélité façonnent Drizzt dans ce deuxième tome que je n'ai pas relu sans une certaine appréhension tant il m'avait attristé la première fois. Certains pleurent à la mort de Gavroche ou Valjean, moi je désespère du sort (c'est le cas de le dire) réservé au pauvre Caqueteur, pech transformé en porte-crocs ne pouvant être que le témoin impuissant de l'évolution de sa situation et de la perte de contrôle qu'elle engendre. Ça a un petit côté dégénérescence mentale inéluctable qui fait froid dans le dos. Bâtard de sorcier aux accents germaniques !



En résumé, une suite grandiose
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Terre natale

J'étais passé à côté de cette série durant mon adolescence, c'est au détour d'un lien de livre audio que je suis tombé dessus. L'ambiance "Jeu de rôle" est au rendez-vous. Les elfes noirs maléfiques vivant sous terre dans une communauté matriarcale et arachnophile est surprenante. Ayant lu "Dark Bane" (en audio aussi) juste avant, je continue à être "Au cœur du mal, Carpentier !". Tromperies, manigances, apprentissage des armes, découverte de la magie... C'est prenant, certes pas d'un style révolutionnaire, mais tout à fait honorable et bien maîtrisé, alors je vais jeter un œil voir si en audio, je trouve la suite.
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Terre natale

Je n'ai jamais eu l'occasion de jouer à Donjons et dragons, encore moins de découvrir cet univers tant prisé par les rôlistes à la belle époque du jeu de rôle sur table. Si ce n'est en lisant des magazines, en discutant ou en échangeant, je n'ai jamais connu l'univers de Donjons et dragons autrement que de manière annexe au jeu lui même. C'est donc par le biais de la lecture de ce roman que je découvre une partie de cet univers si varié. Et c'est d'abord la curiosité qui m'a amené à me procurer ce livre. Cet univers certes riche et diversifié m'est apparu très vite assez "conventionnel" dans l'univers global du jeu de rôle. C'est sans doute pour cela que je ne m'y suis jamais réellement intéressé.

Le choix de la lecture me paraît aujourd'hui plus judicieux d'autant que j'ai déserté les tables de jeu depuis quelques temps déjà.

Je ne regrette pas ma lecture. les aventures de Drizzt Do'Urden m'ont fait passé un bon moment. R.A. Salvatore sait construire un univers tangible, plausible et cohérent autour d'une société régies par les complots et la violence. La politique et l'héritage familial ( ici le mot prend plutôt le sens de mafia matriarcale) règne en maître et dirige par le biais des Matronnes et autres Hautres prêtresses les lois et règles de l'Outreterre, dans lequel évolue les Elfes noirs. Ce premier tome est donc consacré à la jeunesse de Drizzt qui voit le jour entre perversion, violence, mensonge et trahison. Toutes les lois sont faites pour mettre en valeur la supériorité des femmes sur les hommes, dont la vie ne sera réduite qu'à une servitude établie et non négociable. Mais Drizzt n'est pas comme les autres et il montre très tôt des signes de sa différence. Il doit alors évoluer entre révéler sa véritable nature et se plier aux règles, trouver sa propre voie, dont il découvrira qu'elle le mène forcément à la solitude.

R.A. Salvatore décrit parfaitement, au travers d'événements qui ponctuent sa vie et son évolution, les changements et les réflexions qui les accompagnent, dans l'apprentissage de son héros. Sans cesse, celui ci va devoir combattre sa famille, ses "amis", et ses propres démons intérieurs ( ceux engendrés par la société elle même et le "conditonnement" proche de l'esclavagisme) pour trouver sa voie. L'auteur réussit à mettre en place un univers suffisament cohérent et riche pour instaurer une véritable atmosphère malsaine qui contraste parfaitement avec le caractère de l'elfe noir. Celui ci se plae systématiquement en opposition avec les règles pré établies et le complot est mené de main de maître et permet de conclure que l'univers entier des elfes noirs est voué à une vie de perversion. Et cette perversion est encouragé au sein même des familles régnantes, qui n'ont de cesse de se faire la guerre pour prendre le pouvoir et plaire à leur déesse toute puissante Lolth. Drizzt découvre que la société entière dont il est issu tourne autour de cette unique obstination, de cette unique obsession.

De nombreux thèmes sont développés dans ce roman, avec en tête la fascination du pouvoir, la famille, le matriarcat, l'esclavagisme et la perversité. La politique, la paternité, la liberté et l'autonomie sont traités en arrière plan, même si, finalement, on sent très vite que Drizzt n'aspire qu'à sa liberté. Il réalise que délivré des chaînes de l'Outreterre et de son fonctionnement amoral, il pourra seulement choisir sa vie.

Il s'agit à mon sens d'un bon roman de fantasy ( à placer d'ailleurs sans doute dans le sous genre dark fantasy) d'introduction, dont je dirai que le seul défaut réside dans quelques longueurs dont l'auteur aurait pu de dispenser. Certes le roman gagne en profondeur et en développement mais le rythme, par moment, se ralentit au point de s'ennuyer presque et donne franchement enive de sautre quelques pages.

Quoiqu'il en soit, je revindrais certainement dans les parrages d'Outreterre...
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Les Torrents d'argent

Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l’agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do’Urden et ses compagnons, c’est des parties de jeux de rôles mise par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d’une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D’un autre côté je n’avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n’ose qualifier de traduction… C’est donc tout naturellement que je remercie Milady et Laurence Murphy pour cette plaisante nouvelle traduction !



Nous suivons dans ces "Torrents d’argent" un très sympathique revival du "Hobbit" de Tolkien mâtiné de "SdA" :

- comme Bilbo, Régis possède un puissant bijou magique recherché par un puissant sorcier

- comme Smaug, le dragon Ombreflet surveille son fabuleux le trésor et son royaume souterrain

- comme Thorin Écu-de-Chêne, Bruenor Marteaudeguerre recherche sa patrie désormais perdue

Les héros forment la Compagnie du Hall, une communauté formé d’un elfe, d’un nain, d’un semi-homme et de 2 humains… une configuration qui rappelle d’excellents souvenirs aux amateurs d’héroïc fantasy ! blink

Les copies édulcorées de Conan et Elric accompagnent le maître nain dans sa quête, avec une Catti-Brie atteinte du syndrome de Stockholm pas toujours très cohérente dans ses agissements… Savent pas ce qu’elles veulent ces nanas ! lol

C’est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l’espoir et l’amitié, la foi dans le triomphe de l’amour et de la justice. C’est une Fantasy traditionnelle certes, mais c’est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.



Partie 1 : Quêtes

D’un côté nous avons Bruenor, Drizzt, Wulfgar et Regis qui partent à l’aventure un peu à l’aveuglette, se basant sur de maigres indices pour finalement se retrouver dans les bas quartiers de Luskan. D’un autre côté nous avons Artémis Entreri engagé par Pacha Amas pour lui ramener Régis et son rubis hypnotique, qui s’allie à un mage ambitieux et à ses sbires. Entre les 2 camps une Catti-Brie qui part avertir ses amis avant de tomber dans les griffes de ce Drizzt inversé.

Partie 2 : Alliés

Tandis que nos compères se perdent dans les campagnes de plus en plus reculées des Royaumes Oubliés (faut dire qu’ils partent vraiment à l’aveuglette à chaque étape… lol), Catti-Brie essaye de semer la zizanie parmi leurs poursuivants.

Drizzt broie du noir devant les manifestations de racisme à son égard entre 2 péripéties tirées sur la table des rencontres aléatoires. Parmi elles une traversée de marais infestée de trolls plus Sam Raimi tu meurs (dommage d’avoir gâché ce chouette moment de fantasy horrifique par un boss de fin niveau totalement hors de propos).

Heureusement la Dame de Lunargent, clone de Galadriel, fournit à nos amis biscuits elfiques et baumes guérisseurs avant de les mettre sur la bonne voie.

Partie 3 : Nouveaux chemins

On est quelque part entre reconquête du Mont Erebor et reconquête des Mines de la Moria. Les œuvres de Tolkien très littéraires accusent quand même leur âge, c’est donc très plaisant de retrouver ces scènes mythiques en cinémascope.

Parmie des duergars et autres gobelins, les 2 compagnies s’affrontent dans les sombres tunnels souterrains, alors qu’a lieu le duel au somment entre les frères ennemis Drizzt et Entreri… Le final ne déçoit pas, mais le dénouement n’en est pas vraiment un et que tout est à suivre dans "Le Joyau du Halfelin" !



L’auteur a fortement corrigé le tir au niveau des bad guys et c’est tant mieux !

On retrouve certes avec Dendybar un mago psycho et avec Ombreflet un dragon mégalomane, mais les tous les autres vilains d’alignement loyaux mauvais ont de la gueule et tirent clairement l’ensemble vers le haut avec Entreri l’assassin bad ass, la vamp magicienne Sydney, le guerrier jaloux Jierdan et le golem Bok à mi chemin du Frankenstein de Mary Shelley et du T-800 de James Cameron qui nous gratifie de scènes assez cool (et en plus ils se tirent dans les pattes !).

D’ailleurs les scènes d’action et les situations sont plus variées et donc donne moins une impression de répétitivité.

Les deus ex machina sont moins nombreux, Guenhwyvar se faisant très discrète, donc le suspens est davantage présent !



Il reste néanmoins des trucs qui ne marchent toujours pas :

- inévitablement surviennent les moments où on entend rouler des dés... surtout quand on sort la table des rencontres aléatoires car on se retrouve avec des péripéties de remplissages qui rallongent la sauce plus qu’autres choses

- la manière dont nos compères partent à l’aventure en arpentant la route dans la joie et la bonne humeur sans préparation alors qu’ils ne savent pas où ils vont et comment ils vont y aller rappelle fortement "Le Donjon de Naheulbeuk" !

- des poncifs qui nous rappellent malheureusement qu’on est dans une novélisation d’un univers franchisé…

- on en fait des caisses sur l’atavisme des barbares qui haïssent la magie… Que ces passages sont mauvais !

- Catti-Brie qui est un des personnages principaux de "La Légende de Drizzt" ne fonctionne toujours pas…



Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l’auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c’est une certaine société américaine à qui l’auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l’amitié, de la solidarité, et la possibilité de s’intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n’y a qu’un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.

Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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Terre natale

Encore un livre que j'ai lu grâce aux listes et recommandations sur Babelio. Je dis bien "grâce", car je ne regrette absolument pas cette découverte.

J'ai vraiment aimé cette société maléfique et très structurée des Drows. C'est un univers aux valeurs morales totalement inversées par rapport aux nôtres (ou seulement plus lucides ?). R. A. Salvatore a su créer un monde réellement différent.

Et pas seulement sur le plan moral. Car les Drows vivent dans les profondeurs de la terre, dans le noir le plus complet, ils ont donc des aptitudes spécifiques. Leur ville a une architecture en accord avec le lieu (une grotte souterraine)

A cela s'ajoute une déesse-araignée et une société matriarcale et violente.

Ce premier roman est un peu lent (ce n'est pas une critique), car il prend le temps de présenter cet univers, ainsi que le personnage principal, Drizzt, qui est différent des siens, mais prisonnier du système.

On y découvre aussi différentes magies, différentes créatures ; il y a des scènes de combats épiques. Les personnages sont tous différents, femmes ou hommes, et tous intéressants et souvent surprenants.

Une lecture aussi intéressante qu'agréable.
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La légende de Drizzt, tome 1 : Terre natale (..

Il m'est très difficile de poster une critique constructive sur un genre qui m'échappe totalement. Ce livre, que mon fils lisait à 14 ou 15 ans ne m'a parlé du tout. Le scénario, tiré d'une série célèbre, est une lutte de pouvoir sanglante entre grandes maisons. Le graphisme est très orienté cartes de jeux de rôle, et le format comics resserre fortement la mise en page et le résultat est vite oppressant.

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Terre natale

Un roman magnifique qui nous entraine dans la cité des Drows, les Elfes Noirs, qui vivent loin de la surface et de la lumière du soleil. C'est une société pervertie qui ne pense qu'au profit et au pouvoir, où les femmes détiennent l'autorité et dominent les mâles. Drizzt Do'Urden nait dans une de ces familles, sous la coupe de sa mère qui ne ressent aucun amour pour lui. A vrai dire, il était même prévu qu'il soit sacrifié à leur déesse malfaisante Lolth, le jour de sa naissance. Ainsi Drizzt grandit dans cette société terrible où il ne se sent pas à sa place, et qu'il voudra désespérément quitter. A lire absolument. (De plus les couvertures sont juste magnifiques. Todd Lockwood a un de ces talents !)

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Les Royaumes Oubliés - Les Lames du Chasseur,..

Un bon troisième tome plein de rebondissements, toujours dans le style propre à Salvatore, c'est à dire riche en réflexions et faisant la part belle à la psychologie des personnages.

Du coup même les méchants qui font habituellement figure de faire-valoir vont nous étonner, je pense là à Olbould le roi des orcs, mais également à Gertie, princesse chez les géants des neiges qui vont révéler une certaine finesse.

Même si le scénario est prétexte à l'action, il est fortement rehaussé par une vrai qualité dans les dialogues, et aussi par de vrais débats existentiels (qu'est-ce qu'un elfe ?).

Au programme, des combats (bien sur) et des tragédies, des moments de bravoure, normal puisqu'il s'agit de la recette habituelle, cela-dit j'ai apprécié que se soit plus difficile pour Drizzt et consorts qui trouvent des adversaires à leur mesure, soit par la qualité, soit par le nombre, cela ajoute un (très) léger suspense ;)

D'ailleurs la fin de cette trilogie n'en est pas une et l'on devra attendre une autre trilogie pour connaître enfin la conclusion de l'histoire !
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Les Royaumes Oubliés - Les Lames du Chasseur,..

Je retrouve Drizzt avec grand plaisir après l'intermède de la trilogie des mercenaires.

On retrouve également la compagnie au grand complet avec Catty, Régis, Bruenor et Wulfgar (et j'en oublie).

Je me dis que Salvatore a dû s'attacher à ses personnages pour développer autant leur psychologie, ils évoluent tous au gré des événements et à travers leurs questionnements existentiels, ce qui donne un relief intimiste à l'histoire que j'apprécie particulièrement (Et ne parlons pas de Drizzt, le grand "cogiteur" en chef ;)

On retrouve les ingrédients habituels, prétextes à l'aventure et aux bagarres dans un bon scénario, ici nos héros vont avoir affaire à une belle opposition, ce qui va nous procurer quelques bons moments.

Un très bon premier tome où l'on ne s'ennuie pas vu que par ailleurs on suit quelques histoires annexes plutôt sympas (du côté de Mirabar notamment).
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Terre d'exil

Salut les Babelionautes

Et Voila!! deuxième tome de la Saga de R. A. Salvatore dévorer, je suis devenus accroc, et comme ma Médiathèque les possèdent tous je vais m'empresser de les emprunter pour connaitre le destin de Drizzt Do'Urden.

Les Elfes comme les Humains ne peuvent pas vivres seul, au risque de sombrer dans la folie, c'est ce qui risque d'arriver a notre Héros après dix ans de solitude dans l'Ombre-Terre.

Heureusement il se fera des amis de créatures improbables, qui lui apporteront un équilibre qui l'aideront a lutter contre le chasseur impitoyable qu'il était.

Je l'ai lu dans sa version Milady traduite par Yann Chican donc je ne peux pas dire comme RosenDero laquelle des deux traductions est la meilleure mais je remercie quand même le traducteur sans qui je n'aurais pas pus découvrir cette Saga.

A la fin de ce livre il s’apprête a s'aventurer a la Surface!!!!!

Je vais de ce pas emprunter le reste ;)
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Terre promise

Un tome trois intéressant, c'est de la fantasy certes, mais le moins que l'on puisse dire est que Drizzt, le personnage central de cette saga est d'une belle densité !

Je me prends vraiment d'affection pour lui et ses états d'âme, les personnages secondaires ne sont pas en reste et apportent tous, consistance et cohérence à l'ensemble.

En fait drizzt commence à ressembler à un parfait anti-héros d'une belle crédibilité, sa psychologie est complexe et les questions existentielles qu'il se pose sont plutôt intéressantes, je me suis surpris plus d'une fois à accompagner ses raisonnements et à les transposer sur des situations de tous les jours.

C'est un univers particulier que j'apprécie de plus en plus, car même si notre (anti) héros est sorti de l'outreterre pour marcher sous le ciel, l'aspect héroïc fantasy y est omniprésent et les créatures que l'on rencontre continuent d'être étonnantes et variées (il y a même des humains).

Le côté dark fantasy est toujours présent, car même si Drizzt est résolument décidé à renier son héritage Drow, la vie n'est pas facile pour autant et les coups du sort sont nombreux, il y a tout de même de belles rencontres, j'ai beaucoup aimé le personnage de Montolio en particulier.

Je continue avec plaisir cette saga, voici le tome quatre :)
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Terre natale

Je découvre RA.Salvator avec le cycle de Drizzt, et je dois dire que c'est une très bonne surprise, cet univers de l'outreterre est assez génial.

Comme quoi on peut avoir lu beaucoup en fantasy et en découvrir encore, je sens que je vais passer de bons moments de lecture en compagnie de mon Drow préféré.

Les us et coutumes des elfes noirs nous dirigent tout droit vers le genre "dark fantasy" (sans jeu de mot), la principale qualité des drows étant la perversité, celle-ci est élevée au rang de mètre étalon et sert l'ambition et la soif de pouvoir qui sommeille dans chaque elfe noir.

Enfin non justement, pas tous semble-t-il puisque Drizzt, qui ressemble furieusement au vilain petit canard de la fable va tenter de survivre tant bien que mal au formatage de rigueur dans cette société matriarcale où les mâles ne sont tolérés qu'a la condition d'être utiles aux ambitions de leurs familles.

C'est bien écrit et l'aspect psychologique n'est vraiment pas laissé de côté, côté intrigues et coups tordus c'est même carrément brillant !

Ce premier volume est un tome d'introduction puisque nous accompagnons Drizzt de sa naissance (mouvementée) jusqu'à la fin de sa formation et on ne voit pas le temps passer, j'ai littéralement dévoré ce premier opus !

Je passe à la suite :)
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La légende de Drizzt, tome 1 : Terre natale (..

Je ne reviendrai pas ici sur l'histoire derrière ce premier tome de la trilogie de l'elfe noir, j'ai nommé Drizzt Do'Urden, puisqu'elle est extrêmement fidèle à l'œuvre initiale de R. A. Salvatore que j'ai lue, relue et que j'apporterais même sur une île déserte (si jamais...).



C'est ici une adaptation en BD/Comics qui saura ravir son lectorat, pour peu qu'il ne soit pas, comme moi, trop exigeant ou fanatique, ou qu'il ait une certaine attirance pour la fantasy pour "easy readers".



De mon côté, je reste mitigé.

Oui, l'ambiance est là, l'action, la noirceur, les réflexions sur le bien et le mal, la justice et les traditions, la religion et les croyances ; oui, je le répète, l'adaptation est assez fidèle (dans l'histoire il n'y a rien à redire, mais certains détails graphiques sont détachés de la v.o.) ; oui, encore, il est difficile (Salvatore l'avoue lui-même) de trancher dans le texte pour faire rentrer 317 p. dans 160 p. ill. en coul. ; oui, enfin, mettre des images sur des mots, des actions, des personnages apporte une nouvelle approche, de nouvelles sensations (typiquement, la scène de l'enfant elfe de la surface ne m'avait pas trop touché dans le roman, et là j'me suis pris une belle torgnole).

Mais le revers de la médaille est là et les défauts sont également nombreux (inhérents au format comics, peut-être, je ne sais pas, je ne suis pas du tout fan de comics) : enchaînements trop rapides des situations, explications floues ou hâtives, personnages graphiquement lisses ou passés au bistouri (Brizza, c'est tout simplement pas possible !), des atermoiements qui rendent les personnages niais ou pleurnicheurs, et des court-circuits dommageables.



Bref, je recommande donc avec la plus grande virulence aux lecteurs de la BD à aller se plonger dans le roman ! L'expérience est mille fois plus intense. D'ailleurs peut-être que lire la BD avant le roman apporterait moins de frustration, bien au contraire. Courez lire l'histoire dans sa version détaillée et approfondie !
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Les Royaumes Oubliés - La Séquence des Avatars,..

Je me replonge présentement dans mes souvenirs d’adolescent et de lanceur de dé avec cette grande saga que sont les différentes trilogies de Les Royaumes Oubliés. Pour avoir vu les briques des versions anglaise c’est toujours surprenant de voir à quelle point ils ont réussis à condenser ces histoires dans de si petit tome. J’estime qu’au moins 33% du matériel a été sacrifié.

Sans contredit la trilogie des Avatars a souffert du massacre. On raconte cette histoire comme le faisait notre maître du donjon d’un tableau à l’autre, en échafaudage de combat, de petite entrée en matière avec peu de poésie et aucun attachement au personnage. L’action, la nostalgie et le contexte sont les seules sources qui nous permettent de poursuivre cette lecture. Quand je parle du contexte c’est cette histoire quand même pas du tout banale nous rappelant les chocs des titans. En effet le Dieu suprême renvoie toute la divinité sur terre vivre la faiblesse de chaire, punition d’une trahison. Un petit groupe composé d’un guerrier, voleur, magicienne et prêtre vont devoir affronter d’immense danger et trajet pour résoudre cette situation. On est dans les stéréotypes de la fantasy, mais je le redis pour un nostalgique cela est très agréable.

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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l’agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do’Urden et ses compagnons, c’est des parties de jeux de rôles mise par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d’une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D’un autre côté je n’avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n’ose qualifier de traduction… C’est donc tout naturellement que je remercie Milady et Éric Betsch pour cette plaisante nouvelle traduction !





Nous suivons dans ce "Joyau du Halfelin" un satisfaisant pot-pourri Fantasy :

Les rats-garous défaits par une horde de félins surnaturels ? Enorme clin d’œil aux "Épées de Lankhmar" de Leiber ?

Les Héros du Nord qui viennent foutre le bordel dans une ville méridionale gangrenée par le crime ? Howard ?

Le barbare Wulfgar qui s’énerve contre un dromadaire récalcitrant ? Petit clin d’œil au film de John Milius ?

Et oui la Fantasy ne se limite pas à JRR Tolkien et aux Terres du Milieu :

http://www.bostonglobe.com/ideas/2013/12/22/sorry-tolkien-not-father-fantasy/pljM6NOC54JmFaqY8bzNSI/story.html

C’est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l’espoir et l’amitié, la foi dans le triomphe de l’amour et de la justice. C’est une Fantasy traditionnelle certes, mais c’est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.



Partie 1 : A mi-chemin de partout

Tandis d’Entreri ramène sa proie à Portcalim, proie qui fait tout pour ralentir son ravisseur, Drizzt et Wulfar se lancent à sa poursuite malgré les pièges tendus sur leur route avant de faire à la Porte de Baldur la rencontre de Deudermont le capitaine de l’Esprit follet de la mer. Dans le même temps Catti-Brie hésite entre les rejoindre et tenir la promesse faite à Bruenor de préparer et mener à terme la reconquête de Castelmithral.

Partie 2 : Alliés

Des chapitres très swashbuckling avec la traversée vers le Sud de la Mer des Epées entre les manipulations des assassins Entreri et Rassiter, les fourberies des magiciens Obéron et Lavalle et l’attaque du capitaine pirate Pinochet (non ce n’est pas une blague). Dommage que la bataille navale soit gâchée par des trucs grosbills et qu’ensuite on tombe rapidement dans les clichés sur le Moyen Orient avec OMG un marchand gobelin magouilleur et OMG un riche despote capricieux.

Partie 3 : Empires déserts

Une grosse baston de 150 pages qui n’en finit plus : rats-garous, limon, hydre, démons, géants des collines eunuques, assassins, magiciens en plus des pièges mortels et de rebondissements en veux-tu en voilà dans la plus grande tradition pulpienne ! Mais c’est épuisant voire soulant passé un cap malgré le chouette détour par Tartérus qui annonce les belles heures de "Planescape" (alias le "Stargate" Fantasy).



Globalement un peu moins bon que le 2e car l’action prend le pas sur tout reste à commencer par l’ambiance.

A ce niveau-là, entre les passages en mer, les passages dans le désert, les bas-fonds de Portcalim et l’excursion extradimensionnelle, il avait largement matière à faire. Et même au niveau action le mieux est l’ennemi du bien : la récurrence des trucs grosbills vient tirer l’ensemble vers le bas.

Cette mise en jambe avec une Dame elfique et un magicien malicieux qui expliquent aux héros tout ce qu’ils doivent savoir et qui leur donnent tout ce qui leur est nécessaire était une facilité scénaristique à la limite du ridicule.

Niveau bad guys, Entretri partage la vedette avec ses compères avec qui ils se tirent la bourre à commencer par Pacha Amas son patron ailurophile et Rassiter l’ambitieux rat-garou (non ce n’est pas une blague). D’ailleurs franchement OMG les rats-garous…ça casse un peu tout malgré la sympathique référence au classique de Fritz Leiber.

L’épilogue qui enquille en quelques pages la mainmise sur une guilde de voleur, la reconquête de Castelmithral et un mariage est assez frustrant, mais c’était un peu le mode à l’époque (voir David Gemmell et Glen Cook par exemple).

Niveau personnages entre recherche d’intégration et exploits héroïques Drizzt est égal à lui-même, Wulfgar a du mal à penser à autre qu’à la baston, mais à travers son calvaire Régis gagne en profondeur et en sympathie. Toujours pas fan de Catti-Brie même si on progresse dans la bonne voie avec ce tome…

Mais tout cela donne furieusement envie de rejouer aux "Baldur's Gate" like !



Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l’auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c’est une certaine société américaine à qui l’auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l’amitié, de la solidarité, et la possibilité de s’intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n’y a qu’un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.

Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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L'éclat de cristal

Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l'agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do'Urden et ses compagnons, c'est des parties de jeux de rôles mises par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d'une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D'un autre côté je n'avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n'ose qualifier de traduction… C'est donc tout naturellement que je remercie Milady et Fanélie Cointot pour cette plaisante nouvelle traduction !



Nous suivons dans cet "Éclat de cristal" la formation d'une compagnie de héros pour ne pas dire d'une communauté :

- Régis (non ce n'est pas une blague) le roublard de petite taille, c'est un clone du Bilbo de Tolkien

- Bruenor le nain bourru mais au grand coeur, c'est un héritier du Thorin Écu-de-Chêne de Tolkien

- Wulfgar le barbare qui hait la magie, c'est une version édulcorée de ce bon vieux Conan d'Howard

- Drizzt, l'elfe noir humaniste c'est une version édulcorée de ce bon vieux Elric de Moorcock

Au sein de cette dream team fantasy Catti-Brie reste en retrait car comme tous les personnages féminins du cycle elle ne dégage pas grand-chose (son parler argotique m'ayant horripilé plus qu'autre chose, pire les romances nouées autour d'elle étant assez mal fagotées…).

C'est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l'espoir et l'amitié, la foi dans le triomphe de l'amour et de la justice. C'est une Fantasy traditionnelle certes, mais c'est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.



Partie 1 : Dix-Cités

On nous présente l'univers septentrional de Valbise qui rapidement doit faire à l'invasion du seigneur de la guerre barbare Haalfdane. Entre petits zooms humanistes et grands préparatifs de guerre, le siège de Bryn Shander fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. Peu importe tout cela est sympathique.

Partie 2 : Wulfgar

Nous poursuivons avec le destin du jeune barbare Wulfgar qui fait l'apprentissage de la vie entre leçons de forge avec Bruenor et leçons d'escrime avec Drizzt. Entre petites leçons de morale et grandes amitiés naissantes, tout cela fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. C'est rafraîchissant ou gnangan selon les goûts de chacun

Partie 3 : Cryshal-Tirith

Face au tyran autoproclamé de Valbise Akar Kessell nos amis suivent chacun leur voie pour lutter contre le Mal : escarmouches, batailles terrestres et navales, combats de siège, infiltration et exfiltration… le message de tout cela étant que chacun peut apporter sa pierre à l'édifice de défense de la liberté et qu'avec un peu de respect et de tolérances les ennemis d'hier peuvent être les alliés d'aujourd'hui et de demain. Entre combat contre un dragon et un duel à mort entre 2 armoires à glace, Wulfgar se fait la part belle mais ses compagnons ne sont pas en reste y compris Ventre-à-pattes le trouillard ! Tout cela fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. Peu importe tout cela est sympathique.





Néophytes, easy readers, nostalgiques et rôlistes peuvent aimer cette aventure, mais tout cela ne marche qu'à moitié :

- inévitablement surviennent les moments où on entend rouler des dés...

- le prologue était nullissime de poncifs du genre, et ceux-ci reviennent de temps à autre tirer l'ensemble vers le bas

- les scènes d'actions sont très nombreuses, trop nombreuses sans doute donc on tombe dans la répétitivité tant on privilégie la quantité sur la qualité. J'apprécie les récits SFFF qui font la part belle à l'action, mais il faut que celle-ci soit bien amenée et bien mise en valeur sinon l'absence de tension et de suspens fait que cela trop souvent à plat, et ici le fait qu'à chaque fois que les choses tournent mal on fait appel au rubis hypnotique ou à la panthère magique n'arrange rien.

Les deus ex machina c'est parfois top grave cool, mais à force de tirer sur la corde cela devient ennuyant au possible.

- on sent quand même des inspirations faciles pas toujours bien digérées :

Du Tolkien et du Howard donc, mais aussi du Leiber, du Vance et du Moorcock quand on cherche bien… Ce joli mélange est à l'origine des univers Donjons & Dragons, d'ailleurs je vois renvoi au bon article du Boston Globe

http://www.bostonglobe.com/ideas/2013/12/22/sorry-tolkien-not-father-fantasy/pljM6¤££¤72JmFaqY54¤££¤8bzNSI/story.html

Mais c'est parfois un peu gros, voire goulbigoulbesque ! Ainsi on sent aussi avec Cryshal-Tirith (OMG le nom déjà) et ses miroirs magiques un recyclage de "Conan le Destructeur" : il y a quand même un peu mieux comme inspiration...

- le Tyran de Valbise, aka le boss de fin, est un supervilain de pacotille, un mago psycho cabotineur qui présente toutes les caractéristiques du pervers narcissique : difficile de trembler ne serait-ce qu'une seconde tant celui-ci est caricatural, un ersatz complètement raté de Saroumane qui lui-même se contentait d'être un sous Sauron…





Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l'auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c'est une certaine société américaine à qui l'auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l'amitié, de la solidarité, et la possibilité de s'intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n'y a qu'un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.

Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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Terre d'exil

Impatiemment, je retrouve Drizzt, plus complexe et passionnant que jamais, dans ses aventures dans les mondes hostiles de l'OutreTerre.

En effet, pour survivre pendant dix ans dans un environnement hostile, et avec pour seule compagnie une panthère astrale, il a du laisser se développer en lui un coté sombre, violent, vindicatif et bestial : le Chasseur.

Seulement, si cette entité lui a assuré la survie, elle l'a aussi privé peu à peu de son humanité (la drowisité, ça sonnait bizarrement).

C'est pourquoi, dans un geste désespéré pour la regagner, il cherchera asile auprès des Svirfneblin, ennemis de toujours de ceux de sa race, en espérant que Belwar, à qui il avait sauvé la vie en lui coupant les deux mains, plaide en sa faveur.

Cependant, son ancienne famille ne compte pas le laisser vivre "paisiblement" et pour se racheter les faveurs de la cruelle Lloth, fait revenir Zaknafein, le père et maître de Drizzt, d'entre les morts, afin qu'il lui donne la chasse en tant que créature mort-vivante possédant toutes les capacités acquises de son vivant mais impitoyable, infatigable et insensible, que ce soit à la douleur ou aux émotions.



Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que pour la première fois, Drizzt se trouve de réels compagnons : Belwar, évidement, le brave Svirfneblin et Caqueteur, un drôle de personnage transformé en monstre par un sorcier humain.



La plume de R.A. Salvatore est fluide et met en place un parfait équilibre entre descriptions, dialogues et actions, nous présentant au travers d'une intrigue captivante tout un bestiaire de créatures magiques, certaines classiques comme les elfes, gnomes, d'autres plus exotiques comme les hommes-champignons ou les flagelleurs mentaux.



Au final, j'ai littéralement dévoré ce livre et j’attends avec impatience de lire le troisième tome où le héros poursuit son voyage dans le monde de la surface.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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La Légende de Drizzt, tome 2 : Terre d'exil (..

Suite des aventures graphiques de Drizzt Do'Urden, le plus célèbre des elfes noirs.



Sans revenir sur l'histoire (ceux que ça intéresse peuvent aller voir les critiques sur le roman éponyme), je dirai que cette adaptation est moins fidèle que la première. Bien moins fidèle. C'est fort dommage qu'il y ait toutes ces modifications (au moment de la confrontation avec Brizza, c'est Guenhwyvar qui devrait rappeler son serment à Drizzt ; le Zin-Carla est ici totalement dénaturé à la fois par la petitesse de l'assemblée présente, et par le comportement du yochlol qui est bien moins retors que dans le livre, ça donne un côté cheap au plus grand rituel imaginable au sein d'une maison drow... ; etc.) et je ne chipote pas en fanboy. Je trouve franchement que tous ces changements modifient l'ambiance, font que l'histoire manque de profondeur et empêchent les émotions de passer. Ça n'a pas la même saveur. Par exemple, passer sous silence la relation entre Drizzt et les Myconides fait que la destruction de ces derniers n'est pas poignante. De même pour le combat final, la fureur de Drizzt n'est normalement pas éveillée parce qu'il est blessé mais car il voit le corps de son ami mort... ça change quand même la donne question psychologie du héros !



En dehors de ça, c'est une très belle adaptation et je suis bien conscient que ces menus détails ne sont pas rédhibitoires, mais le diable ne se cache-t-il pas dans les détails ?



Encore une fois, si vous avez aimé les pérégrinations de Drizzt, courrez lire les romans de R. A. Salvatore !
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Terre promise

Dans sa quête pour trouver enfin une communauté accueillante, Drizzt rencontre de nombreux obstacles; ostracisme, préjugés, méfiance. Pourtant, de temps à autre, l'espoir renaît, trop souvent par contre, rapidement dégonflée par l'acharnement du sort. Notre héros croisera enfin des vrais alliés dont un servira de mentor en initiant l'elfe noir aux multiples subtilités du métier de rôdeur et de guide existentiel en l'obligeant à regarder lui-même avec franchise et, par le fait même, à évacuer le fardeau injustifié de sa prétendue culpabilité lors du massacre d'une famille d'humain. J'ai bien aimé les questionnements de Drizzt et les rencontres que l'auteur a imaginé pour lui. Tranquillement entrent en scène, semble-t-il, différentes races avec lesquelles le drow transigera. Cette trilogie finit d'une bien belle façon et incite certainement à poursuivre l'imposante saga dont elle n'est que le début.
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Les Royaumes Oubliés - Mercenaires, tome 3 : ..

Une lecture intéressante et atypique, bien sûr Salvatore nous avait habitué à mettre de la profondeur dans ses personnages, avec Drizzt on avait régulièrement à chaque épisode une belle partie consacrée aux états d'âmes du Drow, ici exit Drizzt, alors c'est Entreri qui passe sur le divan !

Et ma foi c'est bien amené (de façon assez tordue et par la grâce d'un objet enchanté) et assez sympa à lire.

Décidément Salvator à un penchant pour la psychanalyse et la rédemption, et après tout tant mieux, car ça permet de beaux moments de réflexions et du coup ses personnages sont parmi les plus humains et attachants de ce type de littérature, pour ma part j'y prends goût :)

Côté histoire ce tome trois se révèle un peu chaotique, on a du mal à saisir la direction de cette intrigue, à moins qu'elle ne soit que le prétexte à la fin de cette trilogie...

Des intrigues, des combats (juste ce qu'il faut), des gentils et des méchants, des dracosires (ça je découvre, comme quoi tout arrive...) et nos "héros" (car les méchants de Drizzt deviennent les héros de "Mercenaires", hé oui) sont au beau milieu à tirer les ficelles (enfin surtout Jarlaxle en fait), bon tout ça est bien confus mais je vous assure qu'on ne s’ennuie pas car le style et la qualité des dialogues sont vraiment de haute tenue !

Je crois que je n'ai pas fini d'explorer l'univers de RA.Salvatore qui semble être un gage de qualité, pour mon plus grand plaisir.
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