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Citations de Rachel Carson (89)


Il est étrange de penser que la vie a surgi de la mer, et que la mer est désormais menacée par l'une des formes de cette vie. Mais la mer, même si elle est entraînée dans une évolution désastreuse, continuera à exister ; la menace porte plutôt sur la vie elle-même.
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..........Je suis convaincue que l'homme ne pourra jamais être en paix avec sa propre espèce tant qu'il n'aura pas admis l'éthique prônée par Schweitzer qui professe qu'on ait des égards pour toutes les créatures vivantes - et un véritable respect pour la vie. (p107)
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Dans le monde des êtres vivants, il est peu probable qu'il y ait une relation plus équilibrée que celle que la vie insulaire entretient avec son environnement. Au milieu d'un immense océan, régi par des courants et des vents dont les trajectoires ne changent guère de route, le climat ne connaît que de faibles variations. Il existe peu de prédateurs naturels, peut-être aucun. La lutte âpre pour l'existence, qui est souvent de règle sur le continent, est adoucie sur les îles. Lorsque ce modèle délicat de vie est brusquement modifié, les créatures insulaires ne sont pas préparées à réaliser les ajustements nécessaires à leur survie.
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une civilisation peut-elle mener une guerre sans merci contre des vies sans se détruire elle-même et sans perdre jusqu'au droit de se dire "civilisée" ?
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Il y avait un étrange silence dans l’air. Les oiseaux par exemple – où étaient-ils passés ? On se le demandait, avec surprise et inquiétude. Ils ne venaient plus picorer dans les cours. Les quelques survivants paraissaient moribonds ; ils tremblaient, sans plus pouvoir voler. Ce fut un printemps sans voix. À l’aube, qui résonnait naguère du chœur des grives, des colombes, des geais, des roitelets et de cent autres chanteurs, plus un son ne se faisait désormais entendre ; le silence régnait sur les champs, les bois et les marais.
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Notre époque est celle de la spécialisation; chacun ne voit que son petit domaine, et ignore ou méprise l'ensemble plus large où cependant il vit.
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L'homme, ne lui en déplaise, appartient lui aussi à la nature. Comment pourrait-il échapper à une pollution si complète du monde entier ?
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Là, les surfaces traitées ne se plus comptées en centaines, mais en milliers d'hectares ; il s'agissait de sauver le sapin baumier, épine dorsale de l'industrie de la pâte à papier.
En juin 1954, des avions ont donc survolé le Miramichi, et dessiné dans le ciel des arabesques de traînées blanches qui se sont transformées bientôt en brouillard. Le produit pulvérisé - plus d'un kilo de DDT à l'hectare, en solution huileuse - s'est infiltré à travers les frondaisons des sapins ; une partie de ce poison est arrivé jusque sur le sol, et dans les ruisseaux d'eau vive. Les pilotes tout entiers à leur mission, n'ont fait aucun effort pour éviter les rivières ou fermer les ajustages de leurs pulvérisateurs en les survolant ; d'ailleurs, le moindre souffle d'air dissémine à tel point les brouillards que leurs précautions n'auraient peut-être eu aucun effet. Deux jours après l'opération, des signes infaillibles ont montré que tout n'allait pas pour le mieux. De nombreux poissons, truites et saumons en particulier, étaient morts ou mourants sur le bord des ruisseaux. Le long des chemins, et dans les bois, beaucoup d'oiseaux avaient péri. Dans les rivières, toute vis s'était pétrifiée ; avant le passage des avions, ces eaux avaient abrité en abondance le riche assortiment des êtres aquatiques qui figurent au menu du saumon et de la truite : larves de phryganes qui se protègent dans de petites casemates de feuilles, de tiges et de graviers mal assemblés avec de la salive, nymphes de mouches-perles accrochées aux rochers dans les bouillonnements du courant, larves vermiculaires de simulies fixées aux pierres arrosées par les eaux bondissantes. Mais le DDT avait tué les insectes, et les saumoneaux n'avaient plus rien à manger.
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Sur des portions de plus en plus nombreuses du territoire américain, le retour des oiseaux n'annonce plus le printemps, et le lever du soleil, naguère empli de la beauté de leur chant, est étrangement silencieux. La disparition soudaine du chant des oiseaux, la suppression de la couleur, de la beauté et de la valeur qu'ils apportent à notre monde est survenue en douceur, insidieusement, sans même que s'en rendent compte ceux qui, chez eux, ne sont pas encore touchés par ce phénomène.
En 1958, une habitante de Hinsdale, dans l'Illinois, a fait peur de son désespoir à ce sujet à Robert Cushman Murphy, l'un des plus grands ornithologues du monde, Curator Emeritus de la division ornithologique au muséum américain d'Histoire naturelle :
"Les ormes de notre village ont été désintectisés plusieurs fois. Quand nous nous sommes installés ici, il y a six ans, le pays était extraordinairement riche en oiseaux. J'ai disposé une mangeoire pour eux dans notre jardin, et tous les hivers j'y ai vu défiler cardinaux, mésanges noires, et pics bleus ; l'été, cardinaux et mésanges y amenaient leurs petits. Maintenant, après plusieurs années de pulvérisation de DDT, étourneaux et rouges-gorges ont presque disparu, je n'ai pas vu une seule mésange depuis deux ans, et voici que les cardinaux partent à leur tour. De tous les nids du voisinage, il reste un couple de tourterelles, et peut-être une famille de moqueurs. Comment expliquer ce massacre aux enfants à qui le maître d'école apprend l'existence d'une loi fédérale interdisant de détruire ou capturer les oiseaux ?..."
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L'exploration du monde de la nature est-elle juste une manière plaisante d'occuper l'âge d'or qu'est l'enfance ou cela correspond-il à quelque chose de plus profond ?
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J'ai déjà promis à Roger [son petit-neveu] que nous nous munirions de nos lampes de poche cet automne et que nous irions dans le jardin pour chasser les insectes qui sonnent à la manière de petits violons dans l'herbe et parmi les massifs et les bordures de fleurs. Le son de l'orchestre des insectes enfle et pulse nuit après nuit, du milieu de l'été jusqu'à la fin de l'automne où les nuits froides rendent les petits instrumentistes rigides et gourds. Puis, lorsque le froid persiste et après une ultime note, tout se tait.
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Un jour pluvieux est le moment idéal pour une promenade dans les bois. Je l’ai toujours pensé ; les forêts du Maine ne m’ont jamais paru aussi présentes et vivantes que par temps pluvieux. Ainsi toutes les aiguilles des conifères sont revêtues d’une cire argentée ; les fougères paraissent avoir grandi et leur opulence est presque tropicale et chacune de leurs feuilles arbore sur son contour des gouttes de cristal. Des champignons étrangement colorés – jaune moutarde, abricot, écarlate – surgissent du terreau; toutes sortes de lichens, de mousses, vert et argent, ont pris vie et retrouvent leur fraîcheur.
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Ayant toujours aimé les lichens parce qu’ils me transportent à chaque fois dans un autre monde – bagues en argent sur une pierre, étranges petites formes, semblables à des os, à des cornes ou à des coquilles de créatures marines – j’étais heureuse de découvrir que Roger [son petit-neveu] était attentif et réagissait aux variations magiques que la pluie provoquait dans leur apparence. Les sentiers forestiers étaient tapissés avec ce qu’on surnomme à tort de la mousse des rennes bien qu’il s’agisse en réalité d’un lichen. À la manière d’un tapis d’entrée démodé, il crée une bande étroite de gris argenté à travers le vert des bois, en se déployant ici et là pour recouvrir une plus grande zone. Par temps sec, le tapis de lichen paraît mince ; il est fragile et se désagrège sous les pieds. Aujourd’hui, il est saturé par la pluie qu’il a absorbée comme une éponge, il est épais et élastique. Roger semble séduit par sa texture, il s’agenouille pour la toucher avec ses genoux potelés. Il court d’une plaque à l’autre, fait des bonds et plonge dans ce tapis souple et profond avec des cris aigus de plaisir.
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L'univers d'un enfant est original, nouveau et magnifique, riche en merveilles et en enthousiasme. Pour la plupart d'entre nous, c'est notre malheur que cette lucidité, cette aspiration authentique, vers ce qui est beau et sublime, soient affaiblies ou même soient perdues avant même que nous ayons atteint l'âge adulte. Si j'avais la moindre influence sur la bonne fée qui est supposée présider au baptême de tous les enfants, je lui demanderais d'offrir à tout nouveau-né, à son entrée dans le monde, un sens de l'émerveillement si indestructible qu'il persistait toute la vie, tel un antidote infaillible contre l'ennui et le désenchantement des dernières années, les préoccupations stériles face à des choses factices, l'aliénation des sources de notre force.
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La rapidité actuelle des changements, la vitesse à laquelle se créent des situations nouvelles correspondent plus au pas de l’homme, impétueux et irréfléchi, qu’à l’allure pondérée de la nature. La radioactivité ne provient plus simplement des émissions des roches naturelles et des bombardements de la Terre par les rayons cosmiques ou les ultraviolets du soleil, phénomènes antérieurs à la vie elle-même ; désormais, elle résulte aussi des créations artificielles de l’homme, qui joue avec les atomes. Les produits chimiques auxquels la vie doit s’adapter ne sont plus seulement le calcium, la silice, le cuivre, les minéraux arrachés aux roches par les eaux et transportés par les fleuves jusqu’à la mer ; ce sont aussi les produits de synthèse imaginés par l’esprit inventif de l’homme, fabriqués dans ses laboratoires, et sans équivalent naturel.
Pour s’adapter à ces éléments inconnus, la vie aurait besoin de temps à l’échelle de la nature : c’est-à-dire de siècles. Si d’ailleurs, par quelque miracle, cette adaptation devenait possible, elle serait inutile, car un flot continuel de produits chimiques nouveaux sort des laboratoires : près de 500 par an aux États-Unis. Ce chiffre est effrayant, et ses implications difficiles à saisir : 500 nouveaux produits totalement étrangers à l’expérience biologique, auxquels l’homme et l’animal doivent s’adapter tant bien que mal chaque année !
Parmi ces produits, bon nombre sont utilisés par l’homme dans sa guerre contre la nature. Depuis le milieu des années 1940, plus de 200 produits – sans parler de leurs dérivés – ont été créés pour tuer les insectes, les mauvaises herbes, les rongeurs, tout ce que le jargon moderne appelle les « nuisibles ». Ces substances sont vendues sous plusieurs milliers de noms de marque différents.
Sprays, poudres, aérosols sont utilisés presque universellement dans les fermes, les jardins, les forêts, les maisons d’habitation ; ce sont des produits non sélectifs, qui tient aussi bien les « bons » insectes que les « mauvais », qui éteignent le chant des oiseaux, coupent l’élan des poissons dans les rivières, enduisent les feuilles d’une pellicule mortelle, et demeurent à l’affût dans le sol ; tout cela pour détruire une poignée d’herbes folles ou une malheureuse fourmilière.
Est-il réellement possible de tendre pareils barrages de poison sur la terre sans rendre notre planète impropre à toute vie ? Ces produits ne devraient pas être étiquetés « insecticides », mais « biocides ».
Cette démarche de pulvérisation semble nous entraîner dans une spirale sans fin. Depuis que le DDT a été homologué pour l’usage civil, un processus de surenchère s’est mis en place, qui nous a contraints à trouver des substances toujours plus toxiques. Les insectes, en effet, dans une splendide confirmation darwinienne de la « survie du plus adapté » ont évolué vers des super-races immunisées contre l’insecticide utilisé ; il faut donc toujours en trouver un nouveau plus meurtrier – et un autre, plus meurtrier encore. Cette obligation a engendré aussi des contre-attaques lancées par la nature : au lieu de tuer les insectes, les pulvérisations entraînent souvent leur multiplication, pour des raisons que nous expliquerons plus loin. La guerre chimique n’est donc jamais gagnée, et toutes les vies sont exposées à ces violents feux croisés.
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Fable pour demain
Il était une fois une petite ville au cœur de l’Amérique où toute vie semblait vivre en harmonie avec ce qui l’entourait. Cette ville était au centre d’un damier de fermes prospères, avec des champs de céréales et des coteaux de vergers où, au printemps, des nuages blancs de fleurs flottaient au-dessus des champs verts. À l’automne, érables, chênes et bouleaux formaient un incendie de couleurs qui brûlait et tremblait sur fond de pins. Les renards glapissaient dans les collines et les cerfs traversaient silencieusement les champs, à demi visibles dans les brumes matinales de novembre.
Le long des routes, les lauriers, les viornes, les aulnes, les hautes fougères et les fleurs sauvages enchantaient l’œil du voyageur presque toute l’année. Même en hiver, les bords des routes étaient beaux ; d’innombrables oiseaux venaient y picorer les baies et les graines que les herbes sèches laissaient pointer au-dessus de la neige. La campagne était d’ailleurs réputée pour l’abondance et la variété de ses oiseaux, et lorsque les flots de migrateurs déferlaient au printemps et à l’automne, les gens accouraient de très loin pour les observer. Des pêcheurs venaient aussi, attirés par les ruisseaux dont l’eau claire et fraîche descendait des collines, cherchant les trous ombreux affectionnés par les truites. Ainsi allaient les choses depuis les jours lointains où les premiers pionniers avaient édifié leurs maisons, creusé leurs puits et construit leurs granges.
Et puis un mal étrange s’insinua dans le pays, et tout commença à changer. Un mauvais sort s’était installé dans la communauté, de mystérieuses maladies décimèrent les basses-cours ; le gros bétail et les moutons dépérirent et moururent. Partout s’étendit l’ombre de la mort. Les fermiers déplorèrent de nombreux malades dans leurs familles. En ville, les médecins étaient de plus en plus déconcertés par de nouvelles sortes de dégénérescences qui apparaissaient chez leurs patients. Il survint plusieurs morts soudaines et inexpliquées, pas seulement chez les adultes, mais aussi chez les enfants, frappés alors qu’ils étaient en train de jouer, et qui mouraient en quelques heures.
Il y avait un étrange silence dans l’air. Les oiseaux par exemple – où étaient-ils passés ? On se le demandait, avec surprise et inquiétude. Ils ne venaient plus picorer dans les cours. Les quelques survivants paraissaient moribonds ; ils tremblaient, sans plus pouvoir voler. Ce fut un printemps sans voix. À l’aube, qui résonnait naguère du chœur des grives, des colombes, des geais, des roitelets et de cent autres chanteurs, plus un son ne se faisait désormais entendre ; le silence régnait sur les champs, les bois et les marais.
Dans les fermes, les poules couvaient, mais les poussins cessaient d’éclore. Les fermiers se plaignirent de ne plus pouvoir élever de porcs : les portées étaient faibles, et les petits mouraient au bout de quelques jours. Les pommiers fleurirent, mais aucune abeille n’y venait butiner, et sans pollinisation, il n’y avait plus de fruits.
Les bords des chemins, naguère si charmants, n’offrirent plus au regard qu’une végétation rousse et flétrie, comme si le feu y était passé. Eux aussi étaient silencieux, désertés de tout être vivant. Même les ruisseaux étaient sans vie, les poissons morts, et les pêcheurs partis.
Dans les gouttières, entre les bardeaux des toits, des paillettes de poudre blanche demeuraient visibles ; quelques semaines plus tôt, c’était tombé comme de la neige sur les toits et les pelouses, sur les champs et les ruisseaux.
Aucune sorcellerie, aucune guerre n’avait étouffé la renaissance de la vie dans ce monde sinistré. Les gens l’avaient fait eux-mêmes.
Cette ville n’existe pas, mais elle aurait facilement un millier d’équivalents aux États-Unis ou n’importe où dans le monde. Je ne connais aucun endroit qui a fait l’expérience de tous les malheurs que je décris. Et pourtant, chacun de ces désastres a réellement eu lieu quelque part, et de nombreuses communautés bien réelles ont déjà souffert d’un certain nombre d’entre eux. Un effroyable spectre s’est insinué parmi nous sans que nous nous en rendions compte, et cette tragédie imaginaire pourrait aisément devenir une réalité brutale que nous connaîtrons tous.
Qu’est-ce qui a déjà réduit au silence les voix du printemps dans d’innombrables villes américaines ? Ce livre essaie de l’expliquer.
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Nous voici maintenant à la croisée des chemins. Deux routes s'offrent à nous, mais elles ne sont pas également belles, comme dans le poème classique de Robert Frost. Celle qui prolonge la voie que nous avons déjà trop longtemps suivie est facile, trompeusement aisée ; c'est une autoroute, où toutes les vitesses sont permises, mais qui même droit au désastre. L'autre, "le chemin moins battu", nous offre notre dernière, notre unique chance d'atteindre une destination qui garantit la préservation de notre terre.
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En ce qui concerne l'élégance du style et la puissance d'évocation, on ne saurait trouver dans les dix dernières années meilleure prose que celle de Rachel Carson dans Cette mer qui nous entoure (...)

George Steiner
langage et silence
chapitre "littérature et post-histoire"
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Vouloir « contrôler la nature » est une arrogante prétention, née d’une biologie et d’une philosophie qui en sont encore à l’âge de Neandertal, où l’on pouvait croire la nature destinée à satisfaire le bon plaisir de l’homme. […] . Le malheur est qu’une si primitive pensée dispose actuellement des moyens d’action les plus puissants, et que, en orientant ses armes contre les insectes, elle les pointe aussi contre la terre.
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Le nombre, la variété et la virulence toujours plus considérables des insecticides laissent présager un affaiblissement général et permanent de la résistance du milieu. Nous pouvons donc nous attendre à des recrudescences toujours plus importantes, tant parmi les véhicules de maladies que chez les ennemis de l’agriculture.
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