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Citations de Rachel Corenblit (250)


Fais pas ta juive
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Lucie croit se souvenir qu'il s'appelle Eric ou Patrick, un prénom aussi sexy qu'une piste de danse à deux heures de l'après-midi.
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Pipou ne peut s’empêcher de hausser les épaules, ce qui, quant=d on est un chien se traduit par une queue qui remue un peu trop vite
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Le père lui dit, c'est toi qui as tué ta mère. Tu serais pas né, on la verrait encore danser et chanter. Et remplir la maison de ses rires. Parce qu'elle riait ta mère, et toi, tu l'as trouée. Pire qu'une balle en plein cœur, tu l'as assassinée avec ton corps qui l'a transpercée de haut en bas.
Et la tante hurle, c'est pas ton fils, le meurtrier, c'est toi. Sale carne. Avec tes mains de tueur et ton caractère pourri. Elle ne voulait plus vivre ma sœur. Elle n'avait plus la force parce que tu lui avais tout pris. Son bonheur et sa joie et son envie. (p.80-81)
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Tu ne comprends rien, elle lui disait. Et son père aussi. Les deux, ensemble. En écho. Tu comprends rien, t'as un petit pois à la place du cerveau. Du mou de veau, qu'il lui répétait, de la pâtée pour chien. T'es lent à la comprenette. Tu piges que dalle. Il s'en fichait de rien comprendre. (p.49)
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C'est bien, d'avoir un voisin dentiste, elle disait. Bien d'avoir une femme de dentiste comme voisine plutôt qu'une poissonnière, hein ? Et lui, il ne voyait pas le rapport entre les poissons et les dents. Il ne voyait le rapport entre rien, d'ailleurs. T'es aveugle, elle disait, ou naïf ou complètement con, hein, complètement bouché et il soupirait. (p.38)
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Pauvre con, il hurle, pauvre con, bon con, le con, je suis le con, toujours le con. Et le mot con s'englue dans sa tête et ça ne lui fait plus mal. Il s'en fiche aussi d'être un con. Depuis toujours il sait ce qu'il est. On le lui a bien gravé dans le crâne, imprimé sous la peau à coup de tatane. C'est ce qu'il disait son père, le vieux, la crevure, viens là, mon con, que mes pieds t'expliquent la vie, que mes mains t'apportent la vérité, la seule certitude sur laquelle tu peux compter, pauvre con, petit con, grand con. Fils de con. (p.9)
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Fallait que je le garde précieusement. Les perles rares ne sont pas nombreuses, on ne peut pas les aligner pour s'en faire un collier
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On pourrait croire que ça va s'arrêter. Je veux dire que c'est bon, au niveau du quota. J'ai donné, j'ai payé ! Je mérite un peu de respect et une accalmie au niveau de l’enchaînement des catastrophes.
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Il est concentré sur son diagnostic et il ne va pas tarder à la renvoyer chez elle , sans avoir prêté attention à toute cette tension dégagée par cette rencontre . Alors , pour le retenir encore un peu , elle lui raconte qu'elle est célibataire , et qu'être célibataire , c'est pesant , c'est douloureux , c'est pénible et cela le laisse de marbre parce qu'il lui demande si elle est sous antidépresseurs , comme si l'antidépressif était la cure au manque d'amour .
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..., les amis des amis font rarement de bons maris,...
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"Elle s'est pris mon trente-six tonnes de colère de plein fouet mais fallait bien qu'elle s'y fasse. Fallait bien qu'elle m'explique un jour. Elle s'attendait à quoi ? Que je la laisse silencieuse avec son nombre ?", p.31
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- C'est l'heure des grandes décisions , avait dit Clara .
Une belle phrase , avait pensé Lola .
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Première tentative de roman adulte pour Rachel Corenblit après avoir écrit pour les enfants. Et ça commence fort, très féminin, très « girly », comme on dit…
Lucie, institutrice et jeune quarantenaire, a quitté Pascal il y a trois ans et depuis elle cherche l’homme de sa vie.
Toutes les occasions, toutes les astuces, les mises en situation sont bonnes pour essayer de parvenir à ses fins,
Le mariage d’une cousine où les célibataires sont placés à la même table, l’émission télévisée avec l’agriculteur esseulé, le site de rencontres, le voyage à l’étranger pour célibataires, le supermarché jusqu’à la piscine, elle poursuit sa quête, mais cela semble plus compliqué qu’elle le croit. Ah… si elle pouvait choisir sur catalogue, avec les options en prime !
Son problème : elle est exigeante. Rien échappe à son regard, les défauts, les petites manies, les routines des hommes, mais aussi les siennes… tout y passe avec humour et dérision.
C’est aussi un livre sur la solitude dans une société où la communication et les rencontres n’ont jamais autant été accessibles et où pourtant, de plus en plus de personnes vivent seules.

40 petits chapitres de 4 pages à déguster, sans se prendre la tête. L’écriture est vive, parfois cinglante, sans concessions.
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La téléréalité rend visible ce qui est de l'ordre de l'invisible. Apparent ce qui est de l'ordre de l'opaque.
L'amour.
Elle est terrible parce qu'elle fait croire que c'est possible. Que le hasard pourrait se contrôler comme n'importe quelle donnée. Une simple équation dont il faut tenir compte si l'on veut être heureux.
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Côté gènes, tout n'est pas clair. Je pense pas avoir un parent Doberman, non, ni même un aïeul berger allemand et encore moins Rottweiler comme mon pote Zigmund, mais je dois bien avoir du teckel, voire du Shih Tzu dans mes veines. Pas très glorieux, le Shih Tzu. C'est un nom à se trimballer un rouleau de papier-toilette agrafé à l'arrière train.
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Se retrouver dans sa chambre sans lumière un soir de tempête, se perdre dans un magasin immense et ne plus retrouver ses parents, tomber d'une falaise haute comme la tour eiffel ou se fracasser le crâne en chutant de son vélo, aucune de ces idées atroces ne le dérange.
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Je me dis que peut-être un jour, j'ouvrirai un livre, par hasard et que je ne pourrai plus m'arrêter tellement j'aurai envie de le lire et de le terminer et d'en commencer un autre et un autre encore.
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Ma grand-mère m'a téléphoné, quelques jours après. Elle voulait prendre de mes nouvelles, savoir si j'étais en forme, comme si j'étais une malade en voie de guérison. Nous avons parlé de la pluie et du beau temps et elle m'a répété à plusieurs reprises qu'elle pensait à moi.
Sa façon de me dire qu'elle m'aimait.
Prendre les gens comme ils sont.
Ne pas attendre d'eux plus qu'ils ne peuvent te donner.
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"On n'a pas d'âge pour se faire aimer par ses parents, il se dit. On n'a pas d'âge pour sucer son pouce. On n'a pas d'âge pour abdiquer sa fierté. Qu'ils aillent tous se faire foutre avec leurs disputes et leurs mesquineries."
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Dans l'histoire « l'amour vache », la narratrice compare la seconde femme de son père à :

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