Rachel Hausfater

Lu en 2021. Ce roman jeunesse (publié en 2014) a remporté le Prix des Incorruptibles (3e-Snde) en 2016. Un récit percutant et bouleversant, à hauteur d'enfant, écrit avec les tripes.

Yankov, 11 ans, fait partie des enfants rescapés du camp de Buchenwald. Détruit psychologiquement, il va apprendre à se réapproprier son corps, puis son identité, et à apprivoiser cette nouvelle liberté... Après le traumatisme, la lente reconstruction, un chemin de résilience compliqué à entreprendre lorsque l'enfance est partie en lambeaux.

On voyait partout des sardines

Alignées dans d'l'huile de moteurs

Fallait donc qu'on couse à nos jean's

Des fils de couleurs

On était nés sur des ruines

The Times where changin

On pouvait planter des fleurs

On voulait juste des jours meilleurs



Les jours meilleurs – Maxime Le Forestier.



Un hommage à tous ceux qui ont aimé les Who, les Doors, Led Zeppelin, Neal Young et California Dreamin’

Qui ont aimé Woodstock, Berkeley et la route 66.

Qui ont roulé en combi Wolkswagen ou dans les bus Greyhound.

Qui ont lu Kerouak, Faulkner et Rimbaud mais aussi Rock n’Folk.



Début des seventees, Jeanne a seize ans et s’ennuie dans sa vie bien rangée de lycéenne. Alors lorsqu’elle sent le vent de liberté qui souffle sur la côte californienne, elle fugue car c’est là-bas qu’est la vraie vie.

Un petit texte qui semble très autobiographique lorsqu’on découvre le parcours de Rachel Hausfater.

Moi, c’est quelques années plus tard que je débarquais en Californie, mais je n’avais pas fugué, mes parents me croyaient sagement chez mon correspondant, disons que j’avais oublié de leur préciser quelques détails du voyage.



Rimbaud le disait déjà, on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.



Challenge Multi-Défis 2024.

Challenge Riquiqui 2024.

Un roman assez court présentant la fugue d'une jeune fille vers les Etats-Unis, pays de cocagne où vivent les Hippies... La jeune fille en question se heurte bien entendu assez rapidement à la réalité (encore assez gentille dans ce roman).

Donc, si le départ de Jeanne/jane est raconté de manière assez réaliste, l'autrice est finalement assez évasive sur ce qui se passe réellement aux Etats-Unis, si bien que ce roman m'a semblé rapide et superficiel... Une lecture gentillette en somme.

Un très bon petit roman offert par deux autrices bien connues de littérature ado/jeunesse. Il questionne particulièrement bien la question de l'identité, notamment celle héritée de nos parents. Et la recherche d'une mère en est une part fondamentale bien montrée ici.

Bon, si Sacha semble parfois un peu puéril, enfoncé dans son délire, Macha vient apporter la voix de la raison. Donc des personnages bien caractérisés et intéressants.

La lecture est aisée et prenante... un bon petit roman !

le petit garçon étoilé.L auteur c est Rachel Hausfater -Douîeb . Le Thème de l histoire c est un garçon qui est tout seul à la maison et que il y a des chasseurs entrain de chassé les étoiles.Je pense que j aime bien les personnages joue bien leur jeu dans leur livre .J ai bien aimé parce que j aime ce genre d histoire quand ça fait peur à un garçon qui a peur et qui est tout seul.J ai ressenti du livre que c était trop court selon moi c est dommage que c était trop court pour moi.

J'ai bien aimé ce court roman pour ados sur le thème de l'apparence et de l'estime de soi.

L'héroïne, Mirabelle, se trouve disgracieuse depuis toujours. Un jour, en découvrant que le petit chat Moche qu'elle a adopté est devenu un fier félin, elle décide de prendre soin d'elle et de développer ses points forts afin d'apprendre à s'aimer. Avec l'aide de sa famille et de ses amies, la transformation s'effectue mais c'est finalement juste l'affirmation et la mise en valeur de sa personnalité qui lui permet d'accepter son corps.

La première fois que j ai lu ce livre c était en 4eme je l ai adoré sûrement parce que je pouvais me retrouver à travers cette œuvre aujourd’hui encore il m arrive de replonger dedans

Petit livre simple à comprendre et rapide à lire n hésitez pas si vous débutez la lecture

Quel beau livre !

Je crois que je ne remercierai jamais assez ma prof de français de 4ème pour nous l'avoir fait découvrir. Ce livre m'a tellement envoûté que je l'ai gardé chez moi, pour mon plaisir personnel et ma collection. Hors de question de le revendre ou de le jeter comme tant d'autres livres scolaires. Même après 7 ans.

Ce livre me touche car je comprends la détresse de Sacha vis-à-vis de l'absence de sa mère. Et je comprends le refuge qu'il s'est crée sur l'ordinateur, se confiant par mail à une fille inconnue, qu'il ne connaît même pas mais qui deviendra une amie virtuelle.

Lecture rapide, j'ai vite été immergée dans la vie de Madeleine, qui, elle, est constamment immergée dans la vie de son grand-père, quelque soit l'époque, car "Gramps", comme elle l'appelle, oublie quand on est, où on est, avec qui il est. Il se souvient ... parfois mélange présent et passé .... J'ai trouvé instructive cette façon de montrer comment se manifeste Alzheimer, dans un livre jeunesse.



NB : je ne comprends pas pourquoi on voit une jeune fille en maillot de bains sur la couverture ... à aucun moment Madeleine va faire bronzette....

Voici encore un excellent livre de Rachel Hausfater.



Ici nous allons suivre Mamilla qui part avec sa classe à la montagne. C'est une bonne occasion de découvrir la nature et de prendre un bon bol d'air frais.



J'ai beaucoup aimé cette histoire car elle apprend pas mal de choses sur la faune et la flore aux plus petits et tout cela dans une chouette ambiance de classe. Certes il y a quelques disputes et remarques déplacées mais cela n'est pas le sujet principal du livre. Ici on en ressort plus avec l'impression de depaysement. Un vrai voyage à la montagne.



Bref, c'est une excellente lecture intéressante où on apprend des choses tout en s'amusant. Le tout écrit par une autrice absolument géniale.



Je remercie les éditions Casterman pour cette découverte.

Ce petit roman jeunesse démarrait assez bien : on y découvrait, ou plutôt, on y ressentait comment on vit la différence, et même le harcèlement. Le contexte étant proche des enfants et de leur quotidien, cela peut aisément leur parler, faire écho. Ce fut également l'occasion de découvrir, avec une IMMENSE surprise, le nom de ce village qui existe pour de vrai au Royaume-Uni : Llanfair­pwll­gwyn­gyll­go­gery­chwyrn­drobwll­llan­tysilio­gogo­goch !



Seulement, le mieux est l'ennemi du bien ; dans la fin du roman, il y avait trop de choses et, finalement, cela a fait artificiel. En fait, je ne comprends pas pourquoi le roman ne s'est pas arrêté quelques chapitres avant. C'eut été mieux.

Une petite récréation ou une approche de la philosophie pour les petits.



Philou notre philosophe du jour s’essaye à expliquer à son nouvel ami l’arbre à thé la notion de laïcité et nous voilà avec quelques jeux de mots bien français qui m’ont fait sourire et qui peuvent amuser les plus jeunes. Pas facile pour un enfant de comprendre cette notion qui n’est pas une religion mais qui fait partie du savoir vivre en communauté où les religions cohabitent parfois d’une façon dramatique.



J’ai bien aimé le style, simple, amusant et pourtant bien construit autour de l’acceptation de l’autre et de ses différences. J’ai adoré l’approche succincte et haute en couleurs des différentes religions ainsi que les exemples de la vie de tous les jours pour expliquer cette notion de laïcité importante dans notre société pour vivre en harmonie. J’ai apprécié à la fin de l’ouvrage la charte de laïcité de l’école qui clairement n’existait pas de mon temps, faut dire que j’étais dans une école catholique :-p Et enfin, j’ai adoré les diverses citations qui terminent le récit et qui nous montrent que le sujet interpelle des personnages importants et influents d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs.



Pour les dessins, je suis pas fan sauf le Tea Tree super sympathique et hyper connecté. Il faut un enfant donc pour juger ces planches bien colorées. Parlant d’enfant, je ne suis pas certaine que ce court récit didactique est à la portée des gamins de huit ans mais je me rends compte aussi qu’un enfant de dix ans trouvera l’ouvrage gnangnan en regardant les illustrations. C’est donc mon gros bémol pour ce livre jeunesse.

Sacha un collegien solitaire envoie des mails au hasard comme autant de bouteilles à la mer. Des messages qui n arrivent à personne. Jusqu à ce qu une jeune fille Macha elle aussi collégienne lui réponde. Autant on sent Sacha en souffrance autant Macha est solaire et optimiste. Les jeunes gens apprennent à se connaître à pas prudents.

Les confidences viennent.

Le contenu des mails ne m a pas semblé très réaliste. Mais sur le fond ce livre permet aussi d aborder l utilisation d internet auprès de nos jeunes.

Etrange, un livre à vocation pédagogique qui contient 3 fautes d’orthographe/grammaire et qui embrouille le lecteur en tentant de l’éclairer sur des notions qui me paraissent bien compliquées pour les enfants à partir de 8 ans. Pourquoi localiser en Australie une histoire qui se base sur des jeux de mots français ? L’intention est louable (expliquer de façon attractive les concepts d’athéisme et de laïcité) mais le résultat me laisse dubitative. Dommage !

Ce petit livre aborde la question de la laïcité avec énormément de jeux de mots. J'ai vraiment eu du mal à accrocher et trouve que si les concepts abordés dans le livre ne sont pas connus à l'avance par l'enfant, il est assez difficile de les comprendre. Les dessins ne font pas partie des styles que j'apprécie donc il m'est difficile de donner un avis objectif à ce sujet. Dans l'ensemble j'ai été assez déçue par ce livre pour lequel j'avais pas mal d'attentes…

Livre assez mignon. La façon que Rachel Hausfater est très agréable. Les thèmes abordés sont touchants. J'ai bien aimé le livre et le pourquoi "le garçon" aime les bébés. Je le recommande à 90% en plus le livre assez cours donc même pour les personnes qui n'aiment pas lire, il est à votre disposition.

Fatoumata se retrouve dans une classe d’anglais alors qu’elle n’en a jamais fait en primaire. Elle essaye tant bien que mal de déchiffrer le sens des mots qu’elle entend, et elle fait très souvent des confusions… C’est très drôle, et on apprend plein de mots anglais sans même sans rendre compte. Et même si Fatoumata n’a pas appris en même temps que les autres, elle compte bien s’accrocher et montrer qu’elle sait, elle aussi, parler anglais (enfin, pas mieux que Thomassss, qui lui, avec son accent est américain, c’est sûr!)

L'arbre à thé athée ou comment aborder un thème philosophique avec de jeunes enfants.



En Australie, suite à un quiproquo nous suivons la discussion de Philou le Français avec un arbre et Sydney la jeune Aussie autour de la notion de laïcité.



Livre au format poche qui est très clair dans ses explications et aux illustrations colorées, le tout rempli d'humour.



A la suite de l'histoire, nous trouvons la Charte de la Laïcité à l'école, suivie de citations de différents auteurs : Malcom X, Elisabeth Badinter, Woody Allen pour ne citer qu'eux.



De quoi engager une discussion enrichissante avec les plus jeunes tout en allant à l'essentiel.

"L'arbre à thé athée" est un livre pour les jeunes lecteurs à partir de 8 ans. Avec ses répliques très drôles multipliant les jeux de mots, il se prête aussi très bien à la lecture orale. À travers les questionnements d'un petit garçon en vacances en Australie, il permet d'aborder le thème de la laïcité "à la française" et d'expliquer la façon dont l'école chercher à rester neutre face aux croyances et à la non-croyance.

Les illustrations sont bien sympathiques et la police de texte est très lisible. Si l'approche pourra paraître militante à certains, le sérieux de propos et la légèreté du ton se marient très bien pour rendre ce petit livre à la fois distrayant et très informatif.

Un bien joli roman sur la différence et le harcèlement.

Wlodjimyerz, élève de CM1, n'en peut plus de son prénom. Personne n'arrive à le prononcer, y compris les enseignants qui souvent, plutôt que d'essayer, préfèrent l'ignorer totalement. Mais surtout, Nemo, un garçon de sa classe, saisit toutes les occasions pour se moquer de lui, et ça en devient vraiment lourd.

Comme il envie son copain Bob !

Une petite séance "d'essai de prénoms" s'avère peu concluante.

......

Un court texte sur la différence, montrant qu'en fait, on est toujours l'étranger de quelqu'un.

Une amusante tranche de vie d'écolier, qui intéressera forcément tous les enfants qui ont été en butte à des moqueries, et il y a toujours une bonne raison pour ça.

Un roman qui, bien que court, très facile et amusant à lire, s'avère plus profond que le résumé ne le laisse entendre. Il nous parle aussi d'exil, de famille, de cultures différentes.

À mettre entre toutes les mains !

Avec ma lecture d'adulte, je me suis arrêtée aussi sur un autre côté de l'histoire : je trouve étonnant et regrettable que des parents qui ont fait le choix de l'émigration refuse par le choix d'un prénom la possibilité à leur enfant de s'intégrer facilement (Je précise que je suis fille d'immigrés). Qu'on rende hommage à un membre très aimé de la famille, d'accord. Mais pas en premier prénom ! À aucun moment la mère ne semble même soupçonner les difficultés créées à son fils volontairement par ce choix (le nom de famille, ce sera une autre affaire !)

Mais ceci n'est en aucun cas une critique du livre, mais d'une situation.

Le livre pourrait (devrait) au contraire faire réfléchir aussi les adultes ! (Qui pour la plupart ne le liront pas hélas.)



En résumé, un livre qui devrait être dans toutes les bibliothèque de classe. Et qui se lit avec grand plaisir (mais ça, c'était évident, un roman de Rachel Hausfater !). Avec un final excellent.
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