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Critiques de Rafael Pinedo (26)
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Froid - Métro - Labyrinthe

En 2011, les éditions de l’Arbre Vengeur publiaient Plop.

Un drôle de nom pour un O.L.N.I terrible de noirceur signé par l’Argentin Rafael Pinedo. Repris quelques années plus tard aux éditions Folio-SF, ce court roman s’est déjà taillé une sacré réputation dans les milieux autorisés, un peu comme l’avait fait en son temps Les Saisons de Maurice Pons. Depuis pourtant, aucune nouvelle des autres œuvres de l’auteur.

Jusqu’à ce que les éditions de L’Œil d’or décident enfin de corriger le tir avec un volume rassemblant le reste des écrits de Rafael Pinedo.

Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises…



Pour ceux qui ne le savent pas encore, Rafael Pinedo n’est plus.

Décédé en 2006 à l’âge de 52 ans, l’Argentin n’avait recommencé à écrire que vers ses 40 ans après avoir brûlé la totalité de ses manuscrits alors qu’il n’avait que 18 ans. Dès son premier texte, le fameux Plop, Pinedo foudroie le milieu littéraire et décroche le prix Casa de las Américas.

Alors qu’en France on ne découvre sa prose glaçante que près de cinq ans après sa mort, deux autres courts textes viennent compléter sa trilogie sur la « destruction de la culture ». C’est grâce à Adrienne Orsaud et les éditions de L’Œil d’or que Froid et Métro, les deux textes en question, sont enfin publiés en France complétés par un long poème posthume, Labyrinthe.

Plongeons maintenant dans les écrits eux-mêmes.

Avec Froid tout d’abord, une court roman (ou novella si vous préférez) de 114 pages découpé en quarante courts chapitres.

Le monde est déjà mort et le froid s’est emparé de ce qu’il reste de l’humanité. Dans un monastère-école non loin d’un petit village isolé, l’une des sœurs, professeure d’économie domestique de son état, décide de rester envers et contre tout alors que le reste de sa congrégation et des survivants tentent de fuir vers des contrées qu’ils espèrent plus hospitalières. Alors qu’elle regarde la caravane s’éloigner, notre narratrice se rend compte que sa survie va être difficile. Très difficile. Elle va donc méthodiquement trier ses ressources et instaurer une routine d’activité pour la prémunir de l’ennui et du froid qui se fait chaque jour plus mordant.

On suit dans Froid la survie entêtée d’une femme qui ne veut rien lâcher et qui doit lutter à la fois contre la température et la faim mais également contre la folie qui menace. Seule dans son monastère, la religieuse se réfugie logiquement dans la foi, une foi qu’elle va peu à peu tordre pour lui tenir compagnie et qu’elle va par la même occasion adapter afin de célébrer Dieu auprès des seuls êtres qui lui restent : les rats.

Le roman de Rafael Pinedo est une âpre lutte contre les démons de l’extérieur comme de l’intérieur, une lutte qui se gagne chaque jour et où tout semble tomber dans un grotesque dérangeant où le blasphème devient une bouée de survie.

On assiste alors à des messes données pour une congrégation de rats sous le regard inquiétant et dérangeant d’un Christ-Rat fait d’os d’animaux.

Peu à peu; le récit de notre survivante glisse vers l’horreur psychologique et l’absurde. On y découvre certaines pensées refoulées par la Sœur, des pulsions sexuelles inavouables et qui la rongent, entrant en conflit avec son éducation strictement catholique. Mais on découvre surtout une femme incapable de se regarder et de s’accepter, victime bien avant la fin du monde d’une société violente et mesquine.

On pourrait croire de prime abord que Froid est un roman post-apocalyptique traditionnel mais il est surtout un roman de survie, un récit intimiste bouleversant où la chaleur humaine s’éteint de façon inéluctable, où l’univers semble mourir avec son héroïne bouffée par ses démons perfides et insidieux que plus rien ne retient.



Si Froid vous glace, alors Métro risque bien de vous achever.

Alors que la première histoire fonctionnant au huit-clos total, Métro nous emmène dans les tréfonds de la Terre… ou du moins ce qu’il en reste.

Le roman s’ouvre sur la fuite d’une jeune femme enceinte pourchassée par des « loups », contrainte d’abandonner son beau-fils blessé sur les traverses alors qu’elle cherche désespérément un moyen de sauver sa peau (et celle de l’enfant qu’elle porte). Dans l’obscurité, elle chute alors dans un puits, se rattrape in extremis à un câble rouillé et s’enfonce ainsi dans la nuit perpétuelle qui règne si loin de la surface. Peu à peu, Rafael Pinedo dévoile ce qu’il reste du monde des hommes, désormais forcés à vivre loin d’une lumière devenue insupportable.

Réunis en tribus, plus proches de la bête que de l’être humain, les survivants s’adaptent comme ils le peuvent à leurs nouvelles conditions de vie. Et autant dire que si la tribu dont vient notre narratrice n’a déjà plus grand chose de civilisée avec ses Appariements et sa façon de transmettre la vie (et l’âme), attendez de tomber dans les tréfonds du métro et vous comprendrez que l’on peut toujours tomber plus bas !

En faisant la connaissance d’une autre jeune femme, Ish, on découvre jusqu’où l’humanité a pu régresser. À la fois abominablement inventive et terrifiante par sa cruauté extrême, la société imaginée par Rafael Pinedo renvoie à celle de Plop, et n’a rien à lui envier. C’est dire !

Comme dans Froid, c’est aussi l’histoire d’une survie et de croyances profondément enracinées qui emprisonnent les femmes et en font des instruments au service des hommes. L’amour, de nouveau, n’est plus qu’un mot vain qui survit à peine sans même que la narratrice ne le comprenne véritablement.

D’une noirceur complètement asphyxiante, Métro est une régression totale vers la bestialité et la déshumanisation.

Un chef d’œuvre dérangeant et obsédant.

On finira par un mot sur Labyrinthe, court poème halluciné où l’on se perd autant que le narrateur dans une quête de sens impossible, piégé peu importe la voie que l’on emprunte pour s’en tirer. Anecdotique par rapport aux deux précédents textes, il restera cependant le dernier écrit d’une des voix les plus atypiques de la littérature hispanique moderne.



De ces deux plongées dans la fin de la culture humaine telle qu’on la connaît, le lecteur ramène des souvenirs de noirceurs indicibles et une prose tranchante qui ne laisse rien au hasard. Rafael Pinedo achève une trilogie unique en son genre, à la fois éprouvante et impressionnante, qui va jusqu’au bout du bout…et plus loin encore ! Sa conclusion est sans appel : personne ne survivra, surtout pas l’homme. Ou du moins, pas comme un homme.
Lien : https://justaword.fr/froid-m..
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Plop

Né de la boue, tu retourneras à la boue.

Publié chez l'Arbre Vengeur, Plop de Rafael Pinedo - auteur argentin parti trop tôt - a peut-être un titre qui vous parait ridicule.

Mais.
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Plop

J'imagine que pour écrire ce "Plop", Rafael Pinedo a dû se dire que verser dans l'ultra-violence et le trash était certainement le plus sûr moyen de se faire remarquer et de sortir du lot. Il a dû ensuite se dire que placer son récit dans un contexte post-apocalyptique pouvait justifier la violence la plus racoleuse. Le thème du retour à la barbarie a dû lui paraitre bien pratique. Et tans pis si l'univers dépeint l'est à la truelle et s'il n'est pas crédible.



Je ne suis pas hostile aux récits violents qui remuent le lecteur. Encore faut-il que ça raconte quelque chose, que la volonté de l'auteur soit simplement de distraire ou bien de servir un propos. Ici, tout n'est que prétexte. La violence est là pour elle-même, elle est la base et le but du récit. Ni ludique, ni ne portant aucune idée.



Parfois le récit semble vouloir aborder un thème intéressant (le pouvoir du savoir, la conquête du pouvoir) mais à chaque fois l'auteur abandonne ces esquisses de développement de l'intrigue sans les exploiter pour retomber dans ses travers et sa vacuité abyssale.



Les personnages sont anecdotiques, inintéressants. Il n'est pas nécessaire de s'attacher aux protagonistes d'un roman pour le lire avec intérêt (le personnage d'"Un enfant de Dieu" de McCarthy ou les personnages du "diable tout le temps" de Pollock ne sont guère attachants par exemple). Mais il faut alors qu'ils soient bien caractérisés et qu'ils aient une certaine épaisseur. Ce n'est pas le cas dans "Plop". Les protagonistes ne sont pas attachants, ils n'ont aucune profondeur, ils indiffèrent.



Le récit est creux, vide, ne raconte rien. L'écriture est plate, sans originalité, aussi vaine que l'histoire qu'elle raconte. En moins de 170 pages, le roman de Pinedo réussit à être ennuyeux. Presque un exploit. Si je l'ai lu à toute vitesse, ce n'est pas parce que j'ai été emportée par le récit mais bien pour m'en débarrasser au plus vite.



Challenge Petits plaisirs 14

Challenge variété 6 (catégorie "un livre que vous pouvez terminer en une journée)
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Plop

J'ai lu ce matin Quinzinzinzili de Méssac. C'était le premier livre publié par L'Arbre Vengeur qui me tombait entre les mains. Ni une ni deux, j'ai été chez mon libraire me procurer un autre livre du même éditeur. Ce livre, c'est Plop. Là encore, les mêmes qualités éditoriales sautent aux yeux : c'est de la belle ouvrage (chouette couverture cartonnée avec rabats, bonne qualité du papier, etc).



Là encore, on retrouve les mêmes ambitions : une oeuvre de fiction courte, s'inscrivant dans l'imaginaire sans renoncer au style. Dans Plop, le monde est recouvert de boue, les moeurs étranges sont également souvent sordides. Rafael Pinedo ne ménage pas son lectorat : ces pages sont effectivement dures, parfois insoutenables pour les âmes sensibles. Pour ma part, cela ne m'a pas paru insupportable mais je suis sans doute un ami des ambiances les plus sombres.



Le roman raconte la vie de Plop, ainsi nommé en référence au bruit qu'il fît à sa naissance en passant directement de la vie utérine... à la boue. Plop comme le bruit d'un corps tombant la boue, donc. Ambiance glauque qui ne se dissipera jamais et ira même grandissante à mesure que la tyrannie de Plop s'étendra. Le récit est particulièrement âpre, Rafael Pinedo adopte un style souvent clinique et expose les pires abjections sans sourciller : toutes ces horreurs (viols, sévices divers et variés, tueries, etc.) sont simplement des faits qu'aucun jugement moral ne vient condamner. Dans les mondes post-apocalyptiques, l'Humanité fait rarement dans la dentelle... La morale n'a pas totalement disparu mais elle porte sur des actes insignifiants pour le lecteur (l'intérieur de la bouche et la langue sont les interdits majeurs du roman, et on ne saurait les montrer sans risquer une condamnation à mort) ce qui renforce encore le sentiment de malaise.



En ce sens, Plop est définitivement une réussite à recommander à ceux qui aiment les récits incisifs et dérangeants.
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Plop

J'ai passé peu de temps à lire ce livre, beaucoup plus à y réfléchir. Très court, vite lu, je l'ai refermé le sourcil froncé, totalement perplexe, convaincu d'être passé à côté d'un incroyable roman, d'un Quinzinzinzili argentin. Après réflexion, je crois que j'ai plutôt consacré deux heures à une supercherie grotesque.

La suite sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Plop

La SF est un style qui peut évoluer dans toutes les périodes. Du steampunk au Cyberpunk, la SF revêt toute la frise chronologique humaine. À quand la période moyeannageuse ? - J'entends dans l'oreillette que le « Problème A Trois Corps - Liu Cixin », s'est prêté à l'exercice et que ce fut une franche réussite -. Puis, il y a cette période sombre, mal définie, celle qu'on sait proche de l'apocalypse ou d'une renaissance de la civilisation suite à une catastrophe planétaire sans précédent. .



C'est dans cette période floue qu'évoluera le lecteur. Au loin, des montagnes de plastiques et de métaux qui remplacent les splendeurs naturelles qu'on devinent détruites ou juste remplacées. Plus haut dans le ciel, la pluie ne cesse de tomber. Des fois elle se fait discrète sous forme de bruine, puis une autre fois, tueuse avec des trombes cruelles, détruisant tout sur son passage, nourrissant le sol de boue qui, verra la naissance de PLOP. .



Le récit nous compte la tragique ascension de cet individu naît de la Terre. Evoluant dans une civilisation, qui se rapproche de l'être humain, un groupe d'être qui ne s'encombre pas des faibles. On pend par les couilles, on éventre des nourrissons et on donne ce qu'il faut à manger aux cochons pour ensuite les tuer et les manger à leur tour. Un cycle de chasse et de survie continue. .



Ce récit très court propose une approche fortement politique, avec ses problématiques que l'on peut facilement transposer au présent. Le roman est constitué pour la plupart du temps de phrases courtes, ainsi que de chapitres n'excédant jamais quatre ou cinq pages. Certains font seulement quelques lignes. Mais, il n'y a pas besoin de beaucoup de pages pour décrire un simple sacrifice humain. L'écriture est cruelle et sans concession à l'image de cette civilisation proto/post-humaine. .



Plop, dessert un récit virulent et primaire, une image du monde et de ses habitants qui tentent de renouer avec le progrès et l'évolution, afin de se sortir de la boue, cette boue infâme, attachée à ses traditions réductrices sans aucun-sens, refusant l'élévation de qui que ce soit, ou alors pas trop. .
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Plop

Rien d'extraordinaire.... Le livre aurait pu faire une trentaine de pages, sous le format d'une nouvelle cela aurait été peut-être plus incisif. L'histoire se resume en une simple phrase. Ce qui fait qu'on est peut-être sur la lecture d'une blague... Dommage.
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Plop

Prix Casa América 2002



Il s’appelle Plop, comme le son qu’a fait son corps de nourrisson lors du passage du ventre de sa mère au sol perpétuellement boueux... Dans son monde cruel, les gens vivent en tribus afin de ne pas finir dévorés par les rats et les chats. Chacune a ses propres règles, ses tabous qu’il est interdit de transgresser au risque de finir lapidé ou dépecé puis donné en pâture aux porcs !



Dans cet univers de désolation, plus d’eau potable si ce n’est celle qui tombe directement du ciel, le reste n’étant bon qu’à nourrir la terre pour toujours plus de boue. Mais, ça tombe bien, car, de la pluie, il y en a tout le temps ! Elle tombe sans discontinuer sur ces peuples qui ne se protègent qu’à l’aide de vieux métaux rouillés et meurent les uns après les autres de terribles maladies quand ce n’est pas de la faim ou d’un accès de violence… Mais Plop, lui, va survivre. Et, loin de se contenter d’une vie d’esclave, il va apprendre et tenter d’accéder à un pouvoir pour le moins fragile, quitte à tout détruire sur son passage…



Avec ce texte court mais incroyablement incisif et brutal, Rafael Pinedo nous ouvre les portes d’un monde post-apocalyptique terrifiant dans lequel, en dépit de certains codes, tout semble permis… Viols, meurtres et cannibalisme font partie du lot quotidien de chacun. Les rares démonstrations d’affection ou d’amour paraissent incongrues et complètement déplacées dans cet univers où seule règne la loi du plus fort et l’assouvissement des besoins primaires. L’ambiance est sombre, glauque, voire oppressante par moments et le rythme de lecture effréné, en raison de la brièveté des chapitres, contribue à accroître une tension déjà bien présente.



Dans cette histoire aux allures de fable cruelle, l’auteur fait ressortir les pires travers de l’âme humaine. Dépossédé de tout, l’homme parvient tout de même à recréer un semblant de civilisation sur laquelle exercer sa tyrannie, son fanatisme et sa barbarie. Ici, pas de manichéisme, ni de morale, la violence est dans chaque geste et c’est pourquoi le lecteur ressort éprouvé, presque mal à l’aise après cette lecture dérangeante mais néanmoins étonnante. Avis aux amateurs qui aiment être bousculés…



Challenge ABC
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Plop

Une incursion assez rare pour moi dans la SF, mais je l'ai plutôt vu comme du Post-apocalyptique.

Dans un monde sombre, battu par les pluies, des groupes se sont organisés.  Nomades, dirigés par un Commissaire, articulés autour de quelques catégories, toutes asservies et facilement sacrifiables, c'est une vie misérable  que mènent les Survivants, toujours en recherche de nourriture.

Un paysage fait de boue, et de débris, une nature réduite à des buissons sans feuillage et des champignons dont la cueillette est une loterie, c'est presque un retour à la préhistoire dans un climat post-nucléaire. On suit la vie de Plop, né dans la boue, qui s'élèvera dans la société.



Un monde cru, barbare, encore plus déshumanisé par une écriture sèche, aux phrases brèves et sans fioritures,  les âmes sensibles devraient passer leur chemin, au vu des nombreuses scènes de viols et meurtres de touts acabit. Je n'ai pas cerné clairement les intentions de l'auteur sur l'évolution de son personnage, on a l'impressionà un moment que le savoir va motiver son ascension, et puis finalement, c'est la violence qui fait son pouvoir. C'est parfois glauque, mais fascinant,  et très bref, donc pas racoleur, l'auteur ne s'étale pas dans les atrocités commises.

L'auteur, Argentin, a reçu le prix Casa de las Americas pour ce roman.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Plop

Un livre bizarre et dérangeant, pas forcément dans le bon sens. De la violence pour rien, des personnages creux, une intrigue sans but. C’est glauque et ennuyeux, je n’ai absolument pas saisi le message que voulais transmettre l’auteur. Vite oublié, next.
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Plop

Le post-apo n’est généralement pas le genre de littérature le plus joyeux qui soit mais on peut compter sur Rafael Pinedo et son « Plop » pour le rendre encore plus sordide, sombre et violent.





Ce court roman argentin est effectivement un concentré de violence dans un univers boueux et pluvieux au sein duquel tente de vivre tant bien que mal les restes d’une humanité retournée à un état quasi-sauvage.

Ouvrage court mais percutant et original. Son contenu sensible n’est évidemment pas à mettre entre toutes les mains et ne pourra satisfaire que les lecteurs les plus tarés.





C’est crade et dérangeant mais on en redemanderait presque.
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Plop

Pour la lecture de PLOP, prévoyez : une paire de bottes afin de pouvoir patauger librement dans la boue.

une veste de qualité et imperméable...eh non ! Pas d'éclaircie prévue le temps de la lecture...

Pour les estomacs les plus fragiles, il pourrait s'avérer utile d'avoir à portée de main, un sac à vomi...Euhhhh.. non !..Deux !

Une machette, une feuille de boucher, voir, un Katana, pourront devenir salvateurs en vue d'un éventuel agresseur. Si vous ne possédez pas d'une telle arme, un long couteau correctement aiguisé, sera toujours utile.

Mais surtout ! Surtout !

Gardez toujours la tête baissée et n'ouvrez jamais la bouche ! En aucun cas !



Un jour, ou peut être plus tard ???

La terre n'est plus qu'une pauvre planète boueuse, ultra-polluée et dangereuse.

Que s'est-il passé ? (l'homme certainement).

Les règles n'existent plus. Un monde sans foi ni loi.

Des survivants se sont réorganisés. Ils vivent en groupe. Plusieurs groupes. Chaque groupe à son tabou. Chaque groupe est nomade. Chaque groupe survit tant bien que mal. Chaque groupe se démerde comme il peut.

Le groupe de PLOP n'est pas pire que les autres. Mais il n'est pas meilleur non plus.

Le danger est omniprésent. Au sein des groupes. Hors groupes.

Plop, lui, c'est rêvé plus malin.

La raison du plus fort est toujours la meilleure, a t-il crû.

Mais le grand tabou, reste le grand tabou...et c'est valable pour tout le monde.



L'ambiance ? ......



Phrases courtes. Chapitres courts. Tension. Pluie. Sang rouge. Viol. Un Chat. Cannibalisme. Pluie. Décapitation. Utilisation. Amour. Un chien. Ferraille. Gerbe. Pluie. Masturbation Collective. Utilisation. Ennemis. Sang noir. Des rats. Défécation (sur les autres, pourquoi pas). Champignons. Démembrement. Rouille. Recyclage. Testicules. Pluie. Mongoloïde. Hallucinations. Des chats...Grrrr !!!



......Toujours là ?



Pour public averti !

Une lecture post-apo, qui peut se lire comme une dystopie ou comme un vilain conte cruel pour grands enfants dégénérés, psychopathes avérés, ou tout simplement pour amoureux de beaux romans noirs et bien glauques.



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Plop

Un monde post-apocalyptique extrême. A faire passer les univers de Mad max et "La Route" pour des vacances bucoliques. On y croise des personnages qui évoluent dans la boue, tentant de reformer une société qui s'avère aussi violente que précaire, où les codes moraux n'existent plus. C'est dans ce contexte barbare que Plop, "le fils de la Chanteuse", vient au monde. Ce court roman (150 pages), très trash, n'est pas inintéressant, mais attention: âmes sensibles s'abstenir.
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Plop

La planète est inhospitalière : la nourriture est devenue rare, la seule eau encore potable est celle qui tombe du ciel, la loi du plus fort règne partout et le déplacement en bande est recommandé pour survivre. Et même dans ce cas-là, rien n’est garanti. Faiblir, vieillir, être à la traîne ou encore être enceinte, par exemple, expose la personne concernée à devenir un recyclé, comprenez quelqu’un qu’on tue pour se nourrir… Ce qui a conduit à cette situation, on ne le sait pas, mais il semble que partout où errent ces hommes et ces femmes, le décor est le même, les conditions de vie aussi.



C’est sur cette planète que naît Plop. Abandonné par sa mère dès la naissance, car il risquait de faire d’elle une recyclée, il sera recueilli par la vieille Goro, une des seules personnes âgées tolérées. Prénommé Plop à son dixième solstice, il doit son nom au bruit qu’il a fait lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère et qu’il est tombé directement dans la boue qui recouvre toute la planète. Petit gamin attachant au départ, il va très vite se distinguer des autres. Dans son monde où l’individualité prime, il va rapidement comprendre comment utiliser les autres afin de gagner en pouvoir et en qualité de vie. C’est avec la femme du Commissaire général qu’il va commencer son ascension : dans ce monde apocalyptique, utiliser quelqu’un revient, également, à avoir des relations sexuelles avec lui. Pas d’amour en jeu, on assouvit des besoins, on utilise pour cela une personne du sexe opposée, ou pas, afin d’obtenir une satisfaction partielle.

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/plo..
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Plop

Quant à Plop dans l’histoire, je n’ai pas tellement envie d’en parler c’est un personnage qui évolue beaucoup au cours du récit. Je m’étais forgée une opinion totalement erronée de lui, c’est finalement cette évolution qui donne l’intérêt à ce récit. Et il serait dommage de dévoiler la personnalité de Plop.



Lire « Plop » c’est comme manger une soupe à l’oignon, c’est bon mais c’est long à digérer …Ça n’en reste pas moins un très bon roman post apocalyptique, mais toutefois il faut avoir le cœur bien accroché pour accepter, digérer tout ce qu’on y lit.
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Plop

Horrible, glauque, cru et insoutenable.



Je préfère vous prévenir qu'en matière de perversité, il faut avoir l'estomac bien accroché. J'ai cru que je n'allais pas pouvoir aller au bout de cette lecture. Je lis beaucoup de romans terreur mais ce genre d'horreur, ce n'est pas pour moi. Je me suis un peu forcée, je voulais savoir comment ça allait se terminer. Les chapitres sont courts, mais il ne se passe pas grand chose et une fois que c'est fini, je n'en voulais définitivement plus. Pour être honnête, il n'y a pas de grands retournements de situation même si on ne s'attend pas du tout à ce que ça se termine comme ça.



"Plop" n'est pas à mettre entre toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir...
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Plop

Plop, de l’auteur argentin Rafael Pinedo, est un livre paru en 2011 aux éditions de l’Arbre Vengeur et réédité cette année chez Folio SF. De temps à autres, aventureuse, je laisse mon libraire me mettre entre les mains (ou plutôt dans mon panier) des œuvres dont je n’ai pas entendu parler et dont je ne lis pas la 4ème de couverture. J’aime être surprise, et puis il faut dire qu’il a des goûts assez pointus. Je sais qu’au pire, ce sera « juste » intéressant.



Plop fait partie de ceux-là. Et c’est un livre que j’ai choisi de chroniquer car, définitivement, il ne peut laisser personne indifférent.



Un monde post-apocalyptique extrêmement dur et cruel, une Terre recouverte de déchets, d’immondices, de piles de détritus, de métaux rouillés et de meutes de chats qui peuvent vous tuer en un éclair si vous vous hasardez dans les mauvais buissons seul, à la tombée de la nuit.



Une pluie qui tombe sans cesse, et c’est tant mieux car dès que l’eau touche le sol, elle a tendance à prendre des teintes fluorescentes la nuit. Plutôt mauvais signe si vous voulez mon avis ! D’ailleurs, l’espérance de vie est drastiquement réduite (quelques minutes tout au plus) pour quiconque se hasarderait à piquer une tête dans la rivière. Autant vous dire que les sports nautiques n’y font pas fureur.
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Plop

PLOP est un roman très court… et très violent ! Etant espagnole du côté de ma chère maman j'ai pu le lire en v.o : la langue est très belle mais beaucoup de passages doivent être quand même très difficiles à rendre en traduction. Les amatrices (et les amateurs !) de post-apo trash devraient apprécier (mais âmes sensibles… vous voici prévenu(e)s!
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Plop

C'est le premier livre du genre post-apocalyptique que je lis et j'avoue que celui-ci ne m'a pas plût, heureusement que le récit est cours en 170 pages. Cela dit je retenterai certainement avec un autre livre du genre pour me faire un avis plus précis et il est difficile de juger avant d'avoir pu comparer. On suit ici la destinée de Plop qui est le personnage principal il se nomme ainsi car quand il est né il a été trainé dans la boue d'ou le Plop. Celui-ci a été recueilli par la vieille Goro dans leur tribu on ne peut ouvrir la bouche, tirer la langue ect ceci est punissable de peine de mort, on mange par groupe de 2 ou 3 uniquement et on doit marcher en baissant les yeux.



Il ne fait pas bon de naitre albinos (l'enfant est de suite bûlé vif) et la mère qui le met au monde est considéré comme une pestiférée



Je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans ce genre qui sans le challenge multis-défis ne m'aurait pas du tout intéresser mais c'est ce qui fait l'intérêt de celui-ci nous faire lire différents genres auquel nous ne sommes pas habitués.
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Plop

Pour résumer, je dirais étrange mais très décevant. Une histoire courte, qui esquisse ce que pourrait être le pire de l'avenir de l'humanité. Un livre très sombre dont le principal fil conducteur sont la violence et le désespoir. Pourquoi pas, mais rien ne m'a spécialement accroché dans ce livre dont j'ai trouvé l'univers peu crédible et peu intéressant car notamment pas assez développé.
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