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Citations de René Barjavel (1983)


Les pentes des ses hanches étaient comme celles de la dune la plus aimée du vent de sable qui a mis un siècle à la construire de sa caresse.
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Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois.
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il serait peut-être temps de se demander si la perfection n'est pas dans l'enfance, si l'adulte n'est pas qu'un enfant qui a commencé à pourrir...
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"Tu me comprends, tu avais compris, peut-être pas tous les mots, mais assez de mots pour savoir combien, combien je t'aimais. je t'aime, l'amour, amour, ces mots n'ont pas de sens dans votre langue, mais tu les avais compris, tu savais ce qu'ils voulaient dire, ce que je voulais te dire, et s'ils ne t'avaient pas apporté l'oubli et la paix, ils t'avaient donné, apporté, posé sur toi assez de chaleur pour te permettre de pleurer.

Tu avais compris. Comment était-ce possible ? Je n'avais pas compté, personne de nous ne comptait avec les facultés exceptionnelles de ton intelligence. Nous nous croyons à la pointe du progrès humain, nous sommes les plus évolués ! les plus affûtés ! les plus capables ! le brillant résultat extrême de l'évolution. Après nous, il y aura peut-être, il y aura sans doute mieux, mais avant nous, voyons, ce n'est pas possible ! Malgré toutes les réalisations de Gondawa que tu nous avait montrées, il ne pouvait pas nous venir à l'esprit que vous nous fussiez supérieurs. Votre réussite ne pouvait être qu'accidentelle. Vous nous étiez inférieurs puisque vous étiez avant.
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Il ne peut plus dormir, il ne peut plus pleurer, il ne peut pas oublier, c'est impossible...
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Sous cette brume empoisonnée par leurs fatigues d'hier, des millions d'hommes s'éveillent, déjà exténués d'aujourd'hui.
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Une des premières mesures qu'il leur fit adopter fut la destruction des livres. Il a organisé des équipes de recherches, qui fouillent les ruines tout au long de l'année. Les livres trouvés pendant les douze mois sont brûlés solennellement au soir du dernier jour du printemps, sur les places des villages. A la lueur des flammes, les chefs de village expliquent aux jeunes gens rassemblés qu'ils brûlent là l'esprit même du mal.
Pour faciliter l'enseignement de l'écriture, François a fait conserver quelques livres de poésie :
« Ce sont, a-t-il dit, des livres qui ne furent dangereux qu'à leurs auteurs. »
L'art de l'écriture est réservé à la classe privilégiée des chefs de village. L'écriture permet la spéculation de pensée, le développement de raisonnements, l'envol des théories, la multiplication des erreurs. François tient à ce que son peuple reste attaché aux solides réalités. Pour évaluer ses récoltes, et compter ses enfants et ses bêtes, le paysan n'a pas besoin d'aligner des chiffres par tranches de trois.
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François leva la tête. Il s'aperçut qu'il tenait par le bras un inconnu. Legrand avait disparu, happé par la foule et l'obscurité.
François lâcha l'inconnu, haussa les épaules. Tout cela n'avait d'ailleurs plus d'importance. La mort subite des moteurs rendait à l'homme et au globe terrestre leurs dimensions respectives. En une seconde, l'Amérique, tout à l'heure si proche, venait de reprendre sa place ancienne, au bout du monde. Si cet état de chose durait, nul ne saurait avant de longues années ce qui s'était passé là-bas ce soir. Chacun allait se retrouver dans un univers à la mesure de l'acuité de ses sens naturels, de la longueur de ses membres, de la force de ses muscles. L'Empereur Robinson entrait dans la légende. La réalité, pour chaque Parisien, se bornait désormais à la maison, à sa rue, à sa ville.
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Il ne suffit pas, pour nous rendre l'horreur supportable, que l'Eglise nous propose un Dieu se réduisant à la
condition d'homme, acceptant de souffrir de la souffrance des vivants, de mourir de leur mort, d'être comme
eux assassiné, et tous les jours à la messe mangé, comme l'agneau et la laitue. La mort de Dieu ne rachète pas celle de l'agneau.
Son sacrifice ne fait qu'ajouter à la déraison du système. Le Créateur sadique devient en plus masochiste, et
toute sa construction nous apparaît comme un monument d'absurdité.
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Dieu n'est pas bon, non plus. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le monde pour
se rendre à l'évidence. C'est la contradiction entre cette évidence et le bon Dieu
vanté par des propagandistes puérils qui multiplie les incroyants. Le bon Dieu
vide les églises, car nul ne peut y croire.
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Déjà, de notre temps, la tête était bien la partie de leur corps dont les femmes avaient le moins besoin pour vivre.
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Ma bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue, je t'ai laissée là-bas au fond du monde,...
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