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Citations de René Descartes (238)


Toute la conduite de notre vie dépend de nos sens, entre lesquels celui de la vue étant le plus universel et le plus noble, il n'y a point de doute que les inventions qui servent à augmenter sa puissance ne soient des plus utiles qui puissent être.
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La lecture de tous les bons livres et comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées.
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Les passions sont toutes bonnes de leur nature et nous n’avons rien à éviter que leur mauvais usage ou leurs excès.
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la raison ne nous dicte point que ce que nous voyons ou imaginons ainsi soit véritable . Mais elle nous dicte bien que toutes nos idées ou notions doivent avoir quelques fondement de vérité; car il ne serait pas possible que Dieu, qui est tout parfait et tout véritable , les eut mises en nous sans cela.
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La puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes.
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Plutôt changer mes désirs que l'ordre du monde.
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Puis pour les autres sciences, d’autant qu’elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeais qu’on ne pouvait avoir rien bâti qui fût solide, sur des fondements si peu fermes. Discours de la méthode.
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Il n'y a aucun vice qui nuise tant à la félicité des hommes que celui de l'envie.
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... Mais j'ai eu, depuis ce temps-là, d'autres raisons qui m'ont fait changer d'opinion, et penser que je devais véritablement continuer d'écrire toutes les choses que je jugerais de quelque importance, à mesure que j'en découvrirais la vérité, et y apporter le même soin que si je les voulais faire imprimer : tant afin d'avoir d'autant plus d'occasion de les bien examiner, comme sans doute on regarde toujours de plus près à ce qu'on à devoir être vu par plusieurs, ce qu'on ne fait que pour soi-même, et souvent les choses qui m'ont semblé vraies, lorsque j'ai comnencé à les concevoir, m'ont paru fausses, lorsque je les ai voulu mettre sur le papier ; qu'afin de ne perdre aucune occasion de profiter au public, et j'en suis capable, et que, si mes écrits valent quelque chose, ceux qui les auront après ma mort en puissent user ainsi qu'il sera le plus à propos ; mais que je ne devais aucunement consentir, qu'ils fussent publiés pendant ma vie, afin que ni les oppositions et controverses, auxquelles ils seraient peut-être sujets, ni même la réputation telle quelle, qu'ils me pourraient acquérir, ne me donnassent aucune occasion de perdre le temps que j'ai dessein d'employer à m'instruire. ...
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Ainsi mon dessein n’est pas d’enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j’ai tâché de conduire la mienne. Ceux qui se mêlent de donner des préceptes, se doivent estimer plus habiles que ceux auxquels ils les donnent; et s’ils manquent en la moindre chose, ils en sont blâmables.
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"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée", la fameuse phrase qui ouvre le Discours de la méthode de Descartes est souvent citée, mais peut-être pas dans son sens véritable. On croit souvent y voir une sorte de profession de foi en la raison universellement présente chez les humains, une confiance dans le rationalisme naissant et dans son triomphe ultime. Mais on ne cite pas souvent la suite de la phrase de Descartes, qui montre, au contraire, un certain pessimisme, voire une pointe de cynisme. "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée", dit-il, et il poursuit " : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux-même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu`ils en ont."
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J'avais un peu étudié, étant plus jeune, entre les parties de la philosophie, à la logique, et, entre les mathématiques, à l'analyse des géomètres et à l'algèbre, trois arts ou sciences qui semblaient devoir contribuer quelque chose à mon dessein. Mais en les examinant, je pris garde que, pour la logique, ses syllogismes et la plupart des autres instructions servent plutôt à exprimer à autrui les choses que l'on sait, ou même comme l'art de Lulle - dont le "Grand Art", sorte de machine à penser devait fournir toutes les combinaisons possibles - , à parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les appprendre et bien qu'elles contiennent, en effet, beaucoup de préceptes très vrais et très bons, il y en a toutefois tant d'autres mélés parmi qui sont ou nuisibles ou superflus, qu'il en est presque aussi malaisé de les en séparer que de tirer une Diane ou une Minerve hors d'un bloc de marbre qui n'est point encore ébauché. Puis, pour l'analyse des anciens et l'algèbre des modernes, outre qu'elles ne s'étendent à des matières fort abstraites et qui ne semblent d'aucun usage, la première est toujours si astreinte à la considération des figures qu'elle ne peut exercer l'entendement sans fatiguer beaucoup l'imagination; et on s'est tellement assujeti en la dernière à certaines règles et certains chiffres - prendre au sens de symboles - qu'on en a fait un at confus et obscur qui embarasse l'esprit, au lieu d'une science qui le cultive. Ce fut cause que je pensais qu'il fallait chercher quelque autre méthode qui comprenant les avantages de ces trois fut exempte de leurs défauts.
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Et j'avais toujours un extrême désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux, pour y voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie.
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Non que j'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d'être toujours irrésolus [...]
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J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance, et pource qu'on me persuadait que, par leur moyen, on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études, au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang de doctes, je changeai entièrement d'opinion. Car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d'erreurs, qu'il me semblait n'avoir fait autre profit en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en plus mon ignorance.
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Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.
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[...] la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs [...]
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 […] j’apprenais à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m’avait été persuadé que par l’exemple et par la coutume : et ainsi je me délivrais peu à peu de beaucoup d’erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle, et nous rendre moins capables d’entendre raison.
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Je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d'erreurs, qu'il me semblait n'avoir fait autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en plus mon ignorance.
P.35
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[...] on ne saurait si bien concevoir une chose, et la rendre sienne, lorsqu'on l'apprend de chaque autre, que lorsqu'on l'invente soi-même.
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