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Critiques de René R. Khawam (10)
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La poésie arabe

Qu’attendre d’un anthologie de poésie aussi vaste qui couvre tous les âges de la poésie arabe?

-de la poésie ? Alors là, le lecteur est évidemment comblé, c’est un florilège du meilleur, assurément, et on retrouve, selon les auteurs, le sens de la nature, le sens du sacré, l’amitié, le devoir, l’amour… rien ne manque et il suffit de se laisser bercer par les textes, tous traduits dans un langage fluide et si limpide qu’on a l’impression de s’abreuver directement à la source de montagne.

-le sens du sacré? Ah oui, en cette heure où le sens du sacré si chers aux croyants arabes est comme trahi, perverti par ces idéologies radicales, c’est un vrai bain de jouvence que de reposer son âme en lisant ces poètes qui ont su célébrer le sacré sans le dissocier du jardin où Dieu descend nous rencontrer. On trouve des mystiques qui s’enivrent d’un vin intangible et des croyants qui savent lire la parole de Dieu dans le bruissement des forêts ou le souffle du désert, dans l’épanchement mystérieux de tout ce qui vit et aspire au sublime.



Limpidité!

Mais ce n’est pas l’eau.

Subtilité !

Mais ce n’est pas l’air!

Luminosité !

Mais ce n’est pas du feu.

Âme charnelle!

Loin de tout corps de chair.

Omar Ibn al-Farid (1181-1234 du calendrier occidental)
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Le Livre des ruses : La stratégie politique d..

Mélange de bondieuseries et d'anecdotes proches de l'analphabétisme obscurantiste. Je n'ai eu aucun intérêt à cette lecture (simple opinion)

exemple p.386 "Le témoignage des cheveux":

Deux hommes vinrent se disputer devant le juge Iyâs, fils de Mou'âwiya, au sujet d'une tunique de soie à dessins et d'une chemise grecque. Chaun des deux prétendait que la tunique était à lui et la chemise à son compagnon. Iyâs fit apporter de l'eau et un peigne. Chacun des plaignants se mouilla les cheveux et se peigna. des filaments de la tunique sortirent de la tête de l'un et des filaments de la chemise de la tête de l'autre. Il donna alors à chacun ce qui lui appartenait.
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La poésie arabe

Un ouvrage incontournable pour les amateurs de poesie et les autres ce livre est un classique et vaut mille fois le detour un vrai bon recueil à devorer !
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La poésie arabe

Je l'ai lu, une anthologie, très riche, très profond dans la recherche, est une référence incontournable pour ceux qui veulent mieux comprendre la poésie arabe depuis l'origine des temps.

En le lisant on découvre que certain auteur arabe, on inspiré bon nombre d'auteur français, c'est le cas du passage dans le poème, ''mabanou madjnoun laila'' dont on retrouve un semblant d'inspiration dans le fou d'Elsa d'Aragon, ou encore certains poème qui me font croire que Baudelaire et tant d'autres poètes on côtoyé la poésie arabe . Qu'il m'en soit pardonné une telle vision.
Lien : http://mabelhad.iggybook.com
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Le Livre des ruses : La stratégie politique d..

Sur la 4eme de couverture, l'éditeur compare cet ouvrage anonyme à Machiavel. C'est là mal connaître Machiavel et Le livre des ruses. Car cet ouvrage anonyme est d'abord un recueil d'anecdotes. L'auteur, anonyme, y compile les récits de multiples auteurs et ordonne selon un ordre logique différentes ruses.Un livre drôle et savoureux qui ne permet de penser la philosophie politique des arabes mais nous donne des pistes pour essayer de la comprendre.
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La poésie arabe

Une anthologie assez éclectique, où l'on trouve quelques belles pages, certaines montrant d'ailleurs que la littérature arabe, notamment la poésie, a toujours été diverse, n'en déplaise aux censeurs d'hier et d'aujourd'hui !
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Les mille et une nuits, tome 2 : Les coeurs..

Comment commenter ce chef d'oeuvre de la littérature:

5 sur 5

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Les mille et une nuits, tome 2 : Les coeurs..

Après avoir lu le premier tome des Mille et une nuits, intitulé Dames insignes et serviteurs galants, que j'avais, dans l'ensemble bien apprécié, il me faut confesser qu'il n'en est pas du tout allé de même pour moi avec ce second tome. Je l'ai trouvé plus noir, plus fade, moins intéressant à tout point de vue.



La traduction et les notes de René R. Khawam sont pourtant toujours impeccables, ce sont les histoires elles-mêmes qui m'ont le plus souvent barbé, notamment l'interminable et pénible troisième d'entre elles. Il me faut encore rappeler que les Milles et une nuits, à la base, ne sont pas numérotées en " nuits ", ce n'est qu'Antoine Galland, au XVIIIe siècle, lorsqu'il exhuma ces manuscrits et qu'il les popularisa dans le monde entier, qui entreprit d'apposer des numéros et de faire en sorte que l'on tombe sur le fameux 1001.



Ainsi, il n'est pas question de numéro de nuits ici, mais d'un regroupement de quatre histoires de tailles et de structures inégales. La première, intitulée La Femme coupée, et la troisième, intitulée le Bossu récalcitrant, ont une structure emboîtée de type " poupées gigognes ". La principale nuance est que la première est assez courte tandis que la troisième dure, dure, duuuuuuurrrrre longtemps, longtemps, trop longtemps (pour finalement avoir une chute minable encore en plus !)



Dans la première, le khalife Hâroun-al-Rachîd et son vizir Dja'far tombent sur le cadavre d'une femme découpé en dix-neuf morceaux et jetés dans le Tigre. le but est alors de retrouver le coupable et de punir le crime mais bientôt, deux hommes s'accusent d'être le seul meurtrier. La seconde partie du récit expliquera comment la femme en est venue à être tronçonnée de la sorte.



Dans la troisième, un tailleur de Bassora (al-Basra) rencontre un bossu devant sa boutique, qui chante bien et qu'il trouve marrant, si bien qu'il l'invite à passer la soirée chez lui. Mais, de malchances en maladresses, le bossu finit par dévaler des escaliers et trépasser, impliquant au passage des voisins ou des gens de passage, qui peuvent s'avérer juif ou chrétien.



De quiproquo en malentendu, tous sont plus ou moins alternativement accusés d'être les meurtriers du bossu, lesquels risquent la peine de mort vis-à-vis du roi de Chine. Ne me demandez pas pourquoi le roi de Chine, je n'en sais rien. S'en suit un long, long, long récit où chacun des quatre accusés déroule successivement sa bobine, égrène par le menu ses malheurs afin d'expliquer comment il se trouvait là à ce moment précis. Bref, selon moi, c'est interminable, c'est de la cruauté gratuite le plus souvent et surtout, c'est très pénible à lire... pour finalement qu'on apprenne, après moult menaces de trucidations et de châtiments exemplaires à la lame de l'épée, que le bossu n'est même pas mort. Tout ça pour ça !



La seconde histoire, intitulée Les Coeurs jumeaux, et la quatrième, intitulée L'Amour interdit, ont une structure narrative plus classique, que, personnellement, je préfère de beaucoup.



La seconde histoire, ayant pour sous-titre « Histoire de Chams al-Dine Mouhammad et de Nour al-Dine Ali, vizirs du Caire » nous parle d'un sultan d'Égypte, qui avait deux fils, parfaits tous les deux, semblables pour ainsi dire, dotés de toutes les qualités imaginables. Et puis un jour, le papa sultan meurt, et puis les fistons sultans devaient prendre le pouvoir conjointement, et puis pam !, patatras !, péripétie, et puis péripétie, et puis re-péripétie, et puis re-re-péripétie, et puis finalement tout il est bien dans leur meilleur des mondes des sultans possible à la fin. Moralité pour moi : pffff !



Enfin, la quatrième et dernière histoire du volume, sous-titrée « Histoire du prince Ali, fils de Bakkâr, et de la belle Chams al-Nahâr » est, ô surprise, l'histoire d'un prince et d'une belle. Ces deux-là sont beaux, riches, parés de tous les dons, bref, parfaits, en plus, dès le premier regard, ils tombent raides dingues amoureux l'un de l'autre, mais, mais, mais...



... l'histoire s'intitule L'Amour impossible, donc il faut que l'amour soit impossible, vous comprenez. Impossible entre autre parce que ladite belle est la favorite du khalife et que ces gens-là, comme la fourmi, ne sont guère prêteurs, n'est-ce pas ? Et donc, c'est histoire à l'eau de rose à plein tube, sortez les violons, Harlequin n'a qu'a bien se tenir, il y a un parfumeur qui veut les aider au début, puis il sent l'embrouille et refile le plan à un joailler en qualité d'entremetteur. Mais l'entremission ne se passe pas très bien, les amoureux sont tellement amoureux que, s'ils ne peuvent se voir, ils dépérissent, et pile à la fin, chacun calanche au milieu de ses richesses et tout le monde il est bien triste à la fin, car ils étaient beaux tous les deux, et gentils, et... enfin bon, vous avez compris.



Bon sang, quel ennui tout ça ! Rien à voir avec l'intérêt que j'avais pris à la lecture du premier tome. Grosse déception et impression de temps perdu. le seul point qui m'a paru intéressant, c'est le rôle et la position de la femme dans ces histoires. le plus souvent, on y voit des femmes très fortes, qui ne s'en laissent pas compter et l'on peut affirmer que beaucoup de choses tournent autour d'elles, contrairement à l'idée " traditionnelle " véhiculée depuis le XXe siècle au Proche et Moyen-Orient dans les pays musulmans. Ici, la femme jamais ne se tait ni ne se fait discrète ; elle en impose par sa présence et par ses désirs de tous ordres.
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Les mille et une nuits, tome 3 : Les passio..

Je me souviens avoir lu, très jeune, une petite anthologie de ces contes – évidemment expurgés ! Bien plus tard, je prends le temps de me pencher sur ce qui est considéré comme un chef d'oeuvre de la littérature persane, écrit en arabe. Il apparaît difficile de faire une recension exacte des contes qui sont vraiment des "mille et une nuits". le traducteur René Khawam donne son avis éclairé sur cette question.



Ce volume contient trois textes, dont aucun n'est vraiment célèbre, mais qui sont quand même caractéristiques des "Mille et une nuits". On y trouve évidemment des souverains (et des vizirs), souvent sages, parfois sanguinaires; des jeunes gens très beaux, vertueux et passionnés; des jeunes filles incroyablement belles qui attirent les hommes, surtout les puissants. Les principaux ingrédients sont l'amour, les déguisements, la magie, les rebondissements surprenants, etc. Il est fait allusion au sexe, aussi, mais l'auteur anonyme demeure éloigné de la pornographie. J'ai trouvé qu'il y a dans ces contes quelque chose d'un peu trop convenu; presque tout semble conforme aux clichés sur l'Orient. Heureusement, il y a aussi quelques passages empreints d'une réjouissante fantaisie, par exemple, dans le conte "Compagne au doux langage": la beuverie dans laquelle le couple de jeunes gens entraîne le vieux cheikh Ibrahim, le gardien d'un palais du calife…



Sur la forme, j'ai trouvé que le texte est facile à lire, même s'il y a des longueurs très "orientales". Il y a une particularité très remarquable: de nombreux poèmes sont insérés au milieu de la prose et participent au récit.

Sur le fond, René Khawam souligne dans l'introduction un fait patent qui constitue la base essentielle de ces contes. La femme qui, en terre d'Islam, est cachée et théoriquement réduite à très peu de chose, était en réalité fascinante et toute-puissante, ou presque. Objet du désir, elle prenait une place démesurée dans l'imaginaire masculin... (Ne serait-ce pas le cas, encore aujourd'hui ?)
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Les Aventures de Sindbad le Terrien

Ces aventures de "Sindbad" le Terrien sont en fait l'aventure d'un dénommé Hasan.



La justification de la transformation d'Hasan en Sindbad, longuement abordée dans l'introduction, n'est absolument pas convaincante.

Elle apparait comme une tromperie marketing visant à surfer sur la vague de notoriété de Sindbab le marin.



C'est très mal rédigé, répétitif, entrecoupé de poèmes de médiocre qualité, et d'une longueur excessive.



En revanche, ce conte figure, dans une bien meilleure version, dans le tome II des Mille et Une Nuits en Pléiade, (édition 2006) sous le titre "Conte de Hasan Al-Basrî" (Nuits 778 à 821).





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