Revue Dada, n°131 : Courbet

Gustave Courbet est l'un de mes peintre préféré.

Gustave Courbet, c'est le peintre aux milles peintures (et même plus). Il appartient au mouvement des réalistes.

Sa vie n'a pas été toute rose mais il a su adapter ses thèmes en fonction de la mode, de la demande (scènes de vie, paysages, natures mortes, nues) ... il est en quelque sorte un businessman artistique. Ce qui lui a permis d'exposer tout au long de sa carrière.

Par ailleurs, il était critiqué et parfois censuré pour ses nues car les femmes qu'il peignait étaient rondes, avaient des formes (symbole d'abondance), cela était aux antipodes des critères de beauté de l'époque. En effet, au 19è siècle, il y a un retour à la beauté de l'Antiquité grecque.

Il a également traversé plusieurs périodes de l'histoire qui ne l'auront pas épargnées : il a été élu président de la Commission des Arts en 1870 puis jeté en prison en 1871 (pour son engagement politique) avant de s'exiler en Suisse en 1873 et mourir quelques années après, loin de ses terres natales.

Je retiens de Gustave Courbet qu'il est un des rare artiste à s'être peint tout au long de sa vie sans pour autant montrer du narcissisme. Il se peignait à chaque étape de sa carrière et c'est ainsi qu'aujourd'hui, nous pouvons admirer son évolution, ses transformations physiques ... au travers de ses peintures.

Un cinq étoiles pour la revue qui lui est consacré.

Ce n° de la revue Dada sur le peintre Courbet permet de préciser ce qu'est le mouvement réaliste en peinture. Il aborde clairement l'engagement politique du peintre et son action au plus haut niveau, en 1870, dans la Commune de Paris puis le rejet et l'exil. Je ressors gagnée par l'envie de revoir ses tableaux.