AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Richard Morgan (201)


- Vous avez tort, Hand. J'aimerais avoir accès à toutes ces conneries auxquelles vous croyez. J'aimerais pouvoir invoquer le responsable de cette putain de création. Parce que là, je pourrais le tuer. Lentement.
(Takeshi)
Commenter  J’apprécie          91
Contre l'inconfort de la vérité, il n'y a qu'un seul refuge, celui de l'ignorance. Je n'ai pas besoin de confort, je refuse de me réfugier. J'exige de savoir.
Commenter  J’apprécie          90
Au sol, les équipes de déClass avaient rapporté des engins qui n'étaient pas décrits dans les archives des machines intelligentes militaires, ce qui suggérait qu'au moins une partie des armes encore larguées sur le continent avaient trouvé une façon d'évoluer au-delà de leurs paramètres d'origine. On murmurait que des nanotechs expérimentaux avaient échappé à tout contrôle. Officiellement, les nanotechs étaient trop grossiers et trop mal compris à l'époque de la Décolo pour qu'on les ait déployés en tant qu'armes. La rumeur était niée, traitée de propagande antigouvernementale, mais le point de vue officiel faisait rire partout où l'on trouvait un interlocuteur intelligent. Sans couverture aérienne ou satellite, aucun moyen de prouver l'une ou l'autre version. Le mythe et la désinformation régnaient en maîtres.
Bienvenue sur Harlan.
Commenter  J’apprécie          80
La colonisation planétaire est toujours un processus de destruction, et la technologie moderne l'a simplement rendu un peu plus propre, afin que les humains soient assurés de leur position au sommet de l'écosystème qu'ils violent.
Commenter  J’apprécie          80
- Je suis heureux que vous appréciez, a dit Bancroft en se levant. Comme je l'ai dit, la matinée a été longue et les négociations ne sont pas terminées. Je vous saurai gré de limiter vos déprédations dans le futur. Celles-ci ont été... coûteuses.
Je me suis levé à mon tour et, durant un instant, j'ai vu les balles traçantes à Innenin, les hurlements des mourants... et soudains, l'euphémisme de Bancroft a pris un accent grotesque, comme les mots aseptisés du rapport de dommages du général MacIntyre. "Pour tenir la tête de pont d'Innenin", "un prix qui méritait d'être payé..."
Comme Bancroft, MacIntyre avait été un homme de pouvoir et, comme tous les hommes de pouvoir, quand il parlait de prix, vous pouviez être sûr d'une chose : c'était quelqu'un d'autre qui payait.
Commenter  J’apprécie          80
- Ah lâchez-moi ! Qu'est-ce que vous y connaissez, de toute façon ? Bancroft n'est pas comme vous et moi, c'est un putain de Math.
(Ortega)
- Un Math ? (Takeshi)
- Ouais. Un Math. Vous savez, "et chaque jour de Mathusalem faisait neuf cent soixante-neuf ans". Il est vieux. Je veux dire, vraiment vieux.
- Est-ce un crime, lieutenant ?
- ça devrait l'être, a répondu sombrement Ortega. Quand on vit aussi vieux, on change. On commence à avoir la grosse tête. Et pour finir, on se prend pour Dieu.
Commenter  J’apprécie          80
- "L’œil humain est un instrument merveilleux" ai-je dit en citant Poèmes et Autres Prévarications. "Avec un petit effort, il peut même échouer à voir les pires injustices."
Commenter  J’apprécie          80
J'avais rencontré des hommes et des femmes qui vivaient depuis des siècles , et ils ne parlaient pas comme ça . Ce brouillard de pensées ne reflétait pas la sagesse des âges.
Commenter  J’apprécie          80
- Le Comité de morale publique n'a jamais dépendu de Kaad pour trouver son venin. Il existe une haine générale dans le coeur des hommes. Tu as fait la guerre, Gil, tu devrais le savoir mieux que personne. C'est comme la chaleur du soleil. Des hommes comme Kaad sont simplement des personnalités locales, comme des lentilles pour concentrer les rayons du soleil sur des brindilles. On peut briser une lentille, mais cela n'éteint pas le soleil.
- Non, mais ce sera plus difficile de déclencher un incendie.
- Pendant un temps, oui. Jusqu'à la prochaine lentille, ou le prochain été caniculaire, et les feux reprennent.
- Tu deviens un peu fataliste sur tes vieux jours, mon con. (Ringil désigna les lumières des autres maisons.) À moins que ce soit lié à tes nouveaux quartiers de résidence?
- Non, c'est l'âge. Quand on vit assez longtemps, on apprécie davantage la valeur du temps qui reste. Assez longtemps pour reconnaître la fausseté d'une croisade quand on est appelé pour la mener. Par les dents d'Hoiran, Gil, tu es la dernière personne à qui je devrais avoir besoin de le dire. Tu as oublié ce qu'on a fait de ta victoire ?
Ringil sourit, sentit l'expression couler sur son visage comme du sang versé. Un réflexe, pour se barricader contre cette vieille douleur.
Commenter  J’apprécie          80
- Avec un plafond pareil, tu vas te faire arrêter, Grâce, dit-il d'un ton distant.
- Pas dans ce quartier. (Milacar le rejoignit à la balustrade et inspira l'air des Clairières comme un parfum.) Le Comité ne fait pas de visites à domicile par ici. Tu devrais le savoir.
- Tout n'a pas changé, alors.
- Non, les inégalités demeurent.
- Oui, j'ai vu les cages en arrivant.
Commenter  J’apprécie          80
Sa magnificence Jhiral Khimran II, fils aîné d'Akal Khimran, dit "le Grand", et à présent par succession royale châtelain d'Yhelteth, moniteur des sept tributs saintes, maître lecteur de la Prophétie, commandant en cher des forces armées impériales, seigneur protecteur des hautes mers et juste empereur de toutes les terres, ne leva pas tout de suite le regard du corps alangui de la jeune femme avec laquelle il jouait.
Commenter  J’apprécie          80
La guerre est une histoire d'amour ratée comme une autre. Bien sûr on a envie de tout arrêter, mais à quel prix ? Et surtout, une fois qu'on s'en est sorti, se sent-on vraiment mieux ?
Quellcrist Falconer
Journal de campagne
Commenter  J’apprécie          70
Enfilez la nouvelle chair comme des gants empruntés
Et brûlez vos doigts une fois encore.
Commenter  J’apprécie          70
La chair humaine coûte moins cher qu’une machine. C’est la vérité, de notre temps.
La vie humaine n’a aucune valeur. Vous n’avez pas encore appris cela, Takeshi, après tout ce que vous avez vu ?
Elle n’a aucune valeur intrinsèque. Les machines coûtent de l’argent à construire. Les matériaux coûtent de l’argent à extraire. Mais les gens ?
Commenter  J’apprécie          70
"La race humaine" ce sont les femmes, Tak. Cela ne fait pas un pli. Les mâles en sont seulement une mutation avec plus de muscles et moitié moins de nerfs. Des putains de machines à faire la guerre.
Mes changements d'enveloppe avaient confirmé cette théorie. être une femme était une expérience sensorielle bien plus intense. Le sens du toucher était plus riche : une interface délicate avec l'environnement que la chair masculine semblait étouffer.
Commenter  J’apprécie          70
La Chambre des Confidences était un radeau couvert d'une tente, fait de bois rares et de soie, ancré au centre d'un bassin fermé de cinquante mètres de diamètre, dont les seules fenêtres se situaient dans le toit. L'eau tombait en cascade le long des murs de marbre soigneusement sculptés de la pièce, rendant toute écoute impossible, et les eaux du bassin étaient peuplées de pieuvres particulièrement intelligentes qu'on nourrissait souvent de criminels condamnés. Ce qui se disait dans la Chambre des Confidences n'était destiné qu'aux oreilles auxquelles l'empereur faisait toute confiance, ou à celles qui n'en sortiraient pas. Et, en ces temps incertains, il n'était pas toujours facile de savoir à quel groupe l'on appartenait.
Archeth observa avec une indifférence droguée les coups d'œil furtifs que lançaient au bassin les deux courtisans supérieurs qui avaient entrepris de l'amener jusque-là. Sous les vaguelettes, il était impossible de distinguer quoi que ce soit avec certitude. Une tache tremblante de couleur pouvait être une pieuvre ou simplement une pierre. Une ligne sous l'eau était un tentacule, ou juste une algue. L'expression des courtisans reflétait chacune de ces incertitudes comme s'ils souffraient de quelque désordre intestinal, et la lumière pâle et ondulante de la pièce conspirait à souligner encore leur teint maladif.
Le visage de l'esclave qui servait de passeur révélait quant à lui aussi peu d'émotions qu'une pierre. Il se savait nécessaire pour ramener l'empereur, et était de toute façon sourd-muet, choisi avec soin, peut-être même mutilé spécialement pour sa charge. Il ne risquait ni d'entendre ni de révéler un secret.
Commenter  J’apprécie          70
Commentaire d'introduction du traité sur les tactiques de tirailleurs que l'Académie militaire de Tirelayne avait poliment refusé de publier sous son nom : " Si vous ne connaissez pas les hommes sous vos ordres par leur nom, ne vous étonnez pas s'ils ne vous suivent pas au combat. Mais ne vous étonnez pas non plus s'ils vous suivent, car d'innombrables facteurs entrent en ligne de compte. Le commandement est une ressource fuyante, difficile à tenir ou à comprendre. " C'était la vérité, pure et simple, acquise à l'avant-garde sanglante de certains des plus âpres combats que les ville libres avaient connus de mémoire d'homme. Mais c'était, avait gentiment écrit le lieutenant éditeur de Trelayne, "trop vague pour que l'Académie considère cela comme une base d'entraînement. C'est l'ambivalence, plus qu'autre chose, qui nous conduit à décliner votre proposition. " En voyant cette dernière phrase sur le parchemin, Ringil s'était dit qu'une âme sœur l'avait rédigée.
Commenter  J’apprécie          70
On indexe le degré de civilisation d’une nation par le niveau de participation féminine dont elle jouit. Nous craignons les sociétés où les femmes n’ont toujours aucun pouvoir, et à juste titre. En enquêtant sur les crimes violents, nous supposons, correctement, que le criminel sera plus vraisemblablement un homme. Nous utilisons la domination sociale masculine comme prédiction de problèmes, de souffrances
Commenter  J’apprécie          60
Le prêtre, je ne lui ai pas parlé du tout, parce que je ne voulais pas être obligé de cacher son cadavre après coup.
Commenter  J’apprécie          60
Les soldats suivent les ordres, quels qu’ils soient. Dès que tu refuses un ordre, tu n’es plus un soldat. Tu es un tueur à gages qui tente de renégocier son contrat
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Richard Morgan (1366)Voir plus

Quiz Voir plus

La Princesse de Clèves

De quoi traite principalement "La princesse de Clèves" ?

d'un complot
de la guerre entre catholiques et protestants
de la passion amoureuse
du libertinage

12 questions
2298 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}