Richard Osman

Quatre personnes agées , vivant dans une résidence pour séniors, se réunissent tous les jeudis pour parler "Cold case ". Et quoi de mieux qu'un vrai meurtre pour s'occuper et faire s'agiter ses petites cellules grises. Pourquoi le jeudi ? Et bien parce que c'est le seul jour où la salle de réunion n'est pas occupée par les amateurs de scrabble, de tricot et autre... La "chef ", c'est plus ou moins Elizabeth , dont je ne suis pas arrivée à saisir quel métier , elle avait occupé ( police, services secrets ?...), Joyce est une ancienne infirmière, Ibrahim, un ancien psy, et Ron, j'ai oublié ou pas su trouver l'information.

Car , c'est ce qui m'a gênée dans ce roman : le flou, la complication, les méandres... 535 pages, plus loin , je ne suis pas plus avancée qu'au début.

Une foule de personnages , à qui l'auteur accorde plus ou moins la même importance, au lieu de se concentrer sur le quatuor. Des histoires qui s'égarent dans tous les sens et tous les coupables possibles, au point qu'à la fin, on ne sait même plus qui ou quoi on cherche.

C'est un cosy mystery, et même si ces personnes agées sont en pleine forme pour leur âge, elles avoisinent tout de même les 80 printemps, donc, question, action, on ne s'attend pas à des bagarres ou des cascades. Aucun suspens dans ce roman, contrairement à ce qu'indique le magazine ELLE. C'est lent, poussif et ennuyeux.

Ce qui m'a fait tenir ? le ton ironique et l'humour très fin et très subtil de l'auteur , qui délivre tout de même de sacrées jolies pépites.

Je suis déçue d'être un peu passée à côté, car outre l'humour, il y a des scénes ( un peu ) touchantes, comme Elizabeth qui vient visiter très souvent dans sa chambre , sa meilleure amie, qui lui parle et la questionne comme si de rien était, alors que l'autre est une plante verte au fond de son lit qu'elle ne quittera que les pieds devant.

Et toujours Elizabeth qui ne voulant pas perdre la mémoire se teste réguliérement.

Mais malgré ces passages, malgré l'humour, malgré tout cela , je ne suis pas sûre de continuer la série, ne m'étant pas attachée plus que cela aux personnages.

La fin qui arrive après une floppée de "faux coupables" et fausses pistes, est sortie du chapeau et pas crédible. Et puis, on ne l'attendait plus et du coup ça ne fait aucun effet.

Un peu trop confus et "bordélique" pour moi...

Un nouveau cosy murder venu d’Angleterre et qui a beaucoup de succès. Le tome 2 vient d’ailleurs de paraître en anglais et le tome 3 est prévu pour septembre 2022.



Ce roman est le premier roman de l’auteur et même si j’ai passé un bon moment, il y a malgré tout quelques petits défauts.



Commençons par le positif :



- l’originalité du scénario : 4 petits vieux qui mènent l’enquête depuis un village de retraités. Ils ont créés leur « murder club » pour résoudre des enquêtes classées sans suite. C’est étrange et un peu morbide mais pourquoi pas, ça met un peu de piment dans leur vie, sans doute plus que les sudokus ou le tricot.



- J’ai aimé la relation entre Donna et Chris et leur petit jeu de séduction. C’est un couple de flic que j’ai aimé même s’ils manquent tout deux d’un peu de flair.



Je suis malgré tout dubitative concernant les points suivants :



- Le rythme est très lent. Malgré une construction intéressante avec des chapitres courts qui alternent les points de vue, le roman manque de dynamisme.



- Les personnages qui sont bien trop caricaturaux : l’ancien syndicaliste barbant, le vieux psy qui analyse la situation, le polonais qui travaille dans le bâtiment... Ce n’est pas vraiment recherché et ça empêche de vraiment s’attacher à un personnage en particulier. Je suis également un peu déçue de ne pas en avoir appris un peu plus sur le passé d’Elizabeth.



- La fin m’a également déçue. Je l’ai trouvé trop complexe et brouillonne.



Je suis maintenant curieuse de découvrir la suite et de donner une seconde chance à l’auteur.


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Troisième tome du Murder club du jeudi, lu dans le cadre de mon club de lecture et encore une fois gros coup de cœur.



Quel plaisir de retrouver des personnages que l’on aime : Elizebeth et son passé si mystérieux, Joyce et sa naïveté si attachante, Ibrahim et son côté très réfléchi et Ron, qui malgré les années est toujours prêt à faire la révolution. Et puis bien sur les personnages secondaires sont importants notamment le nouveau couple formé par Bogdan et Donna.



L’enquête est une nouvelle fois prenante mais peut-être un peu plus complexe car le murder club rouvre un cold case mais dans un même temps, Elizabeth est menacée. Il y a donc deux affaires qui finalement vont se rejoindre à la fin.



L’écriture de Richard Osman est toujours aussi agréable, les chapitres courts se succèdent rapidement, chaque chapitre met en lumière un personnage différent et le suspense est là. C’est sans doute ma série Cozy murder préférée et j’attends septembre 2023 avec impatience pour découvrir le quatrième tome.


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Je gardais un bon souvenir du tome 1 malgré quelques longueurs mais celui ce second tome est bien meilleur que le précédent. J’ai vraiment adoré.



Tout d’abord, j’ai été très heureuse de retrouver notre quatuor de retraités qui sont tellement attachant. J’étais curieuse d’en apprendre plus sur le passé d’Elizabeth car après la lecture du tome un, c’était un personnage qui resté bien mystérieux. Et je ne suis pas déçue.



De plus, l’enquête est passionnante et bien construite. On passe de rebondissements en rebondissements et l’auteur nous emmène sur un bon nombre de fausses pistes avant que toutes les pièces du puzzle s’emboitent finalement.



J’ai vraiment hâte de lire la suite qui sort en septembre prochain en anglais et de découvrir une nouvelle aventure du murder club. Cette série est vraiment très drôle, les jeux de mots et l’humour so british apporte un petit plus. La naïveté de Joyce, la sagesse d’Ibrahim, la fougue de Ron ou encore l’intelligence d’Elizabeth font qu’ils forment tous un petit groupe d’enquêteurs hors pair. Les personnages secondaires sont eux aussi fabuleux et bien décrit, il me tarde de voir comment Bogdan va séduire Donna notamment.
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Des trois livres proposés dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de Poche pour le mois de Juin, "Le Jeudi suivant" de Richard Osman est celui qui m'a le moins convaincu.

A Cooper Chase, un club est voué corps et âmes aux faits divers. Il s'agit d'une bande de sexagénaires espiègles qui, sous des apparences trompeuses de "M ou Mme tout le monde" ont le maniement des armes aisé et l'esprit qui cogite à plein régime question enquête et vérification d'alibis et dés que le crime pointe son nez.

J'ai eu du mal à me plonger dans ce roman dans la mesure où l'intrigue démarre assez tardivement dans le récit, lequel est imprégné de considérations de couple et je dois le reconnaitre de beaucoup de digressions visiblement sans intérêt.

MI 5, espionnage, grand banditisme, mafia, violence gratuite, etc. L'auteur essaie de rendre son roman divertissant avec ses personnages principaux, avec un vol de diamants commis par l'ex-mari de l'une des héroïnes, et la chasse à l'homme qui s'ensuit. Malgré tout ces artifices, je n'ai pas adhéré ni rencontré l'enthousiasme espéré.

Tout commence de façon débridée ;

Tout y passe du coq à l'âne,

mais on revient toujours à nos moutons !



Tout cela paraît bon enfant, n'empêche que meurtres et mystères se succèdent.

La bande des 4 du Murder Club, en rapport étroit avec la police, tente d'élucider, avec un humour so british, le mystère de ces affaires avec une

apparente désinvolture.



Suspens jusqu'au bout, et , malgré l'âge des protagonistes, aucune mièvrerie là-dedans ni de sénilité avérée.



Chapitres courts, et ça, j'apprécie particulièrement.



Les 50 dernières pages sont tout simplement passionnantes, mais j'ai dû rester très attentive pour ne rien rater de l'épilogue de ce roman assez agréable à lire.

Le murder club du jeudi de Richard Osman aux éditions du Masque @misterosman



Alors là, gros coup de cœur de cette fin d’année !



Attrapé au hasard d’une visite à ma médiathèque préférée (tu connais le truc, tu y vas avec un livre pour lire dans une atmosphère détendue, tu ressors avec deux bouquins supplémentaires), voilà une agréable surprise que ce cosy mystery, écrit par un animateur britannique.

C’est un vrai petit bonbon d’humour (ou un Chamonix , plus facile à mâcher) à lire au coin du feu en cette fin d’année.



Je vous présente nos 4 fringants retraités tous aussi truculents les uns que les autres, qui constituent le murder club du jeudi :



Ibrahim, ancien (ou toujours actif ?) psy, Egyptien d’origine, au vocabulaire d’érudit, clairvoyant et amical.

Ron, ancien syndicaliste, qui a parfois le verbe haut, qui aime souvent lever le coude mais avec un cœur gros comme ça.

Elizabeth, la plus futée et un peu la meneuse de la bande, avec des idées et des raisonnements dont elle seule a le secret. On ne sait pas grand-chose de son passé, mais on devine une carrière d’agent secret, une retraitée du MI-5 en tout cas un grand mystère l’entoure.

Et Joyce, la petite dernière arrivée dans la bande, la mamie dont on rêverait toutes, tellement gentille, toujours un gâteau dans le four. Je l’imagine bien me pincer la joue si je la rencontrais

Un mystère confortable britannique , mais j avoue ne pas y avoir retrouver l humour godon qui me plaît sans remonter à Jérome K Jérome ou Oscar Wilde celui de Graham Greene par exemple , mais plutôt celui grosse farce lourdingue des Yankees ou alors à la limite Mister Bean ( voir le chapitre du thé avec les policiers) .L intrigue s 'enroule en noeuds plus ou moins Gordiens qui se révèlent au final peu crédibles , limites ridicules . Les personnages maintenant , certes il faut avoir une vision particulière pour se réunir afin de résoudre des crimes passés , mais quelle vie ont donc eu ces vieillards pour cacher tant de malhonnêtetés , de crimes ?Aucun ne semblent avoir vécu l' existence simple du commun des mortels , espionnage, assassinat , psy déjanté ( cousin d'Hannibal Lecter pi t'-être ) syndicaliste ringard avec progéniture limite braqueur . Les protagonistes secondaires sont tout aussi inquiétants , escrocs , trafiquants de drogues , plusieurs assassins et parfois récidivistes dans le meurtre , suicidés à la chaîne de chagrin ou de remord , cette peur permanente de la maladie et de la mort ( cela est plus réaliste).Les flics sont d utiles débiles gentillets . Je me suis demandé par instant si toutes ces effrayantes vieilles personnes n 'étaient pas enfermées dans un centre pénitentiaire ou un asile pour privilégiés dans lequel l une des pensionnaires ( ancienne infirmière dragueuse soft )rédige des chapitres fantasmés de sa vie avec des amis imaginaires ? Si c est cela bien joué l 'auteur .Sinon effrayant vous dis - je !!

Avec ce roman, j’ai fait du patinage artistique, mais à ma manière personnelle, c’est-à-dire que j’ai fait beaucoup de surplace, patiné beaucoup pour avancer peu et que je me suis gamelée souvent durant ma lecture.



Et oui, je suis passée artistiquement à côté de cette lecture que ma copinaute de LC m’avait proposée et qui me tentait bien.



Le courant entre le roman et moi n’est pas passé, et ce, dès, le départ.



Pourtant, le pitch était intéressant, mais voilà, le style d’écriture m’a semblé plombant, les personnages inintéressants, casse-pieds à la limite et lors de mes pitoyables débuts, je ramais grave dès le premier chapitre.



Comme parfois ça se débouche après un certain moment, j’ai persévéré, je me suis accrochée à tout ce qui passait devant ma main, j’ai tenté d’avancer pour tomber sur le moment où, enfin, nous allions nous rencontrer, le récit et moi, mais peine perdue, ce moment n’est jamais venu.



Sautant des lignes, puis des paragraphes, puis des pages, j’ai essayé d’avancer en mode rapide en espérant, lors de mes arrêts, trouver lecture à mon pied, mais jamais ce n’est arrivé !



Merde alors, ce roman est N°1 des ventes en Angleterre et avec moi, il finit dans les lanternes rouges des lectures 2021 ! Là, j’ai vraiment tiré le gros lot…



Puisque je voulais connaître la fin, je suis allée lire les derniers chapitres afin de tout savoir, mais même là, cela n’a pas éveillé plus d’intérêt que pour l’étude des bousiers en milieu naturel. Rien, nada, encéphalogramme tout plat, aucun plaisir de lecture, du début à la fin.



Sans Bianca pour me proposer ce roman en LC, jamais je ne l’aurais coché, mais j’espérais faire une agréable découverte, comme avec d’autres romans qu’elle m’a déjà proposés en lecture. Ben, c'est loupé pour moi, mais pour elle, c’est une réussite totale ! Je vous laisse aller lire son avis, meilleur que le mien.


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Quatrième aventure et encore une fois, j’ai adoré ! Merci Richard Osman pour ce nouveau roman qui m’a permis de retrouver Elizabeth, Joyce, Ron et Ibrahim, il m’avait vraiment manqué.



C’est un nouveau tome, plus sombre sur fond de trafics de drogue et d’antiquités. Kuldesh, le vieil ami de Stefan est assassiné et avec lui, une bonne quantité d’héroïne a disparu. Qui est derrière tout cela, c’est ce que nos retraités vont tenter de trouver. L’enquête est passionnante, avec des rebondissements inattendus. Il y a peut-être un peu trop de personnages qui cherchent tous à s’entretuer, ce qui m’a parfois rendu la lecture un peu confuse.



En ce qui concerne les personnages : j’ai été extrêmement touchée par la lettre de Stefan (j’ai même versé quelques larmes). Je suis terriblement triste pour Elizabeth et j’espère qu’elle va remonter la pente. J’ai adoré que Joyce prenne les choses en main dans ce roman. Elle parait toujours tellement naïve que j’ai aimé la voir prendre des initiatives et faire face a des situations dangereuses. Les rencontres entre Ibrahim et Connie sont vraiment très drôles. Ces deux-là sont complétements opposés pourtant se complètent tellement bien. Et pour rester sur Ibrahim, j’ai adoré en apprendre davantage sur son passé amoureux. J’ai trouvé qu’avec ce roman l’auteur abordé des points d’actualité avec beaucoup de pudeur : l’homosexualité et la fin de vie.



Vivement la suite….


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Dans la résidence Coopers Chase, au sud de l'Angleterre, vivent paisiblement un petit nombre de personnes âgées, dans un complexe rénové il y a moins de 10 ans, en lieu et place d'un ancien couvent. Paisibles, les résidents? Il y a Ron, l'ancien syndicaliste, Joyce, ex-infirmière, Ibrahim, psychiatre de renom et Elizabeth, dont on comprend qu'elle a un passé d'espionne. Ces joyeux drilles se retrouvent tous les jeudis pour élucider des cold cases, mais lorsqu'une série de meurtres survient à proximité de l'Ehpad, ils vont mener une enquête parallèle à celle du sympathique duo de policiers Donna et Chris, sur qui ils ont parfois une longueur d'avance...



Après 80 pages de mise en place, pour comprendre les liens entre les différents personnages, en qualité de lecteur quasi omniscient, en immersion à Coopers Chase ou dans le quotidien des policiers, on est vite embarqués dans ce cosy mystery sympathique, avec des chapitres très courts et un rythme qui ne faiblit pas. En plus des divers meurtres à élucider avec des méthodes bien particulières, on voit surtout que c'est un moyen d'échapper au quotidien, au temps qui passe trop vite ou trop lentement, à la maladie du conjoint, à des visites et distractions bien trop rares, et on ressent une vraie tendresse pour ces personnages de fiction que l'on aura plaisir à retrouver dans d'autres aventures (en espérant une meilleure relecture de l'orthographe cependant!!!).

Elizabeth revoit Douglas, ex-collègue, qui s'est mis dans le pétrin et lui demande de l'aide. Elle va mobiliser son réseau pour l'assister.

Je n'ai pas lu Le murder club du jeudi, mais çà ne m'a pas vraiment posé de problème. J'ai beaucoup apprécié cette bande de vieillards espiègles, même si l'intrigue est un peu longue à démarrer. Mais ensuite, les idées fusent, les retournements de situations sont légion et le suspense tient en haleine jusqu'au bout.

Les personnages sont vraiment attachants et haut en couleurs, toujours prompts à flirter avec la légalité pour arriver à leurs fins. Le tout donne une histoire vraiment sympathique à lire et très divertissante.

J'ai maintenant bien envie de lire l'histoire où tout à commencer.

Comme le titre l'indique, un club se réunit pour réfléchir sur les meurtres non élucidés. L'originalité, c'est que ce sont des retraités. Or, un jour, leur village devient le théâtre de l'action et les souvenirs remontent en surface. Il faut s'accrocher, pour deux raisons : d'abord, toute la moitié du livre est longue (chiante ?), et ensuite, parce que le style d'écriture pourrait presque être destiné plutôt à des ados, enfantins. Mais, au final, plutôt satisfait de m'être "accroché", pour deux raisons (!) : d'abord, certes, beaucoup de personnages mais aussi beaucoup de crimes, et ensuite, l'auteur réussit à entremêler toutes ces morts avec un certain talent. On est bien dans du cosy-ado-crime, pour la plage par exemple.

Allez j'arrête un peu avec les cosy crime pour vacanciers, et reviens à des polars plus muscles (enfin je crois).

Ça part dans tous les sens, et souvent de manière anecdotique. L'auteur est fâché avec la conjugaison, c'est agaçant et la lecture est parfois pénible.

Je n'ai pas trouvé les personnages sympathiques.

De rares traces d'humour

Et pour finir, ce pourquoi on lit un polar c'est pour la résolution des énigmes La fin n'est pas claire du tout, il manque un bout, à mon avis.

L’auteur s’est tellement démené pour multiplier les indices et les fausses pistes, qu’à la fin je n’ai pas compris pourquoi l’assassin avait tué. A mon avis, y a un bout qui s’est perdu dans le trou où finissent tous les bouts.

J'ai eu un gros coup de coeur pour ce quatuor truculent. Des personnages drôles et attachants, futés, allegorie du flegme anglais et de l'humour so british.

Je n'ai malheureusement pas lu le premier tome, cela ne gâche et ne gêne en rien cette lecture mais je souligne ma déception de rencontrer le Murder Club avec un train de retard.

Elizabeth reçoit une lettre d'un vieil ami, Marcus Carmichael, la conviant à un rendez-vous. Elizabeth ne se laisse jamais surprendre et il en faut beaucoup pour la déstabiliser, mais cette fois ci sa curiosité est piquée. La dernière fois qu'elle a vu Carmichael, il y a quarante ans, il était étendu sur une civière, raide mort.

Et voici les quatre amis, tous âgés de plus de 70 ans, embarqués dans une nouvelle affaire où les cadavres et les diamants volés vont agiter leurs journées.

Lecture vraiment très agréable et sympathique, une intrigue vraiment bien ficelée et un suspense maintenu jusqu'à la fin.

Très bonne découverte, j'ai hâte de lire le prochain tome !

J’ai eu beaucoup de mal avec ce cosy mystery. J’ai trouvé que l’intrigue était longue à se mettre en place et j’avais une impression de ne pas avancer dans l’histoire. Les personnages trop nombreux font qu’on ne s’y retrouve plus et que du coup on a du mal à s’y attacher. Le suspens est omniprésent mais sans plus. Première fois que je suis déçu par ce genre littéraire.

J’ai eu le sentiment de lire un roman écrit tout spécialement pour les résidents d’une maison de retraite ne voulant pas se changer les idées. Il coche toutes les cases des préoccupations des octogénaires : démence sénile, pertes de mémoire, solitude, fossé des générations et arrêts pipi.

« Ce succès absolu au Royaume-Uni » – selon la quatrième de couverture – met en scène quatre retraités hébergés dans un coquet village du Kent destiné à une clientèle aisée. Pour stimuler leur intellect, Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron consacrent leur jeudi à étudier des affaires criminelles non élucidées. En effet, ils ont la chance d’avoir des dossiers sous la main grâce à une ancienne médecin légiste, hélas plongée dans le coma. Coup de chance, l’exercice théorique tourne à la pratique quand le bras droit d’un vilain promoteur décidé à défigurer leur thébaïde est assassiné chez lui à coups de clé à mollette.

Le club des Cinq (si l’on ajoute l’agent de police Donna da Freitas) se mobilise pour découvrir le meurtrier, avec bouteilles Thermos, sandwiches et autres remontants.

Nous voici embarqués dans une intrigue bavarde qui atteint des sommets de cucuterie. L’assassin est paré de bien des qualités, on peut même lui demander s’il a tué sans qu’il s’en offusque et, comme il est très aimable avec tous ces petits vieux, on ne va pas se priver de ses services.

Et l’amour dans tout ça, me direz-vous ? Ses feux brûlent pour tous : l’amour fleur bleue de l’automne, l’amour à mort, l’amour à vie, l’amour désespéré, l’amour kilos en trop…

Voilà, j’ai eu une indigestion de tout ce sucre qui transforme les personnes âgées en arguments de vente. Cosy crime ? Non, escroquerie crime !

Un excellent cosy mystery qui m'a charmé avec ses personnages aussi comiques, qu'attachants!



Les détectives amateurs d'un âge avancé semblent avoir la cote. Miss Marple et Poirot ont maintenant bien des disciples.



Je me suis attaché rapidement à nos 4 Sherlock de l'âge d'or et j'ai été séduite par la douce camaraderie qui existe à Coopers Chase. L'intrigue avance bien, avec suffisamment de rebondissements et de retournements pour garder notre intérêt! Évidemment j'ai savouré les derniers chapitres et les révélations finales.



N.B. Il est vrai que la narration surprend dans les premiers chapitres et il faut arriver au bout de 70 premières pages pour réellement apprécier le récit.



Bref, je lirai à coup sûr les autres tomes de cette petite série britannique.

Un pur bonheur...

Il y a certes beaucoup de personnages, mais le fil se suit facilement.



Les quatre protagonistes de ce murder club en maison de retraite sont empreints de tendresse, de malice et de pragmatisme.



J'ai aimé suivre la résolution des deux meurtres perpétrés au moment de l'histoire, mais aussi les secrets de ceux plus anciens.



Elisabeth conserve son mystère jusqu'à la fin de l'histoire, mais peut-être que l'on en saura plus dans le prochain tome?



Chouette roman, très caustique, j'ai beaucoup aimé.

Mais quelle divine surprise de tomber sur cette pépite britannique qui me réconcilie avec le genre du cosy mystery que je ne prise pas particulièrement.

Mais voilà on m'a offert un plein sac de romans à charge d'en faire profiter les copines lectrices et j'ai été attirée par la pastille sur la couverture "Numéro 1 des ventes en Angleterre" ce qui fait que je l'ai ouvert ...et lu dans la foulée avec un plaisir grandissant au fil des pages.

Je trouve vraiment l'histoire bien troussée avec des fausses pistes, des coupables désignés, des innocents qui ont bien des choses à se reprocher , bref on ne s'ennuie pas avec ces quatre enquêteurs retraités mais toujours aussi finauds et déterminés.

Choisir ses héros parmi les "vieux" (j'ose ce vocable car j'appartiens incontestablement à cette catégorie) c'est attirer un lectorat âgé qui se sentira aussitôt en empathie avec les protagonistes mais pas que ...(pensons au succès inattendu auprès des jeunes lectrices de la fameuse mémé dans les orties !!!) et j'ai apprécié le choix de l'auteur de ne pas faire l'impasse sur les pathologies du grand âge. Même si les enquêteurs amateurs sont futés , ils peuvent (légitiment ) avoir peur de perdre la mémoire, ils manquent de souplesse et de force, ils rencontrent la maladie et la mort chez leurs proches.

Dans leur résidence pour retraités aisés, il s'en passe des choses et deux meurtres viennent pimenter le quotidien des quatre compères qui auparavant se contentaient d'étudier les cold case non résolus lors de leur réunion hebdomadaire du jeudi après midi.

Mettant à profit leur longue expérience de la vie (et aussi tirant quelques ficelles grâce à leurs relations du passé) ils vont se mettre au service de la police locale un peu dépassée il est vrai par le double homicide.

L'histoire est vraiment passionnante et le choix narratif d'alterner les chapitres en donnant la parole à la gentille Joyce , puis en reprenant la main en tant que narrateur pour donner la place aux autres personnages , conduit à enchaîner la lecture sans lassitude.

L'humour est omniprésent même si certains passages sont d'une terrible gravité.

J'ai tellement apprécié ce roman que j'ai fouillé dans le sac pour voir s'il ne s'y trouvait pas la suite ...Et bien non ....Alors je me suis précipitée dans la librairie la plus proche pour en faire l'emplette ! C'est dire comme j'ai aimé !