Rick Remender

Écoute-moi. Je suis désolé si tu es incapable d’utiliser les outils pour parler correctement aux femmes. Mais ce n’est pas la faute des femmes si tu es un gros tas de merde. Aussi bizarre que cela puisse paraître, leur crier dessus ne va pas leur donner envie de baiser avec toi.

C’est marrant comme vous devenez des connards dès que vous pigez qu’une fille n’a pas envie de coucher avec vous.

Il faut faire en sorte qu’ils vous APPRÉCIENT. Tout tourne autour du besoin. Les gens ont besoin de se sentir acceptés. De se sentir AIMÉS. Il n’y a pas PLUS GRANDE faiblesse à exploiter.

Le bonheur, ça se résume à l’absence de douleur. Je ne peux pas espérer plus.
Ce type qui m’a pris mes chaussures, j’ai vu quelque chose de terrifiant dans son regard. Mon avenir. C’est à ça que je finirai par ressembler. Quel intérêt de continuer à vivre comme ça ?
Je ne suis pas croyant. J’ai appris tout ce que j’avais besoin de savoir sur la religion à l’orphelinat. Assis dans le sous-sol à regarder un groupe de chrétiens se payer la tête de mormons. Comme si une religion ressemblait moins à une secte et racontait moins de conneries qu’une autre.
J’avais rigolé et je leur avais dit que ça devait être ce que les Juifs faisaient dans le dos des Chrétiens quand ça avait été eux la nouvelle secte à la mode. Ils n’avaient pas trouvé ça drôle.

Et ils essaient de discuter avec moi de qui est le meilleur encreur. D'à quel point je ne sais rien de la Doom Patrol. Que Paul Smith est bien meilleur que John Byrne. Ils discutent de trucs insignifiants avec des voix stridentes.

Les pro-comics indés s'en prennent aux fans de super-héros. Et inversement. Comme partout ailleurs. L'ordre établi… De l'élitisme dans tous les milieux sociaux. Des cliques et des marginaux.

Tu m'as promis une place à la table. Si tu comptes un jour revenir sur ta promesse, rappelle-toi de ce que j'ai fait à celui que j'aimais. Et imagine ce que je ferais à quelqu'un que je hais.

J'avais la sensation d'être le témoin impuissant de l'extinction de mon espèce.

Pour Grant...

Pour ses gosses !

LÈVE CETTE PUTAIN DE HACHE ET AIDE MOI.

N’oublie jamais que ce n’est pas ta faute… si la pluie est empoisonnée, Teddy.

p.75.
Tu souffres ? Mauvais souvenirs ? C’est dur. Bienvenue dans l’humanité ! Tout le monde vit avec ses traumatismes.

- Vous saviez que j'étais là ?
- Seuls les piètres jardiniers ignorent la mauvaise herbe.
- Je n'aime pas trop qu'on me traite de "mauvaise herbe"...
- Nous en sommes tous. Nourrie et aimée, la mauvaise herbe peut fleurir, elle aussi.

-Tu as deux secondes pour nous filer un coup de main ?
-Moi, vous aider ? Mes couilles !
-Ça tombe mal, on n'a pas besoin de tes couilles.

- The only way for communism to work is for it to be free of corruption. You need a leader who is interested in helping the people, someone who isn't in it for the power or ego!
- Oh, yes, the legendary "perfect leader." The main problem is that the only sort of man who wants the "leader" job is the one who shouldn't have it in the first place! In my experience, a man who climbs a political ladder does it for the power it brings them.
- But that's true for any government. Anyone who wnats power is eventually corrupted by it, you see it throughout all of history. Take the many falls of Rome or the Great Depression, for example. They all come about because leaders put themselves ahead of the people they are supposed to serve!

L'histoire se déroule dans un monde très familier. Il n'y a pas de magie. Pas de vaisseaux spatiaux. Personne ne peut voler ou tirer des lasers avec les yeux. c'est l'histoire du passage à l'âge adulte d'une bande de gamins fracassés par la vie et qui doivent faire avec un monde de violence. Ce sont les années 1980. Pas de portables ou d'emails. Et une bonne partie de l’intrigue s'inspire de faits réels. (Postface de Rick Reminder)

- C'est seulement après avoir compris ce que signifiait vraiment la réussite que j'ai pris conscience de l'étendue de mon échec.

- J'ai écrit un livre : "comment foutre en l'air son existence et se faire des ennemis"
- Ouais je l'ai lu. Chapitre un... Se marier. Chapitre deux ?
- Avec trois femmes, il faudrait une bibliothèque.
- Tu dois être un vrai dur à cuire pour avoir survécu à trois femmes...
- Je ne les ai pas insultées, je n'ai jamais haussé la voix...
- Mais tu les as trompées. N'est ce pas ? On est tous des chiens. On finit toujours par tromper ceux qui nous aiment. Surtout.

- Qu'est-ce qu'on a ôté de ta liste ?
- Baiser un loser

« Comme si une religion ressemblait moins à une secte et racontait moins de conneries qu’une autre. »

Le monde te brisera le cœur... mais si c'est le cas... c'est bien parce qu'à la base, il t'en avait donné un.

Les émotions, ça brouille la réalité. Même quand on pense voir clairement.