![L'élimination par Panh L'élimination](/couv/cvt_Lelimination_962.jpg)
Dans l 'histoire de notre monde les hommes ont toujours voulus asservir l 'homme pour un idéale .une idéologie d'un éden utopique...L 'homme désir toujours vivre dans un paradis artificiel au détriment de l 'homme -
Saloth Sar (19 mai 1925 - 15 avril 1998), mieux connu sous le nom de Pol Pot, était le leader des Khmers rouges et le Premier Ministre du Kampuchéa Démocratique (Cambodge actuel) entre 1975 et 1979. Les politiques révolutionnaires de son gouvernement ont provoqué la mort de près de deux millions de personnes. Ici Rithy Panth retrace le récit de son enfance dans le Kampuchéa des années 1975 sous la prise de pouvoir des Khmers rouge où la capital Phnom Penh tombe dans leur mains ....
Kang Kek Ieu, plus connu sous le pseudonyme de Duch directeur du camp de torture S21 emprisonné et accusé de crime contre l 'humanité est interrogé par Panh Rithy au fil de son récit .....
Le Livre mêle les réflexions de cet homme Duch avec celle de son périple d’errements dans cette dictature -Cet enfant perdu dans la misère de la survie tombe dans le tourbillon de la folie humaine ou la famine nourrit la psychose et détruit la vie -Sans être voyeurisme Rithy Panh peint la noirceur de ce pays ou le doute envahit chaque habitants ....Les hommes deviennent apatride de leur pays de leur famille de leur sentiments ils deviennent des chiffres sans âme ...
Rithy Panh cherche seulement à comprendre ce génocide à travers ce Duch ....Il erre dans la vie avec cette trace indélébile de la perte de sa famille et de l 'horreur de cette terreur des Khmères rouges puis avec cette force incroyable et cette énergie Rithy deviendra cet homme cinéaste .écrivain ....
Je garde en mémoire un souvenir atroce dans ce livre celui de cette femme enceinte accouchant dans cette hôpital Khmère et mourant dans des atroces souffrances dans le Dennis des infirmières par manque de qualifications et d'orgueil aussi d'appeler un vrai médecin de la classe honnie .....Ce drame résume l 'état d'esprit de cette époque .on laisse les hommes mourir par conviction par peur par orgueil par bêtise dans un endoctrinement de lobotomie.....
J 'ai encore des frisons de cette horreur humaine .....On devient presque Misanthrope ...
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Il y a "Si c'est un homme" pour la Shoah, "Une saison de machettes" pour le génocide au Rwanda... "L'élimination" raconte le génocide cambodgien. Rithy Panh, après son film "S21" continue à interroger Duch et le monde sur ce qui s'est passé sous le régime de Pol Pot. Toujours cette même question : qu'y a-t-il dans l'homme qui lui permet de massacrer, torturer d'autres hommes ? Un témoignage poignant, sans haine, tout en dignité de l'auteur qui a perdu toute sa famille dans des conditions innommables, un livre dense.
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La comparaison avec Primo Levi osée en quatrième de couverture n'est pas exagérée : Rithy Panh, qui a connu jeune adolescent la dictature des Khmers rouges raconte ses souffrances passées et actuelles avec distance, son récit devenant une réflexion sur ce qu'est l'humanité. C'est cette interrogation qui le ronge lorqu'il interview en face à face Duch, le responsable du camp S21 où il ordonna la mort de 12000 "ennemis du régime".
Récit qui rappelle si nécessaire que cette folie meurtrière commandée par l'idéologie n'a pris fin qu'il y a 35 ans, et que ses traces dans l'histoire et dans le peuple cambodgien sont encore visibles.
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Rithy Panh est aujourd'hui un cinéaste reconnu aujourd'hui..
Dans ce livre, il nous raconte ce qu'il a vécu au Cambodge durant la révolution Khmère rouge. Il avait treize ans au début de cette prise de pouvoir.
Il nous raconte aussi, trente ans après la fin de cette période, sa confrontation avec Duch, responsable du camp d'extermination S21, lors du procès de ce dernier.
C'est un livre fort et terrible., sans pathos, par un homme qui cherche à comprendre.
Commenter  J’apprécie         20 ![La paix avec les morts par Panh La paix avec les morts](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/41ImFTfY1hL._SX95_.jpg)
Rithy Panh cinéaste Cambodgien et Christophe Bataille écrivain et éditeur ont unis leurs talents pour nous emmener à leurs côtés en voyage pour un retour sur les chemins de l'enfance de Rithy dans son pays d'origine jadis si doux avant que les Kmers rouges n'exterminent 1,8 millions de leurs compatriotes intellectuels ou seulement coupables de porter de lunettes et ne transforment ce pays bouddhiste et pacifiste en un champ de morts dont les os et les tissus ensanglantés sont toujours présents dans les rizières tant ils ont été nombreux à y avoir été déportés, torturés et assassinés dans ce Lycée transformé en centre d'extermination: le S21. Un retour sur son adolescence où contraint d'enterrer les morts dans les fosses, il part à la recherche de la sépulture des siens. «S'échapper vers la mémoire. Suivre le ruban de bitume à travers le temps. Une quête, une nécessité ? Une perdition.» Rithy Panh cherchant à apaiser les âmes qui errent, en quête d'explications d'une cause secrète : celle de l'absolutisme au nom du peuple qui fut la destruction programmée d'innocents. Ce retour aux sources est une quête, celle de trouver la paix avec les mortsDont les âmes errent toujours. Un récit puissant et profond !
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C'est un sujet que je connaisais peu, finalement. Trop jeune à l'époque et trop loin pour en avoir pris la juste mesure.
Rithy Panh m'a fait prendre conscience avec dignité, de l'ampleur de cette élimination d'un peuple.
Une grande leçon d'histoire.
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Très dur à lire, cet ouvrage est surprenant.
Car ce livre est presque philosophique.
On ressort sonné de sa lecture, mais aussi grandi d'avoir accompagné Rithy Pan dans sa volonté de comprendre et chercher le pardon avant de condamner.
Rithy Pan essaye de comprendre la cruauté et la folie des bourreaux et en particulier de DUCH dont il dresse un portrait psychologique presque humain (car complètement inconscient de l'horreur de ses actes).
Rithy Pan ne pardonne pas mais analyse chaque "détail" pour que le génocide ne devienne pas un "détail" dans l’histoire. Car ce génocide dont je savais très peu de choses, a été trop longtemps nié, et doit être dénoncé.
C'est un livre fort et terrible, qui ne cherche pas à susciter la pitié, écrit par un homme qui cherche juste à comprendre et à obtenir reconnaissance et respect pour la mémoire des victimes et se termine sur une note philosophique bouleversante.
Un livre qui devrait être lu en cours d’histoire.
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Un livre fort sur le génocide cambodgien... Un écriture percutante pour décrire une période de barbarie....
Magnifique...
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L'âme Khmère découverte
Entre 1975 et 1979, 1,7 million de cambodgiens (1/4 de la population) ont péri suite à la famine et aux exécutions de masse.
Rithy Panh, 13 ans au moment de la prise de Phnom Penh, en a réchappé, mais il a perdu une grande partie de sa famille. Depuis, il filme et il écrit, pour rappeler.
"L'élimination" co-écrit avec Christophe Bataille, se situe dans le prolongement du formidable film reportage : S21 - La Machine de mort Khmere rouge.
Ce livre croise le récit par Rithy Panh, de ses années de survie et celui de ses entretiens avec Duch, le tristement célèbre commandant de l'usine de mort S 21, le principal camp Khmer rouge.
Rithy Pahn cherche à comprendre comment des hommes issus de familles aisés, cultivés comme Pol Pot, Kieu Samphan, Ieng Sary, Ieng Thirith ou Duch, qui ont étudié en France, ont pu se transformer en monstres au service d'une idéologie dévastatrice. Il cherche l'humanité chez les bourreaux.
Le récit de Rithy Pahn fait froid dans le dos quand il évoque la lutte quotidienne pour la vie, la disparition d'une partie de sa famille, le climat de peur dans un pays devenu un immense camp de travail, l'absurdité idéologique.
Dès l'entrée dans la capitale Khmère le 17 avril 75, les Khmers s'acharnent à faire disparaître toute histoire personnelle et se lancent dans un projet dément : "créer" un homme...ancien ! Oui, les Khmers rouges considèrent que seul "l'ancien Peuple" (les paysans, les illettrés, les acculturés), est l'héritier du grand Royaume Khmer et que quiconque possède un semblant d'éducation, ou vit en ville ou porte des lunettes ou n'a pas les mains calleuses...est un "nouveau Peuple" et doit être rééduqué, écrasé, effacé.
Car cette dictature est aussi celle du verbe.
Les chefs Khmers rouges ne sont pas issus de cette classe du "Peuple ancien", mais en tant que "Techniciens de la révolution", même bourgeois, même éduqués, ils sont assimilés. Car "la révolution n'est pas une idée ou une aspiration, mais aussi une technique".
Les slogans sont terrifiants : "A te garder on ne gagne rien. A t'éliminer, on ne perd rien". "La dette de sang doit être remboursée par le sang", "L'homme n'a droit à rien".
Au S 21, dirigé par un ancien professeur de mathématiques, les détenus ne sont pas des hommes mais des ennemis qui doivent avouer, par principe. Même n'importe quoi, même si c'est absurde ou incohérent.
Leurs "aveux" ne sont de toute façon, qu'une étape. Ils sont torturés quoi qu'ils fassent ou disent, puis éliminés. Personne n'est épargné. Les parents sont torturés avant d'"être "écrasés", les "enfants-ennemis" sont fracassés contre un tronc d'arbre.
"L'histoire nouvelle doit effacer l'Histoire".
Cette démence dialectique n'a évidemment pas rebuté d'illustres intellectuels qui n'ont pas hésité à crier "Touche pas à mon Pol Pot", en vertu de la traditionnelle attirance de certains, pour des classes ouvrières ou paysannes qu'ils n'ont jamais fréquentées ailleurs que dans les livres et qu'ils parent de toutes les vertus et toutes les sagesses primitives.
C'est Alain Badiou qui écrit en 1979 dans sa tribune "Kampuchea vaincra !" (Le Monde) : "...la simple volonté de compter sur ses propres forces et de n'être vassalisé par personne éclaire bien des aspects, y compris en ce qui concerne la mise à l'ordre du jour de la terreur", avant de fustiger la "formidable campagne anticambodgienne".
Ce sont aussi les propos ambigus de Noam Chomsky qui déplore la mauvaise image qu'on donne des Khmers rouges et souhaite qu'on se demande pourquoi ils ont choisi "la voie étrange de l'autogénocide".
C'est enfin, bien évidemment, Jacques Vergès : "Il y en a qui disent que le génocide c'est un crime qui a été voulu. Moi je dis non,. Il y a eu des morts, il y a eu la famine, c’était involontaire"...".."on n'a qu'à regarder les charniers qu'on a trouvés, on ne trouve pas le nombre de morts qu'on dit"..." ...on a ignoré les bombardements américains et la famine provenant de l'embargo américain". Puis : "Il n'y a pas eu de génocide au Cambodge. Ces chiffres sont exagérés. Il y a eu beaucoup de meurtres, et certains sont impardonnables. Cependant, il est faux de définir cela comme un génocide délibéré. La majorité des gens sont morts des suites de la famine et de maladies." Ce fut la conséquence de la politique d'embargo des Etats-Unis. Il y eut un prologue sanglant au processus : les Américains ont soumis la population civile cambodgienne à un bombardement brutal au début des années 70"
Et là, on touche du doigt l'importance de ce livre.
Rithy a la même hantise que Primo Levi, de ne pas être cru. Il sait que "tout crime de masse est susceptible un jour ou l'autre, d'être considéré comme un détail".
Alors, il filme, il interroge, il accumule la documentation pour que "les victimes soient à leur place, les bourreaux aussi".
Il ne s'agit pas pour autant de nier la responsabilité du Protectorat français, des régimes corrompus qui l'ont suivi, l'importance des bombardements américains lors de la guerre du Vietnam, les conséquences de l'embargo ou les difficiles conditions de vie des paysans Khmers.
La famine a tué au Cambodge. Mais comment gommer la responsabilité de ces idéologues meurtriers à l'origine de l'effarante et continuelle migration à laquelle a été soumise la population des villes (deux millions d'habitants rien que pour Phnom Phen), envoyée sur les routes, dans des conditions logistiques et sanitaires suicidaires ?
Il y a eu crime de masse et famine.
Comment considérer comme une incidence regrettable, une erreur ou un détail, l'exécution après torture, de 17000 personnes au seul camp S 21 ?
Autre élément important du livre, la question sur le caractère unique ou non du génocide cambodgien.
Toutes les dérives ou composantes du communisme telles que l'Europe de l'Est a pu les connaître, sont ici démultipliées dans cette quête du "communisme parfait", mais contrairement à François Bizot par exemple, Rithy refuse de considérer que cette parenthèse folle est spécifiquement cambodgienne. Il ne la voit pas comme "le fruit d'une démence collective...un autogénocide unique".
Pour lui, elle est le fruit d'un travail humain, d'une "partie de notre XXème siècle, pas seulement d'une "bizarrerie" de l'Histoire. L'histoire du Cambodge est la nôtre.
A la fin du livre, on sent Rithy un peu frustré et meurtri. Le bourreau continue à mentir, à rester loin de la communauté humaine. Duch ne regrette qu'une chose au fond, que les chiffres "2" et "1" du sigle (S 21 est la fréquence radio du camp) ne donnent que 3, alors que les bureaux prestigieux de l'Angkar (le nom du Parti -l'Organisation) ont 3 chiffres plus importants.
Rithy voulait comprendre, il ne semble pas y être parvenu. Mais il y a t-il quelque chose à comprendre ?
En attendant, son témoignage est essentiel car aujourd'hui comme hier, ceux qui ont décidé de jouer sur les maux sont à l’affût.
Livre dur, mais qu'il est difficile de ne pas conseiller.
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Témoignage dur mais bouleversant où le cinéaste cambodgien revient dans son village retrouver sa famille mais les traces des morts ont disparu de cette tragique période pas assez connue du grand public...
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Auteur inconnu pour moi. C'est un livre très bien fait. On n'en sort pas intact et les réflexions de l'auteur sur l'Homme sont à mon sens la vérité, celle que l'on cherche.... C'est dur, c'est juste et la justice n'est pas là où je la croyait.
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C'est un livre terrible, dans la lignée des écrits de Primo Levi. D'une part un bourreau : Duche, d'autre part les victimes : les 1 500 000 cambodgiens massacrés entre 1974 et 1979. La cadre : le Kampuchéa démocratique sous les Khmers rouges.
Ce livre ne peut pas se lire d'une traite. Les horreurs relatées nécessitent une certaine assimilation pour ne pas dire intégration. Il n'y a pas verre à moitié vide ou verre à moitié plein, il y a un aspect de ce que pourrait être l'enfer sur terre. La gageure de ce livre est d'avoir mis des mots pour témoigner de l'indicible.
il subsiste quelque similitude avec les nazis : la lâcheté d'un bourreau qui ressemble à Eichmann et cette folie de pureté qui est précède l'élimination..
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Bouleversant
Qui est le long le chemin de Rithy Panh jusqu'à sa libération du joug des Khmers rouges,
on est avec lui partageant sa souffrance morale et physique et la voix du bourreau Duch résonne étrangement, atrocement ; on pense à Hannah Arendt et au "mal ordinaire"
Le fait qu'il ait survécu, qu'il puisse questionner son bourreau, qu'il raconte son histoire nous rassérène;
un livre difficile à lire émotionnellement mais accessible
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