AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Roald Amundsen (14)


Si la terre semble avoir rétréci,ce n'est pas que l'homme ait grandi...
Commenter  J’apprécie          410
Cette nature sublime qu'il a créée est le plus magnifique des temples où nous puissions le remercier de sa miséricorde.
Commenter  J’apprécie          370
En 1964, un cratère situé près du pôle sud de la lune,a été baptisé du nom d'Admunsen.
Commenter  J’apprécie          250
Nous avons tous une terre d'Au-delà a chercher au cours de notre vie-
Commenter  J’apprécie          160
La baleine est poursuivie dans ces parages, uniquement pour ses fanons ; des autres parties de ce monstre marin les Américains ne tirent aucun profit. Il est vrai que la valeur des fanons est telle que le produit de leur vente assure un bénéfice considérable ; une seule baleine en fournit parfois pour 50 000 F. La chasse de ces cétacés est naturellement difficile et périlleuse. […]
Depuis soixante ans cette industrie a rapporté des bénéfices énormes, mais au prix de quels dangers et de combien de vies humaines ! Et tout cela simplement pour procurer aux élégantes la matière nécessaire à la fabrication de leurs corsets et assurer ainsi la grâce de leur corps !

Chapitre 11.
Commenter  J’apprécie          40
En marchant à cette vitesse, nous ne nous proposions nullement d'établir un record sur la Barrière, nous désirions simplement rentrer avant le départ du Fram, afin de serrer une fois de plus la main de nos chers camarades. Notre diligence fut inutile. La navire était parti quelques heures avant notre retour. Maintenant, combien la rade vide nous semble triste ! Devant ce paysage silencieux, soudain un voile de mélancolie nous enveloppe.

Roald Amundsen, AU PÔLE SUD : chapitre 4.
Commenter  J’apprécie          30
Avant de lever le camp, je fis défiler devant moi tout le beau sexe ; pour remercier les indigènes de leur hospitalité, je remis à chaque femme quatre aiguilles. Sous toutes les latitudes les filles d'Ève pratiquent la supercherie avec la plus joyeuse inconscience, les femmes esquimaudes aussi bien que les Européennes.
Après avoir reçu son cadeau, que fit, en effet, un des plus remarquables laiderons de la bande ? Elle se glissa prestement à la queue du groupe, espérant que je ne la reconnaîtrais pas. Lorsque je découvris la ruse, la première, elle éclata de rire, et toutes ses compagnes suivirent le mouvement. Ce fut pendant un instant un fou rire général. En vérité, ces Esquimaux sont les gens les plus gais que j'aie jamais rencontrés.

Chapitre 3 : Vers le pôle magnétique.
Commenter  J’apprécie          30
Ici l'hiver dure six mois et le reste de l'année on grelotte.

Chapitre 4.
Commenter  J’apprécie          30
À bord, point de règlement ni de hiérarchie : chacun garde son indépendance dans un régime de liberté et d'égalité absolues. Sur des hommes équilibrés et sages, cette confiance a les plus heureux résultats ; elle fait naître spontanément une discipline qui, étant librement consentie, est singulièrement plus puissante que celle imposée par des règlements. De plus, elle a l'avantage de développer la personnalité, l'initiative et le goût du travail. Jouissant de l'indépendance de son moi, l'homme n'est plus une machine, mais un être pensant, et, dans l'effort, son rendement devient double.

Chapitre 1.
Commenter  J’apprécie          30
Une soirée magique. Le soleil luit très haut dans le ciel ; en même temps cette terre toute de glace réverbère une lueur blanche très intense, pareille à un reflet d'astre éteint. Autour du navire une mer d'un bleu très léger, passant plus loin à une tonalité foncée très dure. Vers le Sud, une impression de jour étrange, pendant que dans le Nord le ciel sombre donne une sensation de nuit. Cette lumière de rêve éclaire de mystérieuses régions ; pour déchirer le voile impénétrable qui les enveloppe, nous sommes prêts au sacrifice de nos vies.

Roald Amundsen, AU PÔLE SUD : chapitre 3.
Commenter  J’apprécie          20
Les choses paraissent se gâter. Droit par l'avant, la vigie découvre une épaisse masse de glace. Sous le clair soleil qui brille pour le moment, elle semble barrer le détroit dans toute sa largeur. […] Heureusement, ce n'était qu'une de ces illusions d'optique si fréquentes dans l'Arctique. Lorsque le soleil éclaire une mer calme parsemée de petits glaçons, fréquemment toute sa surface prend une teinte blanche trompeuse, en même temps que par un effet de réfraction des blocs minuscules s'élèvent à la taille d'icebergs. Dans de pareilles circonstances atmosphériques, même à petite distance, quelques pauvres petites plaques prennent l'aspect d'un pack solide.

Chapitre 1.
Commenter  J’apprécie          20
Le 24 juillet […], par exception, un clair soleil luit dans un ciel bleu, le premier jour d'été depuis le départ. Dans cette rayonnante clarté, la terre devient visible, un hérissement sauvage de pics et d'arêtes fantastiques, une terre morne et morte, et tout là-bas, au bout de l'horizon bleu de la mer, des taches blanches d'icebergs, vagues et indistinctes à travers des jeux de mirage.

Chapitre 1.
Commenter  J’apprécie          20
On ne doit pas non plus perdre de vue le rôle du vin ou du cognac dans les relations sociales au cours d'un pareil voyage. Deux hommes se sont-ils quelque peu disputés, un verre de rhum les réconciliera ; en trinquant ils oublieront le passé et reprendront leur amicale collaboration. Supprimez l'alcool de ces petites fêtes, vous verrez la différence. Il est certes regrettable que l'usage des spiritueux soit absolument nécessaire à la bonne humeur parmi les hommes — je suis le premier à en convenir —, mais il faut prendre la nature humaine comme elle est et tâcher d'en tirer le meilleur parti possible.

Roald Amundsen : AU PÔLE SUD.
Commenter  J’apprécie          20
La meute a été installée près de la station, attachée à des câbles disposés en un carré de 30 m de côté. Naturellement nos voisins nous gratifient d'un peu de musique. Sous la direction de l'un d'eux, ils exécutent des concerts diurnes et nocturnes. Étranges bêtes ! Que veulent-elles exprimer par ces hurlements ? Tout à coup, au milieu du grand silence qui nous enveloppe, retentit un hululement isolé. Deux ou trois suivent, puis progressivement le nombre de chanteurs augmente ; finalement, les cent chiens se mettent de la partie. Généralement, durant les concerts, ils restent assis, en levant la tête aussi haut qu'ils le peuvent. Pendant ce temps, ils semblent absorbés et ne se laissent distraire par quoi que ce soit. Très remarquable, la façon dont le chœur prend fin. Brusquement, tous se taisent à la fois ; point de retardataires ni de contretemps.
Qu'est-ce qui leur impose ce silence subit et simultané ? J'inclinerais à penser qu'ils exécutent un chant qu'ils ont étudié. Ces animaux possèdent-ils la faculté de se communiquer leurs pensées par des cris ? Après notre longue intimité avec les chiens eskimo, aucun de nous n'en doute. Pour mon compte, je connaissais si bien le sens des différentes tonalités de leurs aboiements que, sans voir les chiens, seulement en les entendant, je devinais ce qu'ils faisaient. Chaque acte, chaque sentiment, ils l'expriment par un son particulier. Pour manifester leur affection envers leur maître, ils ont un cri spécial. Si l'un d'eux fait quelque chose de répréhensible, comme par exemple d'entrer dans le magasin où la viande est conservée,les autres, qui n'ont pu s'y introduire, se mettent à courir et à pousser un hurlement spécial.
De son ancêtre le loup, le chien eskimo a gardé, beaucoup plus que notre chien domestique, l'instinct de la lutte pour la vie et de l'utilité de la force. La lutte pour la vie l'a dès l'enfance mûri et lui a donné à un degré surprenant des qualités de sobriété et d'endurance. Son intelligence est vive, nette et très développée, eu égard au travail auquel il est destiné et au milieu dans lequel il vit. On aurait tort de mal juger le chien eskimo, parce qu'il est incapable d'apprendre à faire le beau ou à saisir au commandement un morceau de sucre ; ce sont là exercices trop différents de la tâche sérieuse de sa vie pour qu'il puisse jamais comprendre ces numéros de cirque. Dans leurs relations, ces animaux ne connaissent d'autre loi que celle du plus fort. le plus vigoureux commande et agit suivant son bon plaisir. Tout lui appartient, et le plus faible se contente de ses miettes. L'amitié se développe facilement entre ces quadrupèdes, mais une amitié toujours mélangée de crainte et de respect pour la force. Obéissant à l'instinct de conservation, le faible recherche aide et protection auprès du puissant, lequel accepte ce rôle de protecteur, qui lui assure une aide fidèle en cas de besoin. Ce même instinct se retrouve jusque dans les relations entre le chien et l'homme. Cet animal comprend que son maître lui assure la subsistance, et pour cette raison lui témoigne plus de respect et d'affection que ses congénères domestiqués, que seule la peur du fouet rend obéissants. Je pourrais sans crainte retirer la pitance de la gueule de mes douze chiens ; pas un n'eût essayé de me mordre. La peur de représailles, consistant en privation de nourriture, expliquait cette exceptionnelle soumission. Sur des chiens norvégiens, je n'aurais pas osé tenter cette expérience. Quelle est donc la raison de cette différence ? C'est que, chez notre chien domestique, l'obéissance est fondée sur la crainte du fouet et non, comme chez son congénère groenlandais, sur l'instinct de sa propre conservation. Or, lorsque l'appétit l'emporte sur la peur de la cravache, le maître reçoit un coup de dent.

Chapitre 3 : Installation des quartiers d'hiver.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Roald Amundsen (60)Voir plus

Quiz Voir plus

Paris en poésie

Guillaume Apollinaire - "Le pont ..."

Mirabeau
Louis-Philippe
des Arts

10 questions
162 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poésie française , Paris (France)Créer un quiz sur cet auteur

{* *}