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Citations de Roald Dahl (865)


Mais je ne vous ai pas encore dit ce qui torturait plus que tout autre chose l’amateur de
chocolat qu’était le petit Charlie. Et cette torture-là était bien pire que la vue des tablettes de
chocolat dans les vitrines ou le spectacle des enfants qui croquaient leurs confiseries sous son
nez. Vous n’imaginerez pas de plus monstrueux supplice :
Dans la ville même, bien visible depuis la maison où habitait Charlie, se trouvait une
ENORME CHOCOLATERIE !
Imaginez un peu !
Et ce n’était même pas une chocolaterie ordinaire. C’était la plus importante et la plus
célèbre du monde entier ! C’était la CHOCOLATERIE WONKA, propriété d’un monsieur nommé
Willy Wonka, le plus grand inventeur et fabricant de chocolat de tous les temps. Et quel endroit
merveilleux, fantastique ! De grandes portes de fer, un haut mur circulaire, des cheminées
crachant des paquets de fumée, d’étranges sifflements venant du fond du bâtiment. Et dehors,
tout autour des murs, dans un secteur de près d’un kilomètre, l’air embaumait d’un riche et
capiteux parfum de chocolat fondant !
Deux fois par jour, sur le chemin de l’école, puis au retour, le petit Charlie Bucket passait
devant les portes de la chocolaterie. Et chaque fois, il se mettait à marcher très très
lentement, le nez en l’air, pour mieux respirer cette délicieuse odeur de chocolat qui flottait
autour de lui.
Oh ! comme il aimait cette odeur !
Et comme il rêvait de faire un tour à l’intérieur de la chocolaterie, pour voir à quoi elle ressemblait
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[...] ... - "Tu veux de l'essence ?" fit-il, railleur.

Je faillis le gratifier d'une injure mais me retins à temps et, poliment, répondis : - "Oui, s'il te plaît, je te serais très reconnaissant."

Il me dévisagea sournoisement un instant pour s'assurer que je ne me moquais pas de lui, puis il hocha la tête, comme satisfait maintenant de mon attitude. Il pivota et se mit lentement en mouvement vers l'arrière de la voiture. Je plongeai la main dans mon vide-poche de portière pour prendre ma bouteille de Glenmorangie. Je m'en versai un gobelet bien tassé et attendis en le sirotant. L'homme avait poussé son visage à moins d'un mètre de moi ; son haleine fétide avait envahi la voiture ... qui sait combien de milliards de virus s'y étaient engouffrés en même temps ? Dans ce genre de situation c'est une bénédiction de pouvoir se désinfecter la bouche et la gorge avec une goutte de whisky de Highlands. Le whisky est en outre un réconfort. Je vidai mon gobelet, et m'en versai un autre. Je ne tardai pas à me sentir moins inquiet. Mon regard tomba sur la pastèque posée sur le siège voisin. Je me dis que c'était le moment de me rafraîchir en m'en octroyant une tranche. Je sortis mon couteau de son étui et en coupai un gros morceau. Puis, de la pointe du couteau, j'enlevai avec soin tous les pépins noirs, me servant du reste du fruit comme récipient.

J'attendis en buvant mon whisky et en mangeant ma pastèque. Tous deux étaient délicieux.

- "L'essence, ça y est," annonça l'horrible Arabe, en s'encadrant dans la portière. "Maintenant, je vérifie l'eau et l'huile."

J'aurais préféré qu'il s'abstînt totalement de tripoter la Lagonda, mais soucieux d'éviter une discussion, je ne dis rien. Il gagna en claudiquant l'avant de la voiture, et sa démarche me fit penser à celle d'un S. S. hitlérien, un S. S. ivre qui eût exécuté le pas de l'oie au ralenti.

Tabes dorsalis, j'en aurais mis ma tête à couper.

La seule autre maladie capable de provoquer cette bizarre démarche saccadée est le béri-béri chronique. Ma foi - probable qu'il l'avait, ça aussi. ... [...]
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Chacun invente les règles qui lui conviennent le mieux.
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Les géants ne naissent pas : ils apparaissent, et puis c'est tout !
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[...] ... Elle était d'une gentillesse à faire rêver. On aurait dit la mère du meilleur camarade de classe qui vous reçoit chez elle pour les vacances de Noël. Billy ôta son chapeau et franchit le seuil.

- "Accrochez-le ici," dit-elle, "et laissez-moi vous aider pour votre pardessus."

Il n'y avait pas d'autres chapeaux ni d'autres pardessus dans l'entrée. Pas un parapluie, pas une canne. Rien.

- "La maison entière est à nous deux," fit-elle en souriant. Puis elle lui montra le chemin vers les étages supérieurs. "Voyez-vous, je n'ai pas très souvent le plaisir de faire entrer un voyageur dans mon petit nid."

"Elle radote un peu, la vieille fille," se dit Billy. Mais à ce prix, tout était pardonnable.

- "J'aurais cru que vous étiez submergée de demandes," fit-il poliment.

- "Mais je le suis, cher monsieur, je le suis, n'en doutez pas ! Seulement, pourquoi le cacher, je suis un tantinet difficile. Vous voyez bien ce que je veux dire ?

- Ah, oui ...

- Mais je suis toujours prête à recevoir. Tout est toujours prêt, jour et nuit, dans cette maison, pour le cas de chance exceptionnelle où un jeune homme digne de ma confiance passerait par là. Et c'est un si grand plaisir, cher monsieur, d'ouvrir la porte et de découvrir quelqu'un de convenable !"

Elle était à mi-hauteur de l'escalier. Une main sur la rampe, elle se pencha et lui sourit de ses lèvres pâles, en ajoutant : "Comme vous, monsieur !" Et ses yeux bleus parcoururent lentement le corps de Billy de là tête aux pieds, puis dans le sens inverse.

Sur le palier du deuxième, elle dit :

- "Cet étage est à moi."

Ils grimpèrent au troisième : "Et celui-ci est à vous. Voici votre chambre. J'espère qu'elle vous plaira."

Elle le fit entrer dans une petite chambre proprette donnant sur la rue. En entrant, elle alluma la lumière.

- "Vous avez le soleil toute la matinée, monsieur Perkins. C'est bien monsieur Perkins ?

- Non, madame," dit-il, "c'est Weaver.

- Pardon, monsieur Weaver. Comme c'est joli. J'ai mis une bouillotte entre les draps, monsieur Weaver. C'est si agréable, un bon petit dodo propre et chauffé, vous ne trouvez pas ? Et si vous avez froid, vous pouvez allumer le gaz à n'importe quel moment.

- Merci," dit Billy, "merci, vous êtes bien aimable."

Il remarqua que le couvre-lit avait été retiré et que les draps et les couvertures avaient été soigneusement repliés d'un côté, prêts à recevoir un client.

- "Je suis si heureuse que vous soyez venu," dit-elle, le regardant gravement dans les yeux. "Je commençais à m'inquiéter." ... ... [...]
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"No book ever ends, when it's full of your freinds..."
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Je n’ai pas eu à les rechercher. Il m’a suffi d’effleurer
la couche supérieure de ma conscience pour les y
retrouver avant de les consigner par écrit. Certains
furent drôles. Certains douloureux. Certains déplaisants.
C’est pour cette raison, je suppose, que je me les
rappelle tous de façon aussi aiguë. Tous sont véridiques.
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– Non, cela ne me plaît pas, répondit fermement le BGG, ce n’est pas parce qu’on a un peu raison qu’on n’a jamais tort.
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– Comparée à moi, tu es aussi sourde qu’une brioche! s’exclama le BGG, tu n’entends que les gros bruits lourdauds avec tes petites oreillouchettes. Mais moi, j’entends tous les secrets murmures du monde!

– Comme quoi, par exemple? demanda Sophie.

– Dans ton pays, j’entends les pas d’une coccinelle qui marche sur une feuille d’arbre.

– Vraiment? s’étonna Sophie, impressionnée.

– Et en plus, je les entends très fort, ajouta le BGG, quand une coccinelle marche sur une feuille d’arbre j’entends ses pas qui font polotop polotop, tout comme ceux d’un géant!

– Mon Dieu ! s’écria Sophie, et qu’entendez vous d’autre?

– J’entends les petites fourmis qui bavardouillent quand elles trottent sur le sol.

– Vous voulez dire que vous entendez parler les fourmis?

– Chaque mot qu’elles prononcent, assura le BGG, bien que je ne comprenne pas leur baragouin.
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– Moi? ! s’exclama le géant en faisant trembler de sa voix puissante les rangées de bocaux alignés sur les étagères, moi, me nourrir d’hommes de terre? ! Ça, moi, jamais! Les autres, oui! Tous les autres en dévorent chaque nuit, mais pas moi! Moi, c’est un géant farfelu! Un gentil géant tout confus! Je suis le seul gentil géant tout confus au pays des géants!
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Sais-tu ce que c'est, le petit déjeuner de céréales? C'est fait de ces petits copeaux de bois frisottés qu'on trouve dans les taille-crayon!
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Tout est beaucoup plus petit qu'avant, au moment de la projection. Même à la télévision ordinaire, vous avez beau prendre un grand et gros bonhomme, sur l'écran, il ne sera jamais plus grand qu'un crayon, pas vrai?
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- Savez-vous comment fonctionne la télévision ordinaire? C'est très simple. D'un côté, là où l'image est prise, vous avez une grande caméra et vous commencez par prendre des photos. Ensuite, ces photos sont divisées en des millions de petites particules, si petites qu'il est impossible de les voir, et ces petites particules sont projetées dans le ciel par l'électricité. Là, dans le ciel, elles tournent en rond en sifflant, jusqu'à ce qu'elles se heurtent à une antenne, sur le toit d'une maison. Alors elles descendent en une fraction de seconde par le fil qui les conduit tout droit dans le dos du poste de télévision, et, une fois sur place, elles sont secouées et remuées jusqu'au moment où, enfin, chacune de ces minuscules pièces retrouve sa place (exactement comme dans un puzzle), et hop! l'image apparaît sur l'écran...
- Ce n'est pas exactement comme ça que ça fonctionne, dit Mike Teavee.
- Je suis un peu sourd de l'oreille gauche, dit Mr. Wonka. Excuse-moi si je n'entends pas tout ce que tu dis.
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En ce qui me concerne, je n'aime pas beaucoup la télévision. A petites doses passe encore, mais il faut croire que les enfants sont incapables de s'en tenir là. Ils ne s'en lassent jamais. Ils restent collés à l'écran à longueur de journée...
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Bonté divine! dit Mr. Salt en voyant dégringoler sa volumineuse épouse, ce qu'il y aura comme déchets ce soir!
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Que ma fille soit une vraie petite peste, je veux bien l'admettre. Mais ce n'est pas une raison pour la faire rôtir au four.
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- Maman! cria soudain Veruca Salt, je veux un écureuil, c'est décidé! Achète-moi un de ces écureuils!
- Ne dis pas de sottises, ma chérie, dit Mrs. Salt. Ils sont tous à Mr. Wonka.
- Je m'en moque! hurla Veruca. J'en veux un. Je n'ai à la maison que deux chiens, quatre chats, six petits lapins, deux perruches, trois canaris, un perroquet vert, une tortue, un bocal plein de poissons rouges, une cage pleine de souris blanches et un vieux hamster complètement gaga! Je veux un écureuil!
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Chers amis, il faut bien savoir
Que rien n'est moins joli à voir
Qu'un petit monstre dégoûtant
Mâchant de la gomme tout le temps.
(C'est presque aussi mal, avouez,
Que d'avoir les doigts dans le nez.)
On vous le dit, et c'est bien vrai:
Le chewing-gum ne paie jamais;
Cette habitude déplorable
Appelle une fin bien lamentable.
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Comment veux-tu fouetter une crème sans fouet? Une crème fouettée n'est pas une crème fouettée tant qu'elle n'est pas fouettée avec un fouet. Comme un oeuf volé n'est pas un oeuf volé s'il n'a pas été chipé dans un bois, en pleine nuit!
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Halle de dépôt n°54: toutes les crèmes: crème fraîche, crème fouettée, crème de violette, crème de café, crème d'ananas, crème de volaille et crème à raser.
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