Robert Jackson Bennett

Si vous avez suivi mes storys pendant les vacances vous savez déjà que j'ai tout simplement adoré ce roman.



🗝Si vous aimez la fantasy, la magie, les énigmes, l'aventure, ce roman est fait pour vous. Alors, je dis ça, pour ceux qui aime vraiment la fantasy qui sort de l'ordinaire.



🗝Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que je lis énormément ce style, et des fois je trouve qu'on retrouve un peu le même schéma et les mêmes histoires.



🗝Pour le coup, ce roman m'a épaté par son originalité.



🗝Ici, vous allez rencontrer Sancia, voleuse avec le don de revivre le passé des objets, mais surtout, d'écouter chuchoter les enluminures.



Et la vous vous dites? Mouais mais encore!



🗝Un jour, elle va avoir une Énorme mission à accomplir, à partir de là tout va s'enclencher.

Nous allons rencontrer LA CLE. Super encore une clé dans la fantasy ! Oui oui mais sincèrement cette Clé là, elle vaut le coup de s'y intéresser.

Dès le début elle m'a touché !!!



� partir de là, on va découvrir tout l'univers autour des enluminures. Cette CLE est la clé ( oh lala le jeu de mot tout " pourri") pour mettre Tevanne à genoux.



🗝Tout autour de ça, nous allons découvrir divers personnages qui vont être développés au fur et à mesure que l'intrigue avance. Chacun sont tops. Nous avons une légère romance toute mignonne. Sinon, les répliques parfois humouristique m'ont vraiment fait sourire.

🗝Orso est un personnage à découvrir absolument. Il peut paraitre antipathique au début, ce sentiment est vite soulevé, et là vous ne pouvez plus vous en passer. J'ai tellement hâte de découvrir la suite et de suivre la suite des aventures de Sancia, Orso, Gregor, Bérénice.



�ref, la fin m'a donné envie de lire la suite car OUI, l'auteur nous laisse sur une FIN 😱😱



Sincèrement, lisez ce roman, il mérite d'être plus connu🔥

Premier tome d'une trilogie, les Maitres Enlumineurs nous fait prendre place dans une cité où quelques grandes maisons marchandes ont la main mise sur le pouvoir et ne laisse personne venir les importuner.

Leur pouvoir est principalement dû à leur maîtrise de la magie de cet univers, les enluminures. Système très intéressant, qui consiste, grâce à l'utilisation de runes spécifiques de convaincre un objet qu'il a certaines spécifications. Par exemple : une flèche enluminé qui lui fait croire qu'elles est tiré avec beaucoup plus de puissance que réellement et qui va donc influer sur son pouvoir destructif et pénétrant.

Nous allons suivre Sancia, jeune, ancienne esclave échappé des plantations où ils subissaient en plus des expériences sur l'enluminure humaine.

Devenue voleuse pour survivre, au cours d'une mission elle va se retrouver en possession d'un artefact des anciens, les Hierophantes. Peuple mystérieux depuis plusieurs millénaires au cours d'une énorme guerre, ils avaient poussé l'enluminure à un tel niveau qu'ils étaient devenus presque des dieux

Elle va donc se retrouver embarquer dans une chasse au pouvoir entre les maisons et on en apprendra beaucoup sur la magie propre à cette série.



J'ai trouvé tout les personnages très intéressants, bien travaillés, l'histoire est super prenante. J'ai hâte de lire la suite. Probablement une de mes meilleures lectures de l'année (même si celle ci n'est pas finie).

Dans ce roman on suit les aventures de Sancia, une jeune voleuse douée du pouvoir de sentir ce que ressentent les objets. Elle dérobe un artefact ancien qui se trouve être une clé douée de parole. Elle se retrouve alors prise dans un engrenage qui pourrait lui coûter la vie.



J’ai beaucoup apprécié l’univers et l’intrigue, le fait que la magie, les enluminures, soit traité comme une science.

Par contre je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, peut être à cause de leur caractère stéréotypé ou trop lisse.



Je ne sais pas si je vais lire le deuxième tome.

Second volet de la trilogie « Les maîtres enlumineurs », « Le retour du hiérophante » est une suite directe, ça reprend l’intrigue trois ans après mais dans une suite logique où nous retrouvons les lieux, les personnages et l’intrigue que nous avions laissé. Je vous déconseille de lire ce tome 2 sans avoir lu « Les maîtres enlumineurs », clairement, car premièrement vous seriez un peu perdus dans l’intrigue mais surtout le système de magie très spécifique et spécial qui fait le charme de cette trilogie (le tome 3 sera normalement là en 2023) vous serait complexe alors qu’en lisant le premier vous serez très à l’aise ici.





On retrouve donc ce fameux système de magie qu’est « l’enluminure », vraiment original, entre science et écriture, forçant les objets à faire ce qu’ils croient et non ce qu’ils sont censés être, pour que vous visionnez, un enlumineur peu forcer une épée à se croire plus lourde et plus tranchante qu’elle ne l’est vraiment en la persuadant simplement qu’elle l’est, (vous me suivez ? J’espère car ce n’est pas facile à décrire sans le lire et l’imaginer soi-même).





Nos chères « Sancia » et « Bérénice », ainsi que « Orso », « Gregor » et « Clef » sont au centre de l’intrigue et vont devoir se surpasser pour vaincre le premier des Hiérophante, genre de dieu et inventeur de l’enluminure, ancêtre presque immortel, ce personnage est celui qui m’a le moins convaincu (même s’il reste tout de même très bon et bien méchant), il y a certaines descriptions qui ne m’ont pas convaincues à son sujet, passons, cela n’entache pas cette très belle lecture qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, d’une manière encore plus sombre et plus technique mais toujours avec son lot de scènes fortes, parfois gores, souvent captivantes.





En conclusion, malgré un bémol sur le méchant, j’ai adoré ma lecture, et la fin est si surprenante qu’on aimerait déjà pouvoir lire la suite.
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Adoré !

Que vous dire ?

Que je suis sortie de ma zone de confort ..

Que c’est passé comme une lettre à la poste ..

Que avec une lecture de ce type j’ai le vertige ! ..

Une fois plongée dans le livre je voyage dans un monde imaginaire et passionnant, aux personnages attachants et force est de constater que je n’ai qu’une envie; y retourner !

Direction donc le fantasy mais sans dragons, sans elfes et sans trolls...Mais en lieu et place des enluminures, et donc des maîtres enlumineurs.



Mais que sont des enluminures ?



Ce sont des suites d’instructions, ou d’injonctions (faites de sceaux complexes) destinées à modifier le comportement des objets pour les améliorer ou modifier la manière dont ils interagissent avec les lois physiques.

Vous pouvez alors imaginer tout ce que cette magie extraordinaire et complexe apporte comme richesse et possibilité à l’auteur!



Robert Jackson Bennett va ainsi nous immerger dans la cité de Tevanne où quatre grandes familles marchandes, dans la luxure des beaux quartiers, font la loi et ce grâce aux secrets autour des enluminures .

On découvre alors Sancia, une jeune femme sensible et attachante qui a le pouvoir de lire les objets enluminés.

Vivant avec la population miséreuse de la cité, Sancia survit en volant ces riches familles.

Missionnée pour un vol un peu particulier la jeune fille va déclencher un état d'alerte et d’urgence dans toute la cité ..



Premier opus d’une trilogie dans le fantasy épique et je peux vous dire:

Que c’est accessible pour tout novice au genre comme moi.

Que c’est drôle; les personnages sont érudits et grâce à la truculence de leurs dialogues ils sont excellents.

Que c’est dynamique; aucun temps mort, l’auteur vous entraîne dans une intrigue trépidante et addictive .. de l’action et encore de l’action.

Que j’ai eu quelques noeuds au cerveau pour intégrer toutes les informations mais que j’aime ça ..



Bref il devient évident que le SF et le fantasy me plaisent de plus en plus .. Et pourtant je n’y connais absolument rien 😂!

J’attends donc le tome deux avec impatience..


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Etes-vous prêt ? Prêt et entraîné pour survivre aux tueries de masse que connaissent quasi quotidiennement les Etats-Unis. Donc comment éviter les tueries de masse ? La réponse : créer un programme télé permettant de devenir un tueur de masse.

C'est dans une Amérique pas si loin de notre epoque et au bord de l'asphyxie, de la fuite des jeunes générations à l'étranger et une société vieillissante qu'un tel programme télé est proposé à tous.



Ce récit d'anticipation fait froid dans le dos de part son sujet. C'est violent dans la proposition, brutal mais aussi met en porte à faux notre société gavée de télé-réalité et dépendant aux applications et hyper connectée. Malgré ce sujet glaçant, j'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'intrigue à cause du langage très stéréotypé, masculin et vulgaire. Il faut quand même attendre le milieu du livre pour entrer dans le vif du sujet mais une fois qu'on y est on est immergé dans l'action.

J’ai découvert Robert Jackson Bennett avec American Elsewhere. Entre huis-clos fantastique et SF, ce livre était un redoutable page turner. Après cette lecture, j’avais donc envie de découvrir d’autres livres de l’auteur (Foundryside ou The Divine Cities), mais c’est finalement Vigilance qui a été publié en premier. Lu dès sa sortie, sans même attendre l’offre HS de la collection Une Heure Lumière d’ailleurs.

Vigilance est un texte qui ne peut pas laisser indifférent. C’est une des plus longue novella de la collection Une Heure Lumière : 165 pages, en forme de coup de poing dans l’estomac qui nous propose de venir découvrir l’Amérique de demain.



L’Amérique de demain est composée majoritairement d’une population vieillissante. Le pays, engluée dans une crise économique sans fin est resté coincé dans l’air pétrolière même si plus aucun pays n’achète l’or noir Made in USA. Les jeunes générations sont parties trouver un meilleur avenir à l’étranger loin de cette Amérique qui ne leur offre plus .

Mais dans cet Amérique, certains ont trouvé des mannes à exploiter jusqu’au trognon et notamment les peurs des américains d’aujourd’hui. Une émission de télé a été créé suite aux nombreuses tueries de masse qui ont eu lieu sur le sol américain. Vigilance est non seulement le nom de cette émission télé mais également un crédo brandit comme un flambeau : si vous n’êtes pas vigilant alors vous êtes mort. Vigilance est donc une émission télé vedette basée sur une tuerie de masse organisée dans un lieu clos : trois tireurs, pleins de gens et une foule de drones pour filmer le tout.

Robert Jackson Bennett nous fait le portrait au vitriol d’une Amérique bercée aux tueries de masse, bassinée par la peur de l’autre et nourrie de publicités à outrance. Un texte dérangeant qui prend aux tripes. Au fur et à mesure que l’auteur nous fait découvrir cette future Amérique, c’est un regard glaçant qui s’en dégage. J’ai trouvé que l’auteur jouait habilement avec le lecteur en alternant entre moment où les réaction des personnages sonnent particulièrement justes (et notamment sur les peurs de l’autre, de l’étranger, de son voisin, etc…) et moments frôlant l’absurde avec un marketing à outrance et des publicités créées en direct en fonction du public cible. Le grotesque côtoie le crédible ce qui m’a horrifié autant qu’il m’a fasciné lors de ma lecture. Le lecture de Vigilance est immersive, j’aime beaucoup le style d’écriture de Robert Jackson Bennet : clair, direct et visuel. Dans cette novella, le récit alterne entre deux personnages : Delyna, une jeune femme noire serveuse dans un dinner et LcDean, le responsable, blanc et quadra, de l’émission. Les deux points de vue se renvoie la balle lors du démarrage de ce nouvel épisode de Vigilance et le contraste est saisissant. Le tout saupoudré d’informations sur l’évolution des Etats-Unis c’est 20 dernières (prochaines) années.Un coup de cœur pour moi avec ce récit glaçant qui renvoie cependant bien trop, pour ma tranquillité d’esprit, à des évènements récents qui, comme des signaux faibles, semblent nous prédire un avenir où la Vigilance serait de mise. Entre réalisme et culture de l’absurde, cette novella est un petit bijou d’Anticipation. Un des meilleurs titre de la collection Une Heure Lumière pour moi.
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Et une saga de terminée, une ! Et quelle fin ! Ce troisième tome m'a tout simplement bouleversée, cela faisait longtemps que je n'avais pas autant pleuré avec un livre. Lorsque j'ai commencé la saga des Maîtres enlumineurs, je ne pensais pas m'attacher autant aux personnages et à l'univers. Mais après l'avoir terminée, il m'a fallu me rendre à l'évidence : j'étais mordue.



Nous retrouvons Sancia, Clef, Bérénice et tant d'autres huit ans après la fuite de l'Ancienne Tevanne. Acculés, obligés de se cacher pour fuir Tevanne (l'entité conjuguée de Valéria et de Gregor) qui menace d'engloutir le monde afin d'accéder à ses fins, ils ne restent toutefois pas inactifs et continuent de se battre. Leur objectif : sauver le plus de monde possible. Lorsque leur ancien ennemi, Crascedes Magnus, se fait emprisonner par Tevanne, ils n'ont pas le choix. Ils doivent le libérer, sinon, c'est la fin de tout ce qu'ils connaissent.



Ce tome est incroyable. Il y a absolument tous les ingrédients pour nous tenir en haleine : de l'action, des révélations, de l'émotion, une légère surenchère peut-être à un moment, mais franchement, ce n'était pas de trop. Le récit est plus centré sur Bérénice et c'est, je crois, ce qui m'a le plus touché. Je ne m'étais pas rendu compte que je l'appréciais autant, et j'ai été anéantie par son devenir. Robert Jackson Benett a trouvé les mots justes pour décrire tout ce que ressentaient les personnages et le système qu'il a mis en place pour les lier a très certainement accentué les effets ressentis par le lecteur.



Je garde de cette saga une impression de montée en puissance, des personnages attachants et profonds, des problématiques complexes, un univers immensément riche et bien construit. Mettre des mots sur ce que m'a fait vivre cette saga (et ce dernier tome, surtout) n'est pas simple, et si j'ai retardé l'échéance, c'était aussi pour retarder le moment de lui dire définitivement adieu. Un véritable coup de cœur.

🗝Toute chose a son prix. Parfois, on le paye en écus ; parfois, en temps et en sueur. Et il arrive qu'on le paye en sang. Le sang est, semble-t-il, la monnaie préférée du genre humain. Et nous ne regardons jamais à la dépense, hormis lorsqu'il s'agit du nôtre🗝



Quelle lecture merveilleuse ! J'ai adoré ce tome 1 de la trilogie Les maîtres enlumineurs, écrite par Robert Jackson Bennett et publiée chez @albinmichelimaginaire et j'ai peur de ne pas réussir à vous en parler suffisamment bien pour vous donner envie de vous ruer dessus... Mais je vais essayer 🤞



Bienvenue dans la cité tentaculaire de Tévanne, dirigée par quatre maisons marchandes qui ont appuyé leurs statuts sur la puissance et le pouvoir procurés par la maîtrise d'une magie particulière : les enluminures. Les enluminures tordent la réalité et façonnent le monde de telle sorte qu'un objet particulier est convaincu d'en être un autre. Cette connaissance est limitée à une caste très restreinte de savants et ingénieux enlumineurs, et leurs secrets jalousement gardés.



Qui dit classes dirigeantes, dit qu'à côté de cela il y a un monde moins réjouissant, plus glauque : à côté des riantes et luxueuses maisons marchandes, coexiste La Commune, où les pauvres, les petites gens, les laissés pour compte tentent de survivre dans la misère la plus grande.



Sancia, l'héroïne de notre histoire, est une de ces petites gens qui survit par les larcins qu'elle commet et pour lesquels elle se fait rémunérer. Après un vol qui ne se déroule pas exactement comme prévu, où elle dérobe un objet plus étonnant que prévu, la voici lancée dans une course effrénée contre la montre et contre la mort.



Je me suis régalée de cette histoire, de ce monde complexe, de cette réflexion que mène l'auteur sur les relations de pouvoir au sein d'une société et sur le rapport aux vivants, de ces dialogues truculents, pleins de morgue, d'humour et d'ironie. Les personnages sont géniaux, j'ai adoré vivre ces aventures en leur compagnie, découvrir avec eux les secrets cachés des maisons marchandes et leurs sombres desseins.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas été autant embarquée dans un univers !

On se retrouve aujourd’hui avec un roman comme je n’en avais pas lu depuis un petit moment, annoncé par l’éditeur comme étant à mi-chemin entre Stephen King et Neil Gaiman et, pour une fois, c’est vrai. Avec une touche de Lovecraft, aurais-je aussi ajouté. Après avoir achevé récemment sa saga de fantasy Les Maîtres Enlumineurs, je redécouvre Robert Jackson Bennett dans un style bien différent, et avec un plaisir non dissimulé. American elsewhere est directement inspiré des grands noms du fantastique et de l’horreur, et je me suis régalée.



L’auteur nous invite à découvrir la petite ville de Wink, une bourgade perdue du Nouveau-Mexique, tout à fait charmante et qui semble figée dans les années soixante. Lorsque Mona y débarque pour prendre possession d’une maison dont elle a semble-t-il hérité, elle tombe instantanément sous le charme, mais elle va très vite se rendre compte qu’il s’y passe des choses bizarres. À commencer par l’attitude de ses habitants, soumis à des règles qui lui échappent un peu, notamment celle de ne pas sortir la nuit. Et de fermer les yeux sur… un certain nombre de choses.



American elsewhere est un joli petit pavé et on pourrait craindre quelques longueurs. Pourtant, je n’ai pas du tout eu cette impression. Robert Jackson Bennett excelle à créer une ambiance très particulière, où tout et tout le monde finit par sembler étrange. Il prend tout son temps pour instaurer un climat lovecraftien au possible, jouant sur les descriptions et une psychologie avancée des personnages, qui fait que l’on s’attache à eux petit à petit, jusqu’à se sentir terriblement concerné par ce qu’il leur arrive. À la King, quoi ! Et on se laisse aisément emporter par cette intrigue pleine de mystère.



Du côté des personnages, j’ai trouvé Mona terriblement attachante dans sa quête d’identité. Elle croit être à la recherche d’explications sur son passé, notamment sa mère qui s’est suicidée lorsqu’elle était enfant, mais on réalise vite que c’est elle-même qu’elle cherche. Il est beaucoup question d’acceptation de soi, de parentalité, de trouver sa place au sein d’une famille comme dans la société. Etonnamment, même les monstres sont attachants, certains d’entre eux en tout cas, comme Parson ou Mme Benjamin.



Du fantastique comme j’en lisais beaucoup chez King ou Koontz lorsque j’étais adolescente, et j’adorais ça ! Du fantastique comme on en trouve de moins en moins souvent de nos jours, et qui revêt de ce fait l’attrait de la nostalgie. Du fantastique divertissant, porté par une plume efficace, avec lequel j’ai passé un excellent moment. Du fantastique qui donne envie d’y revenir, encore et encore… AMI, raconte-nous d’autres belles histoires de ce genre !
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Après le coup de cœur de dingue pour le début de cette trilogie, c'est avec une certaine crainte que je me suis lancée dans ce tome qui conclut une histoire dense et complexe autour de la magie des enluminures.

Craintes qui découlent du peu de souvenirs du tome 2 lu deux ans auparavant.

Force est de constater que les 120 premières pages ont été difficiles tant je nageais dans le brouillard. Qui est quoi ? qui à fait quoi ? Qui sont les grandes menaces et comment sont-elles arrivées là ?

Heureusement les choses évoluent grâce à la nouvelle et effroyable menace à laquelle Sancia, Bérénice et Clef (entre autres) doivent faire face.



Ce trio est LA raison pour laquelle je me suis accrochée pour aller au bout tant ils sont incroyablement attachants et bien que j'ai désespérément cherché Orso et surtout Gregor (oubli du tome précédent oblige 🙄) j'ai adoré en apprendre plus sur ces personnages et voir l'évolution de leur relation une décennie après.



Cependant je ne suis jamais entrée dans l'intrigue. Les enjeux sont colossaux et difficilement imaginables à notre échelle. La magie des enluminures m'a totalement embrouillée tant je n'ai pas réussi à comprendre son fonctionnement, et les longueurs m'ont souvent fait décrocher.



Les réflexions autour des dérives des technologies sont intéressantes, de même que le côté SF qui ressort.

L'épilogue, quant à lui, apporte une conclusion émouvante et c'est avec tristesse que j'ai quitté l'univers.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Trop complexe, trop long, trop confus, trop noir, (moi qui est tant aimé le côté fun des débuts et les reparties pleines de pep’s), je suis vraiment chagrinée d'être passée à côté de ce tome final mais je garde une affection sincère envers les personnages et c'est avec grand plaisir que je relirai le premier tome.
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Une trilogie intéressante, où l'idée d'origine (influer sur le comportement des objets en y apposant des enluminures techno-magiques) soutient un récit en escalier, les difficultés à résoudre par les deux héroïnes s'accroissant de tome en tome. Et un nouveau type de personnage à inclure dans la galerie habituelle de la fantasy : après le mage, la voleuse, le guerrier, bienvenue à l'ingénieure. Le ton coriace et intelligent des dialogues est assez réjouissant, particulièrement lorsqu'ils impliquent des objets enluminés. Le troisième tome emprunte quelques éléments de SF, on aimera ou pas, mais ses dernières pages - bien qu'attendues - sont belles.

Curain de troisième tome!



Alors que je termine la lecture de cette incroyable trilogie, entamée l'été dernier, sur la plage, avec le détonant « Les Maîtres enlumineurs », je confirme tout le bien que je pense du travail du très talentueux Robert Jackson Bennett.

Construit autour d'un personnage féminin téméraire et drôle, Sancia, et un système de magie, l'enluminure, élégant et complexe, le monde des Maîtres Enlumineurs est ambitieux et d'une cohérence incroyable !

Difficile de vous parler de l'intrigue de ce troisième tome sans vous révéler ce qui se passe dans les précédents, mais je peux vous assurer que si vous cherchez de la fantasy intelligente, rythmée, aux enjeux politiques et philosophiques conséquents, vous pouvez vous précipitez sur ces trois romans. J'ai adoré le soin apporté par Bennett à la construction de son univers ainsi que la créativité déployée à faire évoluer cette magie : si les enluminures sont un support technologique au départ, elles deviennent au fil des aventures des protagonistes un moyen pour mieux appréhender l'autre, et le troisième tome se fait plus introspectif, un voyage intérieur qui finit en apothéose. Les lanternes noires et le passé de Clef, les loricas géantes et l'incroyable puissance de Crasedes, l'infinie compassion de Bienvenue et la porte qui pourrait faire basculer le monde vous attendent pour un voyage unique !

A mettre entre toutes les mains !

Alors clairement je comprends l'engouement pour ce roman. Il présente des qualités avec un univers ma foi sympa sans être fou, et une histoire, à defaut d'être originale, bien construite.



Seulement je n'ai absolument pas accroché et cela a rendu ma lecture assez laborieuse.

Les personnages manquent de profondeur et leur background est léger.

Ils ont également tous été construits de la même façon et son très lisses.



L'intrigue est très classique et sans surprises.



Et la vulgarité à chaque phrase est lourde.

Je ne sais pas si c'est la traduction.



Et c'est également très personnel mais les relations saphiques dans les romans, séries, films... parce que c'est la mode apparemment, clairement, je n'en peux plus.



Bref.

Un roman sympa qui est très bien pour des gens peu coutumiers de littérature de l'imaginaire ou un roman pour les ados.

Voila une trilogie qui fait parler d'elle. Bon, il faut dire que c'est facilement compréhensible, les idées sont trop bonnes.



Le principe des enluminures, j'ai vraiment adoré. C'est excellent, ça fonctionne bien, et surtout, on sent que tout est pensé à fond - et là, je parle carrément de l'univers entier. En plus de ça, l'intrigue est intéressante, l'histoire est attrayante, il y a vraiment tout pour que ça marche ; on est sur du haut niveau, tout de même, impossible à nier.



Seulement voilà, j'ai eu un peu de mal à vraiment rester dedans. C'est sans doute lié à mon état d'esprit au moment de la lecture, mais il y a aussi que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, et donc à me sentir vraiment investie dans ce qu'il se passe.

Sancia a tout pour me plaire, mais il m'a manqué un petit truc que je n'arrive pas à identifier. (Sa relation avec Clef est délicieuse, par contre, ce duo là est juste génial.) Les autres personnages, ça a été un rendez-vous raté pour moi, je ne me suis attachée à aucun. Je crois que c'est ce qui m'a bloquée pendant ma lecture...



Mais bon, ça ne change rien au principe général, et j'ai la suite dans ma bibliothèque, alors autant dire que je vais la lire sans rechigner, en espérant que j'accroche plus aux protagonistes dans le tome 2 ! En tout cas, c'est un roman très ambitieux qui vaut bien son succès, alors si vous aimez la fantasy exigeante, n'hésitez pas !

Un univers à part, démentiel! Après un premier tome riche en péripéties et magie, l'auteur loin de s'essouffler déploie tout son imaginaire dans ce deuxième tome tout aussi addictif. Nouvelles menaces pour la cité, ni plus ni moins que le premier de dieu: un hiérophante, nouvelles alliances, nouvelles défenses, nouvelles armes enluminées, nouveaux sacrifices... l'auteur renouvelle à merveille son univers pour l'enrichir d'idées géniales! L'action est au cœur du récit et ça part dans tous les sens, sans répit, jusqu'à mettre la cité de Tevanne à feu et à sang et la faire renaître de ses cendres! Les héros vont devoir trouver les ressources et les idées, mais comme l'auteur ils n'en manquent pas, pour déjouer les pièges et les trahisons et percer les mystères de leur monde et de son histoire! Le scénario gagne encore en complexité et, si parfois il faut bien s' accrocher dans l'explication des origines de l'enluminure et de l'utilisation de ses capacités magiques, la narration reste fluide et facile. Le plaisir d'être au cœur de la lutte est toujours présent, tout comme le lien particulier avec les personnages, clef notamment, noué lors du premier tome. Et que dire du dénouement hyper bien pensé qui pose les bases d'un troisième tome qui s'annonce, spectaculaire, dantesque, épique... tout grandement enlumineur!!

Un des meilleurs cycles/univers de Fantasy que j'ai pu lire.

Quelle claque ! 160 pages d'une incroyable puissance. Cette vision apocalyptique d'une Amérique en déliquescence est à la fois horrible, révoltante mais parfaitement crédible. Avec un peu d'anticipation, le développement de l'IA et la tendance actuelle, on peut tout à fait arriver à des situations pareilles. Cela fait froid dans le dos. La logique des suprémacistes blancs et du lobby des armes à feu poussée à son paroxysme, le trait est un peu forcé, mais sommes nous si loin que cela de ce monde complètement amoral? Ce court récit donne à réfléchir.

Une vision de l'Amérique avec ses excès et ses outrances à travers un "jeu retransmis en direct" où l'objectif, pour 3 tireurs, est d'abattre le plus de personnes possibles... et de survivre pour toucher le magot.

Malheureusement pas si outrancier, ni sur le principe de cette "téléréalité" prête à tout, ni sur la violence très présente... et pas seulement aux States

Ce que j’aime avec les bons romans de SF c’est qu’on plonge dans un nouvel univers, en laissant la réalité derrière. Dans ce roman, on plonge au cœur de la cité de Tevanne aux côtés de Sancia, voleuse téméraire au passé douloureux.



Sancia est un personnage très intéressant, elle est forte sans en faire trop, attachante sans tomber dans le pathos et on découvre les pouvoirs de l’enluminure avec elle. L’enluminure est une science qui permet de convaincre les objets d’augmenter leur capacité comme un chariot qui trouve son chemin sans pilote. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Dandolo, soldat idéaliste qui rêve de bouleverser l’ordre politique.



En effet, quatre familles se partagent le pouvoir et les richesses au détriment des plus modestes. Elles se livrent d’ailleurs une guerre acharnée à qui maîtrisera le mieux l’enluminure. C’est cela qui leur permet de dominer, de s’enrichir…



Robert Jackson Bennett nous tient en haleine jusqu’au bout avec des révélations intelligentes et inattendues. Il a construit un univers riche et foisonnant dans lequel on se plonge avec délice.

Que pourrais-je écrire sur Les maîtres enlumineurs qui ne l'a pas déjà été, et probablement mieux ? Oui, le système de magie est très ingénieux, et fort bien exploité par l'auteur, qui en distille savamment les conséquences et possibilités au fur et à mesure du récit. Oui, les personnages sont riches et complexes, avec une place importante laissée aux femmes, et pas toujours où on les attend. Mais au final, ce que je retiendrai surtout c'est que Robert Jackson Bennett nous raconte une vraie histoire, on rit, on frémit, on tourne les pages pour savoir, on fait une pause pour souffler et puis non, on continue, et c'est tout ce que j'aime. Je ne suis pas un grand lecteur de fantasy, mais ce livre fait partie de ceux qu'il ne faut certainement pas rater.