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Citations de Robert R. McCammon (262)


Quand j’ai besoin de force, elle est mon roc, et quand j’ai besoin de réconfort, elle est mon édredon.
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Ne sois pas si pressé de grandir. Reste un enfant aussi longtemps que tu le pourras, car une fois que tu auras perdu la magie de l’enfance, tu passeras le reste de ta vie à vouloir la retrouver …
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Je m’étais toujours demandé à quoi faisait allusion le révérend Lovoy quand il parlait de la « grâce ». Aujourd’hui, je sais. La grâce, c’est de pouvoir supporter une perte qui vous touche, de l’accepter et d’en retirer même une sorte de joie.
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Qui peut savoir où il va s'il ne sait pas d'où il vient ?
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J’ai vu beaucoup de garçons venir et repartir. Certains ont grandi et se sont installés dans la région, d’autres s’en sont allés. L’enfance s’envole si vite, Cory (…). Les petits garçons se hâtent de devenir des hommes, puis ils découvrent un beau jour qu’ils aimeraient bien redevenir des petits garçons. J’ai un secret pour toi, Cory (…).

Personne, murmura-t-elle , personne ne grandit jamais.

(…)

Ils paraissent grands, continua-t-elle. Mais c’est un leur. Ce n’est que le masque du temps. Au fond de leur cœur, les adultes sont toujours des enfants. ils voudraient continuer à sauter partout, à jouer, mais ce lourd masque leur pèse sur les épaules.
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Je me fichais de son blabla. Dans la chanson (I get around Beach Boys), il était question de joie et de liberté, pas de voitures écrabouillées. Je n’entendais pas la même chose que lui. Pour moi, c’était la voix de l’été. Là où il dénonçait l’haleine sulfureuse de Satan, moi, je ne voyais qu’une tranche de paradis.
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Je n’avais jamais compris ce qu’étaient vraiment la haine avant d’imaginer quelqu’un entrain de fabriquer une bombe qu’il laisserait un dimanche matin dans une église , là où elle pourrait tuer des enfants.
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La voie du bien est droite, mais étroite.
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Et puis le livre a paru, avec son nom en gros. Dès qu’il a vu la couverture, il a compris. Son propre enfant, son adorable petite fille, il l’avait grimée comme une prostituée. Maintenant, seuls ceux qui étaient en manque de laideur en voudraient. Ils voudraient juste se prélasser en elle, en tirer tout ce qu’ils pouvaient et la jeter après usage, parce qu’elle n’était plus qu’une parmi tant d’autres, et qu’elle était devenue boiteuse.
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Il y a une grosse différence entre un texte qu'on écrit pour soi, et un texte dont on sait qu'il sera lu par d'autres ; ce n'est pas la même bête : le premier est un confortable poney alors que le second est un étalon sauvage, et pour le dompter, vous avez intérêt à vous cramponner.
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En pédalant à travers l'odeur de l'été qui frappait mon visage et le tourbillon des moucherons aspirés dans mon sillage, je me dis que toutes les prisons n'étaient pas des blocs de béton gris, cernés de barbelés et de miradors. Certaines étaient des maisons ordinaires, dont les stores refusaient de laisser entrer le soleil. Certaines étaient une cage d'os fragiles et d'autres avaient pour barreaux de gros pois rouges. En vérité, il était impossible de reconnaître une prison tant qu'on n'avait pas eu un aperçu de ce qu'elle renfermait.
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Et la magie a un cœur solide, très solide.
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Son bras droit trancha l’air d’un mouvement vertigineux. Son dos se détendit tel un fouet qui claque, et il envoya la balle de toutes ses forces vers le ciel, presque à la verticale.
Je la vis partir et monter haut, très haut, toujours plus haut… Puis ce ne fut qu’un point noir et je crus que le soleil l’avait confisquée.
Nemo s’écroula à genoux. Le cri et le tir l’avaient vidé. Ses lunettes étaient de travers. Il clignait des yeux.
« Attention ! s’écria Davy, le nez en l’air. Elle va retomber !
– Où ça ? demanda Johnny, le gant levé.
– Où elle est passée ? » criai-je en reculant de quelques pas pour mieux scruter l’éblouissante lumière.
Ben aussi fixait le ciel, les bras ballants. « La vache, dit-il tout bas. Elle est partie… »
Nous attendions, le nez en l’air.
Nous attendions, prêts à bondir avec nos gants.
Nous attendions.
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Gotha et Gordo Branlin, c’était comme la peste bubonique ; on prie pour lui échapper, mais quand elle a mis la main sur vous, c’est sans espoir.
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Je suis né et j’ai grandi à une époque magique, dans une ville magique, entouré de magiciens. Oh, la plupart n’avaient pas vraiment conscience de vivre dans cette toile de magie reliée par des filaments argentés tissés de chance et de circonstances. Mais moi, je savais.
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Oh là là! mes étagères! Trésor des trésors. Sur elles, se sont mes rêves eux-mêmes qui s'empilent.
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Personne, murmura-t-elle, personne ne grandit jamais vraiment.
(...)
Ils paraissent grands, continua-t-elle. Mais c'est un leurre. Ce n'est que le masque du temps. Au fond de leur coeur, les adultes sont toujours des enfants. Ils voudraient continuer à sauter partout, à jouer, mais ce lourd masque leur pèse sur les épaules. Ils voudraient se débarrasser des chaînes que le monde leur a passées, arracher leurs montres, leurs cravates et leurs chaussures cirées pour aller s'ébattre tout nus - ne serait-ce qu'une journée - dans le ruisseau où ils allaient autrefois se baigner. Ils voudraient retrouver le goût de la liberté, avoir des parents à la maison qui s'occupent de tout et les aiment quoi qu'il arrive. Même derrière les yeux du plus méchant des hommes, on devine un petit garçon effrayé, qui essaie de se cacher dans un coin où le mal ne pourra pas l'atteindre.
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Rien n’est plus effrayant - ni plus excitant - qu’urne page blanche. Effrayant parce que vous y cheminez seul, imprimant vos empreintes sombres sur cette plaine immaculée; et excitant parce que personne ne connaît votre destination. Même vous, vous ne sauriez dire avec précision où s’arrêtera votre voyage.
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Ne laisse pas passer un seul jour sans en garder un souvenir, que tu conserveras comme un trésor. Car c’est ce que c’est. Les souvenirs sont de fabuleuses portes, Cory. Des professeurs, des amis, des maîtres. Quand t’es yeux se posent sur quelque chose, ne te contente pas de regarder. Il faut voir. Vraiment voir. Voir suffisamment pour que, lorsque tu le raconteras aux autres, ils puissent voir à leur tour. On peut traverser la vue en étant aveugle, sourd et muet. C’est d’ailleurs ce que font la plupart des gens que tu rencontreras. Ils arpentent une forêt de miracles sans en soupçonner un seul. Mais il suffit de le vouloir pour vivre des milliers de vies.
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Mon vélo avait connu des jours meilleurs. Il était déjà vieux quand je l’avais eu d’occasion. Je n’arrêtais pas d’en réclamer un neuf, mais mon père répliquait que c’était ça ou rien. Certains fins de mois étaient serrées. Le cinéma du samedi après-midi était un luxe. Plus tard, je compris que c’était le seul moment où les ressorts du sommier de mes parents pouvaient jouer une symphonie sans que je me pose des questions.
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