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Citations de Robert R. McCammon (262)


Un président, ça n’a pas d’arrêt maladie, parce qu’un président n’est pas censé tomber malade.
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Ses gants étaient rouges et le devant de son manteau était couvert du sang de quelqu'un, mais il aimait cette couleur : c'était la couleur du soldat.(page 328)
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Ainsi va le monde : nous voulons croire au meilleur, mais sommes toujours à l'affût du pire. Sans doute pourrait-on décortiquer la plus innocentes des chansons et y trouver les traces du Diable, si c'est ce qu'on a décidé d'y entendre.
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Je n'avais jamais compris ce qu'était la haine avant d'imaginer quelqu'un en train de fabriquer une bombe qu'il laisserait un dimanche matin dans une église, là où elle pourrait tuer des enfants.
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"Oncle Tommy?" l'appela-t-elle.
Il s'arrêta, un sourire narquois aux lèvres, l'insulte prête à jaillir.
"Je te pardonne" continua Swan d'une voix douce.
L'homme la dévisagea comme si il venait de se prendre une gifle.
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Il fixa avec une fascination morbide la flamme qui montait de l'allumette, se disant soudain qu'il avait là, sous les yeux, en miniature, une puissance aussi créatrice que destructrice : elle pouvait aussi bien servir à cuire des aliments, illuminer les ténèbres ou fondre le métal qu'à brûler les chairs. (page 7)
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Drôle de chose que l'imagination. Elle vous fabrique des toiles d'araignée là où il n'y en a pas, et des ténèbres en plein soleil.
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- Vous voulez rappeler aux gens de Bruton que leurs ancêtres étaient des esclaves ? demanda maman.
- Oui, je veux qu’ils s’en souviennent. Pas pour s’apitoyer sur eux-mêmes, ni pour se voir comme des parias dépossédés de tout ce qu’ils mériteraient d’avoir, mais pour qu’ils puissent se dire : « Regarde d’où tu viens, et regarde ce que tu es devenu ». […] Il n’y a pas d’autre chemin que s’élever. Lire, Ecrire. Réfléchir. Ce sont autant de barreaux sur l’échelle qui mène à l’air libre. Rien à voir avec les jérémiades, le défaitisme, toutes ces chaines que l’on porte dans sa tête. Ça appartient au passé. Il faut construire un monde nouveau. […] Je veux que mon peuple apprenne à aimer ses origines, qu’il ne les balaie pas sous un coin de tapis. Qu’il ne s’y enferme pas, non plus, car cela reviendrait à renoncer à l’avenir. Je veux qu’ils se disent : « Mon arrière-grand-père tirait une charrue en courbant l’échine, de l’aube au crépuscule, qu’il pleuve ou qu’il vente. Il travaillait sans être payé, en échange de sa nourriture et du toit que lui donnait son maître. Il travaillait dur. On le battait, parfois. Il suait sang et eau, et devait continuer coûte que coûte, même quand il aurait voulu s’effondrer. Il devait accepter la marque du fer rouge, répondre « Oui Missié » même quand on l’humiliait, même si on piétinait sa fierté. Il acceptait tout cela, sachant que sa femme et ses enfants pouvaient se retrouver sur l’estrade des enchères sur un simple signe du maître. Il chantait dans les champs et, le soir venu, tombait comme une masse. Il a fait tout ça, et même plus. Alors, bon sang, si lui a tant souffert, moi je peux au moins finir ma scolarité. »
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J'ai fait de mon mieux pour ne pas vieillir. C'est un sacré boulot. Je ne parle pas de l'accumulation des années, qui est tout à fait honorable, mais de l'attitude. J'ai vu des hommes de mon âge se réveiller un beau matin, incapables de se rappeler ce qu'ils ressentaient quand leurs pères leur interdisaient d'écouter ces diaboliques Rolling Stones, ou ne leur laissaient d'autre choix que d'aller chez le coiffeur ou de quitter la masion. Ils ont oublié ce que c'était que d'être celui qui obéit, et non celui qui décide. Bien sûr, le monde actuel est indiscutablement plus dur. Nous sommes confrontés à des choix plus difficiles, plus lourds de conséquences. Les enfants ont besoin d'être guidés, bien entendu. Moi, on m'a guidé, et je m'en félicite, car ça m'a évité beaucoup de bourdes. Mais les parents ne sont plus des maîtres. Maintenant, pour la plupart, nous guidons nos gosses par notre parole et non plus par nos actes. Je crois que l'apprentissage de la vie est plus doux pour les enfants qui peuvent prendre leur père ou leur mère -ou les deux- pour héros.
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Dès mon plus jeune âge, j'avais pressenti que toute communication humaine - la télé les films, les livres... - avait pour origine le désir de raconter une histoire. Ce besoin de raconter, de se brancher sur la prise universelle, compte parmi nos désirs les plus essentiels. Et le besoin d'écouter des histoires, de se glisser dans d'autres vies, ne serait-ce qu'un instant, est la clé du monde magique qui naît avec nous.
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C'est drôle d'observer ceux qui vous ont mis au monde, et de clairement se reconnaître en eux. On s'aperçoit que chaque personne en ce monde est un compromis de la nature.
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Selon moi, nous connaissons tous la magie dès le début. Nous venons au monde plein de cyclones, de comètes et de feux de forêt. Nous naissons capables de lire dans les nuages, de chanter avec les oiseaux et de voir notre destin dans les grains de sable. Mais en grandissant, nous perdons tout ça à coups d'éducation, d'instruction religieuse, de peignes et de gants de toilette. On nous force à marcher droit et à être responsables. On exige que nous nous conduisions comme des grands, des adultes, bon sang ! Et vous savez pourquoi ? Parce ceux qui nous le demandent ont peur de notre liberté et de notre jeunesse. Parce qu'ils sentent en nous cette magie qu'ils ont laissé dépérir en eux, qu'ils sont amers et honteux d'avoir perdue.
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Peut-être qu'on traite de fous ceux qui gardent en eux un peu de la magie qu'ils avaient enfants
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il a écrit un livre sur la ville et ses habitants, sur ceux qui en font ce qu'elle est. Il n'y avait sans doute pas une vraie intrigue la dedans. Peut-être que rien dans ce livre ne vous saisissait à la gorge ou ne vous glaçait le sang, mais il décrivait la vie. Le flux des choses et des voix, ces petits riens du quotidien dont sont faits les souvenirs. Il serpentait paresseusement, comme une rivière. On ne savait jamais ce qui nous attendait au détour du prochain méandre tant qu'on n'y était pas arrivé, mais c'était un voyage profond, distrayant, qui donnait envie d'aller plus loin. Il débordait d'une vie dont l'existence du garçon manquait cruellement.
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Ne sois pas si pressé de grandir. Reste un enfant aussi longtemps que tu le pourras, car une fois que tu auras perdu la magie de l'enfance, tu passeras le reste de ta vie à vouloir la retrouver...
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Nous avons tous besoin de savoir d'où nous venons, je crois. Les Noirs comme les Blancs. Quand on perd son passé, on perd également son futur. C'est pour cela que cet endroit existe.
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Nous jetions notre passé à la poubelle, ce qui faisait qu’appauvrir notre futur "
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Qu'est ce qui peut déformer une âme au point de la rendre capable de détruire une vie humaine aussi facilement qu'on chasse une mouche ?
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Toutes les prisons n'étaient des blocs de béton gris, cernées de barbelés et de miradors. Certaines étaient des maisons ordinaires, dont les stores refusaient de laisser entrer le soleil
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Pour elle, le monde n'était qu'un vaste patchwork dont les cultures menaçaient sans cesse de craquer, et son angoisse, une sorte d'aiguille essayant sans cesse de renforcer ces coutures fragiles. Imaginer le pire scénario, c'était sa façon d'avoir un peu de contrôle sur les évènements.
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