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Citations de Robert R. McCammon (262)


I think that if a massive white stag really did roam the gloomy woods, no hunter really wanted to shoot him, because Snowdown was for them the symbol of everything mysterious and unattainable about life itself.
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This is the way the world spins : people want to believe the best, but they're always ready to fear the worst.
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There are three things every town in the country has in common : a church, a secret, and a bully ready to tear the head off a skinny kid who couldn't fight his way out of a paper bag.
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[...] Vivre Libre. Même si ton corps est enchaîné, il faut vivre libre. Ici - Il toucha son crâne chauve de l'index - c'est le seul endroit où personne ne pourra jamais t'enchaîner, celui où les murs n'existent pas, si tu les refuses. Et c'est la leçon la plus difficile à apprendre, Mikhaïl. Chaque forme de liberté a son prix, mais la liberté de l'esprit est inestimable. [...]
Chapitre VIII, Partie 6, de Wiktor à Mikhaïl.
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Il n'avait pas cru aux vampires. Il n'était toujours pas certain d'y croire, même maintenant, mais une chose était sûre, quoi que ce fût, ce n'était pas humain.
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- "Nous courions, déchaînés, comme de petites furies,
Là où nul ange n'ose s'aventurer.
Nous plongions dans les bois ténébreux,
Chassant devant nous les démons.
Au fond des bouteilles de Coca -
Oh ! là ! là !- nos yeux voyaient à perte de vue !
Aucune bagnole n'aurait risqué le pneu
Dans la cour de récré de nos miracles.
Nos vélos, nos vaisseaux intergalactiques,
Nous faisaient accoster aux étoiles !
Zorro n'eut jamais de lame plus fulgurante,
Ni James Bond de plus belle Aston.
Sur les traces de Tarzan,
Nous volions d'arbre en arbre.
Tel Hercule, nous avions triomphé de nos liens !
De l'avenir nous sautions les moulins,
Et nous apercevions ce pays très lointain,
Où nos parents ne vieillissent pas,
Où le temps n'est que dunes...
Nous remplissions la vie de vie
De rires et de bruits, de genoux écorchés.
Mon miroir me renvoie le visage d'un homme,
Mais c'est aux enfants que parlent mes mots."
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Ô vous, héros déchus ! Tristes idoles aux pieds d’argile ! Guerriers glorieux qui succombâtes aux coups mesquins des puces insinuées dans les failles de vos armures d’airain… Au milieu des murmures et des hoquets de surprise qui s’épanouirent autour de moi comme autant de fleurs amères, je connus votre déconfiture. J’avais dégringolé de mon piédestal, pour m’étaler dans la gadoue en lâchant un pet foireux.
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Et j’arrive pas à comprendre ce que ça peut être, cette fameuse foi. Maman dit qu’il faut l’avoir, point. Le Révérend Lovoy dit que je dois l’avoir. Mais s’il n’y avait rien en quoi avoir foi ? Si d’avoir la foi, c’était comme de parler au téléphone alors qu’il n’y a personne à l’autre bout, mais qu’on ne sait pas qu’il n’y a personne tant qu’on n’a pas posé une question qui reste sans réponse ? Ça ne te mettrait pas les boules, à toi, de penser que t’as passé tout ton temps à papoter dans le vide ?
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J’aurais voulu qu’il existât un endroit où on aurait pu s’asseoir, comme dans un fauteuil du Lyric, et choisir dans un catalogue d’un billion de noms. On aurait actionné un bouton ; un visage serait apparu et vous aurait raconté de qu’avait été sa vie. Une sorte de monument vivant à la gloire des générations éteintes, dont la voix nous serait parvenue à travers ces voix figées depuis cent ans. En marchant au milieu de tous ces tombeaux, de tous ces livres à jamais refermés, je réalisai que nous sommes une race de gaspilleurs. Nous fichons notre passé à la poubelle. Nous bradons notre futur.
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Les morts blancs dormaient d’un côté, et les morts noirs de l’autre. Ça se comprenait. Comment des gens qui ne pouvaient ni boire au même comptoir, ni nager dans la même piscine, ni faire leurs courses dans les mêmes magasins auraient-ils supporté d’être enterrés les uns à côté des autres ? [...] Si les Noirs devaient partager le paradis des Blancs, à quoi servait qu’on leur réserve des cafés différents, ici, sur Terre ? Si les Blancs et les Noirs se retrouvaient mélangés au paradis, cela voulait-il dire que nous qui refusions sur Terre de nous côtoyer, nous étions plus malins que Dieu ? Ou alors beaucoup plus bêtes ?
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Je ne pouvais pas me représenter le paradis. Comment un endroit peut-il être merveilleux, si on ne peut rien y faire de ce qu’on aime ? Pas de BD, pas de films de monstres, pas de vélos ni de petites routes de campagne pour s’y balader. Pas de piscine, pas de glaces, pas d’été, pas de barbecue du 4 juillet, pas d’orages, pas de vérandas où s’asseoir en les regardant arriver… Le paradis m’avait l’air d’une sorte de bibliothèque où on devrait passer des éternités d’éternités à lire toujours le même livre. Qu’est-ce que c’était, un Ciel sans boîte magique, sans papier machine ?
C’était un véritable enfer – voilà.
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Je me souviens de son enterrement. De la terre rouge amoncelée au bord de la fosse. De sa lourdeur, de sa densité. Pas de trace de porte, là-dessous. Quand le pasteur en eut fini, que les gens se furent dispersés et que les hommes de Bruton eurent remis la terre dans le trou, il n’y avait plus que des ténèbres. En moi, quelque chose se brisait sous le poids de tout ce noir.
Je ne savais plus où était le Ciel. Je doutais que Dieu ait un quelconque entendement, un plan d’action, des mobiles. Peut perte errait-il dans le noir, lui aussi, comme les autres. Je n’étais plus sûr de rien. Ni de la vie, ni de ce qu’il y avait après, ni de Dieu, ni du bien. Pendant que je ruminais anxieusement ces questions, Merchants Street se couvrit de guirlandes.
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Vole, vole… Salut à Ludwig, Nicholas, Zanthas, Damon, Farron, Burl et Swane. Vole, vole… des châteaux de sable rouge à ceux que sculptent les nuages. Vole, vole… parmi les planètes et les nébuleuses lointaines, avec tous les carnets d’invitation ouverts sur un seul nom.
Le voyageur solitaire avait quitté ce monde. Plus jamais il ne repasserait par ici.
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J’en veux pas, de leurs changements. Je veux pas donner mes sous à une caissière qui pense qu’à mastiquer son chewing-gum, qui sait pas mon nom et ne me sourit même pas quand je lui dis bonjour. J’en veux pas de ces supermarchés qui restent ouvert jusqu’à huit heures du soir, avec leurs lumières qui font mal aux yeux. Huit heures, c’est l’heure d’être chez soi, pas de traîner au supermarché, à acheter ce qu’on vous dit d’acheter, sur les grosses pancartes qui pendent du plafond… Tu comprends, si tout s’en va à cette allure, même pour les petites choses, on ne pourra plus jamais revenir en arrière. Un jour, quelqu’un dira : « Génial ! On peut aller au supermarché à la nuit tombée et prendre sur les rayons des trucs dont on n’a jamais entendu parler, mais où sont passés les laitiers ? Et ces types qui vendaient leurs melons, à l’arrière de leur camion ? Et cette fermière qui apportait ses légumes cueillis du matin et qui vous rendait votre sourire, quand vous lui disiez bonjour ? » Et on lui répondra : « Mais on trouve tout ça au supermarché ! Plus besoin de courir pour faire les courses. Tout est rassemblé sous le même toit ! » Et pourquoi ils ne feraient pas ça partout, hein ? Il suffirait de mettre tous les magasins de la ville dans le même bâtiment. On se mouillerait pas quand il pleuvrait, et on n’aurait jamais froid. Ça serait pas une idée épatante, ça ?
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Je n’aimais pas le son creux de son cœur, cette horloge qui battait dans une maison où il n’y avait plus âme qui vive.
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Je me suis toujours demandé à quoi faisait allusion le Révérent Lovoy quand il parlait de la « grâce ». Ce jour-là, je compris. La grâce c’est de pouvoir supporter une perte qui vous navre, de l’accepter et d’en retirer même une sorte de joie.
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Il s’arrêta, les yeux fixés sur moi. Son sourire s’allumait et s’éteignait comme un néon cassé qui bégaie sa lumière.
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Après, le livre est paru avec son nom en gros. Dès qu’il a vu la couverture, il a compris. Cette belle enfant qui lui était venue, il l’avait grimée comme une prostituée. Maintenant, seuls ceux qui étaient en manque de laideur en voudraient. Ils voudraient juste se prélasser en elle, en tirer le maximum et la jeter après usage, parce qu’elle n’était plus qu’une parmi tant d’autres, et qu’elle était devenue boiteuse.
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Derrière, il y eut un tout petit sniff.
Et ce fut tout. Mais le son me déchira le cœur. Dire qu’avec cinquante cents, on peut s’acheter une larme de joie…
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Chile s’était mise à la porte. Elle portait son bébé dans la lumière. Près d’elle, dans la pénombre de la bicoque, je distinguai la silhouette de sa mère qui se tenait derrière. Je m’aperçus qu’elle se ressemblaient beaucoup. Le temps et la vie, et sans doute aussi l’amertume et la détresse, avaient flétri la beauté de la mère. J’aurais voulu préserver Chile de ces épreuves, j’aurais voulu que la vie ne puisse jamais lui faire enfermer son sourire à double tour, en oubliant où elle avait mis la clé.
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