Rod Marty

Je l’avais repéré puis j’ai vu que Céline faisait son LinieBookClub avec ce titre alors je me suis dit qu’il fallait que je me lance. Bien sûr, Sarah m’a suivi et on s’est donc lancé dans cette lecture.Le prologue commence bien la lecture, on a le droit à un accident de bus avec plein d’enfants dedans…



C’est dans la petite ville de Peakwood qui à se passer d’étranges événements, entre les personnes qui se retrouvent avec certaines blessures qui sortent d’on ne sait où et d’autres qui ont des comportements des plus bizarres, on est bien servi. La petite ville paisible est loin dernière eux.



Une seule personne semble comprendre ce qui se passe, le médecin de cette petite ville et avec son père qui est chamane, ils vont essayer de faire tout ce qui sont en leur pouvoir pour remettre les choses en ordre et que la petite ville retrouve sa tranquillité.



La lecture devient vite addictive même s’il faut le dire moi le fait qu’il n’y est que 5 chapitres me gênent un peu. Alors, certes, contrairement à une autre lecture qui m’a traumatisé à vie, on pouvait facilement s’arrêter à certains moments, mais quand même, c’était assez chiant. D'autant plus que les chapitres ne sont pas trop égaux mais bon…



Un récit donc addictif, mais qui également fait un peu flipper, oui parce que certaines personnes deviennent carrément dingues, alors sans trop d’explications, merci hein, mais moi, je suis assez flipette. Quand on comprend ce qui s’est passé et donc ce qui se passe, la seule question qui reste, c’est, mais comment cela va se terminer ?!



Mais voilà, nous, on s’attendait à une fin de fou, mais on ne l'a pas eu. Ça n’empêche pas qu’on ait adoré notre lecture, mais voilà, il nous manque ce petit truc qui aurait pu en faire un livre juste généralissime. C’est peut-être nous qui sommes habituées à des fins de fous pouvons être, mais là oui, il me manque quelque chose.



Bref, ce fut une belle lecture quand même, un thème pas forcément très répandu et un auteur qui savent vous faire bien flipper. Dommage pour les longs chapitres et la fin qui ne nous à malheureusement pas surpris. Je suivrais quand même cet auteur, car son écriture est quand même magique
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C'est dans un premier temps la couverture des enfants de Peakwood qui a attiré mon oeil aiguisé. La lecture des premiers chapitres mis en ligne par les éditions Scrinéo a fini de me convaincre qu'il fallait absolument que je découvre ce roman.



L'histoire commence alors que les écoliers de Peakwood, un petit village lambda situé dans le Montana, rentrent d'une sortie scolaire. Malheureusement, au détour d'un virage, une voiture se trouve au milieu de la route et le bus transportant les enfants vient s'y encastrer.

Chayton, médecin de Peakwood et père d'une petite fille se trouvant dans le bus, est appelé sur les lieux de l'accident. Lorsqu'il y arrive, il y découvre bon nombres de victimes dont malheureusement son enfant fait partie.

Désespéré, il fait appel à son père, un vieux chaman indien pour transgresser l'ordre des choses.



Dix ans plus tard, seule une stèle commémorative rappelle le drame qui s'est déroulé sur la route enneigée. La vie a repris son cours mais l'équilibre de la communauté se retrouve bouleversé lorsque certains habitants se retrouvent avec des blessures et des lésions soudaines qu'ils ne peuvent expliquer et des comportements troublants.



En fait, il est temps de payer son dû à la mort.



Alors je peux vous dire que cela faisait très très longtemps qu'un livre ne m'avait autant surprise par son contenu car je ne m'attendais pas du tout à ce style d'histoire et à l'écriture directe de l'auteur.



Je suis sceptique quand à son classement dans la catégorie jeunesse au vu, par exemple, des scènes de sexe explicites et à son contenu glauque voir gore. C'est certain que je ne le proposerai pas de le lire à mon ado.



Mis à part cela, j'ai adoré de bout en bout ! C'est un roman qui vous met dans un état d'angoisse qui augmente au fil des pages. Rod Marty, l'auteur, nous propose un ouvrage avec de multiples personnages tout à fait plausibles dans leur rôle respectif qui font que l'on ne peut rester insensibles à aucun d'entre eux. On les aime, on les déteste mais ils nous font vibrer.



L'écriture est entraînante, percutante, brute de décoffrage !

Le coté fantastique mis en place grâce à la mythologie indienne est également savamment dosé.



En résumé c'est un livre qui m'a totalement conquise, surprise et qui ravira autant les lecteurs de thriller, de roman fantastique que ceux qui cherchent un livre loin de leurs habitudes de lectures.



A noter que Rod Marty signe ici son premier roman et que c'est une véritable réussite. Un auteur à suivre sans conteste.
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Une sortie scolaire dans le Montana, la neige, zéro visibilité et c'est l'accident. Il y a des blessés, et des enfants morts… et puis il y a Ogima, un vieil indien, un chaman qui détient des savoirs ancestraux. Mais peut-on impunément défier la mort ?



Peakwood, Montana, dix ans plus tard. On fait connaissance avec cette petite ville et ses familles, ses habitants avec leur histoire, leurs failles, leurs blessures.

On sait d'ores et déjà que quand on aura un peu appris à les connaître avec leurs personnalités bonnes ou mauvaises, un danger tapi dans l'ombre fera insidieusement son apparition, de même que la peur qui va avec… et j'adore ça, ce doux frisson de la terreur ‼️

Car un jour la mort semble venir réclamer son dû. Mais pourquoi tant d'années après ?



Chamanisme, magie, Grand Esprit et démons nous entraînent dans une sarabande démoniaque, un sabbat angoissant dont on ne sait pas qui gagnera entre le bien et le mal.

D'ailleurs sait-on réellement de quel côté se trouve ces deux notions ? du côté de la mort qui réclame son dû ? Ou du côté des humains qui l'ont bafouée ?



J'ai bien aimé ce roman, que j'ai envie de qualifier de thriller horrifique Young Adult, car la tension qui va crescendo tout le long de cette histoire en fait un page turner, avec ses fausses pistes et ses rebondissements, de l'angoisse mais pas trop au sein de cette petite ville où tout le monde se connaît, nichée au milieu des forêts du Montana, dans la neige et le blizzard.
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Une couverture signée Aurélien Police carrément envoûtante, un pitch prometteur, et une attente avant de lire ce livre que j'ai trouvée interminable... Alors, une fois le livre enfin entre les mains je n'étais plus que joie.



De quoi ça parle ?

Deux timelines.

La première, à Salem. L'histoire retrace la chasse aux sorcières de 1692-93. On suit 5 personnages principaux qui vont se trouver au coeur de ces événements terribles.

La seconde, de nos jours, à Washington. Un attentat vient juste d'avoir lieu dans une salle de spectacle. Plusieurs personnages sont touchés, de près ou de loin, par cette catastrophe.

Peu à peu, certains de ces personnages commencent à avoir des visions, souvenirs voilés, réminiscences d'une vie antérieure. C'est en tout cas ce dont est persuadée Juliet, psychologue spécialiste de la réincarnation qui étudie le sujet depuis des années.



J'étais donc hyper emballée par ce livre. Et puis... le patatras est arrivé très vite.

Le roman est agréable à lire, fluide, entraînant. Je ne l'ai pas aimé car je suis très déçue, mais sa lecture n'a pas été un fardeau, et d'ailleurs j'ai été suffisamment captivée pour avancer (même si à la fin c'est surtout l'envie de le terminer qui m'a motivée).

J’ai aussi beaucoup aimé l’idée d’un récit double, construit en miroir, avec en trame de fond des réminiscences de vies antérieures. Ça appelle des échos entre les deux timelines et des effets de symétrie intéressants.

Enfin, j'ai trouvé le récit passé fort bien fait, assez fidèle à la réalité historique tout en gardant l'aspect romanesque. Selon moi, il aurait pu fonctionner tout seul.





Sauf que…



... Sauf que je n’ai pas eu de surprise : j’avais déjà saisi qui était qui après les 2 premiers chapitres. C’est assez gros et facile, du coup pour l’effet suspense… adieu. Peut-être était-ce voulu ? J'ai lu des retours de lecteurs qui témoignaient de leur difficulté à rentrer dans le récit tant s'y retrouver parmi les personnages n'était pas chose aisée; alors j'ai des doutes sur une quelconque volonté de transparence...



... Sauf que chaque chapitre - hyper court - alterne les personnages d’une timeline. Pas le temps de creuser, ça va vite : les persos m’ont semblé un peu creux et peu nuancés. Forcément, vu le nombre, compliqué de faire autrement; s'il avait fallu développer davantage, ce livre n'aurait pas été un one shot. Après tout, certains bouquins fonctionnent très bien sans que leurs personnages soient complexes, fins, et réalistes. Mais là, allez savoir pourquoi, j'ai ressenti un manque. Peut-être du fait que les personnages m'ont semblé réduits à des stéréotypes, surtout dans l'histoire au présent : le mec à TOC, la femme sans enfants, la fille un peu fêlée...



... Sauf que je regrette vraiment, pour une fois, le point de vue omniscient. Certes les focus sur les persos alternent mais ce n’est jamais de la focalisation interne : on n’est jamais dans l’esprit des personnages. Il perdure toujours ce narrateur intermédiaire qui fait barrière.



... Sauf que finalement, le lien entre les deux récits devient évident au fur et à mesure de l’avancée dans le roman. J’ai trouvé certaines choses faciles, notamment la manière dont les personnages actuels acceptent leurs découvertes.

Quant au final… classique : les gentils désœuvrés face au grand méchant (très très méchant) avec des invraisemblances regrettables.





... Sauf que, quand on me vend du fantastique, j'attends du fantastique, c'est à dire cette esthétique du doute, de l'incertitude quant à la nature des événements dont les personnages sont les témoins. Ce fil ténu entre réalité et un autre chose indéfinissable. Cet état d'angoisse et de questionnement, qui ne trouve jamais de réponse définitive. Ici, on parle réincarnation, et cet état est clairement accepté par les personnages. On n'est pas dans du fantastique. Pas de doute, d'incertitudes, je dirais même, vu l'acceptation des personnages, très peu d'angoisse face aux événements finalement.





Voilà, un roman qui à mon avis a encore une fois pâti de mes grandes espérances ! Mais qui m'a surtout semblé bancal dans sa mise en œuvre.
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Au contraire de son titre, Les âmes inconscientes se veut un roman conscient. Avec son passé revisité de thèmes actuels, l'œuvre surfant entre deux époques se veut surtout dans l’esprit du temps, de quoi avoir l’agréable sensation de parcourir un script prêt à être adapté sur Netflix.

Mais jeté dans le bain avec une foule de protagonistes à retenir, l’entrée en matière se veut rude, bien que servie par une qualité d’expression et des moments de vie toujours sympathiques à suivre, quoique certaines scènes peuvent prêter à confusion.

Mais l’intérêt du titre, c’est bel et bien son exploitation du thème de la réincarnation, apportant de sympathiques surprises. Dommage cependant que nos héros aient affaire à un grand méchant bien moins soigné, cumulant les stéréotypes grossiers et servant surtout de prétexte à l’intrigue. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Un livre que j'ai reçu lors d'un masse critique, j'avais été intriguée par l'histoire et la thématique. Je n'ai malheureusement pas apprécié ma lecture. Il y a malgré tout de bons éléments, le thème de la déesse mère, l'alternance des points de vue et des époques... Malgré cela l'action est très poussive puis le dénouement est trop rapide. Il est difficile de s'attacher vraiment aux personnages, ce qui conduit à un manque d’intérêt quant à l'intrigue. Je n'ai pas apprécié le traitement que l'auteur a fait du thème de la fausse couche et du désir d'enfant, il y a de la recherche mais aussi de grosses maladresses, pour avoir côtoyé des femmes dans ce cas, je n'ai pas trouvé cela très réaliste. Une certaines perception des femmes se dégageait de ce roman et n'était pas très positive, alors même qu'on s’intéresse à une déesse féminine et au féminin sacré. L'auteur maîtrise plutôt bien le thriller fantastique mais ne devrait pas exploiter de nouveau le thème de la maternité. Un roman qui ne m'a pas marqué mais qui pourra intéresser des lecteurs avides de fantasy.

Ce livre était une TUERIE ! Waow !!! Un rythme de fou, impossible de stopper sa lecture une fois les 100 premières pages passées !



L’histoire hyper originale qui mêle plein de choses que je ne connaissais pas du tout et que je suis ravie d’avoir découvert un peu plus et... Cette histoire de dingue ! Non mais j’ai le cerveau retourné là. Je pense que c’est pas un livre à lire en étant enceinte 😂 C’est stressant de bout en bout, on ressent un malaise constant pendant la lecture... L’ambiance oppressante ressort tellement bien, j’avais l’impression d’être là bas et d’être prisonnière de cet univers, sans pouvoir en sortir.



C’est un coup de cœur !

Un thriller fantastique original et oppressant en plein cœur de la Louisiane.



Je ne vous ferai pas un résumé de ce roman. Vous l'avez déjà en 4e de couverture. Je vous décrirai simplement ce que j'ai vu dans ce livre: une ambiance caniculaire et marécageuse, de la pitié pour cette femme prête à tous les sacrifices pour être mère, une société close angoissante et étouffante.



Et les derniers mots de l'auteur...



Un thriller dépaysant à la découverte de Mami Wata, divinité célèbre de la mythologie vaudou!

Enfin, j'ai lu avec l'Homme





Alias Benji l'intrépide ! Celui dont toutes les bloggeuses s'arrachent la lecture ! Bref, pour une fois, je suis arrivée à me caser une lecture commune avec Benji et pour une fois, on n'a pas eu trop d'aléas genre perdre les chapitres ou lire un livre sans chapitres. On s'est fait une lecture commune classique avec ses hauts et ses bas. Déjà, nous étions très contents car le début ressemblait fort au style d'un de nos auteurs chouchou : Stephen King. Et de mon point de vue personnel, cela m'a aussi rappelée ma lecture de Wendigo de Graham Masterton.





C'est sous ces références nobles et bien costaudes qu'on n'a pas du tout mis la pression à Rod Marty pour les enfants de Peakwood. Vous aurez noté que nous sommes partis du coup avec pas du tout une liste d'exigences qui aurait fait faire n'importe quel auteur. Mais Rod Martyr tenu le coup !





Coup de coeur or not coup de coeur ?



Je dirai clairement coup de coeur en suspens. Comprenez moi bien. Les ingrédients sont tous là. Une petite ville, un accident horrible et effroyable, un événement fantastique qui nous débarque dessus et nous qui devons démêler tout cela. Les personnages sont admirablement bien présentés cela sans fioriture. On s'identifie à eux très vite malgré tous les trucs bizarres qu'il se passe. On se prend au jeu du mystère et on se prend aussi au jeu des personnages.



Et donc j'ai été à un chouilla de décoller sauf que rappelez vous. En face, il y avait Stephen King, le maître des références de ses autres livres dans tous ses livres. Et je suis rodée car je les ai quasiment tous lus! Pauvre Rod Marty ! Encore un auteur qui va devoir attendre que l'on dévoré son futur roman pour voir si on a vraiment décollé !
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Un premier roman prometteur, malgré quelques imperfections et bémols. Mais, Rod Marty joue avec originalité de certains archétypes du genre. L'influence de Stephen King est assez évidente et le crescendo de la tension est plutôt bien menée. Au coeur de l'histoire, un thème se dégage : la famille, avec ses problèmes, ses secrets, ses non-dits... C'est prometteur, mais il faudra transformer l'essai.
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L'histoire commence au moment de l'accident 10 ans plus tôt. Un accident de bus grave impliquant la mort de plusieurs enfants. Cela ne fait qu'un seul chapitre et cela m'a immédiatement plongée dans cet univers macabre. Ensuite on avance de 10 ans, on suit l'histoire avec une chronologie journalière. Chaque jour, on découvre les différents personnages, leurs habitudes de vie, leurs pensées, etc. avec l'avancée de l'intrigue. Tous ces personnages, adolescents et adultes, sont liés à cet accident de bus. Toutefois, il a été difficile pour moi au début de me retrouver dans les nombreux personnages car chacun est décrit par intermittence. Mais au fil de ma lecture, je me suis assez vite repérée.



L'avancée de l'intrigue est parfaitement bien mise en place je trouve. Un personnage isolé va avoir un comportement bizarre, d'autres vont avoir des hématomes ou des blessures inexpliqués sur leur corps. L'auteur dépose plusieurs indices par ci par là et ma tête n'a pas arrêté de cogiter pour tenter de relier ces indices entre eux. J'ai adoré ! C'est vers la moitié du livre que les indices sont mis en lien en découvrant ce qui se cache derrière l'intrigue. Je me suis trouvée dans une ambiance plein de suspense et de noirceur. Il m'est arrivé d'en avoir des frissons !



Une bonne fin qui m'a surprise et un peu émue. Finalement, je me suis beaucoup attachée aux personnages. J'ai fermé le bouquin avec un léger sourire mais je ressentais déjà un manque. En effet, je m'étais beaucoup imprégnée de cette histoire. Dès que j'avais un moment je lisais, j'étais même frustrée de devoir arrêter ma lecture avant la fin. Et une fois fini, j'ai du mal à passer à un autre livre. Cela vous est-il déjà arrivé?



Je peux donc dire que ce livre est pour moi un GROS coup de coeur !






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J'avais lu des critiques dithyrambiques sur plusieurs blogs ainsi que chez des booktubeuses ; j'avais donc hâte de lire ce livre. 



Un bon roman à l'histoire originale, mêlant fantastique et chamanisme.



Je n'ai pas trouvé les personnages super attachants à part peut-être Tom et Andrew. Quant au rythme, il m'a paru un peu poussif au début, avec la présentation de tous les personnages. J'avais hâte de voir l'action démarrer. Mais la plume est agréable à lire.



Un bon moment de lecture que je vous recommande, même si pour moi ça ne restera pas LE livre de l'année.
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À Wellmington, tous les enfants lisent.

Tout le temps, partout. Tellement qu'on ne compte plus

le nombre d'accidents causés par des enfants qui

traversent sans regarder, plongés dans leur livre ! Il n'y

a qu'un seul enfant qui n'a pas le droit de lire :

Archibald Bloomer. Depuis la disparition de son père,

sa mère lui a strictement interdit d'ouvrir un roman...

mais lui et son amie Lizzie ne l'entendent pas de cette

oreille... Attention Archibald, si tu ne fais pas plus

attention, tu pourrais bien être aspiré dans la lecture !



Comment ne pas succomber à ce résumé

aguicheur ? Une aventure jeunesse combinée à une

déclaration d'amour aux livres, moi je dis oui. Une

histoire dans l'histoire, très bien mise en scène grâce

aux jolies illustrations et à la mise en page du texte

incroyable.



Le premier tome entraîne les deux enfants auprès

du Conte de Kristo dans sa folle aventure à travers

océans et déserts pour retrouver sa bien-aimée malgré

les réticences de son oncle perfide. L'histoire vous dit

quelque chose ?



Archie et Lizzie devront avancer au grès des

aventures, sans jamais changer le cours de l'histoire,

s'ils espèrent pouvoir se libérer des livres dans

lesquels ils atterrissent et que les héros triomphent.

Un prologue qui nous plonge d'emblée dans l'ambiance : un accident de bus avec plein d'enfants dedans ! Et ce n'est que le début : dans cette petite ville si paisible, les gens commencent à avoir des blessures et des comportements bizarres. Une seule personne semble comprendre ce qui se passe, le médecin et, aidé de son père chamane, il va essayer de restaurer le calme. Une lecture addictive, un brin effrayante et quand on comprend enfin, ce n'est pas fini, car on se demande comment tout cela va se terminer.



Bon, le final m'a un poil déçue, mais j'ai adoré tout le reste ! L'ambiance est très bien amenée avec le chamanisme et puis l'horreur qui vient peu à peu, le récit assez rythmé et prenant. Le style de l'auteur est très visuel, je n'avais aucun mal à imaginer les scènes, les lieux et même les ressentis des personnages. Pour un premier roman, chapeau bas parce que j'ai passé un super moment !

Je ne peux pas entièrement me mettre à la place d’un jeune lecteur, mais j’ai trouvé ce roman drôle.

La description de la ville est cocasse : Wellmington, ville-arrosoir où la pluie tombe sans cesse, à tel point que l’on met les jardins sous cloche pour pouvoir en profiter. Cette solution n’est pas sans charme ni poésie.

Le personnage de Lizzie a la curieuse manie (sans que cela soit glauque, rassurez-vous) d’envisager toutes les morts possibles, voire d’évoquer l’ennui que cela serait de se débarrasser du cadavre d’Archie.

A vrai dire, d’emblée, l’auteur prend le parti de la dérision, au sujet de la lecture comme de la mort : aah, un bon vieux bouquin, ça tient les marmots occupés, ça leur permet de voyager (à moindres frais), c’est-y pas génial ? Ça vaut bien quelques « accidents tragiques », puisqu’on leur fout la paix. Le décalage me paraît tout à fait adapté aux enfants tel qu’évoqué dans la narration.

En outre, la situation de départ est un contrepied bienvenu : on INTERDIT la lecture à Archibald, tandis qu’il en meurt d’envie ! Voilà qui change.





Le roman illustre très bien la métaphore du livre passionnant qui vous happe : nous entrons concrètement dans Le Conte de Kristo, le livre qu’Archibald découvre, certes à travers les lignes qu’il lit, mais aussi par divers effets visuels tels que des gouttes d’eau qui effacent le texte, ou des pages qui se tournent et en changent l’orientation.

Nous pénétrons également dans les mécanismes littéraires de manière très concrète : la fonction ou l’identité des objets, des personnages est inscrite sur leur corps (« le héros »). Quand une page est tournée, accompagnée d’une ellipse, cela bouleverse l’espace-temps d’Archibald, secoué comme dans un tambour de machine à laver. Un immense crayon au bruit duquel il faut s’habituer mime le temps d’adaptation de tout lecteur à la narration qu’il découvre : ingénieux.

Par ailleurs, Lizzie, en grande lectrice infiltrée, commente le déroulement du récit car elle en connaît les ficelles : l’archétype du personnage « ultraromantique », le rôle du méchant… En tant que lectrice aguerrie moi-même, cet aspect métatextuel adapté aux enfants m’a interpellée et plu.





Pour ce qui est de l’intrigue en elle-même, elle se devine rapidement. Le Conte de Kristo, dans lequel pénètrent les enfants, est un miroir enfantin et simplifié du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas. Pour autant, je suis curieuse de connaître la suite des aventures d’Archibald, et surtout… la manière dont cela sera narré ! L’histoire de sa famille et du pouvoir qui est le leur ne fait que commencer, j’espère.





Enfin, esthétiquement, c’est un très bel objet : la couverture, les illustrations, le placement du texte... Plusieurs polices sont utilisées ; je me pose cependant la question de la lisibilité de l’une d’entre elles, malgré le charme de l’idée.





Petit bémol (négligeable, mais dommageable), une erreur m’a sauté aux yeux, page 97 : « Je fais toujours en sorte que Le conte de Kristo se terminent toujours de la même manière ». Pourquoi « se terminent » ?

Archibald habite à Wellmington où littéralement tous les enfants lisent. Tous, sauf lui. Car, depuis la disparition de son père, la mère d'Archibald l'a défendu de lire le moindre livre. Qu'à cela ne tienne, Archibald a depuis longtemps contourné la règle en demandant à sa meilleure amie Lizzie de lui lire des romans à voix haute.

Mais un jour Lizzie est trop occupée pour poursuivre la lecture du "Conte de Kristo". Archibald, pressé de connaître la suite, décide de poursuivre lui-même la lecture du livre.

Le plus surprenant des phénomènes se produit alors : Archibald et Lizzie se retrouvent aspirer dans le roman. Pour en sortir, une seule solution : parvenir au bout de l'histoire. Mais il y a une règle fondamentale : interdiction d'en altérer le cours, sinon nos jeunes aventuriers risqueraient de ne jamais retrouver leur monde.



J'ai toujours été amatrice de romans dans lesquels le livre est le thème principal et, avec ce court roman qui séduira les jeunes lecteurs, je n'ai absolument pas été déçue ! J'ai adoré le fait que la mise en page soit travaillée de telle sorte à rendre le récit plus vivant (traces d'eau sur les pages lorsqu'il se met à pleuvoir, page qui se tourne pour signifier la fin d'un chapitre, typographies différentes...). Cela rajoute tout de suite un petit plus au texte.

J'ai particulièrement aimé le fait que l'on redécouvre un classique de la littérature de façon un peu revisitée et, d'après ce que j'ai pu voir, d'autres classiques seront explorés dans les prochains tomes. On pourrait supposer que les tomes suivants seront un peu redondants s'ils suivent le même schéma, mais une intrigue concernant le père d'Archibald se révèle au fil des pages et sera très certainement le fil conducteur de cette saga.

Une belle aventure avec des rebondissements et du suspense dont je suis impatiente de découvrir la suite !

Un vrai page turner super bien ficelé qui nous embarque sans prévenir dans une histoire glaçante 10 ans après un accident dramatique d’autocar rempli d’enfants…

J’ai particulièrement aimé le rythme et la façon dont l’auteur nous laisse suspendu à ses mots.

J’ai moins aimé la fin mais cela ne change pas grand chose à mon ressenti global. Mais chut je ne dis rien 🤫
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Un roman choral que j'ai adoré car on suit plusieurs personnages dans 2 époques différentes : en 1692 et aujourd'hui. Ce récit sombre mêle habilement le côté fantastique et le côté historique avec une touche de paranormal parfaite pour cette intrigue. L'histoire est originale, addictive et bien travaillée. Le rythme est intense, tout s'enchaîne bien. J'ai aimé l'alternance des époques qui nous permet de bien assimilé tout ce qui s'y passe. La plume est fluide. La lecture est passionnante et surprenante. L'auteur aborde des thèmes forts : homosexualité, transexualité, harcèlement scolaire, réincarnation. Un beau témoignage avec suspense, mystère et tension où la famille est au cœur de l'action. La fin est belle, émouvante et percutante.

Les personnages sont hauts en couleurs, touchants, attachants et complexes pour certains. J'ai adoré les suivre et les découvrir au fur et à mesure des événements et des découvertes.

🕯・ 𝐋𝐞𝐬 𝐚̂𝐦𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬



« 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒. 𝑈𝑛 𝑐𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑢𝑝𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑠 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́𝑠. 𝐼𝑙𝑠 𝑠’𝑒𝑛𝑣𝑜𝑙𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛𝑡𝑜̂𝑡, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖̂𝑛𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑧 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒. 𝐴𝑖𝑚𝑒𝑧-𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑒𝑧. 𝐶𝑎𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛, 𝑛𝑜𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟𝑠 𝑑’𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒́𝑠 𝑑’𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟. »



L’histoire se déroule sur deux époques différentes, l’une de nos jours et l’autre, au XVIIème siècle.

Nous suivons à chaque fois, la vie de cinq personnes, et on sait tout de suite que passé et présent ont un lien.



Au départ, on assiste à un attentat dans une boîte de nuit. Deux personnages, Max et Lilly, réussissent à s’en sortir mais en sont traumatisés.

A partir de là, ils se mettent à avoir d’étranges rêves et visions. On rencontre également Darren, un jeune homme en difficulté à cause de ses TOC qui l’empêchent de vivre correctement, et Madeline, une ado qui a l’impression de cohabiter avec quelqu’un que personne ne voit. Ils ne se connaissent pas encore mais vont se lier grâce à Juliet, une psychiatre spécialisée dans les vies antérieures et la réincarnation.



Pour ce qui est de la partie du récit au XVIIème siècle, on retrouve une mère dont le mari est mort et qui gère, avec l’aide de son fils aîné, les nombreuses terres qu’il a laissées. Elle a un autre fils, et une fille qui présente des troubles de santé et qui ne se déplace pas sans un chien un peu étrange.

Ils sont pris pour cible par le prêtre du village qui n’accepte pas qu’une femme puisse diriger et, rapidement, leur vie va devenir un véritable cauchemar.



Ce livre a été une excellente surprise. Je ne m’attendais pas du tout aux thèmes abordés (bien que si j’avais été plus attentive, j’aurais pu en deviner certains) et j’ai beaucoup aimé la direction que l’histoire prenait.



Le début est un peu long car il y a une multitude de personnages à présenter mais les évènements s’enchainent ensuite assez vite et on est pris dans l’histoire. Certains passages font froid dans le dos, surtout quand on sait qu’ils ont réellement eu lieu.



Ce roman mélange avec brio, le paranormal, les liens indéfectibles du temps, les vies antérieures et leurs conséquences mais également des sujets plus actuels comme le harcèlement scolaire, l’orientation sexuelle ou les maladies mentales. Je l’ai trouvé saisissant et percutant de réalisme. Certaines phrases m’ont touchée et ont fait écho en moi.



Il sort demain et je vous conseille de le lire car c’est une excellente lecture. Merci à @scrineo pour la découverte 💛
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J'avais ce livre dans ma liseuse et je me suis jetée dessus, mais AAAH c'est du fantastique. Enfin il y a des trucs impossibles dans la vraie vie. Zut, j'avais pas envie de ça. Je l'ai quand même lu jusqu'au bout et ça va, ça se lit bien. L'enquête est intéressant, les personnages pas mièvres, je ne m'attendais pas à ça du tout, c'est une bonne surprise.