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Jean-François Gleyze (Autre)
EAN : 9782955721872
180 pages
Scribo ergo sum (20/12/2021)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
jeune comtesse Eulalie de Botquélen, tout juste âgée de dix-huit ans, vient de sortir du couvent, déterminée à croquer la vie mondaine à pleines dents, à s’amuser, s’enivrer de bonheur dans les bals de la région dont la réputation n’est plus à faire. C’est sans compter sur la volonté de son père qui veut la marier avant la fin de l’année sans vraiment lui demander son avis sur le choix de son futur époux. Ne voulant pas le décevoir, Eulalie se résigne mais compte bi... >Voir plus
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les baisers sur sa bouche, son cou,ses seins accentuaient l’humidité de son entrejambe. Eulalie pantelait sous les
oscillations que le corps de son amant imprimait au sien. Un vrai vertige de sensations dépassant de loin ce qu’elle aurait pu soupçonner. L’homme signalait
la progression de sa volupté par des sons rauques. Elle osa porter un regard vers son visage, mais, comme tout à l’heure, elle ne distingua rien, hormis ses yeux limpides. Son domino gardait tout son mystère, ce qui ajoutait au plaisir de la scène. Elle exhala un gémissement de surprise quand le majeur s’aventura
dans son buisson ardent et moite. D’abord timide, il explora l’orée de son intimité, puis chercha à se frayer un passage dans sa terra incognita.
Un léger rire nerveux s’échappa de la bouche d’Eulalie ; c’était
chatouilleux. Son sexe chantait ! Oui, il chantait ! Elle-même en
perdait le souffle ; elle ne se reconnaissait plus.
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Quelle idée inconséquente ! Les enfants – car tu n’es encore qu’une enfant – ne savent pas bien juger. La fougue de la jeunesse les emporte, ils s’entichent de passions éphémères et artificielles. C’est le devoir des parents de veiller à leur avenir, en se laissant guider par la raison et l’intérêt des familles. Et l’obligation des filles et des fils, c’est de leur obéir. Nous agissons pour votre bien, au risque de vous déplaire. Tu ne peux pas t’en prendre à ton père de se soucier de toi en élisant le meilleur parti.
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Dire qu’elle avait vécu cinq ans en ce lieu inhospitalier, menant une existence rythmée par les prières et les leçons ! Elle y était entrée enfant, elle en sortait femme, du moins c’était ainsi qu’elle analysait la situation. Son corps, que le principe de la robe de bure cherchait à dissimuler sous l’ampleur, s’était épanoui en formes généreuses et appas, comme autant de lacs d’amour dans lesquels les soupirants
se précipiteraient. Les miroirs étant interdits, la nudité et l’observation de la chair réprouvées, Eulalie avait espéré qu’elle était devenue belle.

Elle regarda ses habits
religieux qu’elle avait pliés et abandonnés sur le prie-Dieu, telle une
dépouille de chrysalide. Elle jeta un ultime coup d’œil à cette cellule tendue
de deux tapisseries qui l’avaient souvent préservée de l’humidité et du froid.
Cette pièce avait été mieux aménagée que celles de ses sœurs à cause de son
rang. Elle avait eu droit aussi à davantage de nourriture et avait été exemptée
de certaines
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Elle ferma les yeux pour revivre ce moment et le prolonger. Ce baiser surtout. La folle ardeur
ressentie alors reparut, inondant son être. C’était un torrent de merveilles qui emportait toute résistance de la raison et qui déposait à chaque terminaison nerveuse une goutte de sensualité. Elle pantelait. À la recherche d’une étreinte semblable ou plus intense, elle passa la pulpe de ses doigts sur
ses lèvres qu’elle venait d’humidifier, comme si elle avait pu encore éprouver la caresse veloutée de celles de son domino. Elle descendit vers son cou, puis
sa gorge. Sa peau se hérissait sous ses propres effleurements...
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Elle pénétrait sur une terra incognita, où elle espérait trouver de l’exaltation, des délices inconnues dignes du jardin des merveilles et dont les saveurs du premier échange avaient été des prémices goûteuses, fruit contre lequel elle ne s’était pas défendue. Son domino respirait fort, mû lui aussi par le désir. Ses mains paraissaient hésiter entre descendre ou remonter le long du nombril. Eulalie se flattait de lui inspirer une telle fougue. La minceur de la robe de nuit dessinait en un parfait drapé mouillé les contours de ses formes et pour tout dire, ne voilait rien, surtout pas la pointe fleurie de ses seins.
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Vidéo de Rose Morvan
Deuxième émission live facebook avec quatre auteurs de l'anthologie Nuits de Bretagne : Séverin Foucourt, Rose Morvan, Camille Salomon et Morwenna le Bevillon. Nous y abordons quatre nouvelles légendes : la sorcière Naïa, les korrigans, Yannig an Aod et les lavandières de nuit.
Retrouvez le livre sur notre site : http://editionsluciferines.com/catalogue/nuits-de-bretagne/
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