Citations de Roxanne Moreil (48)
Les honneurs d'aujourd'hui doivent être accueillis avec la même réserve que les disgrâces passées.
Il paraît qu'avant c'était différent, qu'il n'y avait ni maîtres ni esclaves, tout était partagé, les biens comme les peines.
Ami,
Souviens-toi
Des hivers passés.
Jamais des tyrans
Rien ne fut donné.
— Sa pensée me guide !
— Vraiment ? Vous aimez vous aussi marcher au rythme lent de "réformes mesurées" ?
— De justes réformes ! Pour le bien du peuple.
— Oh, certes ! Certes... À condition que chacun, maîtres et serviteurs, reste bien à sa place.
— On ne peut changer l'ordre naturel du monde.
— Vous pensez donc que "le monde" est né ainsi ? Avec des arbres, des rivières, du vent, du soleil... et des seigneurs et des serfs ?
La nature à tous a donné même forme
Et réchauffe chacun de la même chaleur.
Nous suivons avec raison son inclinaison
Pour donner mêmes avantages à nos semblables
qui sont nos frères
Nul ne saurait chercher la félicité
Au détriment de son prochain.
Se priver de quelques jouissance pour l'offrir à autrui
Est signe de noble cœur
Et expression de la sagesse.
Ainsi nature et raison se répondent
Et nous invitent à entraide mutuelle.
Pour le bien général, et par commun consentement
Nous faisons partage
Du festin de la vie.
Le pouvoir est si fragile. Il peut si facilement glisser entre vos doigts.
- « La nature à tous a donné même forme. » « Et réchauffe chacun de la même chaleur. » « Nous suivons avec raison son inclination... » « … pour donner mêmes avantages à nos semblables... » « ...qui sont nos frères. »
- Votre traduction est plus élégante que la mienne...
- Il me semble surtout que nous n'en fassions pas tout à fait la même lecture...
- Je n'en conteste pas les valeurs et les principes. Vous savez à quel point ils me guident. Mais... La nature n'a pas donné à tous « même forme ». Ce n'est pas vrai. Elle a doté les hommes d'une violence dont les femmes doivent se protéger.
L'arrogance est la marque des puissants.
- T'es content de te tuer à la tâche pour engraisser les comtes et les marquis de mon cul ?
- Pff... Qu'est-ce que tu veux y faire ?
- Il dit quoi, le gros Martin ?
- Il dit : « Poudevigne, il râle comme un putois, mais il est fainéant comme une loutre. »
- Ah oui, il dit ça gros Martin ?
- Oui. Je savais pas que c'était fainéant une loutre.
- Et bien, tu lui diras, au gros Martin, que moi au moins j'ai pas un cul gros comme un vache !
- Un esprit nouveau règne sur cette ville. Hellier n'en est que le porte-voix.
- Ne soyez pas si naïf. Il excite le peuple avec l'Âge d'Or et toutes ces chimères ridicules pour servir son ambition.
- Non. C'est autre chose. Le peuple s'est mis en mouvement.
- Vers sa propre perte.
Il y a tant d'espions dans ce royaume qu'on ne sait à qui se fier...
Une de nos règles est supérieure à toutes les autres. Ici, il n'y a ni domination ni servage. Personne n'est au service de personne. Je vous invite à y réfléchir...
Qui s'affiche sous un double visage cache un double discours.
Il fut un temps jeune homme, où vallées et montagnes n'étaient entravées d'aucune muraille, où les hommes allaient et venaient librement avec pour seules règles, celles qu'ils avaient choisies, unis devant les drames et les joies. Les hommes partageaient tout, en période d'abondance ou de disette comme des frères. - L'âge d'or
Une de nos règles est supérieure à toutes les autres. Ici, il n'y a ni domination, ni sevrage. Personne n'est au service de personne. Je vous invite à y réfléchir, le temps de votre présence parmi nous.
La nature n’a pas donné à tous « même forme ». Ce n’est pas vrai. Elle a doté les hommes d’une violence dont les femmes doivent se protéger.
Les honneurs d'aujourd'hui doivent être accueillis avec la même réserve que les disgrâces passées.
L'age d'or sera celui où l'or ne règnera pas.