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Citations de Rudolf Höss (14)


« Les SS étaient les seuls soldats à être jour et nuit, même en temps de paix, en contact avec l’ennemi, cet ennemi qu’ils gardaient derrière les fils de fer barbelés. » Il y a dans cette phrase l’essentiel du programme SS : un endoctrinement forcené destiné à faire reconnaître dans tout indésirable désigné par le régime un ennemi radical, un entraînement implacable à la dureté et à l’insensibilité à tout sentiment humain de pitié, épinglé comme faiblesse. Il s’agissait, comme le disait Hoess, d’abdiquer sa propre personnalité et de se réduire à un état de soumission absolue aux ordres.
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L'egoisme feroce ne se manifeste nulle part aussi brutalement qu'en prison.L'instinct de conservation incite les hommes a prendre une attitude d'autant plus egoiste que leur vie est plus difficile
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La douleur est la seule force qui est creee avec rien,sans frais et sans peine.Il suffit de ne pas voir,de ne pas ecouter,de ne pas faire
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La terreur que les puissants font regner parmi les internes dans un camp de concentration est trop absolue pour qu'on puisse se risquer a l'affronter
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La pitie est une trahison des ideaux de la SS

HEINRICH HIMMLER
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Je suis convaincu qu'en 1935-1936, on aurait pu tranquillement libérer, sans le moindre dommage pour les intérêts du IIIe Reich, les trois-quarts des internés politiques de Dachau.
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(p.217 - Conclusion)

Aujourd'hui, je reconnais aussi que l'extermination des Juifs constituait une erreur, une erreur totale. C'est cet anéantissement en masse qui a attiré sur l'Allemagne la haine du monde entier. Il n'a été d'aucune utilité pour la cause antisémite, bien au contraire, il a permis à la juiverie de se rapprocher de son but final.

Quant à la direction de la Sécurité du Reich, ce n'était que l'organe d'exécution, le bras policier prolongé d'Himmler. Cette direction et les camps de concentration eux-mêmes n'étaient destinés qu'à servir la volonté d'Himmler et les intentions d'Adolf Hitler.

J'ai déjà amplement expliqué dans les pages précédentes l'origine des horreurs qui se sont produites dans les camps de concentration. Pour ma part, je ne les ai jamais approuvés. Je n'ai jamais maltraité un détenu; je n'en ai jamais tué un seul de mes propres mains. je n'ai jamais toléré des abus de mes subordonnés.

Et lorsque j'entends maintenant parler, au cours de l'interrogatoire, des tortures épouvantables qu'on a imposées aux détenus d'Auschwitz et d'autres camps, cela me donne le frisson. Je savais certes qu'à Auschwitz et d'autres camps les détenus étaient maltraités par les SS, par les employés civils et pour le moins autant, par leurs propres compagnons d'infortune. Je m'y suis opposé par tous les moyens à ma disposition. Mes efforts ont été inutiles. ...
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(p.70 - Dans la prison de Bradenburg - 1924-1928)

Quelques jours de pénitencier avaient suffit pour me ramener à la raison. Une lettre expédiée par un de mes avocats avait détruit mes derniers espoirs : j'en avais pour dix ans de travaux forcés. Désormais je voyais clair et j'allais agir en conséquence. Jusqu'alors j'avais vécu au jour le jour ; j'avais pris la vie telle qu'elle s'offrait à moi sans jamais envisager sérieusement l'avenir. Maintenant les loisirs n'allaient pas me manquer pour réfléchir sur mes actes passés, pour définir mes erreurs et mes faiblesses et pour me préparer à une existence ultérieure plus féconde.

Certes, j'avais appris un métier au cours des périodes où je n'étais pas appelé à participer à l'activité des corps francs. J'étais devenu un passionné de l'agriculture et mes certificats étaient là pour attester que j'avais toutes chances pour réussir dans ce domaine : j'y avais déjà fait mes preuves.
Ce qui me manquait encore c'était la compréhension du vrai sens de la vie. Cela peut paraître paradoxal : derrière les murs de la prison, je m'étais mis à le chercher ... pour le trouver beaucoup plus tard.
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La pitié est une trahison des idéaux de la SS!
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(p.186 - Auschwitz devient un camp d'extermination)

À plusieurs reprises, il est arrivé aux hommes du commando spécial de retrouver des parents parmi les cadavres ou parmi ceux qu'ils conduisaient dans les chambres à gaz. Cela les affectait visiblement, sans jamais donner lieu à un incident.

J'ai été moi-même témoin d'un cas semblable. En sortant un cadavre d'une chambre à gaz, un homme du commando spécial fit soudain un geste de surprise et s'arrêta pétrifié; mais au bout d'un bref instant, il rejoignit ses camarades en traînant le cadavre. Je m'adressai aussitôt au kapo pour lui demander de se renseigner sur ce qui était arrivé. J'appris ainsi que le Juif avait découvert la femme parmi les cadavres. Je l'observai encore pendant un bon moment, mais je ne remarquai rien de particulier : il continuait à traîner ses cadavres. Lorsque je revins au bout de quelque temps auprès du commando, je le vis installé à manger avec les autres, comme si rien n'était arrivé. Avait-il réussi à dominer son émotion ou était-il devenu indifférent à une telle tragédie.

Je me suis toujours demandé comment ces Juifs du Sonderkommando trouvaient en eux-mêmes la force nécessaire pour accomplir jour et nuit leur horrible besogne. Espéraient-ils qu'un miracle les sauverait, au seuil de la mort ? Ou étaient-ils devenus trop lâches, trop abrutis, après avoir vécu tant d'horreurs, pour mettre fin à leurs jours et pour échapper ainsi à leur atroce existence ? Bien que j'y aie souvent pensé je n'ai pas réussi à trouver l'explication à leur conduite.
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(p. 94)

Dans les prisons et dans les camps de concentration, le travail, est, certes, une obligation imposée par la force. Et pourtant chaque prisonnier est capable de fournir un libre effort à condition d'être bien traité. Sa satisfaction intérieure réagit sur tout son état d'esprit, tandis que le mécontentement occasionné par le travail peut rendre toute sa vie insupportable.

Combien de souffrances et de malheurs auraient pu être évités si les inspecteurs du travail et les chefs de commandos s'étaient donné la peine de prendre ces faits en considération, s'ils avaient ouvert leurs yeux lorsqu'ils traversaient les ateliers et les chantiers.
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(p. 136 - Auschwitz)
La multitude et la variété de mes travaux, comme on le comprendra aisément, ne me laissaient que fort peu de temps pour m'occuper spécialement des prisonniers. J'étais obligé de confier cette tâche à des subordonnés aussi peu recommandables que Fritzsch, Meier, Seidler et Palitzsch, tout en sachant d'avance qu'ils ne dirigeraient pas le camp conformément à mes idées et à mes intentions.

Mais je ne pouvais suffire à tout. Un choix s'imposait à moi : il fallait m'occuper uniquement des prisonniers ou poursuivre avec toute l'énergie possible la reconstruction et l'agrandissement du camp. Dans un cas comme dans l'autre, il fallait s'engager tout entier, un compromis était impensable. Or, la construction et l'agrandissement du camp étaient ma tâche essentielle et devaient le rester au cours des années suivantes, même lorsque maintes autres besognes vinrent s'y ajouter. C'est à cette tâche que je vouais mon temps, toute ma pensée.
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La douleur est la seule force qui est créée avec rien, sans frais et sans peine.
Il suffit de ne pas voir, de ne pas écouter,de ne pas faire.
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(p.69 - Dans la prison de Bradenburg - 1924-1928)

Les dirigeants des pénitenciers étaient invités à s'occuper plus attentivement de chaque prisonnier et de ses soucis personnels. Quand aux prisonniers eux-mêmes, on avait décidé de les soumettre à un système qui leur permettrait, s'ils faisaient preuve de bonne conduite, d'application au travail et du désir de se réhabiliter, d'atteindre, après deux étapes intermédiaires (qui comportaient chacune des privilèges importants et jusqu'alors impensables) un troisième stade qui leur faciliterait une libération anticipée avec sursis. Dans le meilleur des cas, ou pouvait obtenir ainsi la réduction d'une moitié de la peine.

Parmi les huit cents prisonniers de notre pénitencier, je fus le premier à atteindre cette troisième étape. Jusqu'au jour de ma libération il ne se trouva qu'une douzaine d'autres prisonniers qui furent reconnus dignes de recevoir les trois galons qu'on m'avait octroyés. Dans mon cas, toutes les conditions nécessaires pour obtenir cette faveur étaient acquises d'avance : on ne m'avait ni puni ni admonesté; ma somme de travail quotidienne était toujours largement dépassée, je purgeais pour la première fois une peine de prison, je n'avais pas perdu mes droits civiques et j'étais considéré comme un criminel politique.
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