Rune Michaels

L'auteur, Rune Michaels, nous embarque dans un véritable tourbillon émotionnel. Les thèmes s'entrecroisent, s'emmêlent, se scindent, fusionnent...

"Genesis Alpha" est un très bon roman, mêlant à la fois une enquête criminelle, suivie extérieurement, une réflexion sur les jeux vidéos, l'utilisation de la réalité virtuelle à des fins sordides, l'utilisation de la biologie et de la génétique et leurs conséquences, mais aussi, et surtout, une tempête psychologique, touchant à la fois les personnages, mais aussi le lecteur.



Un excellent roman, bien rythmé, servi par une plume incisive, et une réflexion complexe. Un coup de coeur !
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Excellente découverte.

Un livre qui fait réfléchir
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Je crois que c’est le livre dont la chronique va me donner le plus de fil à tordre !

Je ne sais pas par où commencer, je vais essayer de structurer un minimum, mais je ne vous promets rien.



Premièrement je ne suis pas certaine d’avoir compris le but de l’histoire que le synopsis résume plutôt bien.

Je pense que l’auteur a voulu trop en faire. Quand on sait que le livre est destiné à un public jeune (Age du personnage principal, vocabulaire utilisé), je ne comprends vraiment pas. C’est trop dur, trop sombre, personnellement je ne laisserai pas ce livre entre les mains d’un adolescent.
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Myriam : Maladie mentale, génétique (manipulations), meurtre, bien/mal, éthique, clonage

Un sentiment de malaise grandissant à la lecture. Le rôle du jeu dans la genèse d’un Max/ Rook meurtrier n’est pas vraiment mis en évidence. La fin ouverte sur ce que le clone Josh peut devenir est plutôt effrayante. Les jeunes aiment-ils jouer avec le feu (l’évocation de la possibilité que Rachel et Josh se rencontrent virtuellement dans Genesis Alpha) ? Pas vraiment dans le thème : le clonage est le thème principal, celui du jeu passe au second plan. Niveau : 4e, mais plutôt Lycée (sujet complexe).



Sylvie : Le thème principal de ce roman est le clonage, les thèmes jeu vidéo/relation monde réel/monde virtuel sont secondaires, donc pas convaincue pour l'inclure dans la sélection. Sinon, intrigue bien menée, à réserver pour le niveau lycée.

Un livre découvert par hasard grâce au site Ricochet. Les listes « clonage » et « jeux vidéos » comportaient ce titre dont le résumé m'a de suite interpellée. Après lecture, c'est un vrai récit intéressant, poignant, mature et rapide à lire. Il fait partie de ces très belles découvertes.



Les thèmes abordés sont nombreux. La philosophie côtoie la science, la morale, la psychologie de manière simple et efficace. À aucun moment il est moralisateur, il pose des questions, les réponses, ce sont à nous de les construire. J'ai trouvé cette idée originale et sympathique, en aucun cas l'auteur n'émet ses propres convictions dans le récit, il laisse le libre arbitre au lecteur. La vie, la mort, le clonage, l'assassinat, la maladie, tout est exploité de manière fluide, intelligente et poignante. Ce que j'ai encore plus apprécié, c'est que l'auteur ne se serve pas de ce cliché trop facile : il joue aux jeux vidéos donc il est le mal incarné.



On va dire que ce roman permet de mettre sur la table des sujets très sensibles et de les remettre en contexte, de les projeter de A à Z, en bien comme en mal. Le bébé-médicament, les rumeurs et leurs pouvoirs destructeurs, le manque de communication et les sous-entendus (qui peuvent créer d'importants quiproquos). Il aborde donc des thèmes forts pour les enfants, car Josh se sent dépasser par les événements, il se retrouve confronter à des jugements hâtifs et parfois erronés dus au manque de renseignement, donc à l'ignorance menant à la peur, qui elle mène au rejet.



Les émotions sont forcément au rendez-vous sans tomber dans le mélodrame. C'est très appréciable également. Cette famille voit son quotidien basculer par l'incarcération de Max. Il y a une enquête, de sombres secrets familiaux, des rencontres entre Josh (le frère de Max) et Rachel (la sœur de Karen). C'est très humain. C'est aussi beau qu'atroce. Parce que Josh va attiser bien du mépris. C'est ce qui m'a le plus agacée, c'est qu'il soit constamment comparé à son frère, même si je peux comprendre. Ça reste dur à lire.



D'autant plus que les relations humaines occupent une place importante. La relation qu'entretienne Max et son frère est forte, elle est touchante, mais elle cache des failles si microscopiques qui vont se révéler terrible une fois mise à nu. La famille de Josh est si belle qu'on est loin de s'imaginer la vérité enfermée dans un coin. La famille de Karen, sa sœur Rachel fuguant pour trouver refuge dans la cabane de Josh, revenant sans cesse sur la ressemblance frappante entre les deux frères, étant parfois insultante avec lui.



L'intrigue est donc bien menée. Le récit comporte peu de pages, mais son contenu est très riche, de ce fait, les lignes s'enchaînent sans qu'on ressente de l'ennui. L'histoire est peuplée de rebondissements intéressants, de découvertes, d'interpellation nous amenant à réfléchir, je l'ai trouvé atypique et fort. Il mérite d'être lu. Une fois le roman débuté, on ne peut plus s'arrêter. Dans mon cas, je voulais le rouvrir pour avancer un peu plus, il devient vite addictif. La fin est ouverte, un peu même trop. On ne connaît pas le destin de chaque personnage, il se termine même un peu brutalement, il aurait mérité un chapitre supplémentaire. Juste dans le but de connaître un peu plus sur l'après.



La plume de l'auteur est fluide, soignée et riche. La psychologie occupe une place importante, on se sent dans les pensées des personnages, dans leur bouleversement. Les descriptions sont agréables à lire, elles permettent de bien se placer, d'imaginer les lieux et les personnages. Les répliques sont intelligentes et construites avec brio. C'est facile à lire, on se laisse happer dans l'univers et l'on se passionne pour les personnages. Ils sont très attachants et humains, on se prend d'amitié immédiatement avec Josh, il se pose des centaines de questions, on aimerait l'aider. Rachel m'est plus ambiguë. Au début, je ne l'aimais pas, elle est était vraiment méchante, qu'elle croit que Max soit responsable de la mort de sa sœur, je peux comprendre. Elle cherche un responsable, c'est normal. Toutefois, s'en prendre tout le temps à Josh, c'est devenu agaçant, un peu comme du harcèlement moral. Au final, on apprend peu à peu la vérité et l'on se sent triste pour elle. Je ne dirais rien sur Max, car il est au centre de toute une histoire captivante à comprendre, et trop en dire reviendrait à gâcher l'histoire.



En conclusion, il faut retenir un roman puissant dans la psychologie, la philosophie, la science et les relations humaines. Il est très bien écrit, juste, poignant, il nous pose des questions, soulève des problèmes intéressants, il est très vite addictif et même si la fin est trop ouverte, il demeure génial. Le style est fluide, agréable à la lecture, on entre dès les premières lignes, on suit ce bouleversement, il mélange plusieurs genres, plusieurs idées très bien exploitées. Un réel coup de cœur pour cette agréable découverte.
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A l'occasion de sa réédition, j'ai eu envie de découvrir Genesis Alpha, initialement publié en 2013.



Josh et son frère Max ont toujours été proches. Déjà parce que Josh est né pour sauver son frère d'un cancer. Et puis aussi parce qu'ils se ressemblent et partagent les mêmes centres d'intérêts notamment pour le jeu en ligne Genesis Alpha. Ils se retrouvent d'ailleurs presque quotidiennement dans le jeu même si Max est désormais à l'université. Jusqu'à ce qu'un jour Max soit arrêté pour le meurtre violent d'une jeune fille. Josh ne peut croire à la culpabilité de son frère et se retrouve plongé malgré lui dans le tourbillon médiatique qui vient détruire leur cellule familiale.



Et si tout n'était déjà pas assez compliqué, la sœur de la victime vient trouver Josh, à la recherche de ses propres réponses. Entre les deux se noue une relation malaisante, torturée, chacun habitant un pôle de cette dyade créée par la mort : d'un côté, la sœur de la victime, de l'autre côté, le frère du désigné coupable. Entre les deux, de nombreuses interrogations sur leur responsabilité respective.



Genesis alpha est un récit court où il n'est pas vraiment question d'enquête (le récit est trop court pour ça) mais de l'exploration du sentiment de culpabilité sous toutes ses formes en tant que parents de la victime, parents du désignés coupable.



Il explore la relation ambivalente de 2 frères quand l'un est né pour sauver l'autre. Si on s'imagine bien les pensées du cadet conçu pour "réparer" son frère, on découvre aussi les pensées pleines d'ambivalence de l'aînée qui a dû attendre les cellules "parfaites" de son petit frère pour être "nettoyé" du cancer.



Genesis alpha est plus un récit d'idées qu'un récit d'intrigue, les questionnements se centrant sur la notion de bien et de mal, d'âme et du siège de l'âme, soulevant de nombreuses interrogations à propos de la génétique et du déterminisme. Sommes-nous la somme de notre code génétique ou le résultat de notre éducation et de nos expériences ?



C'est un récit que je n'imaginais pas de cette façon car il est bref, mais il soulève des questions qui forment une excellente base de discussion sur des thématiques éthiques et philosophiques. Peut-être aurait mérité un peu plus de développement mais on ne peut nier la force de ce récit.

Rune Michaels livre avec son premier roman un intrigant mélange de SF et de thriller, à destination des ados (13-16 ans, dirais-je). C'est captivant, même si ce n'est pas toujours très abouti et que cela manque souvent d'équilibre.



Genesis Alpha est un jeu sur ordinateur auquel s'adonnent Max et Josh, deux frères unis par un lien très fort, et qui donne donc son titre au roman, mais le jeu en lui-même est peu développé dans le roman. Il sert de trame ou de fli rouge. Mais on ne vit pas le jeu, on n'a pas droit à une séance in situ. Cela aurait pourtant permis une mise en abyme sympathique.



Josh est né pour sauver Max. Cela s'est fait dans la vie réelle. Des parents ont pris le pari de faire naître un second enfant afin de permettre une greffe de moelle osseuse pour sauver l'aîné. Rune Michaels le savait-elle? Peu importe. Ce pitch tient clairement la route. A de multiples reprises, l'auteure s'aventure sur le terrain de l'éthique et du jugement moral. C'est intéressant, mais ce n'est pas suffisamment poussé.



Max est accusé d'un crime horrible dès le début du roman. On va alors vivre les affres d'une famille apparemment normale face au déchaînement médiatique. C'est haletant pendant une bonne moitié du roman. Surtout avec l'apparition de Rachel, la soeur de la victime, dont les interrogations et menaces à l'encontre de Josh viennent compléter l'arsenal de questionnements éthiques. Ensuite, cela se tasse. Et Rune Michaels embraie sur une nouvelle voie... Impossible d'en dire davantage sans spoiler. Disons qu'à partir du moment où la culpabilité de Max ne fait plus de doute, j'ai eu l'impression qu'un rouage s'était brisé. On a alors droit à un numéro de psychopathe de la part de Max, très cliché, complètement ridicule, et auquel il est impossible d'adhérer. C'est d'autant plus dommage que jusque là, c'était assez bien vu. L'idée du clonage n'était absolument pas nécessaire, et elle est mal menée. Mentionnons également qu'un clone a l'âge de l'individu dont sont issues les cellules. Dolly, la brebis, possède l'âge de ses 3 mères. Elle est donc née vieille, ce qui aurait dû être aussi le cas pour Josh.



Le roman passe alors à des questions de légalité médicale et de déontologie que Rune Michaels ne maîtrise visiblement pas et qui ne sont pas correctement traitées. La passivité de la police, à ce stade, est assez difficile à encaisser.



En 220 pages, Rune Michaels essaie de faire rentrer trop de choses. Il y a clairement matière à doubler le nombre de pages. Enfant-médicament, thriller, questionnements sur les médias, la famille, le sens des choses, l'âme, le lien entre quasi jumeaux, la folie meurtrière, attirance entre Josh et Rachel, etc. Il y a de quoi faire. Par ailleurs, les personnages secondaires sont flous et mal définis, et ils auraient mérité un peu plus de corps.



Néanmoins, Rune Michaels a une écriture fébrile, tonique et qui suscite l'intérêt. On est accroché et très vite l'envie de connaître le fin mot de l'histoire vient au lecteur. Ce n'est pas donné à tout le monde. Evidemment, la déception se fait jour à la fin... même si -intelligemment- Rune Michaels fait un retour vers Genesis Alpha.

J'ai trouvé le début de l'histoire assez accrochant puis, il y a un passage assez plat sans actions. Puis l'histoire se termine l'intrigue tombé ! Une fin que je n'aurais jamais imaginée! Je suis contenté d'avoir fini ce livre !

e livre est édité pour la 3ème fois en France et je me décide seulement à le lire. Mais comme dit l’adage : mieux vaut tard que jamais !



Josh est né pour sauver son frère Max d’une grave maladie. Cela ne les a pas empêché d’être complice, ils partagent tout, malgré leur différence d’âge. Le jour où Max est soupçonné de meurtre, c’est tout le monde de Josh qui est remis en question.



Il va être difficile de vous parler de ce livre sans vous SPOILER (ceux qui l’ont lus sauront pourquoi) mais je vais essayer.

Ce livre est court, mais il n’avait pas besoin d’être plus long. Tout est condensé dans ces 224 pages et cela suffit à nous faire ressentir plein d’émotions (la peur, la curiosité, l’empathie, la tristesse, l’espoir…) et surtout cela suffit pour qu’on se pose les bonnes questions.

Josh a 13 ans à peine et doit faire face à une révélation face à laquelle pas mal d’adultes auraient perdu les pédales. Pour un gamin, même si parfois il se laisse emporter par ses sentiments, il reste la tête froide et analyse les choses presque trop froidement. On ne le voit jamais paniquer (je crois que moi je serais partie en cacahuète), mais c’est peut-être parce que sa mère est biologiste et son père professeur en psychologie, il a de bonnes bases.

Le livre a été écrit en VO en 2003 et le sujet reste toujours d’actualité. Lequel me direz-vous ? Eh bien ça je ne peux pas vous le dire où je vous révèle la moitié du roman. C’est là où il est difficile pour moi de ne pas trop vous en révéler. Je peux vous dire que le sujet abordé et vaste tellement il est récent, et qu’il pose énormément de questions d’éthiques et qu’on ne sait pas trop ce que cela donnera sur le long terme. D’ailleurs, on ne sait toujours pas et on n’est pas près de savoir vu que pour l’instant, même si c’est « réalisable », nous parlons de quelque chose qui reste, pour l’instant encore, de la science fiction.

J’ai aimé ce livre qui m’a ouvert l’esprit sur pas mal de choses et je vous le recommande.
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il faut absolument le lire

Facile à lire et rempli de suspense, on tourne les pages sans s'en rendre compte. Tout tourne autour de la question de l'identité et de la science... jusqu'où peut on aller ? Si mon frère est accusé de meurtre, suis je potentiellement un meurtrier en devenir... surtout si j'ai été créé pour prélever des cellules souches pour le guérir... Est ce que ce sont mes cellules qui l'ont fait devenir meurtrier ?

Nous suivons alors le jeune héros en proie à toutes ces questions sur lui même et son frère, ses peurs, mais aussi le contrecoup sur la famille d'un criminel, comment s'en relever, faire face aux médias et à la critique...

Court, un peu facile parfois mais le sujet est bien traité

Ce n’est pas un roman d’action, c’est un passionnant thriller psychologique et même, si c’est possible, philosophique...
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Ce titre se lit d’une traite. Déjà parce qu’il n’est pas très long, 220 pages, ensuite parce que la plume de Rune Michaels est fluide et agréable. On est vite happé par le récit qui est du point de vue de Josh. On assiste au moment où tout bascule pour lui et sa famille. De fait, le début fait penser à un simple thriller psychologique pour adolescent, mais très vite, ce que Josh va découvrir sur son frère et lui-même va bouleverser sa vie.



Le suspens est très bien amené et la tension (et les révélations) montent crescendo. Je me suis vite prise d’affection pour ce gamin qui va devoir gérer les horreurs que les médias vont lancer sur son frère accusé de meurtre. Cela dit, le pire ne sera pas tant de découvrir une part cachée de son frère qu’il n’avait jamais entraperçu. Il y a des secrets que Josh aurait préféré connaitre avant qu’ils ne lui soient balancés à la figure par les médias.



On assiste impuissant à la déconstruction de la vie d’un jeune garçon, un adolescent qui est en pleine recherche d’identité comme tout ado de son âge. Un devenir qui vont lui apparaitre de moins en moins certain. Je dois bien vous avouer que j’ai eu des moments de doutes sur ce titre et je me suis assez souvent retrouvée mal à l’aise. Mais là, c’est d’un point de vue personnel. Le passé de son frère Max qui était mourant enfant, atteint d’un cancer qui le tuait à petit feu m’a bouleversée. Mais également les questions d’éthiques qui se posent un peu plus tard dans le livre et qui me rappellent, par certains côtés, le film Minority Report ou encore The Island. Si l’on pouvait prévoir les assassins potentiels à l’avance, faudrait-il les éliminer avant qu’ils ne commettent l’irréparable ou les laisser mourir ?



Enfin bref, je n’entrerai pas dans les détails pour ne pas vous divulgâcher la découverte de l’intrigue si vous lisez ce roman. Sachez juste que j’ai eu beaucoup d’empathie pour Josh. Que même si je ressors mitigée de cette histoire, cela vient en grande partie de mon affect par rapport à certaines données des personnages et du côté SF qui a retourné en moi certaines choses. Et, bien sûr, je me suis mise à la place des parents bien plus que de celle des enfants.



Dans l’ensemble, c’est un bon roman de SF mâtiné de thriller. La plume de Rune Michaels est sympa et on entre facilement dans le récit avec le héros Josh, qui va aller de découverte en surprise sur sa vie et celle de son frère.
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Je ne savais pas à quoi m’attendre avec Genesis Alpha, je n’avais pas lu la quatrième de couverture, voulant avoir la surprise et faisant totalement confiance à la collection Macadam. Et j’ai bien fait, car ce livre a été un coup de cœur !



Josh, 13 ans, est très proche de son grand frère Max, ils jouent tous les deux très souvent à un jeu en ligne, Genesis Alpha. Mais ce rapprochement remonte à leur enfance, car Josh a été créé in-vitro pour sauver Max de son cancer, Josh est un bébé médicament. Cela a donc toujours été la raison de ce lien très fort qui les unit. Mais un jour, tout s’effondre, le téléphone sonne et la police annonce que Max a tué une jeune fille. Josh ne croit pas en la culpabilité de son frère, mais voilà les preuves s’accumulent sur Genesis Alpha, et Josh n’a qu’une solution : le dénoncer. Max va alors très vite révéler son jeu, il va passer du garçon gentil au dangereux psychopathe et dévoiler à Josh qu’il n’est pas le bébé médicament que tout le monde prétend qu’il est, mais son clone… Josh va alors se poser des questions sur sa nature profonde sur ce qu’il est réellement, est-il une copie de Max génétiquement programmé à devenir un meurtrier ?



C’est un livre très court, lu en quelques heures, mais quelques heures très riches en émotions. En effet, l’auteure va jouer au yoyo avec nos sentiments et très vite un nœud d’oppression va se faire sentir dans notre gorge. Elle arrive à nous manipuler au débutn on croit en l’innocence de Max, puis lorsqu’il passe aux aveux, c’est un choc. Là, on a envie de croire que c’est un accident, mais quand on se rend compte que Max est psychologiquement instable et cruel, tout notre monde s’effondre comme celui de sa famille. Puis, on va de révélation en révélation, de surprise en surprise, c’est très déstabilisant et en même temps très jubilatoire.



Josh est un garçon très mature pour son âge et à aucun moment, ses treize ans ne m’ont gênée durant ma lecture ; on ne sent aucun décalage avec nous. Lorsqu’il découvre être le clone de son frère, il ne va pas s’effondrer, mais se poser les bonnes questions existentielles. C’est un jeune homme intelligent qui va nous épater par sa débrouillardise et sa jugeote.



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J'ai trouvé ce petit livre de 150 pages à la bibliothèque. J'avais envie de quelques choses de différents de mes dernières lectures qui sont plus fantastique/fantasy/dystopie, de pleurer un peu et d'un roman cours que je ne traînerais pas cent-cinquante ans. Bref, je ne m'attendais à rien de ce livre, juste de me vider un peu la tête.



La voix derrière la porte est un petit roman de 150 pages et quelques, qui se lit en une petite heure. Il parle de Daze, alias Daisye de son vrai prénom, une petite fille de onze/douze ans, qui a perdu sa mère depuis... quelques années. Mais un soir, elle entend sa voix derrière la porte. Jusque là, rien d'étrange : les fantômes sortent la nuit. Mais quand elle commence à l'entendre la journée... elle pense devenir folle. Bref, elle a été très affectée par la mort de sa mère et tente de vivre le plus normalement possible entre un petit frère encombrant et un père un peu maladroit.



En lisant le résumer, je m'attendais à tout, sauf à ça. Pour moi, Daze était atteinte d'une psychose, elle entendait des voix... Bref, je ne m'attendais pas à la situation de ce livre qui mélange un peu tout. Du fantastique à la SF pour au final revenir à de l'Histoire de vie... J'avoue que ça m'a beaucoup déstabilisée. Mais au final, nous avons un magnifique coup de théâtre, vraiment imprévisible.

Pourquoi tout fonctionne dans ce livre ? Parce qu'il est très cours et que les pages se tournent très vite. Malgré un début déroutant qui m'a laissé perplexe, je suis ressortie de ce livre en larmes, saisie et bouleversée.



En conclusion, voici un petit livre vraiment sympathique que je vous conseille pour une lecture un peu plus young adulte. Daze est intéressante, l'histoire vraiment bien menée malgré un début déroutant.
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C'est le deuxième livre que je lis de Rune Michaels (après Génesis alpha.) En 2 mots, une adolescente surmonte difficilement la mort de sa mère et découvre par hasard que son père a créé un androïde qui ressemble à sa mère et qui répond à peu près comme elle aurait pu le faire. Elle s'attache à cette "machine" et va la voir en cachette même si elle est souvent frustrée par les limites de cette technologie. Je l'ai trouvé parfois un peu lent, j'ai été dérangé par le côté "je m'enfonce dans mes mensonges" de l'héroïne mais il aborde un thème intéressant (qu'es-ce qui fait l'identité d'une personne) qui était déjà abordé à travers un autre prisme (le clonage au lieu de l'informatique) dans son autres roman. En plus, la fin nous réserve un coup de théâtre, c'est donc une lecture ado très agréable.

Ce roman vient d'Islande! Je ne l'aurais jamais deviné!

L'Islande est peu présente dans ce livre à la fois géographiquement et culturellement.

Cette histoire est un huis clos, une famille qui pourrait être la mienne ou la votre qui va nous livrer ses petits et grands secrets.

Tout en délicatesse, en prenant le temps de la découverte et des émotions. Le style nous berce tranquillement le long de toutes ces pages avec beaucoup de mélancolie, sans nous abreuver de sensationnel et de sensiblerie malgré la dureté des événements.

La parole est prise par une enfant, mais je ne retrouve pas le style d'un roman pour la jeunesse. Peut être que le sujet (le deuil et la perte d'un être très cher) me touche trop pour écarter l'idée que ce livre s'adresse à des adolescents?

Je crois que c'est plutôt à chacun de nous que ce livre s'adresse en nous renvoyant à notre vision de la famille et des relations que nous entretenons avec notre fratrie.

Il nous amène à réfléchir à ce que doit être notre vision de la vie et bien sur de la mort inéluctable de chacun de nous.

Ce n'est pas un livre dont on sort déprimé, il nous fait simplement réfléchir sans pour autant nous traumatiser tout en douceur....et si vous entendez une voix derrière la porte, n'hésitez pas....frappez et entrez sans aucune peur et aucun regret.

Encore un roman sur le deuil...j'ai l'impression d'en avoir lu beaucoup cet été...je vais finir par déprimer ! ;-) Et il se trouve que, justement, ce roman est assez troublant. On y découvre une héroïne très perturbée, qui souffre énormément. Et on la voit plonger la tête la première dans son fol espoir de revoir sa mère et se réfugier dans un monde qu'elle s'invente. Il se passe des choses très étranges dans ce livre, dont je ne parlerai pas pour ne pas tuer le suspense, mais parfois cela m'a mise mal à l'aise, avec l'impression de me retrouver dans un spectacle de fête foraine malsain. J'ai vite découvert le mystère de cette voix derrière la porte, et je pensais avoir tout compris au livre. Et j'ai été agréablement surprise par la révélation qui nous est apportée à la fin du roman. Globalement, un livre intéressant, déstabilisant et très vrai sur la complexité des sentiments face au deuil et à la perte d'un être cher. Daze m'a parue sincère et crédible dans son déséquilibre émotionnel et ses réactions "lunatiques". Alors, êtes-vous prêts vous aussi à ouvrir cette porte ?
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