AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Saint Augustin (399)


Saint Augustin
Que la profondeur de vos Écritures est admirable ! Leur surface, comme pour nous attirer à les lire, se présente agréablement à nous, qui ne sommes que des enfants en ce qui regarde leur intelligence ; mais leur profondeur, mon Dieu, est tout à fait merveilleuse. Je ne saurais la considérer qu’avec effroi ; mais un effroi de respect, et un tremblement d’amour.
(La Création du monde et le Temps.)
Commenter  J’apprécie          00
Saint Augustin
Car tout enseigne qu’il faut vous louer depuis la terre, les monstres marins et tous les abîmes ; le feu et la grêle, la neige et la brume, le souffle d’ouragan, ouvrier de votre parole ; les montagnes, toutes les collines, les arbres à fruits et tous les cèdres, les bêtes sauvages et tout le bétail, les reptiles et les oiseaux qui volent, les rois de la terre et tous les peuples, les princes et tous les juges de la terre, les garçons et les filles, les vieillards avec les enfants (Ps 148, 7-12), tous louent votre nom.
Mais puisque du haut du ciel ils vous louent, oui, ils vous louent, notre Dieu, et que dans les hauteurs, vos anges, toutes vos puissances, le soleil et la lune, tous les astres et la lumière, les cieux des cieux et les eaux par-dessus les cieux (Ps 148, 1-4) louent votre nom, je ne souhaitais plus rien de meilleur.
(page 100)
Commenter  J’apprécie          00
Une chose me soulevait vers votre lumière, c'est que j'avais conscience d'avoir une volonté autant que de vivre. Ainsi lorsque je voulais ou que je ne voulais pas guelque chose, j'étais parfaitement certain que ce n'était pas un autre que moi qui voulait ou ne voulait pas; et je distinguais de plus en plus clairement que là était la cause de mon péché. Quant à ce que je faisais malgré moi, je voyais bien que je le subissais plutôt que je ne le faisais, et je le tenais non pour une faute, mais pour un châtiment dont je n'hésitais pas, en considérant votre ustice, à m'avouer justement frappé.(....)Ces pensées m'abattaient une fois de plus, elles m'étouffaient, mais elles ne m'entraînaient pas jusqu'à cet abîme d'erreur, où personne ne vous confesse et où l'on aime mieux vous faire l'esclave du mal que de penser que l'homme fait le mal.
Commenter  J’apprécie          00
Ainsi elle ne guérissait pas, la blessure que m'avait faite l'arrachement de ma précédente amie; mais après de vives, de brûlantes douleurs, elle se gangrenait et, moins ardent, mon mal en était encore plus désespéré.
Commenter  J’apprécie          00
Etiam peccata
Le peché aussi sert.
Commenter  J’apprécie          00
Saint Augustin
Le Monde n’a pas été créé dans le temps, mais avec le temps.
« Non est Mundus factus in tempore, sed cum tempore. »
Commenter  J’apprécie          00
Saint Augustin
Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent
pas n’en ont lu qu’une page »…
Commenter  J’apprécie          00
... entre la matière et la forme il n'y eût pas le moindre intervalle de durée.
Commenter  J’apprécie          00
Les mèts qu'ils offraient à mon âme affamée de vous, c'étaient, au lieu de vous, la lune, le soleil, des chefs-d'œuvre, mais vos œuvres et non pas vous, ni même les premières de vos œuvres. Car vos créatures spirituelles sont encore supérieures à ces corps lumineux qui brillent dans le ciel. Mais moi, ce n'était pas de vos créatures les meilleures, c'était de vous seule, ô Vérité en qui il n'y a ni changement ni ombre de changement 103, que j'avais faim et soif, et on ne me servait que de brillants phantasmes. J'eusse mieux fait d'aimer ce soleil, vrai du moins pour les yeux, que ces erreurs qui, par les yeux, trompent l'intelligence. Cependant, je m'en nourrissais, pensant que c'était vous, mais sans avidité, car ma bouche n'y trouvait pas la saveur qui est la vôtre, et vous n'avez rien de commun avec ces vaines fictions qui, loin de m'alimenter, m'épuisait d'avantage.
Commenter  J’apprécie          00
....mais ce qui me charmait dans cette exhortation, c'est qu'elle m'excitait à chérir, à chercher, à conquérir, à posséder et à embrasser énergiquement non telle ou telle doctrine, mais la sagesse elle-même, quelle qu'elle fût. C'était un feu, un désir brûlant. Un seul point me faisait rabattre de mon ardeur : le nom du Christ n'était pas dans ce livre. Ce nom, selon les vues de votre miséricorde, Seigneur, ce nom de mon Sauveur, votre Fils, mon tendre cœur d'enfant l'avait sucé avec amour en suçant le lait de ma mère; il était resté au fond, et sans ce nom, nul ouvrage, si savant, si bien écrit, si véridique fût-il, ne me ravissait tout à fait.
Commenter  J’apprécie          00
C’est à Épicure que, dans mon esprit j’aurais accordé la palme, si je n’avais cru à la survie de l’âme et aux sanctions de nos actes, croyance à laquelle Épicure s’est refusé. Je posais ainsi la question : si nous étions immortels et que notre vie s’écoulât dans une perpétuelle volupté des sens, sans aucune crainte de la perdre, pourquoi ne serions-nous pas heureux ? Et que chercherions-nous d’autre ?
Commenter  J’apprécie          00
C’est à la fois lecture, élection et dilection : ils lisent toujours, et ce qu’ils lisent ne passe point ; ils lisent par élection et par dilection l’immuable stabilité de votre conseil : livre toujours ouvert, et qui ne sera jamais roulé, parce que vous êtes vous-même ce livre, et que vous l’êtes éternellement...
Commenter  J’apprécie          00
Permettez que je vous sacrifie ma pensée et ma langue, qu'elles soient vos servantes, et donnez-moi ce que je dois vous offrir.
Commenter  J’apprécie          00
Jetez un regard miséricordieux sur ces faiblesses, Seigneur, et délivrez-nous, nous qui vous invoquons déjà. Délivrez aussi ceux qui ne vous invoquent pas encore, afin qu'ils vous invoquent et que vous les délivriez.
Commenter  J’apprécie          00
La charité, ayant pour objets Dieu et le prochain, s'impose par deux préceptes. Le précepte relatif au prochain ne suffirait-il pas tout seul? Seul il suffit, quand on le comprend bien. L'Écriture se borne là quelquefois, comme l'apôtre saint Paul, qui dit: Vous ne commettrez point d'adultère, vous ne tuerez point, vous ne déroberez point, et, s'il est quelque autre précepte , il est compris dans cette parole : Vous aimerez votre prochain comme vous-même. L'amour qu'on a pour le prochain ne souffre pas qu'on lui fasse du mal. La charité est donc la plénitude de la loi.
Commenter  J’apprécie          00
La vie sainte, dont la vie éternelle sera la récompense, a pour principe une foi droite et sincère. Or, la foi consiste à croire ce que l'on ne voit pas encore, pour mériter de voir un jour ce que l'on aura cru. Le temps de la foi est donc comme le temps de la semence : il faut y persévérer, sans défaillance aucune, jusqu'à l'heure de la moisson. Le genre humain, après s'être détourné de Dieu, restait comme accablé sous le poids de sa malice.
Commenter  J’apprécie          00
Dans la même personne se trouvent l'homme et le pécheur. L'homme dit : « Ne détournez pas de moi vos regards. » Le pécheur dit à son tour : « Détournez vos regards de mes péchés. » En d'autres termes : Ne détournez pas vos regards de celui qui est votre créature ; mais détournez-les de ce qui est son oeuvre. Que votre oeil, Seigneur, daigne distinguer le vice et la nature, pour ne point perdre la nature à cause du vice. En moi, il y a quelque chose que vous avez fait et quelque chose que j'ai fait moi-même. Ce que vous y avez fait, c'est la nature; ce que j'y ai fait, c'est le vice. Ah! que le vice disparaisse, et que la nature soit sauvée!
Commenter  J’apprécie          00
Le but de cet ouvrage est la formation du chrétien, à l'aide de certains enseignements extraits des oeuvres de saint Augustin, ou de pieuses considérations dont ses propres paroles, pensées et arguments, constituent le texte, et qui sont de nature à éloigner du mal, à porter au bien, à faire pratiquer les devoirs de la vie chrétienne, à exciter l'amour de Dieu et du prochain, en un mot, à conduire sûrement vers la céleste patrie.
Commenter  J’apprécie          00
Saint Augustin
Il y a beaucoup de gens qui, se disant dans l’Église, sont en réalité au-dehors parce qu’ils ne pratiquent pas l’amour et la vie du Christ et beaucoup de gens que l’on dit « au-dehors » sont en réalité au cœur de l’Église parce qu’ils pratiquent l’amour et la vie du Christ.
Commenter  J’apprécie          00
Que la profondeur de vos Écritures est admirable ! Leur surface, comme pour nous attirer à les lire, se présente agréablement à nous, qui ne sommes que des enfants en ce qui regarde leur intelligence ; mais leur profondeur, mon Dieu, est tout à fait merveilleuse. Je ne saurais la considérer qu’avec effroi ; mais un effroi de respect, et un tremblement d’amour.
(page 96)
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Saint Augustin (871)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}