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Citations de Saint Augustin (399)


Votre amour est sans passion ; votre jalousie sans inquiétude ; votre repentance, sans douleur ; votre colère, sans trouble ; vos œuvres changent, vos conseils ne changent pas. Vous recouvrez ce que vous trouvez et n’avez jamais perdu. Jamais pauvre, vous aimez le gain ; jamais avare, et vous exigez des usures. On vous donne de surérogation pour vous rendre débiteur ; et qu’avons-nous qui ne soit vôtre ? Vous rendez sans devoir ; en payant, vous donnez et ne perdez rien.
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Saint Augustin
La vérité est ce qui est.
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Quelquefois Dieu ordonne le meurtre soit par une loi générale, soit par un commandement temporaire et particulier. Or, celui-là n’est pas moralement homicide, qui doit son ministère à l’autorité ; il n’est qu’un instrument comme le glaive dont il frappe. Aussi n’ont-ils pas enfreint le précepte, ceux qui, par l’ordre de Dieu, ont fait la guerre ; ou, dans l’exercice de la puissance publique, ont, suivant les lois, c’est-à-dire suivant la volonté de la plus juste raison, puni de morts les criminels : aussi n’accuse-t-on pas Abraham de sa cruauté, mais on loue sa piété, quand, meurtrier par obéissance, il veut frapper son fils. Et l’on demande justement s’il faut reconnaître un ordre divin dans la mort de la fille de Jephté, accourue au-devant de son père, qui a fait vœu d’immoler à Dieu le premier objet offert à sa vue au retour du combat et de la victoire. Et si l’on excuse Samson de s’être enseveli lui-même avec les ennemis sous les ruines d’un édifice, c’est qu’il obéissait au commandement intérieur de l’Esprit qui par lui faisait des miracles. (livre I, XXI, pp. 62-63)
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Saint Augustin
Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme déborde de richesse intérieure et cette richesse-là est infinie Toi qui m’as donné de Te trouver, Donne-moi le courage de te chercher et d’espérer Te trouver toujours davantage.
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St Augustin est certes l'un des personnages les plus attachants, créatifs et influents de l'histoire de la pensée occidentale. Attachant non seulement en raison de ses talents littéraires exceptionnels, mais surtout parce que l'on sent qu'il parle d'expérience, une expérience illuminée par la foi, St augustin passa les dix derniers jours de sa vie seul avec Dieu, dans le silence le plus absolu, goûtant à l’avance les délices de l’éternité bienheureuse.
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"Mon Dieu j'ai raconté ma vie devant toi".
Tu m'as fait vivre et à cause de cela je raconte ma vie devant toi. Dieu ignorait-il donc ce qu'il avait donné ? Que peux-tu bien raconter devant lui ? Veux-tu renseigner Dieu ? Bien sûr que non. Alors, que veut-il dire ? Ou ce récit rend-il service à Dieu ? Peut-être. Il sert les intérêts de Dieu. ... Il a raconté sa vie non pour lui-même, mais pour Dieu ; il l'a racontée pour que l'on crût en Dieu, non pour son propre bénéfice mais pour celui de Dieu.

p. 172
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Mais vous, race élue, infirmes du monde, vous avez tout abandonné pour suivre le Seigneur. Suivez-le. Faites honte à ceux qui sont forts. Suivez-le. Vos pieds sont beaux. Brillez dans le ciel. Le ciel raconte sa gloire.
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Je sais qu'il y a des flambeaux célestes, et des astres qui nous marquent les saisons, le temps, les ans, et les jours.
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c'est que les choses futures et les passés ne sont point, et qu'à proprement parler on ne saurait dire qu'il y ait trois temps, le passé, le présent et le futur: mais peut-être on pourrait dire avec vérité, qu'il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, et le présent des choses futures. Car je trouve dans l'esprit ces trois choses que je ne trouve nulle part ailleurs: un souvenir présent des choses passées, une attention présente des choses présentes, et une attente présente des choses futures.
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le passé n'est plus, et que l'avenir n'est pas encore
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Ce ne sont pas leurs images que j’ai cachées dans ma mémoire mais les choses elles-mêmes. Comment ont-elles fait pour entrer en moi ? […] Je n’ai pas appris ces choses en me fiant à un autre cœur. C’est dans mon propre cœur que je les ai reconnues et que j’ai fait la démonstration de leur vérité. Je les ai confiées à mon cœur en dépôt. […] Donc elles étaient déjà dans mon cœur alors que je ne les avais toujours pas apprises, mais sans être encore dans ma mémoire. Mais alors d’où viennent-elles ? et pourquoi à leur simple énoncé, ai-je immédiatement acquiescé et dit : c’est bien ça, c’est vrai ? Est-ce parce qu’elles étaient déjà dans ma mémoire, mais enfouies si loin, si profondément, comme dans des crevasses ultrasecrètes, que je n’aurais peut-être pas pu les penser si quelqu’un ne m’avait pas engagé à les en extirper ?
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Nous n’avons d’autre volonté que d’atteindre un plaisir sans risque –ce que le mendiant possède déjà et que nous ne posséderons peut-être jamais.
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Beaucoup d’actions qu’on voit condamnées par les hommes sont approuvées par ton jugement, et beaucoup qui sont approuvées par les hommes sont rejetées par ton jugement. Souvent l’apparence d’une action est différente de l’intention de son agent et de l’articulation secrète des circonstances.
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C’était ma vie. Mais était-ce la vie, mon Dieu ?
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Je ne t’aimais pas et je me prostituais loin de toi.
Se prostituer c’est entendre partout : vas-y, vas-y.
Aimer ce monde, c’est se prostituer loin de toi.
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J’ai voulu faire entendre deux choses : la nouvelle construction poétique de soi qui deviendra révolutionnaire dans ce monde en mutation, et l’étonnante mixité littéraire de cette œuvre.

-Frédéric Boyer-
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Où vont, où fuient loin de vous ces hommes sans repos et sans équité ? Vous les voyez ; votre regard perce leurs ténèbres ; laideur obscure qui fait ressortir la beauté de l’ensemble. Quel mal ont-ils pu vous faire ? Quelle atteinte porter à votre empire qui demeure dans sa justice et son inviolabilité du plus haut des cieux au plus profond des abîmes ? Où ont-ils fui, en fuyant votre face ? Où pouvaient-ils vous échapper ? Ils ont fui, pour ne pas voir Celui qui les voit ; pour ne vous rencontrer qu’étant aveugles. Mais « vous n’abandonnez rien de ce que vous avez fait (Sag. XI, 25) » Les injustes vous ont rencontré, pour leur juste supplice ; ils se sont dérobés à votre douceur, pour trouver votre rectitude et tomber dans votre âpreté. Ils ignorent que vous êtes partout, vous, que le lieu ne comprend pas, et que seul vous êtes présent même à ceux qui vous fuient.

Qu’ils se retournent donc et qu’ils vous cherchent ; car pour être abandonné de ses créatures, le Créateur ne les abandonne pas. Qu’ils se retournent, et qu’ils vous cherchent ! Mais vous êtes dans leur cœur ; dans le cœur de ceux qui vous confessent, qui ‘se jettent dans vos bras, qui pleurent dans votre sein au retour de leurs pénibles voies. Père tendre, vous essuyez leurs larmes, et ils pleurent encore, et ils trouvent leur joie dans ces pleurs ; car, ce n’est pas un homme de chair et de sang, mais vous-même, Seigneur, qui les consolez, vous, leur Créateur, qui les créez une seconde fois ! Et où étais-je, quand je vous cherchais ? Et vous étiez devant moi ; mais absent de moi-même, et ne me trouvant pas, que j’étais loin de vous trouver ! (livre V, chapitre 2)
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Saint Augustin
Votre colère s’était amassée contre moi, et je l’ignorais. Au bruit des chaînes de ma mortalité, j’étais devenu sourd, j’expiais la superbe de mon âme. Et je m’éloignais de vous, et vous me laissiez; et je m’élançais, et je débordais, et je me répandais, et je me fondais en adultères, et vous vous taisiez! O ma tardive joie, vous vous taisiez alors, et, toujours plus loin de vous, je m’avançais dans les aridités fécondes en douleurs, avili dans l’orgueil, agité dans la fatigue!
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Saint Augustin
Or ce qui est, sans avoir été créé, n’a rien en soi qui précédemment n’ait point été; caractère propre du changement et de la vicissitude.
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Saint Augustin
car ces beautés que vous faites passer de l’âme à la main de l’artiste, procèdent de cette beauté, supérieure à nos âmes, et vers laquelle mon âme soupire nuit et jour. Mais ces amateurs, ces fabricants de beautés extérieures, empruntent à l’invisible la- lumière qui les leur fait agréer, et non la règle qui en dirige l’usage. Elle est présente, et ils ne la voient pas. C’est en vain qu’elle leur dit de ne pas aller plus loin, et de vous conserver toute leur force (Ps. LVIII, 10), au lieu de la dissiper dans ces délices énervantes.
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