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Citations de Saint Augustin (399)


Les corps tendent par leur poids vers le lieu qui leur est propre ; mais un poids ne tend pas forcément en bas ; il tend vers le lieu qui lui est propre. Le feu monte, la pierre tombe. C'est leur poids qui les meut, ils gagnent le lieu qui leur est propre. L'huile répandue dans l'eau monte au-dessus de l'eau ; l'eau répandue sur l'huile descend au-dessous de l'huile : ils sont entraînés par leur poids et cherchent le lieu qui leur est propre. Les choses qui ne sont pas en leur place s'agitent ; mais quand elles ont trouvé leur place elles restent en repos. Mon poids, c'est mon amour ; en quelque endroit que je sois emporté, c'est lui qui m'emporte.
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Saint-Augustin, Confessions : "Ceci dès maintenant m'apparaît limpide et clair : ni les choses futures ni les choses passées ne sont, et c'est improprement qu'on dit : il y a trois temps, le passé, le présent et le futur. Mais peut-être pourrait-on dire au sens propre : il y a trois temps, le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur. Il y a en effet dans l'âme, d'une certaine façon, ces trois modes du temps, et je ne les vois pas ailleurs : le présent du passé, c'est la mémoire ; le présent du présent c'est la vision ; le présent du futur, c'est l'attente".
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Mais sous l'action de tes lois la nécessité, ô mon Dieu, resserre le flux de la curiosité ; depuis les ferules des maîtres jusqu'aux tentations des martyrs, tes lois ont su mêler dans les pestilentielles douceurs par où nous allames loin de toi les salubres amertumes qui vers toi nous ramèneraient.
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Toi, au contraire, pour qui les cheveux de notre tête font un nombre déterminé, [...]
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Est-il besoin qu'on le rappelle, les Confessions de saint-Augustin sont un des grands livres qui forment, sans distinction de race ni d'époque, l'héritage commun, le patrimoine impérissable, et qu'accompagne de siècle en siècle le choeur lointain de l'humanité.
L'évêque d'Hippone a laissé maints ouvrages, plus de quatre-vingts, sans compter les sténographes, et les Lettres, dont quelques-unes sont de véritables Traités. Dogme, morale, discipline, philosophie, commentaires sur les Psaumes ou sur l'Evangile, initiation aux mystères, exhortations aux vertus chrétiennes, lutte contre l'hérésie : quelque sujet qu'il traite et quelque objet qu'il poursuive, son génie déploie partout une maîtrise incomparable. (...) parmi tant d'écrits, il n'en est pas un peut-être où ne se rencontrent, telles dans le trésor enterré les pièces de monnaie à fleur de coin, des formules d'un si pur et solide métal que la rouille n'y a pu mordre; pas un non plus qui n'ouvre aux croyants, désireux de progresser en intelligence (fides, comme disait le saint docteur, quaerens intellectum), de lumineuses perspectives. Aucun toutefois, jusque dans les passages les plus substantiels et à la fois les plus éloquents, ne nous émeut à l'égal des Confessions. C'est qu'ici tout part du coeur : d'un coeur pareil aux nôtres, en proie aux mêmes fièvres et déchirements, aux mêmes angoisses et transports qui composent, peines et joies jour après jours entrelacés, la chaîne de nos vies; d'un coeur au surplus mis à nu, sincère et humble. Que faut-il plus pour éveiller dans les âmes et pour prolonger à l'infini des échos fraternels ? "

Introduction
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Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais bien; mais si on me le demande, et que j’entreprenne de l’expliquer, je trouve que je l’ignore.
Je puis néanmoins dire hardiment que je sais, que si rien ne se passait, il n’y aurait point de temps passé ; que si rien n’amenait, il n’y aurait point de temps à venir ; et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps présent.
(page 36)
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Ainsi, c’est dans toi, mon âme que je mesure les temps. Ne m’importune point en demandant de quelle sorte cela se fait, et ne t’embarrasse point toi-même par mille diverses imaginations : c’est en toi, dis-je, que je mesure l’impression que les choses qui passent font dans toi, et qui y demeure après qu’elles sont passés.
C’est cette impression que je mesure et qui est présente, et non pas les choses qui sont passées et qui l’ont formée. C’est elle que je mesure lorsque je mesure le temps ; et par conséquent ou je ne mesure point les temps, ou ces temps ne sont autre chose que ses impressions qui se forment dans ma mémoire.
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Ne cherche pas au dehors, regarde en toi. Car c'est à l'intérieur de l'homme que réside la vérité.
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Car nous sommes, et nous connaissons que nous sommes, et nous aimons notre être et notre connaissance. Et nous sommes assurés de la vérité de ces trois choses. Car ce n'est pas comme les objets de nos sens qui nous peuvent tromper par un faux rapport. Je suis très certain par moi-même que je suis, que je connais et que j'aime mon être. Je n'appréhende point ici les arguments des Académiciens, ni qu'ils me disent: " Mais vous vous trompez!" Car si je me trompe, je suis, puisque l'on ne peut se tromper si l'on n'est. Puis donc que je suis, moi qui me trompe, comment me puis-je tromper à croire que je suis, vu qu'il est certain que je suis si je me trompe? Ainsi puisque je serais toujours moi qui serait trompé, quand il serait vrai que je me tromperais, il est indubitable que je ne me puis tromper lorsque je crois que je suis.
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Les Confessions ont été suivies pas à pas mais les textes ont été adaptés. Rien n'est plus difficile que de rendre l'intensité d'une prière. On ne prie pas avec une traduction mais en essayant de rejoindre l'esprit et le coeur des saints.
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Pour le présent, s’il était toujours présent sans voler au passé, il ne serait plus temps ; il serait l’éternité. Si donc le présent, pour être temps, doit s’en aller en passé, comment pouvons-nous dire qu’une chose soit, qui ne peut être qu’à la condition de n’être plus ? Et peut-on dire, en vérité, que le temps soit, sinon parce qu’il tend à n’être pas ?
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eh! pour qui ce récit ? Pas pour vous, mon Dieu; mais en m’adressant à vous, je parle à tous les hommes mes frères, si peu qu’ils soient ceux à qui ces pages tomberont entre les mains. et pourquoi ? Pour que tout lecteur considère avec moi de quel profond abîme il nous faut crier vers vous. et néanmoins se confesser de coeur, vivre de foi, quoi de plus près de votre oreille ?
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Saint Augustin
et si Augustin a erré sur certains points,
comme nous le faisons tous, il n’est pas nécessaire de le rejeter en bloc; mais «retenez ce qui est bon» (1Thessaloniciens, 5 : 24).
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et que n’ai-je pas dit sur le ciel du ciel, sur la terre invisible et sans forme,
sur cet abîme de ténèbres, qui serait livré à toutes les tourmentes de l’informité spirituelle, s’il ne se fût fixé devant celui par qui il était vie quelconque, et dont la lumière allait répandre sur cette vie la forme et la beauté, pour qu’elle devînt ce ciel du ciel, créé depuis, et résidant entre les eaux ? et déjà, par ce nom de Dieu, j’atteignais le Père, qui a tout fait
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Où étais-je quand je vous cherchais ?
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Je suis, je connais, et je veux. Je suis ce sui connaît et ce sui veut : je connais ce que je suis et ce que je veux ; et je veux être et connaître.
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Vous êtes médecin et je suis malade.
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Vous m'en châtiâtes après très sévèrement
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Et vous savez, Seigneur, vous savez comment vous avez couvert de peaux les hommes, quand le péché les eût faits mortels. (P.325)
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Et pour aller à vous point n'était besoin de navires ni chars, pas même de faire ces quelques pas qui séparaient de la maison l'endroit où nous étions assis. Non seulement aller, mais parvenir auprès de vous n'était rien d'autre que vouloir y aller, mais le vouloir énergiquement et pleinement, non d'une volonté à demi blessée, qui se jette en tous sens et s’agite et lutte, avec une moitié d'elle-même qui se tend, tandis que l'autre s'affaisse. (P. 168)
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