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Critiques de Samuel Le Bihan (110)
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Voici un roman bluffant : Samuel le Bihan, en l'écrivant, l'a modelé façon témoignage, c'est à s'y méprendre. Une personne de mon entourage l'ayant lu, n'est pas parvenue à comprendre qu'il s'agissait d'une fiction.





Ce roman est d'autant plus surprenant que le personnage principal est une femme et l'auteur a su se mettre dans sa peau et exprimer son ressenti. Etant lui même le père d'un enfant autiste, il connaît le problème et a pu sans difficulté le transférer chez Laura, son héroïne.



Laura donc, organise sa vie avec deux enfants : Ben, adolescent et césar, autiste. Elle ne cache rien de sa vie, de son combat, de ses difficultés pour élever cet enfant différent, se battant pour qu'un jour, les portes de notre société lui soit un peu plus ouverte. Elle s'active, crée une association qui pallie quelque peu les carences de l'Etat en ce domaine et se montre capable d'actions pour le moins extravagantes dans l'intérêt de son enfant.



Un roman criant de vérité à lire absolument si on veut comprendre ce qu'est la vie de ces familles qui se retrouvent finalement bien seules avec leur enfant handicapé, se heurtant aux problèmes d'éducation que cela suppose, confrontés au regard des autres parfois sévères, sinon indifférents, sachant que leur enfant ne pourra jamais être intégré.



L'histoire termine sur une note positive qui fait beaucoup de bien, elle aide le lecteur à comprendre qu'on peut voir évoluer un enfant moyennant des efforts énormes certes, et que cet enfant sait être source de joie et de bonheur, même si on ne le souhaite à personne !
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Peu convaincue au départ, maman d'un enfant différent, ma première réaction fût "bof, encore un bouquin...." Mais ma curiosité a pris le dessus et tant mieux. C'est un très bon roman, très honnête sur le vécu des parents. Beaucoup de vérités pas toujours bonnes à dire, beaucoup de recul et surtout l'apprentissage de l'adulte face à cette nouvelle vie. La multitude de détails de vie sont là pour attester d'une autobiographie sincère et réelle de ce papa qui a su écrire au féminin. Une belle réussite.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

De Samuel Le Bihan, je connaissais les talents d’acteur. De lui, je n’avais jamais oublié le regard empli d’amour, de tendresse, de bienveillance qu’il portait sur Nathalie Baye dans le film "Vénus Beauté (Institut)". Aujourd’hui, je découvre un magnifique écrivain.



Laura, l’héroïne – et je peux vous dire que là le mot prend tout son sens – est maman de deux garçons : Ben, adolescent et César, atteint d’autisme. "L’autisme n’est pas une maladie, mais une différence" a écrit Olivier Liron dans son deuxième roman et Laura se bat justement pour que cette différence n’empêche pas César d’être heureux, pour qu’elle soit prise en compte, pour que la vie lui apporte, à lui comme aux autres, ce qu’il est en droit d’en attendre.



Elle souhaite le meilleur pour son fils mais se trouve confrontée, chaque jour, aux difficultés liées à une société plus adaptée à "la norme". Pourtant, rien ne l’arrête, elle a pour objectif de permettre à César d’être scolarisé à l’école de la République et le chemin sera difficile.

Pour avoir usé mes fonds de culotte sur les bancs de l’Education nationale, tant en qualité d’enseignante que d’administrative, je sais combien tous les propos de l’auteur sont vrais. Je connais les difficultés pour obtenir un AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire), pour le garder, je connais les difficultés liées à leur formation, je connais aussi celles des enseignants confrontés à une pathologie qui ne leur est pas obligatoirement familière.



J’ai beaucoup aimé ce roman et à plus d’un titre. Dans la forme, l’écriture, simple, fluide, juste rend la lecture aisée et plaisante. Dans le fond, chaque personnage est étudié avec une grande minutie, les sentiments sont abordés de manière à la fois précise et approfondie. La douleur, le chagrin, les difficultés vécus aux côtés d’un enfant différent sont extrêmement bien appréhendés. Et, si j’ai souvent eu les larmes aux yeux, j’ai aussi ri et me suis amusée de certaines situations.



Ce roman est à la fois technique, on en apprend beaucoup sur l’autisme et les obstacles à franchir pour trouver les aides nécessaires utiles au développement de l’enfant, et à portée universelle. Chaque différence, chaque pathologie est confrontée à la même adversité. Il est sensible et émouvant. Et l'amour est présent à chaque ligne : amour maternel, mais aussi filial, fraternel et Amour tout court avec un grand A.



Un roman à l’image de son auteur : bienveillant et engagé.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Bien sûr, personne ne souhaite avoir un enfant autiste mais lorsque cela arrive ne peut on tout de meme voir un coin de ciel bleu ?



Samuel Le Bihan, très connu par son parcours de comédien connait intimement le sujet puisque papa d'une enfant souffrant de cet handicap.



Dans son livre nous suivons le difficile parcours de Laura, bien décidée à ce que son fils Cesar, autiste, puisse s'intégrer dans la société



Elle fonde une association où elle recueille les témoignages , les craintes et les espoirs d'autres parents.



Le grand frère de Cesar accepte les bizarreries du petit et les traite avec humour.



Laura doit faire face à la condescendance et à l'incompréhension des autres devant cet enfant, véritable éponge émotionnelle.



L'objectif de la mère est de faire admettre son enfant à l'école publique et les embuches ne manquent pas, mais aucune ne la rebute, et pas à pas elle arrive à des succès qui peuvent sembler des miracles meme si elle a recours à une opération médiatique des plus cocasses.



Cette femme arrive à un équilibre qui lui permettra aussi de retrouver l'amour.



Ce livre est une bonne leçon pour tous ceux que les obstacles rebutent facilement et nous montre que l'impossible peut parfois devenir possible : Samuel le Bihan est un primo romancier touchant!



Paru le 08 janvier 2020 chez J'ai lu
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Dans son premier roman, Samuel le Bihan tient à exposer les difficultés qu'encontrent les parents d'enfants autistes dans une société qui n'épargne personne ayant lui-même une petite fille atteinte de ce syndrome.

Mariée deux fois et ayant deux garçons à sa charge Ben quinze ans et César six ans et demi de deux pères différents, Laura relate les premiers symptômes apparus chez César qui l'ont menés au diagnostic vital : « Autiste » tous ces rêves s'ébranlent et ses idées se bousculent. A partir de là, elle décide de créer une association pédagogique visant à aider et soutenir parents et enfants afin de les diriger vers une prise en charge à l'aide professionnels de santé, éducatifs….Toutefois, un long et dur chemin l'attend et l'exposera à des humiliations, des rejets.

Le personnage de Laura est admirable pour la cause qu'elle combat durant des années et des années arrivant au Burn-out sans se laisser démonter afin d'instaurer un certain équilibre digne pour la vie de son enfant, oubliant sa vie de femme avec ses besoins et ses attentes. Cependant, une rencontre changera sa vie si elle accepte de tendre la main..

Ce roman est écrit avec une plume délicate et poignante avec des personnages admirables pour leur volonté farouche d'obtenir une certaine dignité humaine.


Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Laura est la maman de César, 6 ans et demi, un petit garçon autiste. Elle a monté une association pour aider les familles d'enfants autistes dans leurs difficultés. L'emploi du temps de Laura est chronométré entre son travail à temps partiel pour s'occuper de César, les séances d'orthophonie, de psychomotricité, son engagement associatif… Mais Laura est combattive, elle va se battre pour que son fils soit scolarisé à 7 ans, même à temps partiel. Dans ses luttes quotidiennes, y a-t-il encore une place pour les sentiments amoureux ? Une rencontre risque de bousculer les choses. Et Laura ne doit pas oublier non plus Ben, le grand frère de César, qui a besoin d'attention lui aussi.



J'ai été très surprise à la parution de ce livre de découvrir Samuel Le Bihan comme auteur et père d'une petite fille autiste. Cette partie de sa vie n'avait jamais transparu dans sa carrière d'acteur. J'ai été très touchée de cette découverte et du fait que Samuel Le Bihan confie cela au grand jour.

J'ai trouvé ce récit réussi et criant de vérité, notamment quand il s'agit du combat pour la scolarisation ou pour la lutte pour obtenir une AVS.

Samuel Le Bihan réussit à décrire une partie de ce qu'est l'autisme à travers quelques scènes qui éclaireront les personnes qui ne connaissent pas ce handicap. Les proches d'un enfant autiste reconnaîtront elles, des aspects familiers.

Ce livre est plein d'optimisme malgré toutes les difficultés

qui se dressent sur le parcours du personnage principal alors que ce récit aurait pu être écrit sur le ton de la plainte.

L'amour inconditionnel de la mère pour son fils m'a beaucoup touchée aussi, il est vraiment remarquable.

Pour finir, le titre de ce récit est aussi frappant par le paradoxe contenu dans le titre et qui symbolise bien l'autisme comme un grand bouleversement inattendu.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Samuel Le Bihan est un acteur français à la filmographie impressionnante, également reconnu pour ses nombreux engagements en faveur d’associations, comme Action contre la faim, dont il est l’un des administrateurs. Plus récemment, en 2018, il fonde l’association Autisme Info Service, qui vise à informer et accompagner les personnes autistes, leurs proches et plus globalement l’ensemble de la société, sur les questionnements liées à ce handicap.



À l’origine de la création de cette association, Angia, l’une des filles de Samuel Le Bihan, atteinte d’autisme. Après sa séparation avec la mère d’Angia, Samuel va s’occuper seul quotidiennement de sa fille, va apprendre à la connaître et à comprendre ses différences.



C’est de sa relation avec sa fille qu’est né Un bonheur que je ne souhaite à personne, un roman inspiré de sa vie, qui met en scène Laura, la mère de Ben, un jeune adolescent et de César, un petit garçon autiste. Séparée des pères de ses deux enfants, Laura se bat seule pour élever ses fils et intégrer socialement César à la vie. Elle va créer une association, nommée P’tit à P’tit, qui aide, conseille, informe et accompagner les parents d’enfants autistes. Mais le combat est compliqué, puisque l’État n’octroie que peu d’aides financières et peu de moyens humains pour permettre aux enfants autistes d’évoluer et de progresser dans ce monde qu’est le nôtre. Ainsi, Laura va mettre toute son énergie à faire entrer César dans une classe primaire normale.



C’est beau, émouvant, solaire, attendrissant… rien que le titre choisit par l’auteur nous met directement dans le bain des émotions. Un titre évocateur et fort, merveilleusement bien trouvé. Tout comme ce titre qui m’a tant plût, les mots du récit sont choisis avec soin, application, tendresse, pour exprimer avec sincérité des vérités criantes.



La force de caractère de Laura est impressionnante : cette mère, qui n’a presque rien, hormis l’amour pour ses fils, est prête à tout sacrifier, son argent, sa carrière, sa vie personnelle et amoureuse, pour permettre à César de s’épanouir et de grandir le plus normalement possible. On se met à la place de cette femme, qui doit faire face au stress quotidien, aux regards désolés, plaintifs, colériques d’inconnus… on sent toute la détresse de cette femme, mais aussi toute sa force.



Ce livre est aussi un cri d’alarme pour dénoncer toutes les difficultés dont doivent faire face les parents d’enfants autistes : le manque de personnel qualifié, le peu de reconnaissances de l’état et des institutions, l’absence de considération… Savoir qu’une mère doit se battre pour pouvoir seulement scolariser son enfant… une pratique commune, obligatoire en France, mais qui est refusée à César… quelle honte !



Un roman juste, poignant et criant de vérités, sur les difficultés dont font face les parents d'enfants autistes. Très instructif et bouleversant, j'ai adoré !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Un acteur qui écrit.

Je pars avec un gros apriori.

Dans la librairie, je lis la préface écrite par Jean-Christophe Ruffin.

Je prends le livre sans plus aucun doute : je dois le lire.



L'auteur raconte son périple personnel avec sa fille autiste à travers une Maman séparée avec un ex-mari absent. Elle se bat pour scolariser son enfant.



L'autisme ce n'est pas Rain Man, ils ne sont pas tous Asperger et en plus, il y a autant de sorte d'Asperger que d'autisme.



Cette Maman se confronte à l'ignorance des autres parents. " il doit être super intelligent", "c'est pareil ma fille est surdouée, je sais ce que vous vivez" Moui...



Bref, lisez-le. C'est une pépite ce livre. Pas parce que c'est un acteur connu qui l'écrit.

Parce qu'un Papa déterminé peut soulever des montagnes.

et vous aussi :)
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Laura est maman de deux enfants :Ben, un ado et César, 6ans, autiste.

Samuel Le Bihan nous livre un récit tout en émotion sur le combat des parents qui triment au quotidien pour que leur enfant ait la vie la plus normale possible. Le combat pour intégrer une école normale, les échecs, les petites et grandes réussites, la résilience. Avec en toile de fond, des questionnements sur soi en tant que parent, comment s'autoriser à vivre encore..

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Un bonheur que je ne souhaite à personne

C’est un beau roman en l’honneur des mères d’enfants autistes. Il est question de leur métamorphose depuis le diagnostic du handicap de leur enfant jusqu’à leurs combats et épreuves du quotidien. Des femmes qui vont se surpasser, prendre de la voix et parfois même enfreindre la loi.



Citation page 142 : « Avoir un enfant handicapé, c’est comme entrer dans les ordres. » … « Combien de montagnes ai-je pu déplacer depuis l’annonce de son diagnostic ? »



C’est touchant mais pas larmoyant, un peu à l’eau de rose... parfois… mais ça passe… Évidemment, les institutions françaises sont visées pour le manque de moyen et de structures adaptés.



Ce roman écrit par Samuel Le Bihan, acteur-réalisateur, est forcément juste car il est père d’une enfant autiste. Il souhaitait mettre à l’honneur toutes ces femmes qu’ils rencontrent sur son parcours, notamment dans les associations dédiées, et qui font passionnément don de leur vie, jusqu’à se mettre en danger parfois, pour le bien être de leur enfant et faire avancer la cause de l’autisme.



Il y a quelques années, j’ai lu « Le voleur de brosse à dents », témoignage très fort d’Eglantine Eméyé, journaliste-animatrice télé et réalisatrice, mère également d’un enfant autiste. Son cri d’alarme de mère, et de femme active, m’avait particulièrement interpellé.

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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Samuel et Stéfania



Mon aspect fleur bleue prend le dessus pour quelques instants, à la faveur de ce drôle d'été 2022 pour les français.



Samuel le Bihan, ce comédien breton de Plougastel-Daoulas (*), la cinquantaine passée, bien de sa personne qui mène un combat courageux eu égard à l'autisme de sa fille, a quelques atouts indéniables : ses faux-airs d'Yves Montand, une allure de grand brun ténébreux au coeur tendre, une personnalité attachante dans ce monde de brutes, avec les épaules suffisamment larges pour incarner des rôles intrépides au cinéma, mais aussi de séducteur.



Avec les femmes, il ne semble pas avoir trouvé sa vraie pointure et butine de fleur en fleur en pensant que l'élue de son coeur du moment lui sourit mais il déchante à chaque fois. Je ne suis pas dans sa vie pour savoir s'il doit aux turbulences de la profession de vivre des aventures sans véritable lendemain. Bon après tout, je m'en fiche un peu, j'ai assez de la mienne à m'occuper, et je pense dans le fond que puisqu'il croise dans son métier un maximum de filles canon, il arrivera bien un jour où il connaîtra un bonheur durable, ou alors c'est peut-être son lot de saltimbanque de hacher ainsi sa vie sentimentale. Peut-être aussi peut-il s'interroger sur ses vraies chances de succès s'il lui prend d'avoir un peu d'empathie pour ses soupirantes qui ne pensent peut-être qu'à mener une vie équilibrée, loin "du bruit du monde". Et qu'en sais-je dans le fond de ses sentiments ? Et ma foi, de tout cela, quel intérêt particulier aurais-je à défendre quand les médias idoines font ça très bien ?



Et puis, ce qui va suivre,c'est en fait ce qui m'a touché, et comme Samuel écrit, je forme le voeu qu'il écrira son histoire..



On le voit bras dessus bras dessous du jour au lendemain avec une créature de rêve. Il est dans le jardin d'Eden, lui qui a peu ou prou trimé pour en arriver là. Quel est celui qui n'a pas pensé un jour, subjugué par la beauté d'un mannequin vu dans un magazine, franchir le pas, bousculer tous les obstacles infranchissables, remuer ciel et terre pour rencontrer la radieuse jeune femme ingénue qui parade de tous ses charmes dans un magazine de mode. Qui sait si au bout du compte, elle ne lui dirait pas non. Peut-être avec de la chance, elle n'attend aussi que ça, qu'un prince charmant vienne la cueillir, plutôt que de voir se profiler devant soi un avenir menaçant, dicté pas autrement que par les considérations que son corps suscite, dans un milieu professionnel qui n'est pas toujours enviable.



Samuel le Bihan va remonter le fil contre vents et marées et finir par tomber sur un contact possible avec l'objet de son désir si ardent : un numéro, une adresse mail, la clef pour un impossible rêve qui l'assaille de toute part. J'imagine que Samuel a eu le chic pour lui dire les mots qu'il faut. La chose se réalise, la voie lactée se voit dans le ciel comme jamais. Il va vivre avec elle un conte de fée. Ils vont s'aimer passionnément . Tout le monde la remarque, elle est éblouissante de beauté, elle a un corps de rêve, elle arbore un sourire radieux qui affiche haut et clair son bonheur avec le comédien. L'image se répand , le comédien me semble tout à fait et naturellement fier de se montrer désormais avec son amour dans les grandes cérémonies du spectacle, un amour semble-t-il convoité, attendu depuis le plus loin de son souvenir d'homme. Finie cette idée de cacher son bonheur pour vivre heureux : il l'assume totalement. Ben oui, quand on est amoureux on a envie de le clamer sur tous les toits. le transport de cet homme est beau à voir, il semble avoir changé de peau ou recouvrer la peau du jeune homme qu'il fut exauçant là son premier rêve.



Et la nouvelle tombe en quatre lignes de la part du comédien, il annonce sa rupture avec Stéfania par un message de mots choisis dont il a le secret, car il sait écrire le garçon, et non seulement ça, mais c'est un galant homme. Bon c'est la vie, je ne souhaite qu'un chose pour lui, puisqu'il manie aussi bien la plume que de faire l'acteur, c'est de l'écrire plutôt que de confier son secret à une presse qui s'en fera les choux gras à bon compte.



Message instagram :

"Voilà c'est fini, nous n'écrirons plus notre histoire ensemble, elle se racontera chacun de notre côté. Nous avons tant aimé nous aimer, mais cela n'a pas suffi. Je garde tous nos moments de bonheur, de rires, de blagues et nos rêves insensés comme un cadeau magnifique, une de ces surprises que la vie nous réserve en secret. Merci pour tout ce que tu m'as donné, je ne l'oublierai jamais. Je te souhaite d'être heureuse comme tu le mérites. Amor para siempre Samuel."



L'idylle de Samuel le Bihan avec la belle Stéfania avait démarré fin 2021, elle s'est achevée hier par ce message laconique via les réseaux sociaux. Il me semble que Stéfania avait déclaré ostentatoirement son amour à Samuel déja sur instagram, ce n'est donc pas étonnant que celui-ci utilise le même support mais cette fois pour une fin. le nom du comédien qui s'affichait au moins un film par an au cinéma avec une précision d'horloger, se doublant même de films de télévision, n'apparait plus pour ces années dans les tablettes du box-office ; serait-ce à cause de ce tourbillon romantique qui a littéralement emporté les deux tourtereaux ? Evidemment qu'on a envie de connaître la raison de leur rupture qui nous laisse bien curieux. Encore une fois, elle sera mieux dite par lui. Carpe diem..





(*) Plougastel Daoulas, connu pour sa fraise gariguette, Je passerai vite sur la hors sol contemporaine, son calvaire du tout début du 17 e siècle qui vaut le détour : il fut touché en partie heureusement par un obus américain pendant la guerre et put être restauré grâce d'ailleurs à un américain qui prit à sa charge l'entière réparation .. Ce calvaire magnifique a une histoire : il est le plus ancien de Bretagne et fut élevé en regard des victimes de l'épidémie de peste qui fit rage dans la presqu'île en 1598 décimant plus d'1/3 de la population. Des grands peintres n'ont pas manqué en y plantant leur chevalet d'immortaliser ce lieu pittoresque ..



30 mars 2023

J'apprends par voie de presse que ce beau couple que formaient Stéfania et Samuel dont j'ai illustré l' histoire à la fois merveilleuse, touchante et insolite s'est reformé. La vie est parfois belle ! Je suis heureux pour eux !
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Laura a deux fils : Ben, un adolescent tout ce qu’il y a de plus classique (ou presque) et César, petit bonhomme de 5 ans, diagnostiqué autiste. Deux garçons qu'elle élève seule. Son quotidien est tout entier orienté vers César, tout en essayant de concilier travail, direction d’une association et vie familiale. Un combat de chaque instant pour lui permettre de vivre dans une société qui ne fait pas beaucoup de place à la différence.



Pour ce premier roman Samuel Le Bihan s'est inspiré de sa vie. Père de trois enfants dont une petite fille autiste, il a souhaité rendre compte de la situation de l'accueil des enfants autistes en France et rendre hommage à ces mamans qui se battent, souvent seules, pour le bien-être et le bonheur de leur enfant.



Le personnage de Laura est très attachant. Le roman la présente alors qu’elle se bat pour obtenir la scolarisation de César. Comme beaucoup de familles confrontées au handicap, dès que les difficultés de César sont apparues il a fallu trouver des aides, des solutions. Comme beaucoup, face au manque de structures, Laura a créé une association. Épuisée par cinq années de lutte, elle tient, mais jusqu’à quand.



Samuel Le Bihan a construit un personnage lumineux, restant optimiste et combatif malgré les difficultés qui s’accumule. Il l’a entouré de personnages secondaires sympathiques : Ben, son fils ainé, un ado qui fait des bêtises de son âge mais qui est profondément attaché à sa mère et à son demi-frère ; les autres parents de l’association dont Ellen l’amie combattante et puis Matthieu qui arrive dans sa vie au bon moment.



Tout en présentant la réalité du quotidien des familles ayant un enfant en situation de handicap, ce roman est un beau portrait de femme et un hommage à tous ceux qui font avancer la cause du handicap. Une lecture agréable, revigorante, optimiste.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Un premier roman fabuleux caché derrière un titre exceptionnel qui exprime toute la gamme des sentiments que peut ressentir un parent face à la différence de son enfant.

Parceque c'est un roman, écrit à la première personne du singulier par un homme mais qui relate le quotidien d'une mère seule confrontée à l'adolescence de son aîné et à l'autisme de son cadet.

Très bel ouvrage que j'ai mis du temps à ouvrir, un peu craintif du sujet abordé.

Et pourtant on ne vit aucune tragédie, ce que l'on imagine de la vie d'une femme contrainte à ce quotidien y est très bien exprimé, sans pathos et avec espoir.

Tout y est dit, de la solitude face au diagnostique, de l'abandon du père effrayé par la charge, de la sentence d'un certain milieu médical, du sacrifice de soi comme de l'envie de rester femme, du regard des autres y compris des institutions, des beaux discours et des réalités, des AVS désignés par l'éducation nationale qui n'ont eu droit à aucune formation spécifique.

Ce roman sensible se lit avec légèreté malgré le poids du fardeau qu'il raconte.

Un coup d'essai, un coup de maître.

Merci à Samuel Le Bihan.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Un « roman » comme un témoignage, qui sonne juste et qui est bourré d’émotions. Le combat d’une mère pour son fils autiste.



Un livre bouleversant et qui ne se résume pas à l’autisme. Il y a une femme, sa force, les coups durs, les écueils, les bonheurs, les petites joies et les déceptions, l’administration, la condescendance… Et le grand frère aussi qu’il ne faut pas oublier, pas plus qu’elle même.
Lien : https://www.noid.ch/un-bonhe..
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Le titre si bien trouvé m'a accrochée: "Un bonheur que je ne souhaite à personne"...



Ce livre prend la forme d'un roman-témoignage sous la plume de Samuel le Bihan. le narrateur est une femme, Laura, la mère de deux enfants, Ben et César. Or César n'est pas comme les autres.



Plutôt que de voir son enfant enfermé en psychiatrie pour la vie, Laura entre dans l'action, crée une association. Elle veut par dessus-tout que son enfant ait sa place dans la société actuelle... Mais rien n'est envisagé pour des enfants atteints d'autisme.



Le narrateur n'a pas d'autre choix que de se battre. C'est comme un enfant qui serait encore tout-petit pendant des années et à qui il faut sans cesse réapprendre les bases de la vie.



Ce livre m'a beaucoup touchée. Sans doute par ce que je sais que s'engager c'est aussi agir (je suis soignante et éducatrice). le constat de Samuel le Bihan n'est que trop réel: rien n'existe pour des enfants autistes en France (hormis des associations comme celle qu'il a créée dans la réalité). Les financements sont inexistants également...

Mais chaque enfant, même différent, a droit à sa place dans la société.

mais les enseignants ne sont pas bien formés, les AVS difficiles à trouver... Mais surtout, il faut sans cesse recommencer ce combat juste pour cela: que cet enfant différent ait lui aussi le droit d'aller à l'école.



C'est un livre sensible et engagé.

Il m'a permis de mieux comprendre le quotidien des parents et des enfants autistes.



Je remercie la maison d'édition J'ai Lu de me l'avoir envoyé dans le cadre de la Masse Critique.



Challenge Masse Critique.

Challenge lecteur.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Samuel Le Bihan parle de l'autisme dans ce roman. Plus précisément, il parle de la vie d'un parent autiste : des difficultés qu'il traverse au quotidien à partir du doute qui s'installe.



C'est une immersion dans les combats de Laura, la maman de César. On en apprend un peu plus sur les cadres dans lesquels évoluent ces familles et leurs enfants autistes.



Ce roman se lit facilement. Les chapitres sont concis. L'histoire en elle-même est très classique, et la fin est très convenue, mais elle possède un positivisme et une force qui me l'ont rendue sympathique.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Un très beau roman, dont la lecture est facile et passionnante à la fois. J'aimais l'acteur, émouvant et juste, ici on découvre l'homme avec ses convictions et son engagement pour sa fille et pour tous les enfants souffrant de troubles autistiques.

Mère courage du XXIè siècle, Laura se bat pour que son fils ait une place à l'école. C'est poignant, c'est dur parfois et beau. Si, dans l'histoire, Laura arrive à obtenir gain de cause, combien d'enfants n'auront pas la chance de César d'obtenir une aide pour sa scolarisation. Le "tout le monde à l'école" de la loi de 2005 est impossible sans moyens supplémentaires. Les AVS en sont un mais ils ne sont pas tous formés et sont rémunérés avec un lance pierre (moins de 900 euros par mois pour un métier indispensable! Et l'Education Nationale qui se plaint que l'on n'arrive pas à recruter!!!)

Combien d'enfants "autistes" vont dans des écoles publiques aujourd'hui sans AVS, inclus dans des classes surchargées de 30 élèves pas toujours autonomes non plus. Combien d'enseignants démunis face à des troubles comportementaux dont ils ne savent pas grand chose et pour lesquels l'Education Nationale "ne peut rien faire de plus".

L'auteur a raison de se battre pour qu'il y ait plus d'AVS dans les classes car sans eux, on ne peut intégrer correctement ces enfants dans les classes déjà surchargées! Il faut des moyens pour l'école! Les enseignants en ont besoin pour accueillir ces enfants et les enfants, tous les enfants, le méritent! A vos porte-monnaie Messieurs les élus! L'argent est le nerf de la guerre!

Merci pour ce témoignage, Monsieur Le Bihan. Et un grand merci à lecteurs.com et aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre.
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

"Quand on veut un enfant, on se projette, quand on devient parent, on s’adapte."...contraints et forcés par les hasards de la naissance, par les hasards de la vie.

On ne présente plus Samuel Le Bihan, à la fois auteur et acteur...toujours discret, ne faisant pas la une de de ces journaux à scandales, de ces tabloïds se délectant des aléas de la vie et des amours des célébrités.

Laura, une jeune maman a mis au monde un bel enfant, son deuxième enfant. Un enfant, qui les jours passant s'avère différent, différent de son frère, différent des autres gamins. Il ne réagit pas comme les autres enfants.

Le verdict médical tombe tardivement...cet enfant est autiste. Un handicap de la naissance qui frappe au hasard et qui est souvent tardivement diagnostiqué."J’étais désespérée, dira-telle. Je l’avais mis au monde, un monde qu’il ne comprendrait peut-être jamais, pas plus qu’il n’en serait compris. Pire encore : un monde qui, certainement, le rejetterait."

La maman décide de se battre, seule. Seule car son mari refuse ce combat et préfère prendre la fuite.

Samuel le Bihan écrivant ce roman, sait de quoi il parle, un de ses enfants est atteint par ce handicap, il ne le crie pas sur les toits, il n'a pas écrit son histoire, mais celle de Laura, une jeune femme. Une jeune femme confrontée aux difficultés pour aller travailler, aux problèmes de propreté, à ces routines précises imposées par l'enfant, à ces mouvements et attitudes simples pour les autres mais difficiles pour certains gamins autistes, à ces repas et discussions avec ceux qui savent sans jamais l'avoir vécu, à cette vie sociale si particulière,...et j'en passe.

Samuel le Bihan a su  écrire en se mettant dans la peau et dans la tête de cette femme seule, sachant partager son emploi du temps entre son employeur qui l'emploie à temps partiel et César son fils, entre les soins imposés, orthophonie, psychomotricité. Cette battante seule créera une association et  parviendra à  faire scolariser César..."....c’est aussi une chance pour les autres enfants. Si ce n’est pas à l’école qu’on apprend la différence, où le peut-on ?"

Ne fuyez pas ce titre, en vous inventant des prétextes... découvrez un autre Samuel Le Bihan, l'auteur et en filigrane, le père tendre et attachant. Au contraire, cette lecture, pas du tout larmoyante ni pénible, permet de nous faire comprendre la vie de ces parents, de ces enfants, et le manque de réponses adaptées pour y faire face.

Beau coup de poing, beau coup de gueule! Un grand Merci ! Un grand Monsieur

"Ado et autiste, même combat" !
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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Un acteur que j’aime beaucoup et j’ai pas hésité longtemps lorsque j’ai trouvé ce livre à la bouquinerie.

Samuel Le Bihan pour son premier roman s’en sort très bien .

Roman inspiré de sa propre vie, son combat pour sa fille touchée par l’autisme, mais également les mères rencontrées dans les associations qui se battent quotidiennement cœurs et âmes pour se faire entendre afin que leurs enfants puissent accéder aux mêmes droits que les autres, notamment le droit à l’école !



Et c’est là que la difficulté commence, la France a un retard considérable pour l’accompagnement des ces petits bouts différents. La différence gêne et l’éducation nationale préfère l’ignorer et porter bien haut ses œillères…

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Un bonheur que je ne souhaite à personne

Laura est une jeune mère célibataire de 2 garçons , un adolescent et un enfant autiste. Laura se bat pour éduquer seule ses deux fils, ayant quitté les pères de ceux-ci. Elle passe tout son énergie et son temps pour que César, jeune autiste, ait une place dans la société et finisse pas dans une institution avec une camisole chimique. Laura représente toutes ses mères courage qui luttent pour que les droits de leurs enfants handicapés soient respectés et que l'état fasse ce qui relève de ses compétences et de son devoir.



Samuel Le Bihan nous fait partager le quotidien de cette femme extraordinaire qui a juste l'impression de faire son devoir de mère. Les progrès de César sont décrits comme autant de victoires sur la fatalité et la résignation.



S'appuyant sur des expériences réelles et sur son propre vécu, Samuel Le Bihan décrit parfaitement toute la bureaucratie qui entoure le monde du Handicap et le décalage entre les déclarations d'intention, mais aussi les textes de loi et la réalité sur le terrain. Tout est présenté de manière juste et posée : l'incompréhension des familles quant au non respect de leurs droits, l'appréhension des équipes éducatives qui doivent accueillir sans avoir reçu de formation, la difficulté de recruter des Auxiliaires de Vie Scolaire et de les former. Ayant travaillé dans le secteur du handicap de nombreuses années, j'ai reconnu beaucoup de situations que j'avais connues. Depuis 2018, sortie du livre, les choses ont évolué mais trop lentement car c'est toujours le parcours du combattant et une lutte de tous les jours pour les familles.



Samuel Le Bihan a mis son talent au service de la cause de l'autisme. Nous le connaissions acteur et réalisateur, c'est aussi un écrivain. Il sert une cause de la plus belle des manières : avec passion, sincérité, conviction et humilité. Il aurait pu écrire son histoire, il a choisi de magnifier la lutte des mères d'enfants handicapés et de leur rendre un très bel hommage.









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