Samuel Le Bihan

Une petit roman généreux qui veut faire comprendre la condition des familles ayant un enfant autiste.

Une petite merveille ! Voilà un roman qui m'a ému aux larmes.



L'histoire nous raconte le combat de Laura, maman de deux garçons dont César qui est un enfant autiste. Son but : scolariser ce dernier. Se battre pour quelque chose qui ne devrait pas avoir lieu finalement. En France, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans. Pourquoi un enfant dit "différent" mais non déficient ne pourrait pas avoir accès à ce droit.



Vous l'aurez compris, il s'agit d'un sujet d'actualité dont on parle beaucoup aujourd'hui en France.



Au fil des pages j'ai été surprise par la plume très agréable de Samuel De Bihan qui rend la lecture fluide. Les mots employés sont simples et efficaces, on rentre rapidement dans le vif du sujet et la question de l'autisme, les troubles du comportement et les termes propres à cette pathologie sont utilisés à bonne escient, avec une justesse assez remarquable je dirais même.



Vous remarquerez que la couleur bleue domine sur ma photo.. pourquoi me direz-vous ? Et bien parce que le 2 Avril prochain, aura lieu la journée mondial de sensibilisation à l'autisme et pour cette occasion, les grands monuments du monde seront parés d'une lumière bleue. Cela vient de l'année 2007 où, le 2 Avril, a été déclaré la journée mondiale de l'autisme. A l'origine d'une mobilisation de couleur bleue, l'organisation américaine "Autism Speaks" a lancé l'action "light it up blue" et invité les villes à éclairer leurs monuments en bleu. L'idée s'est rapidement propagée un peu partout dans le monde. Alors pourquoi du bleu ? Cette couleur est apaisante pour les personnes présentant des Troubles du Spectre Autistique (TSA), elle pourrait également symboliser la prévalence de l'autisme chez les garçons (3 garçons pour 1 fille).



Que vous connaissiez un petit peu l'Autisme en général ou pas du tout, ce livre est fait pour vous et vous éclairera à ce sujet.



Gros coup de cœur de cette année 2020.



A lire absolument.

J’ai eu la chance de travailler auprès d’enfants autistes durant quelques années et ça a été la période la plus enrichissante de ma vie ! J’ai rencontré des enfants extraordinaires et des parents qui se battent tous les jours pour leurs enfants ! Nous avons eu les accords pour accompagner certains enfants à l’école, ce qui évitait la démarche compliquée de l’AVS.

En lisant ce livre, je me suis projetée quelques années en arrière, et ça m’a vraiment touché ! Le combat de Laura est une réalité qu’il est important de connaître. Il faut aussi savoir que chaque enfant a des troubles différents, qu’il faut s’adapter à chacun, et que tous n’auront pas la chance d’être scolarisés, d’être accompagnés de la meilleures des façons car les places dans les établissements sont chères au sens propre comme au figuré.

L’autisme a toujours été un sujet qui me tenait à cœur et encore aujourd’hui je suis triste de ne plus pouvoir aider ces enfants à grandir, à apprendre, à évoluer !

Merci Samuel Le Bihan pour ce livre si touchant, si émouvant.

Un dernier mot pour ces parents combatifs, j’ai une immense admiration pour vous, pour votre détermination, ne lâchez rien !

Un magnifique livre émouvant et joliment écrit. Ce livre nous rappelle encore à quel point la société a du chemin à faire sur ce sujet. Il nous incite aussi à nous poser plus de questions sur certaines situations que nous vivons et la façon dont nous pouvons apporter plus de tolérance et de bienveillance dans notre quotidien.

Que faire quand la vie nous offre un bonheur que l on ne souhaite a personne ?!



Un roman qui pose la question de l'intégration des personnes en situation d'handicap dans la société actuelle.



Tout au long du livre, on accompagne une maman dans son combat pour la scolarisation de son fils autiste dans une école dite "classique".

Combat d’une mère, combat pour la vie , combat d’amour. Ce livre est un réel cri pour un monde plus juste pour les personnes autistes. On y suit le combat d’une mère dans une période plus qu’importante dans la vie de son enfant autiste : l’accès à l’éducation en milieu scolaire. J’ai beaucoup aimé l’écriture de Samuel Le Bihan car elle est très fluide mais par dessus tout très réelle. Sa plume masculine a su trouvé les bons mots d’une description féminine des émotions, bravo ! L’inclusion en milieu scolaire d’un enfant autiste n’est certainement pas une chose facile autant pour les parents, les enfants mais aussi le corps enseignants. Certes il y a la peur de l’inconnu (ou plutôt ignorance de l’autisme) qui malheureusement chez certains fait reculer cette intégration mais il y a aussi surtout la peur de ses propres réactions face à cette pathologie. Mais si toutes les personnes avaient le même but, la même envie que de tout faire pour permettre l’accès à la scolarité à ces enfants, alors peut-être cela faciliterait les choses. Car il suffit de pas grand chose pour y arriver: de la volonté, de la motivation, de l’observation, de la patience, l’envie de comprendre pour rentrer en relation et chercher les bons outils bref...de l’empathie ! Armez vous de celle-ci pour un monde plus juste.

Ce premier roman de l’acteur et réalisateur S. Le Bihan traite de la difficulté pour les parents d’enfants autistes à trouver pour leurs enfants des lieux d’accueil adaptés et à obtenir pour ceux qui en ont les capacités une intégration en milieu scolaire « normal », notamment en raison de la difficulté à trouver des AVS (assistant de vie scolaire indispensables pour cette intégration).

L’auteur laisse supposer lui-même dans les remerciements que ce livre est issu d’un atelier d’écriture. Et il nous indique aussi qu’il a eu recours à deux situations fortement médiatisées.

Pourquoi a-t-il fait ce choix, alors que lui-même est parent d’enfant autiste ?

Il en résulte un récit « accrocheur » et peu documenté (ou du moins informant peu) qui résume en deux ou trois lignes des débats sur la prise en charge des autistes qui demanderaient davantage de développements et non des positions a priori, consonantes avec les recommandations contestées de l’ARS (agence régionale de santé).

Pour ceux qui s’intéressent à cette question, je conseille de lire plutôt Écoutez Haendel de Scarlett et Philippe Reliquet, paru en 2011 chez Gallimard.

Sibela

Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un témoignage. Mais en regardant la couverture, j'ai vu qu'il s'agissait bien d'un roman. C'est dire combien il est convaincant.

C'est l'histoire de Laura, maman de deux enfants, l'un ado, l'autre plus jeune, César qui a été diagnostiqué autiste. Elle élève seule ses deux enfants depuis le diagnostic car cette réalité était trop dure à appréhender pour Eric, son papa. Dès lors, Laura n'a pas le choix. Poussée par son amour maternel, elle se démène sur tous les fronts: professionnel, familial, médical pour pouvoir élever son petit dernier de la meilleure manière qu'il soit. C'est dur, harassant, au point qu'elle s'en oublie elle-même.

C'est ce combat d'une mère courage qui n'est hélas pas seule dans ce cas, qui est raconté ici.

C'est poignant de vérité et en même temps affligeant, tant nos idées reçues face au handicap ont la vie dure...

Ce livre décrit le quotidien de parents d'enfants autistes de façon réaliste.Les personnages sont attachants et émouvants.L'auteur parle des difficultés rencontrées, de la recherche de la pathologie, du manque de connaissances sur l'autisme.

J'attendais peut-être plus de ce roman. Quelque chose de plus autobiographique.

Néanmoins, c'est un joli livre. L'auteur avec pudeur raconte l'autisme et son parcours, à travers la vie d'une femme, mère d'un enfant autiste, son combat pour son intégration, le délicat équilibre entre être mère et femme.