Citations de Samuelle Barbier (120)
Clara sait toujours ce qu’il faut faire et quand il faut le faire, comme si elle était née avec l’intégralité des livres de Nadine de Rothschild téléchargés dans son cerveau
Mais cette lettre contient un double défi. Libre à vous de l’accepter ou non. Quoi que vous décidiez, je ne vous en tiendrai pas rigueur, je vous le jure sur le peu que je possède. Mais si vous acceptez, Hanna… Impossible de décrire ce que ça me ferait si vous acceptez. Alors, je vais emprunter les mots d’un type meilleur que moi : “Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. (…) Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.”
On pense qu’il y aura plein d’autres journées, plein d’autres copains, bien d’autres bonheurs. On oublie que tout peut s’arrêter d’un coup. Le bonheur, le malheur, tout passe. La différence c’est que, quand on est heureux, tout semble éphémère, tandis que le malheur, lui, nous semble durer pour toujours.
Zach est un porteur de lumière, c’est comme ça que je le vois. Mon aura à moi, elle est d’un gris terne, mais la sienne doit être brillante, éclatante. Je ne le connais que par ses mots, mais ce sont des mots qui donnent chaud, qui rassurent. Lire une lettre de lui, c’est comme si quelqu’un vous tenait bien serré contre lui. Et ne vous lâchait pas.
Ça fait du bien d’être responsable de quelqu’un d’autre que de soi-même. Il faut que je sorte, pour promener Monkey, je n’ai donc plus le choix, je fais de nouveaux pas dehors tous les jours. Je retournerai au refuge, de temps en temps. Comme bénévole cette fois.
On devrait nous dire plus souvent qu’aider les autres permet de se sentir mieux. Ça fait un bien fou.
Des hommes d’affaires pressés se hâtent vers le métro. Un couple de personnes âgées se promène en se tenant la main. Ça m’a toujours émue de voir que les gens peuvent s’aimer à ce point après tant d’années. Les tours du quartier des affaires se dressent au loin, comme des tours de Babel essayant en vain d’atteindre le ciel. Des milliers de dangers, chuchote mon agoraphobie. Des milliers de possibilités, lui répond mon cœur.
J’inspire à fond, puis je pose mes deux mains sur la fenêtre. Et, cette fois, je l’ouvre.
Ça fait mal de perdre quelqu’un qu’on aime. Inutile de chercher à la quantifier. Ça fait mal, un point c’est tout. Mal de se lever, mal de respirer, mal de manger, mal de se doucher. On sent comme des courbatures partout tout le temps.
Sans toi, je ne sais plus trop comment être moi.
Un trépied qui n'a plus que deux pieds, ça ce casse la gueule, fatalement. On ne te l'a jamais appris, ça ?
il y a toutes sortes de cages
Ca fait mal de perdre quelqu’un qu’on aime. Inutile de chercher à le quantifier, ça fait mal, un point c’est tout.
Mal de se lever, mal de respirer, mal de manger, mal de se doucher. On sent comme des courbatures partout, tout le temps.
L’air me manque, alors j’agrippe le bord de la baignoire et remonte, projetant une grande giclée d’eau partout autour de moi. Je prends une grande inspiration. C’est comme si la vie réinvestissait toutes les fibres de mon être, comme si mes poumons s’emplissaient d’air pour la première fois.
Les tribulations d’une vieille femme qui n’a jamais eu le bonheur d’être mère sont parfois teintées de couleur sépia.
..parce que j'ai l'impression d'avoir pris mon envol depuis que je vous ai rencontré.Je devrais plutôt dire depuis que je vous écris, mais je n'ai pas le sentiment que vous soyez un simple correspondant. En quelques semaines vous avez pris plus de place dans ma vie que n'importe qui d'autre. vous devez me prendre pour une cinglée.
Le soleil se couche, colorant le ciel d'une merveilleuse couleur rose qui se reflète sur le lac. On se croirait au milieu d'un arc-en-ciel.
Quand Andy est mort, ma grand-mère a planté un buddleia à côté de sa tombe. En juin, quand l'arbre fleurit, il attire tous les papillons des environs, on en oublie qu'on est dans un cimetière tellement c'est vivant.
Zach veut faire de moi sa personne.
Je cueille quelques petites fleurs jaunes, sûrement issues de graines tombées par accident du bec d'un oiseau qui survolait la colline à la recherche d'un endroit où s'établir et qui, en dépit de la sécheresse et du terrain caillouteux, s'obstinent à pousser. Elles sont comme Zach et moi, elles poussent ensemble, contre vents et marées.
Mais rien ne presse. Nous avons tout notre temps, et c'est instant après instant que nous bâtissons notre éternité.
Je me dis que même dans le chagrin, on peut être émerveillé. Que c’est peut-être à cause du malheur qu’on perçoit aussi nettement la beauté du monde.