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Critiques de Sarah Lark (471)
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L'île aux mille sources

Merci aux Éditions Archipel et à Babelio pour l'envoi de ce livre. 



J'ai vraiment adoré ma lecture qui m'a fait voyager dans la Jamaïque coloniale du 18 ème siècles. On découvre le personnage de Nora la fille d'un riche négociant londonien. La jeune Nora est amoureuse de Simon un employé à son père ayant perdu son titre et sa fortune suite au déboire de jeux de son père. Nora espère que son père consente à leur union mais il refuse. Nora s'enfuit dans les quartiers mal famés de Londres pour retrouver Simon, elle le découvre très malade. Elle s'occupe de lui jusqu'à sa mort. Les deux jeunes gens rêves de partir dans les colonies en Jamaïque et de vivre le plus simplement possible. Suite à la mort de son grand amour Nora se referme sur elle-même, n'assiste plus aux mondanités et se retire du monde pendant plusieurs années. Sa seule occupation est des visites médicales dans les quartiers pauvres de Londres. Tout change quand elle rencontre Élias un veuf de deux fois sont âge qui est cultivateur de cannes à sucre en Jamaïque. Elle voit en l'épousant l'espoir de vivre son rêve dans les colonies. Elle part donc avec cet homme dont elle ne sait rien et elle va vite déchanté son mari et un homme sans cœur qui le traite comme une poupée qui est là pour divertir les autres femmes des exploitants et doit être une parfaite femme de maison. Nora rêves d'autre chose est surtout de grand espace, de découverte et de baignade sur des plages de sable fin. 



Le personnage de Nora est un personnage qui est courageux, qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle n'hésite pas à se salir les mains pour venir en aide aux autres. Tout au long du livre elle s'impose contre les hommes pour faire entendre son point de vue. C'est une femme que l'on voit s'affirmer au fil des pages tout au long des épreuves qui se dressent sur sa route. Elle s'épanouit aussi, elle passe de la jeune fille fragile à une femme qui redécouvre l'amour à l'autre bout du monde. 



J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui nous fait découvrir les colonies des 18e siècles, ainsi que la réalité de l'esclavage. Ce livre à un côté féministe avec une femme forme qui n'a pas peur et qui s'assume malgré ce que l'on attend d'elle. Comme c'est une trilogie j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Nora. 
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L'île aux mille sources

Nora vit en Angleterre dans une belle demeure grâce à son père négociant et riche. Quand un jour elle rencontre Simon, un salarié de son père. Tous les deux tombent amoureux mais Simon n'a plus d'argent depuis la mort de son père et ne s'en cache pas à Nora. Nora et Simon échangent leur lectures et connaissances sur les pays des exploitations de canne à sucre. Même leur rêve à deux. Mais Simon vit dans une chambre insalubre et tombe gravement malade. Nora va partir dans les tréfonds les plus nauséabonds pour aider Simon. Nora apprend les rudiments des soins à apporter grâce à un médecin. Mais Simon va succomber.

Nora anéanti va porter le deuil et va se vouer à aider les plus démunis et continuer à apprendre à les rudiments de la médecine.

Puis viens la rencontre avec Elias Fortman, dirigeant d'une exploitation de canne à sucre, qui ne va pas laisser indifférent Nora. Ils vont échanger des discussions sur le pays de la Jamaïque qui pourrait être son père. Malgré leur différence d'âge Elias demande en mariage Nora. Avec l'accord de son père Nora épouse Elias et part rapidement en Jamaïque.

Une fois en Jamaïque, Nora découvre réellement ce qu'est une exploitation et l'esclavagisme des noirs et va devoir avoir le rôle de maîtresse de maison.

Grace à ses connaissances en médecine Nora va porter des soins aux esclaves et essayer de faire évoluer les mentalités. Grâce à cela elle découvre les différentes cultures africaines. Les rites des sorciers mais aussi le fait que certaines cultures africaines ont aussi des esclaves.

Nora découvre les négociations, les trahisons et les maltraitances envers les esclaves mais aussi de moins belles choses venant de son mari.

Doug, le fils d'Elias reviens à la plantation et découvre sa belle-mère Nora.

Mais voilà qu'une tempête, une guérilla, la découverte du clan des "marrons"....
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L'île aux mille sources

C'est le premier roman de cette auteure que je lis et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Nous débutons le récit au début du XVIII siècle, en 1732, à Londres. Là, nous faisons la connaissance de Nora, une jeune femme de 17 ans dont le père est un riche négociant. Elle est choyé par son père qui est veuf et par les employés de celui ci. Au début du récit, Nora, est très amoureuse de Simon un employé de son père. Une idylle qui va se terminer de manière tragique et c'est là que le voyage de la jeune femme va débuter car elle va se marier avec un riche planteur de canne à sucre qui l'emmènera avec lui vivre en Jamaïque.

Je n'en dit pas plus car ce roman est un véritable voyage. Une aventure hors du commun que va vivre Nora avec un courage et une force de caractère incroyables. Dès les premiers chapitres on découvre une Nora sur d'elle, qui est d'une solidité à toute épreuves (et pourtant elle va vivre des épreuves très durs) et surtout une Nora tellement généreuse.

J'ai été bouleversé par son envie de rendre la vie meilleure pour les esclaves, de les soutenir et s'assurer qu'ils soient bien traité. Et autant dire que son mari ne lui facilite pas les choses, il lui faut ruser pour pouvoir au moins les soigner de son mieux. Et elle se révélera une très bonne guérisseuse.

La plume de l'auteure est incroyablement fluide et agréable à lire. Et les paysages décrit sont juste majestueux ! J'ai adoré découvrir cette île des Caraïbes. Sa faune et sa flore est très riches et l'auteure nous permets de découvrir tout cela à travers les yeux de Nora. À côté de ça, Sarah Lark, nous décrit sans détour l'esclavagisme qui sévissait à cette période sur les plantations. Une description franche des conditions de vie de ces humains réduit à n'être considéré que comme des animaux.

Enfin j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que vous la recommander si vous ne l'avez pas lu.
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L'île aux mille sources

En ces temps de fortes chaleurs, mon œil a été attiré par la douce couverture de ce roman. Je trouve les tons chauds et le jeu d’ombre chinoise particulièrement délicats : ma curiosité a été piquée instantanément.



L’île aux mille sources retrace l’histoire de Nora, une jeune femme riche qui défie la société de son temps par ses choix amoureux et par ses rêves d’Ailleurs. Alors que la vie l’a déjà éprouvée, elle accepte un mariage et part vers une plantation en Jamaïque. Loin de l’idyllique carte postale, elle découvrira la réalité dans toute son horreur, et forte de ses convictions, entreprendra de faire changer les choses, non sans s’attirer des ennuis…



J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice. Dès les premières pages, j’ai été frappée par la fluidité avec laquelle le roman se lisait. Les pages glissaient entre mes mains et l’histoire se déroulait sans accroc. La langue est belle et simple : pas de fioritures, pas d’excès ni de formules ampoulées, et je dois dire que cela m’a fait plaisir car L’île aux mille sources est une romance et, grâce à cette sobriété de la langue, il parvient à éviter certains écueils du genre, qui me rebutent.



Nora est un personnage passionnant et sympathique. Sa candeur initiale se mue en détermination face aux revers du destin. Autant elle a des allures d’enfant gâtée au début, autant elle force le respect dans la suite de l’oeuvre. C’est une femme de cœur : l’injustice la fait bondir. Sa profonde humanité fait rayonner le livre et lui confère plus de profondeur. Respect, fraternité, égalité sont autant de valeurs qui irriguent les pages et qui animent notre héroïne. Ainsi, nous nous mettons vite au diapason avec elle et nous vibrons au rythme de ses aventures. Nous nous félicitons de sa sagacité et de sa façon d’amener son mari à se ranger à son avis, nous jubilons à chacune de ses victoires… Et, par voie de conséquence, nous frémissons et tremblons à chaque coup du destin. En effet, l’autrice n’épargne guère son héroïne, qui a droit à toutes les injures. Rien n’est oublié : elle souffre plus souvent qu’à son tour! Face à tout cela, son caractère s’affermit bien sûr, et son courage grandit, toujours davantage, faisant d’elle une figure digne et pugnace. Nous avons donc là une belle héroïne.



Les personnages masculins m’ont peut être moins plu car je les trouve un peu plus stéréotypés, que ce soit le mari, Elias, homme en apparence civil mais qui cache de lourds secrets ou Douglas, son fils, qui semble l’archétype du bel homme, dans la force de l’âge. Par contre, la galerie de personnages secondaires (esclaves comme exploitants de plantation) est particulièrement savoureuse. Nous retrouvons tout, le riche homme raciste, imbu de lui-même, la dame de la haute société plus préoccupée par les rubans et les chiffons que par des valeurs profondes, les esclaves malmenés, brisés ou au contraire révoltés, les libres-penseurs grâce à qui les choses pourront changer… Cela permet de retranscrire une époque et de donner à entendre la pluralité. L’ensemble contribue donc grandement au plaisir de lire car le roman s’étoffe d’un volet historique particulièrement prégnant et efficace. Entre autres, j’ai aimé la figure de Mama Adwe, cette bonne généreuse et attentionnée, à l’humanité débordante, mais tragiquement soumise à ses maîtres par la peur. J’ai aimé le courage de Maanu et sa détermination, autant que j’ai détesté sa soif de revanche disproportionnée. L’autrice a particulièrement développé sa psyche et a su la rendre humaine et attachante par delà ses défauts, si bien que nous suivons tout autant Nora et ses aventures que Maanu et les siennes, les deux fils s’entrecroisant sans cesse. J’ai été déconcertée par Akwasi que j’ai d’ailleurs finalement détesté et plaint… Vous l’aurez compris, une des forces de ce livre est d’avoir des personnages denses et complexes, qui évoluent sans cesse au fil des pages et qui nous surprennent toujours davantage.



Alors, bien entendu, L’île aux mille sources est une romance. Vous n’échapperez pas à certaines scènes classiques : l’attirance pour l’homme interdit, la découverte de la vraie nature de son mari, les secrets, la séparation, les retrouvailles, la déception amoureuse, le conflit avec la famille au nom de l’amour… Vous retrouverez tout cela, mais sans outrance ni caricature. Le roman est particulièrement équilibré ce qui le rend très agréable à lire. Jamais je n’ai levé les yeux au ciel, au contraire, j’ai été emportée dans le tourbillon des aventures de Nora, au rythme des coups bas et des trahisons, entre amours et déchirements, et, sans cesse, me suis demandé comment elle allait surmonter toutes ces épreuves.



Ainsi, L’île aux mille sources est une lecture très savoureuse : amour, haine, trahison, renversements de situation… nous assistons à un véritable ballet, et nous voyons évoluer des personnages finement travaillés. Un cocktail efficace dont je redemande : c’est la lecture parfaite pour voyager, dans l’espace et le temps, blotti au creux des pages, et se sentir dépaysé tout en restant à l’ombre, une citronnade à la main.
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L'île aux mille sources

Pour tenter d'oublier son premier amour, Nora s'embarque direction la Jamaïque avec son mari, propriétaire d'une plantation de canne à sucre ainsi que de nombreux esclaves. Là-bas, Nora découvre la vie de planteur, la dureté et la violence de l'esclavage mais aussi l'amour et l'amitié qui apparaissent parfois quand on les attend le moins.



J'aime Sarah Lark. Depuis les premières pages du Nuage Blanc, j'aime cette auteure. Sa nouvelle saga ne fait pas exception. Point de Nouvelle-Zélande cette fois-ci, mais on est tout aussi dépaysé en Jamaïque. Les personnages sont touchants et attachants. Coup de cœur pour Nora qui est sans doute l’héroïne de Sarah Lark que j'ai préféré. Le roman se dévore et l'auteure multiplie les rebondissements et les retournements de situations. Toujours le même bémol cependant: l'habitude qu'a l'auteure de toujours mettre un viol dans ces romans. C'est un rebondissement romanesque dont je me passerai bien. Certes, ce n'est pas détaillé et le viol est expédié en un paragraphe, mais il n'empêche qu'il a lieu et qu'un enfant en nait systématiquement. J'ai beau aimer Sarah Lark, je me lasse de ce genre de péripéties. A croire que l'auteure n'a que ça à nous proposer.
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L'île aux mille sources

Londres, 1729, la jeune Nora Reed est une jeune fille de 17 ans choyée par son père, riche négociant.

Elle est réellement amoureuse de Simon, un employé de son père. Ils rêvent tous deux de la lointaine Jamaïque pour aller y cultiver des cannes à sucre ou ouvrir un comptoir commercial.

Quand Simon, très sincère, demande la main de Nora, le père lui refuse. Il est trop pauvre.

Simon, habite dans l'East End, un quartier très pauvre et est hélas très malade. Nora s'enfuit de chez elle pour le soigner et découvrira dans ce quartier une solidarité humaine et un désir de soigner comme elle le peut les plus pauvres qu'elle.

Simon décède et Nora fait difficilement son deuil.

Deux après, son père lui présente un riche cultivateur de la Jamaïque, plus âgé qu'elle. Elle accepte de l'épouser pour réaliser son rêve d'évasion qu'elle avait échafaudé avec Simon.

Arrivée sur place, c'est d'abord l'enchantement mais elle est vite écœurée du sort réservé aux esclaves.

Elle découvrira aussi que son mari est loin d'être un homme sain et honorable.

Elle fait la connaissance de Doug, le fils de son mari qui est nettement plus humain.

A ce moment, on vit avec Nora une aventure effroyable d'abord dans un ouragan, ensuite en pleine rébellion des esclaves avec un sort non enviable réservé à la jeune femme.

Un livre aux mille péripéties dramatiques avec une jeune héroïne bien courageuse, pas superficielle du tout.

Les lectures se recoupent : j'ai retrouvé de représentants des Ashantis, vendeurs d'esclaves que j'avais rencontrés dans "No home" ainsi que la fuite vers la liberté pour certains.

Le 18ème siècle en Jamaïque est aussi une période de l'esclavage que je connaissais moins.

Intéressant aussi, la hiérarchie qui existait entre les esclaves domestiques et les esclaves des champs.

N'empêche, ils n'avaient aucun droit d'être humain et à plusieurs reprises, on voit le maître les comparer à un animal de trait.

Très beau grand roman que j'ai découvert grâce à Mylène et aux éditions de l'Archipel que je remercie.
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L'île aux mille sources

Londres, 1729. Nora et Simon s’aiment et espèrent se marier. Hélas, lorsque le jeune homme demande la main de son amoureuse au père de cette dernière, celui-ci lui refuse, au motif que la famille de Simon est ruinée.





En 1732, la jeune fille épouse Elias, un veuf bien plus âgé qu’elle, qui a une plantation en Jamaïque. Avec Simon, ils rêvaient de vivre sur cette île. Très vite, elle est révoltée par l’exploitation des esclaves et par leurs conditions de vie. Son beau-fils, Doug, partage ses idées.





Une succession d’évènements conduit à la révolte des esclaves et au drame.





Nora essaie d’adoucir la vie des hommes et des femmes qui travaillent pour son mari, mais n’est, hélas, pas entendue. Même le révérend considère que les noirs n’ont pas d’âme. La jeune femme se révolte contre les corrections atroces qui sont données, mais elle n’a aucun pouvoir pour changer les choses. Sarah Lark décrit les humiliations, les viols, les sévices corporels, l’épuisement au travail, les conditions de vie effroyables, subis par ceux qui ne sont pas considérés. Certains passages sont durs.





Malgré ses idées humanistes et avant-gardistes, Nora est victime de jalousie de la part d’une domestique, Maànu, qui se venge de manière terrible, avec l’aide de « marrons », des esclaves libres.





Les portraits des personnages, surtout les féminins, sont nuancés. Le comportement de Nora est en adéquation avec l’époque[…]





La suite sur mon blog...






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L'Île de la mangrove rouge

Dans le tome 1 nous avions quitté Nora en 1739. Nous la retrouvons pour ce nouvel opus en 1753 en Jamaïque. Le récit est cette fois-ci centré sur sa fille Deirdre. La jeune femme fête ses dix-huit ans et lors de sa soirée d’anniversaire elle fera la connaissance de son futur mari...





Tout d’abord, si vous n’avez pas lu le 1 vous ne serez pas vraiment perdus. En effet, des éléments nous sont rappelés ce qui permet d’avoir les clés. Bien sûr, c’est toujours mieux de lire dans l’ordre 😆 surtout que ce numéro deux ne vaut pas le premier ...

Je dois vous dire que je suis assez mitigée concernant cette lecture. Ce qui m’a le plus intéressé? L’aspect historique ! Si vous voulez en apprendre d’avantage sur le fonctionnement des Caraïbes de l’époque, les différentes colonies et leurs plantations et leurs positionnements concernent l’esclavage vous ne serez pas déçus. Par contre la grosse faiblesse du roman est pour moi le personnage de Deirdre ( et Adeline ne vous dira pas le contraire ;)). Elle est tout simplement insupportable! Et que vous dire d’une de ses histoires d’amour qui arrive là comme un cheveu sur la soupe avec un homme dont on comprend rapidement qui il est! D’ailleurs j’ai bien fait rire mes camarades avec certaines scènes olé-olé ou répliques assez clichés ...Non le vrai personnage de cette hisoire c’est Bonnie. Une jeune esclave battue et violée par son « backra » qui fera tout pour s’en sortir. C’est pour elle que j’ai eu de l’empathie et de l’attachement. L’auteure lui fera d’ailleurs connaître une belle évolution.





En bref, un tome 2 en demi-teinte mais si vous aimez les romans historiques simples à base de romance et d’aventures vous aimerez sans doute ;) .
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L'Île de la mangrove rouge

Nora a vieilli, sa fille a grandi. Deirdre est un caractère affirmé. Elle aime les longues chevauchées, et ne prétend pas épouser n’importe qui. Mais Nora n’est pas inquiète: un jeune homme bien sous tous rapports vient de faire son apparition dans leurs vies.



J’avais suivi l’histoire de Nora dans le premier tome de cette saga, L’île des mille douceurs. J’avais vraiment apprécié cette première partie, elle m’avait fait découvrir un nouvel endroit du Monde, ainsi que son histoire mouvementée.







Cette suite reprend la trame après avoir laissé passer quelques années. Deirdre n’est plus une petite fille, c’est aujourd’hui une jeune femme accomplie. On s’attache donc à cette nouvelle génération, qui fait écho à celle que nous avions connue dans le premier tome.



Le thème de l’esclavage y est toujours présent. Avec tous les risques, les peurs, et les conséquences qu’il provoque. Des esclaves affranchis à une famille aimante, des révoltés prêts à tout pour gagner leur liberté, des indécis vivant dans la crainte. Tous les cas de figure sont représentés, et ce panel démontre entièrement la difficulté pour ces hommes et ces femmes à se créer une place dans le Monde.



Néanmoins, j’ai trouvé ce roman un peu trop romancé à mon goût. Des histoires d’amour qui engluent le sujet principal sous une couche de mièvrerie m’ont un peu lassée. Bien sûr, comme dans toutes ses sagas, Sarah Lark fait une place belle aux familles, aux histoires d’amour, à la généalogie. On passe de génération en génération au fil des tomes. Mais je dois dire qu’elle a peut-être un peu forcé le trait cette fois.



Pour autant, j’ai passé un bon moment de lecture, et je pense que nous ne sommes pas encore au bout de l’histoire de Nora et de Deirdre. Nous les quittons dans une situation qui ne me semble pas terminée. Des personnages n’ont pas dit leur dernier mot, et d’autres attendent une fin heureuse. De quoi donc donner de la matière pour un dernier tome, à mon avis.
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L'Île de la mangrove rouge

Sarah Lark nous entraîne dans une saga au cœur des îles caribéennes avec Deirdre, fille de Nofa, pour héroïne.

Je n'ai pas lu le 1er tome de cette saga mais cela n'a pas été très gênant puisque l'auteure fait de nombreux rappels du livre précédent. Cependant, je connaissais déjà Sarah Lark avec la saga du Nuage blanc qui était très bien.

Ici aussi, j'ai retrouvé la plume de Sarah Lark et c'est avec énormément de plaisir que j'ai suivi les aventures de Deirdre et Bonnie.

A lire dans modération si vous aimez les saga et voyager...
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L'Île de la mangrove rouge

J'avais beaucoup aimé le premier tome avec Nora qui m'avais touchée dans sa sincérité et sa gentillesse.



Dans ce second tome on suit la fille de Nora, Deirdre. 

Qui, malheureusement, ma été insupportable. Capricieuse et ne se soucient peu des autres j'ai eu beaucoup de mal avec son personnage.

D'un autre côté, la romance entourant Deirdre a été un peu précipitée, je n'en parle pas plus parce que je ne veux pas vous spoiler mais j'ai été un peu déçue de ce côté.

On retrouve aussi Jefe (un personnage du premier tome) qui lui aussi ne m'a pas du tout séduite.



Bref assez parlé du négatif car il y a quand même beaucoup de point positif.

- Bonnie, une jeune esclave qui fuit son maître est une véritable survivante et pour moi elle est le personnage le plus profond du roman.

- Il y a aussi l'écriture de l’autrice qui est toujours aussi magnifique et qui nous plonge dans un voyage à couper le souffle.

- Le contexte historique est superbement bien décrit (comme dans le premier tome). On est immergés dans les plantation du 18ème siècle et où l'esclavage est un des fondements de la société.

Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ma lecture même si je n'ai pas franchement aimé les personnages principaux. Heureusement que la plume de l’autrice ainsi que son talent pour les différentes descriptions m'ont permis de me plonger dans l'intrigue avec délectation.
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L'Île de la mangrove rouge

Après avoir dévoré "Lîle aux mille sources", 1er tome de la saga, je me suis plongée dedans aussitôt. Mais changement de décor avec St Domingue.



Dans ce second opus, on retrouve les mêmes personnages avec quasi deux décennies de plus. La question de l'esclavagisme est toujours omniprésente mais on a l'impression de redémarrer à zéro avec une nouvelle île où la mentalité n'a pas encore évolué. La recette du premier tome reste la même: un regard visionnaire, des gens qui ont des avis bien contradictoires les uns les autres, un amour impossible entre un esclave et sa maîtresse... Et du coup un peu de psychodrame mais rapidement atténué parce que finalement le scandale n'atteint pas autant la personne concernée.

J'ai eu l'impression d'avoir des moeurs bien ouvertes par rapport à l'époque: tromperie d'une femme, une usurpation d'identité pour rejoindre des pirates et tout ça sans que cela ne semble réellement déranger la société. Est-ce le fait que c'est une auteure contemporaine avec son regard du XXIème siècle qui m'a donné cette impression?

Le point positif: l'île est décrite mais sans trop s'y attarder. J'ai donc pu me l'imaginer et en même temps ressentir une petite frustration avec l'envie de me rendre sur place pour avoir mon propre regard.



Un roman sympa à lire mais une recette déjà vue.
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L'Île de la mangrove rouge

J’ai adoré en septembre L’ile aux mille sources et je m’étais promis d’en lire la suite rapidement. C’est chose faite.



Après Nora, c’est Dreidre, sa fille, que nous allons suivre. On quitte avec elle la Jamaïque pour une autre île, Saint Domingue où Dreidre sera la femme d’un jeune médecin. Si l’île est différente, le contexte de vie est toujours le même avec la révolte des esclaves qui fait rage. J’ai trouvé alors ce tome plus sombre, sur 500 pages, les événements s’enchainent de nouveau mais on est plus loin de la belle passion qui animait Nora.



J’ai eu moins d’amitié pour Dreidre que je n’en avais pour Nora, cela a sûrement joué dans mon ressenti sur le tome. Si au début, son souhait de se marier non pas avec un homme important et riche mais avec un homme bon et présent, me l’a rendue affectueuse, j’ai eu plus de mal ensuite avec sa vie de femme mariée et la façon dont elle va gérer son profond ennui…



On retrouve aussi des personnages du premier tome et notamment Jefe, noir affranchi et Bonnie. Tous deux vont fuir la Jamaïque et deviendront pirates. Leur vécu de pirates m’a moins passionnée même si j’ai admiré le courage de Bonnie de faire face à ce métier d’homme, cachant sa condition féminine à tous. Sur Saint Domingue, tous seront confrontés aux nombreux empoisonnements de riches blancs, commis par leurs esclaves noirs. La révolte fait rage et nous emmènera à un final plutôt explosif.



Avec ce tome, j’ai retrouvé le talent de conteuse de Sarah Lark, qui sait manier les rebondissements et animer la vie de ses personnages sur 500 pages mais j’ai quand même moins accroché avec ce tome qu’avec le premier.
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L'Île de la mangrove rouge

Il y a un an, je découvrais Sarah Lark avec L’île aux mille sources, une romance teintée d’aventures qui avait su me réconcilier (un peu) avec un genre littéraire que je ne goûte pas (du tout).



L’île de la mangrove rouge met en scène la fille de Nora, Deirdre, une jeune fille à la beauté époustouflante, mais qui, à bien des égards balaye les conventions de l’époque. A l’âge où elle doit faire ses débuts dans la bonne société jamaïcaine, rien n’est simple, les prétendants se bousculent, mais un seul retient son attention : le docteur Victor Dufresne. Une nouvelle aventure s’ouvre alors, toute en rebondissements.



Tout d’abord, je pense que les deux livres peuvent être lus indépendamment, alors, bien entendu, sans avoir lu L’île aux mille sources, vous manquerez certains éléments et le secret de Nora, de Doug et de Déirdre vous paraîtra plus opaque. Mais, en réalité, les rappels nécessaires sont faits pour permettre de lire ce deuxième volet sans avoir lu le premier ; l’inverse est moins vrai car, vu les rappels, vous vous spoileriez une partie de l’histoire de Nora.



Dans L’île de la mangrove rouge, nous retrouvons l’atmosphère singulière des ces îles de plantations. Les backras, comprendre les planteurs, sont une fois de plus détestables : orgueilleux, méprisants de la vie de ceux qu’ils jugent inférieurs, ils nagent dans un luxe ostentatoire et de mauvais goût, entretenant une magnificence aussi ridicule que dispendieuse. C’est le sang de leurs esclaves qui imprègne les murs de leurs petits Versailles, c’est la souffrance d’un peuple qui ternit le lustre de leurs fêtes somptueuses, c’est la liberté et l’humanité bafouées qui font le lit des attaques. En effet, dans ce volet, les esclaves organisent des attaques de plantation et des empoisonnements, déclinant différemment la rébellion qui s’était jouée sur l’île de Nora et Doug.



La plume enlevée rythme le récit à merveille : la lecture a été une fois de plus d’une fluidité terrible. Sarah Lark donne à entendre le désespoir des esclaves, le caractère buté des planteurs, l’horreur indicible des pratiques des marchands d’esclaves. Son écriture sait se faire douce et tendre ou au contraire vibrante pour servir l’émotion tout en apportant un souffle d’aventure via la piraterie entre autres.



Il est indéniable qu’une bonne part d’aventure innerve ce roman. Les héros ne sont pas au bout de leurs surprises, et c’est encore plus marqué lorsque les deux fils narratifs se rejoignent. Déirdre va expérimenter l’amour, la passion, les doutes, la jalousie, les remords. Elle fera des choix, les mauvais parfois. Elle est souvent agaçante par ses attitudes d’enfant gâtée. D’ailleurs, si elle est très moderne sur la question des esclaves, sur le respect qui leur est dû et sur le nécessaire affranchissement de ses serviteurs, elle reste par moments capricieuse et égocentrique. Cela la rend moins touchante que ne l’était sa mère, Nora, dans le tome 1, et pour être honnête, Déirdre est la cause de ses propres malheurs à plusieurs occasions. Mais in fine, elle reste une héroïne attachante et d’une certaine manière, elle sait réparer ses torts et les reconnaître, même si c’est tardif. Victor Dufresne est, quant à lui, un héros particulièrement touchant : doux, gentil, doté de vraies valeurs humanistes, il réalise un parfait pendant à Doug, le mari de Nora. Mais nous retrouvons aussi Jefe devenu adulte… et il est tout aussi intransigeant, obtus et têtu que son père. Durant une bonne moitié du roman, ce personnage m’a agacée. Il ne pense qu’à lui et sème le chaos parmi ceux qui s’attachent à lui. Par contre, Bonnie, une jeune fille noire que nous découvrons ici, est terriblement touchante. Sa vie, les épreuves endurées, ses illusions amoureuses, jusqu’à ce qu’enfin, elle comprenne et abandonne son rêve mensonger, tout cela la rend hautement humaine et émouvante. C’est, je crois, mon personnage préféré dans ce volet.



Mon seul vrai bémol vient du triangle amoureux qui éclot dans ce roman. L’un des personnages se retrouve tiraillé entre deux amours, entre deux êtres que tout oppose, et je l’ai malheureusement vu venir à grands sabots. Cela fait partie justement des choses que je n’aime pas dans les romances, parce que ça donne lieu à une multitude de clichés. L’île de la mangrove rouge ne les a pas évités, mais, si j’ai levé les yeux au ciel et soupiré parfois, cela ne m’a pas poussée à poser mon livre. Je dirai donc que ce défaut (à mon sens, et c’est un goût personnel) ne ternit pas trop le plaisir pris à lire. A partir du moment où ce triangle amoureux se résout, nous repartons sur une base plus trépidante et moins sentimentale qui nous pousse en avant.



Ainsi, j’ai passé un très bon moment avec L’île de la mangrove rouge. Malgré une petite réserve, les personnages sont hauts en couleurs et attachants et l’histoire trépidante alliant le thème de la piraterie à l’esclavage apporte un souffle très particulier et très agréable au récit.
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L'Île de la mangrove rouge

J'ai autant apprécié ce 2nd tome que le premier, pour l'aspect historique de l'intrigue mais également les sujets abordés, surtout l'esclavage ici. Deirdre est peut être un personnage un peu difficile à apprécier, son attitude laissait parfois vraiment à désirer. Sarah Lark offre encore une fois une histoire passionnante et très bien écrite, j'ai vraiment passé un très bon moment !
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L'Île de la mangrove rouge

La suite de « L’île aux mille sources » est tout autant passionnante que la première partie.

Le début m’a paru un peu semblable à la première partie mais passé les cinquante premières pages, l’histoire s’installe avec de nouveaux personnages et une intrigue différente. Je recommande de lire d’abord la première partie pour bien comprendre cette suite.

Axée essentiellement sur Deirdre, la fille de Nora, nous voyageons avec elle de la Jamaïque à Saint-Domingue. Accompagnée de ses fidèles serviteurs, des esclaves affranchis, elle se retrouve confrontée à des grands planteurs hautains et méprisants envers leur personnel tous esclaves. La révolte gronde petit à petit chez ces esclaves maltraités. Une histoire parallèle de pirates met du piment dans cette aventure.

Dans les seconds rôles, j’ai aimé le personnage de Bonnie, une battante pourtant bien mal partie dans la vie.

L’intrigue combine parfaitement l’histoire de la révolte des esclaves, la piraterie encore très active en ce dix-huitième siècle et une belle histoire romanesque. Des ingrédients qui en font une lecture estivale très agréable que je vous conseille.
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L'Île de la mangrove rouge

1753. Quatorze ans après la fin de L'Île aux mille sources, nous revoici à Cascarilla Gardens, en Jamaïque, avant de partir pour Hispaniola (Saint Domingue et Haïti) avec un détour par les Îles Caïman.

Pas de monotonie dans les romans de Sarah Lark, la suite s'avère bien différente, même si certains thèmes demeurent.

Nous allons suivre pendant quatre ans de nouveaux personnages, mais bien entendu retrouver aussi les anciens.



Le personnage central est ici Deirdre / Dede, fille de Nora et Akwasi, mais qui a été élevée par sa mère et Doug son mari, sans jamais revoir son père.

Deirdre qui bien que métisse en un pays et une époque où il ne fait pas bon l'être, vit comme si elle était blanche, grâce à sa beauté et à l'influence de son beau-père.

Son mariage l'amène jusqu’en Hispaniola. Elle va côtoyer des pirates, dont nous partageons la vie quelques moments, des esclavagistes pire que ceux de son île natale, des "marrons", et même croiser François Macandal, personnage réel, à la fois sauveur d'esclaves, et illuminé vivant comme un gourou de secte si l'on en croit le roman.



Une fois de plus, je n'ai pas pu lâcher ce roman, et j'ai du mal à passer à autre chose, les personnages m’habitent encore.

Cependant, je n'ai pas eu le gros coup de coeur du premier. Probablement pour deux raisons :

D'une part, raison personnelle, vu ma situation actuelle j'ai besoin de lectures légères, et ces périodes d'esclavage sont vraiment dures à supporter. Même si les héros de l’histoire ont de belles positions, avec lesquelles on ne peut qu'être d'accord, et osent les défendre malgré les difficultés et les dangers, je trouve très difficile de lire ces horreurs et ces absurdités. On se sent totalement démunis face à des planteurs qui pas une seconde, n'imaginent qu'un adoucissement des conditions auraient un effet plutôt bénéfique sur le travail, au lieu de toujours augmenter les punitions et la maltraitance. Même quand ils ont sous les yeux une autre plantation où, en étant moins féroces avec les Noirs, le résultat est plutôt positif.

Mais j'ai regretté aussi d’avoir moins de personnages positifs forts.

Dans le premier volume, c'est bien entendu Nora qui porte toute l’histoire, à la fois forte, attachante et tellement humaine. Mais il y a aussi Doug, et d'autres personnages secondaires forts, comme la "Reine" Nanny, voire la cuisinière.

Deirdre n'a certes pas l'envergure de sa mère. À part sa beauté, pas grand chose ne la distingue, et elle semble même parfois un peu inconsciente de sa situation.

Son mari est plein de gentillesse et de courage, mais un peu pâlichon quand même.

Jefe odieux avec tout le monde en tout temps.

Finalement, j'ai apprécié Ameli. Et étonnamment, la petite Bonnie, tellement effacée et insignifiante, va s'avérer peu à peu une des plus intéressantes.

J'ai apprécié aussi voir arriver Nora et Doug, ils me manquaient un peu !!

Bon, je m'attarde un peu sur les personnages parce que je n’ai pas trop envie de les quitter en fait.

Il y aussi beaucoup de coïncidences un peu inespérées.



Mais comme je le disais, c'est très addictif.

Et on découvre une époque et une culture assez surprenantes pour nous.

Par exemple ces nobles (même s'ils ont acheté leur titre de noblesse) qui n’envisagent pas de sortir sans perruque et sans tenue extrêmement apprêtée, et absolument pas adaptée au climat de ces îles.



Ce tome peut être lu séparément, les éléments essentiels étant rappelés au fil des pages. Je pense cependant qu'il est plus agréable de le lire à la suite du premier, en connaissant tous les détails et les péripéties qui ont amené les personnages jusque là. Mais des lecteurs argueront que justement, certains protagonistes ne connaissent pas (ou ne se souviennent pas, étant trop jeunes) ce qui s'est passé auparavant, et donc ne pas avoir lu le tome précédent nous permet de découvrir les faits en même temps qu'eux, pas avant.

Si vous n'avez pas lu le un, à vous de choisir !


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L'Île de la mangrove rouge

Après L’île aux milles sources et sa Jamaïque, c’est au tour de l’île voisine d’Hipaniola d’accueillir les protagonistes de l’histoire racontée pour nous par Sarah Lark. C’est avec un plaisir immense que l’on retrouve Nora et Doug, mais au second plan de cette histoire qui s’ancre dans le présent de Deirdre, le petite fille devenue femme. Comme toutes les sagas de Sarah Lark, chaque tome est l’occasion de faire plus ample connaissance avec la génération suivante, sans jamais perdre de vue celle que nous avions précédemment tant aimée. C’est encore une réussite, un sans-faute pour l’auteure qui a le don et le talent de nous emporter dans les lieux et des époques si lointaines. Un deuxième tome plus lumineux aussi.
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L'Île de la mangrove rouge

L’île aux mille sources nous avait fait suivre Nora et Doug, L’île de la mangrove rouge nous fait découvrir Deirdre, la fille que Nora a eu avec un esclave, Akwasi.



Deirdre est une jeune femme qui semble parfaite. Comme ses parents, elle est contre l’esclavage, elle est intelligente et aventureuse, … L’héroïne idéale en somme. Contrainte d’aller vivre à Saint-Domingue pour suivre son époux, elle y fera (malheureusement) la rencontre de quelqu’un de son passé… L’intrigue, comme dans tous les romans de Sarah Lark, est prenante : chaque page est le début d’une nouvelle péripétie pour Deirdre ou les autres personnages. La fin, bien que prévisible, a de quoi contenter le lecteur et on s’interroge sur ce que pourrait nous réserver un troisième tome. L’autrice profite de cette romance pour évoquer les révoltes d’esclaves et les conditions de vie différentes entre les îles caribéennes, c’est passionnant.



En revanche, même si l’action est aussi présente que dans le premier tome, on ne peut pas dire que le personnage soit aussi intéressant… Si j’ai adoré Deirdre dans les premiers chapitres car elle avait la même débrouillardise et intelligence que Nora, il faut avouer qu’elle se révèle ensuite très énervante. Deirdre tombe amoureuse de la mauvaise personne. Elle crée son propre malheur mais également celui des autres. Alors que sa mère prenait de bonnes décisions, on dirait que la fille s’acharne à prendre systématiquement la mauvaise puis à se plaindre ! Avec Jefe, ils forment un duo insupportable d’adultes se comportant comme des enfants au mépris des autres. Est-ce possible d’être aussi égoïste que ces deux-là quand il s’agit de leurs sentiments ?



Heureusement, le roman est porté en grande partie par un autre personnage : Bonnie. Tout l’inverse de Deirdre, c’est finalement elle la vraie héroïne de ce roman. Débrouillarde, courageuse, la tête sur les épaules et prête à tout pour sa liberté et pour ceux qu’elle aime, il est impossible de ne pas s’attacher à elle. On a envie de la voir réussir son rêve d’ouvrir sa propre boutique, et de fonder une famille.



S’il n’y avait pas eu Bonnie, ce roman aurait été une déception je pense car Deirdre est vraiment à entarter (avec une tarte !). J’avais tellement aimé le premier que j’ai trouvé celui-ci en dessous de ce que j’attendais, mais pour autant ce n’est pas un mauvais roman.
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L'Île de la mangrove rouge

Mon avis



Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Ile de la mangrove rouge », roman de Sarah LARK auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume légère et majestueuse.



La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir Nora et Doug les protagonistes du premier opus : « L 'Ile aux mille sources ».



L'auteure nous transporte en 1753, de la Jamaïque à Saint-Domingue et nous découvrons le destin de Deirdre, la fille de Nora, ses espoirs, ses doutes, ses histoires d'amour. En effet la jeune métisse, en âge de trouver un mari, tombe amoureuse du Dr Vincent Dufresne, un Français, veuf depuis peu et dont l'épouse ressemblait fortement à notre héroïne.



Comme à son habitude Sarah LARK a le don de nous faire voyager dans le temps et dans les espaces magnifiques et en l’occurrence dans les îles caribéennes : un vrai régal pour le lecteur.



Elle décrit avec moult détails la vie dans les plantations de café et de tabac où les esclaves travaillent sans relâche dans des conditions très difficiles, sous l’œil mauvais des contremaîtres...



L'histoire est trépidante, passionnante dépaysante et les rebondissements tiennent vraiment en haleine jusqu'au dénouement.



J'ai ADORE cette romance historique, très bien documentée qui aborde divers thèmes tels que l'esclavagisme, la quête des origines, le racisme, la piraterie, la rébellion, le tout se déroulant dans un cadre idyllique mais dans lequel la vie de certains personnages n'est pas toujours facile...



Je recommande vivement ce magnifique roman aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture.





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