Sarah Masson

♫Un feu, deux pies,

Trois loups, quatre filles,

Cinq doigts d'une main

Coule, coule Torrent au Loin



Une main, deux bottes

Trois fourches, quatre pattes

Cinq noix dans une poche

Coule, coule Torrent de Roche...♫

Texte intégral dernière page du livre !



Elle dit c'est pas pour elle

Rituel et ritournelles

Première neige, pressentiment

Dans un dessein évanescent

Loin de l'ennui, loin des saisons

Tu partiras Mamie, t'as bien raison

Parmi les tiens au sein des nuages

Tu partiras Mamie, c'est de ton âge....

C’est sûr, la pêche à la mouche n’est pas le sujet le plus excitant qui soit pour quelqu’un qui n’y connait rien, mais il y a un petit côté “Le vieil homme et la mer”, sauf que là c’est “Le vieil homme et la rivière”. En fait, il y a deux vieux hommes, l’un est obsédé par cet énorme brochet qui le nargue, l’autre vit tranquillement sa retraite de chef gastronomique, retiré des affaires, et un jeune garçon vient parfois aider ce dernier à entretenir son potager. Et il ne se passe pas grand chose… Tout tient entre ce calme bucolique et le graphisme numérique, couleur en aplats qui se chevauchent, formes dessinées sur palette graphique, traits éparpillés, une petite vie, un microcosme naturel et, à la manière d’Henri Matisse, on s’attarde sur la forme des feuilles, sur des relations de couleurs qui vont représenter l’eau, le sous bois…

Et on profite de cette retraite douce et paisible, en ces temps où elle semble s’éloigner pour nous, c’est un peu cruel, alors on savoure ces instants perdus, ceux du pêcheur à la mouche, ceux du jardinier qui cultive les légumes uniquement pour la saveur promise, ce sont les meilleurs, ceux qui n’entre pas dans une rentabilité, une économie, juste pour des bénéfices de sagesse, de calme, de volupté.

De cette BD, je pense que je retiendrai avant tout le traitement graphique innovant et original.

Les dessins se composent d'aplats de couleurs, sans cernes (ou si peu), sur lesquels sont tracés des éléments de décors ou encore les traits des personnages.

J'ai beaucoup aimé même si cela aurait mérité un peu plus de régularité.

Pour l'histoire, j'ai trouvé que c'était un peu léger et que ce traitement original aurait mérité une histoire plus profonde bien qu'il serve à merveille cette ode onirique et contemplative.

Comment ce roman s'est il retrouvé dans ma Pal ? Je pense que j'ai dû lire une critique élogieuse et que ça m'a donné envie de le lire.



Cependant, j'ai le sentiment d'être passé complètement à côté de ce premier petit roman de 188 pages.



Je n'ai ressenti aucune empathie pour aucun des personnages, je n'ai pas trouvé que "le silence après nous" soit bouleversant.



Je n'ai pas accroché à l'écriture de SARAH MASSON.



Dommage !

On commence ce récit par des dialogues en anglais non traduit. Cela a le don de m'énerver un peu. Voilà pour l'entrée en matière. Certes, j'ai repris actuellement des cours d'anglais et j'arrive à comprendre mais ce n'est pas une raison.



Sur le fond, nous avons une vague histoire de brochet, de pêche et de cuisine entre deux causeries sur des réflexions philosophiques. C'est parfois très bucolique.



Sur la forme, nous aurons droit à un graphisme particulier qui tape à l'oeil en raison de couleurs utilisées par un photomontage ou par partie. L'auteur est une artiste plastique et cela se voit dans cette oeuvre.



Bref, c'est trop contemplatif pour moi. J'aurais aimé quelque chose de plus stimulant.

Il y a Gabriel, Antonin et Mona. Un trio. Une fratrie. Trois liens unis par le sang. Une ville : le Havre, les routes de campagnes qui longe la mer, les balades en voiture entre amies, puis les défis, comme un challenge, qui ira le plus vite. L'inévitable arrive alors que les trois sont dans la même voiture : l'accident !



Comment vivre après un accident d'une telle violence étant si jeune ? Sarah Masson donne la parole a chacun, entre douleurs, silence, émotion. Chacun essaie de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, avec la mort d'un être cher, la mort d'un frère.



Vivre ou survivre, surmonter et accepter, c'est l'histoire que nous décrit Sarah Masson dans ce premier roman bouleversant de sentiment et sensible.



"Le silence après nous" est l'avant et l'après d'un drame familial, la lente reconstruction pour vivre avec, et la plus grande des forces qu'il faut acquérir pour se relever, avancer, vivre et aimer.



Sarah Masson surprend, bouleverse avec un premier roman à la hauteur, à la fois simple, délicat et puissant.

L’amour fraternel et sororal est probablement le plus complexe.

Il est primaire,

initial,

perclus de craintes et de jalousies,

prêt à tout pour perdurer malgré les affres de l’âge et de la géographie.

Il est si nécessaire qu’il frôle la folie,

si magique qu’il n’a rien à envier à ses pairs,

l’amical, l’amoureux, le charnel, le filial,

si dangereux qu’il fait de ses membres une meute magnifique et redoutable.



Aussi, lorsque l’on tombe sur un beau roman, capable de donner à lire cette complexité, il est de bon ton de le souligner. Et lorsque ce texte a le mérite de nous tirer quelques larmes et de loger dans notre poitrine une intranquilité qui peine à s’effacer, c’est qu’il relève de quelque chose d’autrement plus grandiose que les tristes banalités que l’on peut en dire.



*



« Mona a mis des talons pour paraître plus âgée. Antonin s’est rasé le duvet pour qu’il repousse plus dru. Ils prennent un air entendu quand les autres font des blagues salaces. Les garçons hurlent leur fureur de vivre. Les filles tirent sur leurs manches et se tiennent la taille. »



Ils choisissent une route de campagne qui longe la mer, près du Havre. Gabriel, l’aîné, conduit; Mona, sa sœur, est à côté de lui, Antonin, le frère cadet, à l’arrière.

À la radio passe Seven Nation Army des White Stripes. Derrière, il y a d’autres voitures, conduites par des amis. Qui ira le plus vite? Gabriel ne veut pas se faire doubler.



*



Vous l’avez compris: cette histoire est celle d’un accident. Un accident dramatique. Si dramatique qu’il était évitable. Tristement évitable.

C’est aussi celle de reconstructions parallèles.

Comment continuer à vivre après l’inimaginable ? Continuer à aimer ? Se relever, tout simplement ?

Mais c’est surtout celle de trois enfants devenus grands - deux frères, une sœur - que cet évènement a séparés.



Le silence après nous de Sarah Masson est un superbe hymne aux fratries, à leur force, leur amour et leur résilience. Il donne envie d’appeler celles et ceux avec qui, depuis notre plus tendre enfance, nous formons cette meute grandiose, de les prendre dans nos bras et de leur murmurer à l’oreille:

promets-moi,

promets-moi de toujours être là.
Lien : https://www.mespetiteschroni..

Le graphisme assez original m’a attiré, les visages sont réalistes, mais leurs corps sont trop petits, il y a beaucoup de matières, de superpositions de couleurs, de trames décoratives, de coup de pinceau, c’est très tactile, très sensible, au point de nous immerger dans une ambiance d’intimité.



Malheureusement, je ne suis pas entré dans le récit, une histoire de problèmes de relations avec une mère qui vieillit, dont l’affection pour sa fille change brusquement. Ce déballage de vie intime, de relations familiales trop personnelles m’a un peu gêné, je ne me sentais pas à ma place, voyeur dans une histoire qui ne me concerne pas, un peu comme quand au boulot vous rejoignez deux collègues qui prennent le café et qui discutent, vous vous asseyez là et vous vous rendez-compte que l’une est en train de déballer ses histoires de famille, avec sa mère qu’elle ne sait pas si elle doit l’envoyer à l’hospice ou des choses dans ce genre, vous sentez que vous n’êtes pas assez intime pour vous immiscer dans la discussion et vous vous levez, piteux.



Le récit tend vers un déballage personnel, que le graphisme ne parvient pas malgré sa grande originalité et sa richesse à rendre universel. Ce fut une lecture pas très agréable et j’en ressort un peu piteux, gêné de n’avoir pu l’apprécier. Pardon de vous avoir dérangé madame…

Une fratrie, deux frères, une sœur, une sortie, un drame ou plutôt trois drames. L'auteure nous ecrit la parcours de chacun après, pendant et avant l'accident. Des bribes, un plafond, la mer, une télé crochet...Des instants de vie et d'attente.

J'ai bien aimé ce roman délicat, un premier roman réussi sur une famille qui tente de se reconstruire sur les forces et faiblesses de chacun d'entre eux.

Quelle belle surprise !



et



Quel beau roman !





J'ai lu ce livre, il y a plusieurs jours déjà et je suis encore émue par l'histoire que nous conte Sarah Masson.



Arrêtez-vous un instant sur le titre fort de ce roman et

sur son bandeau absolument explicite et bouleversant, une fois, la lecture terminée.



Il n'est pas simple de vous parler de ce livre car dans ce texte, c'est un condensé d'émotions intenses !



Une palette de sentiments exprimée, puissante et profondément humaine...





↜↝↜↝↜





C'est l'histoire d'une fratrie frappée par une tragédie d'une violence incommensurable.



Je vous dirai juste qu'il est question de reconstruction après un accident, de réapprendre à vivre, de surmonter un traumatisme, de s'accepter autrement et de vivre un deuil après une mort brutale.



Un roman bouleversant car les sujets le sont, mais ce n'est à aucun moment larmoyant et jamais pathétique, c'est juste une très belle histoire d'amour FRATERNELLE.



Mona, Gabriel, Antonin dont leur vie bascula dans l'effroi, un soir de printemps.



↜↝↜↝↜



J'ai été happée par cette famille, par ce drame subi.





N'ayez pas de crainte de le lire car vous passeriez à côté d'un premier roman fort, beau et TOTALEMENT SOLAIRE.





C'est surtout la résilience d'une jeune fille qui un jour, a chaviré dans l'horreur pour se réveiller dans un environnement inconnu et en situation d'handicap lourd.

Un monde de courage et d'espoir insoupçonnable !





Un ouvrage très réussi, sensible et écrit avec beaucoup de délicatesse.



Une auteure à suivre, c'est certain.





Un grand merci à l'auteure et à JC Lattès pour cette brillante lecture.


Lien : https://leslecturesdeclaudia..

[ juste avant l’orage, juste avant la vague, juste avant le saut... juste avant l’accident. Il y a comme un défi à chaque instant d’avant ]

•

Les larmes qui pleurent dans les oreilles. Les petites choses pour survivre .

•

Et [ ils ne veulent pas se faire doubler ]

Et [ la violence de la chute ]

•

Les matins de brume . Les vagues en pleine face . Les pensées contradictoires .

C’était un accident. Un accident à la con .

Le courage qui manque parfois .

•

[ êtes vous heureux ?]

[ heureux il faut essayer de l’être en tout cas ]

•

[ tous ceux que je rencontrerai , a qui il faudra expliquer pourquoi. A qui il faudra expliquer comment . Comment on fait, comment on vit avec ça ...]

•

Une lecture vivante, en silence, sensible .

Le récit d’un drame familial .

Une plongée dans les profondeurs des sentiments .

Avant . Après . En force . En amour .

.

Une lecture vraiment bouleversante sur le destin brisé d'une fratrie suite à un accident de voiture.

Trois vies, trois destins et comment se reconstruire après un tel drame.

Une très belle lecture.

Une émotion intelligente transperce les pages de ce court roman. L'auteure ne surjoue pas dans le drame, dans les sentiments. C'est simple, efficace.⁣

J'ai beaucoup aimé la construction du récit. Chaque personnage à la parole. C'est avant tout un récit de famille, tout en pudeur qui raconte la reconstruction après cet événement.⁣

Pendant la lecture on se rend compte que tout le monde s'en sort avec des préjudices. Même celui qui d'apparence n'a rien eu.⁣

⁣

C'est l'histoire d'une fratrie avant et après l'accident. C'est ce silence qui s'est installé, parce que parfois nos mots nous semble pas assez forts. Parfois dans ces situations qui nous dépasse il nous manque les mots.⁣

⁣

Le silence après nous est un premier roman sensible, tendre. ⁣

Une étrange revisité, surréaliste et pleine d'humour typiquement belge.



Une princesse se désole. Elle n''a plus d'appétit. Elle qui aimait tant manger, la voilà qui dépérit. Son père offre sa main à qui la ramènera à la raison.



Le ménestrel, éperdument épris de la princesse, va trouver une sorcière qui lui confie une recette. Celle d'une potion? Nenni. D'un philtre? Nenni encore. Celle d'un biscuit. Un spéculoos.



Et le ménestrel part en Afrique, en Asie... à la recherche des épices nécessaires. En Afrique, à sa première escale, il échange une caisse de chicons contre le gingembre. Clin d'oeil à la belgitude... Suivent cannelle. girofle, cardamome...



La recette est fournie. Et j'invite tout le monde à la réaliser. Vous verrez que le spéculoos concentre l'âme belge en quelques grammes de pur bonheur.



Les dessins évoquent le moyen-âge. C'est très divertissant. Décalé. Il m'a manqué un dossier sur l'histoire du spéculoos. On aimerait en savoir davantage.

Pour un premier roman c'est réussi. Une belle et lente histoire de reconstruction, de fratrie à trois voix, celle de Mona (qui m'ont souvent fait pensé au récit de Grand corps malade "Patients"), Antonin et Gaby, après le tragique accident qui a bouleversé leurs vies. Et puis il y a Le Havre en toile de fond, et le hasard ayant voulu que je découvre cette ville cet été, que j'ai adorée,cela n'a fait que renforcé mon adhésion totale à ce très beau roman.

Un jour. La bande d’amis. La fratrie. Les voitures. La course. Gaby le magnifique. Le pilote. Mona la sœur. La platine sur les genoux. Seven Nation Army. Antonin le petit frère. Assis à la fenêtre. La course intense. Ne pas se laisser doubler et atterrir dans le fossé. En bas. Le corps écrasé. Celui de Gaby sans vie. Celui de Mona détruit. Antonin éjecté et sauvé. Et puis le silence. Le silence après eux.



Le silence après nous, trace les vies d’une fratrie, les vies avant l’accident avec les rêves de chacun au cœur du Havre. Et puis l’après.

Gaby perd la vie.

Mona se bat avec la vie et avec son corps. Elle est tétraplégique.

Et Antonin s’efface, s’éloigne, vit avec la douleur à l’intérieur, sans trace sur le corps.

Comment continuer quand la fratrie n’est plus au complet ?



Sarah Masson nous propose un roman, juste et touchant, qui ne tombe pas dans le pathos malgré le sujet sensible, celui de l’accident, qui peut briser toutes les vies, un jour, sans prévenir.

Une belle découverte.
Lien : https://nuitdelivres.home.bl..

Trois voix. Un trio. Une fratrie : l'aîné Gabriel le pilote, le magnifique ; Mona la sœur parfaite, l'intello, la polie ; Antonin le benjamin, le petit frère léger.

Parce qu'au sein d'une famille, chacun des enfants est enfermé dans le rôle qu'on lui a assigné.

Ce déterminisme familial touche aussi les parents d'ailleurs : on pourrait les qualifier de transparents, réservés et taiseux.

Alors que se passe-t-il lorsque le trio devient bancal, quand l'un manque à l'appel ? Et après ?...

Chacun essaie à sa manière de survivre à la mort du grand frère, une reconstruction qui dure des années, qui passent trop vite tant le texte est beau, sans pitié ni fard, et pose les questions de l'amour fraternel, vaste sujet.

On aimerait accompagner les personnages plus longtemps.

 #Lesilenceaprèsnous #NetGalleyFrance

Chouettes "illus", j'ai bien aimé les vibrations entre les différentes zones de couleurs rapprochées, Chouette qu'il n'y avait pas de bords noirs, de "lignes-claires". Images et histoires d'un monde foisonnant, de nature et de cuisine, d'art et de pêche. Très beau.

[…] ce petit livre est une vrai réussite. Néanmoins, on reste frustré par une trame narrative un poil trop simpliste et une conclusion trop hâtive.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..

La jeune Nella veut aller voir sa grand-mère Nonna qui se meurt dans un village dans la montagne. Pour cela, elle fugue et monte au péril des vie jusqu'à ce petit village.

Histoire à tiroirs, dessins qui entretiennent l'étrange. Réminiscences et scènes de mystère font de cette histoire un petit trésor à découvrir avec curiosité.