Citations de Sarah McCoy (532)
Un chien ne remplace pas un enfant!
La joie qu'elle sentit pétiller dans la voix de son père la réchauffa plus qu'aucune boisson n'aurait pu le faire.
A présent, le dessin lui venait aussi aisément qu'un sourire et lui procurait deux fois plus de plaisir.
Les filles Brown n'avaient jamais été mises dans la confidence de leurs projets et de leurs actions. John considérait que cela représentait un trop grand danger pour elles. Les femmes devaient assurer le soutien à l'arrière: s'occuper du foyer et élever des enfants forts au service de Dieu. C'était son interprétation des Ecritures.
Sarah ne pouvait supporter autant de douceur dans un moment aussi cruel. Une cuillerée de sirop d'érable dans une tasse de vinaigre.
Une longue vie vous attend, jeune fille. Allons, vivez-là!
On ne connaît rien de l'amour avant d'avoir eu des enfants.
L'histoire vaut de l'or... et la patience paye.
Les Mexicains voient la mort tout à fait différemment de la culture occidentale. On célèbre la mort et la vie comme un continuum, une coexistence, en quelque sorte. On parle même de la mort comme d’une femme élégante.
Le droit m’a appris qu’en dépit de tous les faits que nous pensons connaître, la vérité peut être une chose incroyablement difficile à saisir. Elle est embrouillée par le temps et l’humanité, et par la façon dont chacun vit sa propre expérience.
Pendant les périodes de guerre, Noël signifie moins de cadeaux sous le sapin, mais plus de cadeaux du cœur.
A travers les cultures et les générations, ils partageaient une réalité douce-amère : le Père Noël et ses rennes n’atteignent pas toujours votre cheminée et la guerre vole jusqu’à l’espoir qu’ils pourraient y arriver.
En Allemagne, je me souviens de Juifs sans rien à manger, mon père essayant de faire tourner notre boulangerie avec une tasse de sucre par semaine. Des Noël froids. Si froids qu’on pouvait geler sur place. Des soldats ivres en uniforme de laine. Des marques de bottes sales dans la neige. Des familles incapables de se réunir et des secrets qui n’avaient rien à voir avec Saint Nicolas, les rennes ou la magie…
Personne n’est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits.
J’ai raté la Saint-Sylvestre : je dormais au moment du passage à la nouvelle année. Cela fait bizarre de ne pas vivre des instants aussi importants, comme si un objet de valeur m’avait été volé, mais que je ne pouvais accuser aucun coupable. C’est peut-être pour cela que 1945 me semble si étrange.
Tous les bijoux des Juifs avaient été confisqués pour financer le Nouvel Ordre. Même si certains, il le savait bien, servaient plutôt à décorer les oreilles des femmes de ses commandants.
En grandissant, son désir d’échapper à la réalité s’accrut. Parfois, dans les aéroports, les gares, ou tout autre endroit de passage où elle ne reverrait jamais plus les gens qu’elle croisait, Reba se faisait passer pour quelqu’un d’autre, et ce qui l’effrayait, c’était qu’elle en arrivait à croire ses propres inventions.
"Je ne me suis jamais laissé impressionner par les grandes démonstrations de romantisme. L’amour est dans les petites choses, les attentions quotidiennes, la gentillesse et le pardon."
... Le Waldorf Hotel.
[...]
Le menu me semblait écrit en langue étrangère. [...] mais je préférai jouer la carte de la prudence. Je commandai une cuisse de poulet Jackson et, merci mon Dieu, elle arriva aussi respectable que notre président sudiste, Andrew Jackson.
[Hallie Erminie, 9 ans]
Je n'épouserai pas une saleté de Yankee ! répétai-je en reprenant l'insulte préférée de mon père. Même si tout New York lui appartient.