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Citations de Sarah Mlynowski (116)


– Non, avait-elle dit. (Il y avait trois semaines qu’elle était rentrée et son bronzage – comme son aventure – appartenait visiblement au passé.) À quoi ça servirait ? Je ne me vois pas faire mes bagages et partir à Paris.
– Pourquoi pas ? avais-je dit. La France, ça serait trop génial.
J’avais des images romantiques où je me voyais, en trench-coat mauve, prendre un expresso au bistro du coin.
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-Je vais y aller, dit Noah.
Il avait le visage fermé.
Je lui pris la main.
-Quoi? Mais non.
Il s'écarta et se dirigea vers la porte.
-Noah! Attends!
Je sortis derrière lui*
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je m'en vais.
-Pourquoi?
-Parce que tu es en train de flirter avec Hudson sous mon nez!
Je sentis le rouge me monter aux joues.
-Pardon?
-Tu m'as très bien entendu.
-Je lui parlais, c'est tout. Comment peux-tu être aussi stupide? hurlais-je.
-Pourquoi est-ce que tu te comportes comme une traînée? brailla-t-il en réponse.
-Comment?
Est-ce qu'il avait vraiment dit ça?
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- On aurait pu le faire l’été dernier, mais on n’a pas voulu. On ne décide pas de faire l’amour juste parce qu’on en a envie. C’est le genre de choses qu’on choisit de faire quand on se rend compte qu’on est amoureux de quelqu’un et qu’on veut donner une expression physique à cet amour.
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C’est drôle comme la vie peut vous jouer des tours. Ce matin, quand mon père avait appelé, je croyais qu’un désastre était sur le point de m’anéantir. Et j’avais raison. Sauf que ce n’était pas celui que j’avais vu venir. Ce désastre-ci avait fait long feu. L’autre m’avait prise par surprise.
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Abandonnée.
Souillée.
Non désirée.
Mise au rencart.
On aurait dit que tout le monde avait une vie. Une vie dans laquelle je n’avais pas de place.
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Mon propre appartement. À dix-sept ans. C’est ce que j’avais demandé. Ma vaisselle, ma lessive, mes factures, ma télé et mon four. Je n’aurais pas eu cette possibilité en janvier dernier, mais maintenant, je l’avais. Pourtant, était-ce vraiment ce que je désirais ? Vivre toute seule ? Dans mon appartement rien qu’à moi, pour que Noah puisse venir à tout moment. Noah, ce crétin de menteur ? Ce que je voulais, en fait, c’était mettre la tête de Noah dans le four, à la mode Zelda.
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– Tu sais, April, parfois, on n’a pas besoin de la foudre pour allumer un feu. Parfois, le feu brûle tout seul.
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L’été suivant la séparation, juste avant mon entrée au lycée, mon père nous avait emmenés à Disney, Matthew et moi. J’avais quatorze ans.
J’avais eu une crise d’angoisse pendant que nous étions sur le Vaisseau Spatial Terre.
Peut-être à cause du vaisseau, du voyage de quarante mille ans dans le temps – les Égyptiens, les Romains, le futur –, je ne cessais de me dire que nous étions tous minuscules et absurdes, que nous prétendions que nos vies étaient importantes mais qu’en réalité tout ça n’avait aucun sens. Tout a une fin. Les années. Les générations. Les civilisations. Tout le monde meurt.
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- Gabrielle, c'est ton tour d'ouvrir celui de Cam, annonce Alice. Si tu en as envie.
Je l'ignore. Elle ne va pas gâcher le seul bon moment de la journée : ouvrir le cadeau de l'homme que j'aime.
Je me mets en quête d'un petit paquet sous l'arbre.
- Lequel est-ce ?
- Le rouge, dit Cam en se tordant les doigts.
Il est nerveux. Comme c'est mignon !
Je ne vois pas de petit paquet rouge. Je vois un monstre rouge mesurant un mètre de hauteur.
- Celui-ci ? dis-je, étonnée.
Il acquiesce, toujours en se tripotant les doigts.
Je tire le paquet de dessous l'arbre et déchiffre mon nom sur l'enveloppe. Je l'ouvre : Gabrielle ! Joyeux Noël ! Baisers, Cam.
Depuis quand m'appelle-t-il Gabrielle ? Et ce n'est pas son écriture. C'est celle d'Alice. Cam hait les points d'exclamation. Par pitié, dites-moi que mon fiancé ne m'a pas...
Je déchire le papier.
...offert un aspirateur.
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On ne peut pas comprendre ce qu'on éprouve quand on vous arrache le cœur tant que ça ne vous est pas arrivé personnellement
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Je découvre qu'il existe toute une théorie des quanta qui soutient qu'à chaque choix, chaque possibilité, la réalité accouche d'un nouvel univers. Chacune des possibilités produit un univers indépendant et tous les possibles se réalisent.
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J'adore la série ! A chaque fois il y a un rebondissement inattendu ce qui pimente l'histoire. j'aimerais par dessus tout qu'il y ait un nouveau tome, Sarah Mlynowski écrit tellement bien, j'ai l'impression de vivre le récit !
Si jamais vous avez de infos concernant une éventuelle suite dites le moi !!
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On ne peut pas voir à travers le rideau de douche, beige et opaque. Enfin je l'espère. A moins qu'il ne traine la caméra jusque sous la douche. Non. Nous ne tournons pas une émission érotique. d'ailleurs les caméras sont-elles waterproof?
Heureusement qu'il ne s'agit pas d'un tournage porno. Mon pubis est complètement asymétrique. Le coté épilé au rasoir repousse à tout va. J'espère que ce qu'on raconte à propos des poils qui repoussent plus fin après une épilation à la cire ne repose sur rien. Sinon mon mont de Vénus va se retrouver à tout jamais H.S.
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Karen est prise de haut-le-coeur, mais n'émet aucun son. Va-t-elle s'évanouir? Va-t-elle mourir? Allons nous assister en direct à la mort d'une femme mangeant des crevettes?
Il y a une éternité, à une époque ou ni Hotmail, ni le DVD, ni Britney Spears n'existaient, j'ai suivi des cours de secouriste afin d'obtenir mon diplôme de maître nageur. Mais la seule personne que j'ai secourue est un mannequin inanimé.
Il doit bien y avoir un médecin parmi les clients de ce restaurant. Je guette l'entrée en scène fracassante d'un héro armé d'un stéthoscope et brandissant un bloc d'ordonnances. Il doit bien y avoir quelqu'un de plus compétent qu'une ex-maître nageur de colonie de vacances. Je ne suis même pas certaine que mon diplôme de secouriste soit encore valide. Je suis à peine qualifiée pour jeter un gilet de sauvetage.
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Personnellement, ma trousse de survie est constitué d'un tube de rouge à lèvres, d'un Tampax et d'une brosse à dents. Chacun ses priorités.
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A peine suis-je assise sur un banc que je sens une moiteur inattendue sous mes cuisses. Hélas! rien à voir avec les sensations torrides que ressentent mes héroïnes de Cupidon entre les bras musclé de leur amants. Le banc est mouillé. Par la pluie. J'essaie de me lever mais trop tard: Jonathan prend sauvagement mes lèvres. Quand je dis "prend", c'est au sens littéral du terme. Ce garçon n'a manifestement pas l'intention de me rendre mon bien de sitôt. Et si je ne dis pas "embrasser", c'est pour ne pas galvauder le mot en l'utilisant pour décrire le crime contre l'amour que Jonathan s'active à perpétrer.
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Quand les acteurs entonnent les premières paroles, Jonathan les accompagnent à voix basse. Puis à voix haute. Il est maintenant en train de hurler à tue-tête les paroles, en duo avec l'acteur au milieu de la scène.
Au Wang Theatre for Performing Arts.
Je lui jette un regard noir.
_ "Ton regard est le plus doux des baumes!" hulule-t-il à la cantonade.
Il va forcément se calmer. Il va se calmer n'est-ce pas? Non il ne se calme pas. Voilà qu'il élève ma main à la hauteur de ses lèvres comme s'il s'agissait d'un micro.
_ "Tes seins vont faire fondre mes paumes!"
J'adresse un sourire gêné aux spectateurs qui commencent à nous regarder en faisant les gros yeux. Il va s'arrêter. Maintenant. Hélas! Il reprend de plus belle (d'une voix très grave): "Et si tu mettais ta veste en cuir?" ( d'une voix de fausset) "Et si on partait pour Agadir?"
Les gens autour de nous commencent à ricaner. Jonathan n'a pas l'air de s'en apercevoir.
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_ La coucherie habituelle de fin de soirée entre invités bourrés?

_ Je n'ai pas couché avec lui. Mais le courant passe entre nous. Je le sens. Tu n'as pas perçu de l'électricité dans l'air hier soir?
Tout à fait. Sauf que Brad était branché sur moi. J'admets avoir éprouvé une petite étincelle, mais je ne suis pas une voleuse de petit ami. Juste une briseuse de coeur qui a de l'ambition.
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Devorah, 17 ans, vient de voir son monde s’écrouler : Brian, son petit-ami depuis près de trois ans, vient de la quitter.

Elle se rend compte rapidement que son univers tournait autour de lui mettant ainsi en péril ses amitiés et ses résultats scolaires.

Et pour couronner le tout, voilà que son portable vient de tomber à l’eau.

Après l’avoir récupéré, elle est surprise de constater qu’il fonctionne encore, d’autant plus lorsqu’il se met à sonner et qu’elle reconnait la voix à l’autre bout du fil : la sienne, trois ans plus tôt.
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Allez, tout va bien à présent. Je suis d'une sérénité qui ferait passer le Dalaï-Lama pour une puce sauteuse.
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