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Critiques de Scott Lynch (332)
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Avec Des horizons rouge sang, Les Salauds gentilshommes sont contraints de quitter Camorr, pour, comme le titre l’indique, découvrir de nouvelles contrées. Il s’agira ici, principalement de Tal Verrar et Vel Virazo.



Le premier chapitre laisse perplexe : nous voilà déjà plongés au cœur de l’action. Nombreux seront les lecteurs et les lectrices à avoir agoni Scott Lynch de moult noms d’oiseaux pour avoir osé placer ici un certain retournement de situation, pour le moins incongru en début de lecture, qui va porter une ombre funeste sur les deux tiers de la lecture à venir.



Cette entrée en matière passée, nous retrouvons les Salauds gentilshommes dans une position délicate. Ils vont devoir se refaire et surtout, en premier lieu se reconstruire. Un membre de l’équipe est dans un triste état et peine à redresser la barre. Il s’agit là du début d’une grande histoire d’amitié qui va servir de fil rouge à cette intrigue. Cette histoire est particulièrement réussie, d’autant qu’elle éclipse totalement les passages consacrés au passé. Qui n’a pas rêvé de connaître une telle amitié ?



L’arrivée dans de nouvelles contrées apporte un vent de fraîcheur. Voilà nos compères prenant pied dans un nouveau monde, bien décidés à jouer sur deux tableaux alors que deux parties s’opposent dans ce qui ressemble à une sorte de guerre civile froide. Un tyran en puissance s’oppose à l’aristocratie qui utilise (ou alors c’est l’inverse) un baron du crime… Sauf que les choses vont déraper et aller dans une toute autre direction…



Le roman est long (près de 700 pages pour le format grand livre) et se décompose en plusieurs temps : une longue introduction, une long moment passé dans les rivalités entre les différentes coteries briguant le pouvoir, puis un passage plutôt original qui fait évoluer l’histoire dans une direction qui justifie le titre. Un dénouement explosif viendra clore tout cette joyeuse intrigue.



Nous voici donc avec un roman riche, qui demande beaucoup de temps et qui pour être apprécié à sa juste valeur devra être lu par des amateurs de navigation et d’histoire médiévale. Comme dans Les Mensonges de Locke Lamora, la galerie des personnages est impressionnante mais sans en faire de trop.



Voici un ouvrage de référence de la fantasy… qu’il est surtout conseillé de lire en vacances ou en voyage avec pas mal de temps devant soi. Parfois la tentation de laisser sa lecture de côté viendra faire parler d’elle, mais mieux vaut résister… vous ne le regrettez pas !
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Je viens de lire ce petit bijou, un sacré nombre d'années après sa parution, un petit diamant auréolé d'un parfum de chef d’œuvre. C'est toujours avec une grande appréhension que je m'embarque dans des romans qualifiés de chef d’œuvre car le risque d’être déçu est plus important que celui d'être agréablement surpris.

Fort heureusement, les mensonges de Locke Lamora fait parti de la seconde catégorie.

Et pourtant j'ai un paquet de livre de fantasy à mon actif. Le dernier qui m'a fait cet effet étant Game of Thrones. J'ai envie de dire qu'il rejoint mon top 5 avec GOT, l'Apprenti Assassin, Légende et le SDA bien entendu.

Pour en revenir à l'histoire de ce roman, j'aime autant ne pas détailler, il suffit d'en dire que les personnages sont bien campés et suffisamment bien écrits pour qu'on tremble pour eux. L'histoire, et c'est le point fort, m'a surpris vers les 2/3, un joli retournement de situation qu'on ne voit pas venir et dont il ne faut rien dire, mais qui change la mécanique bien huilée et agréable qu'on se préparait à suivre jusqu'à la fin.

C'est assez rare, je passais un bon moment de lecture mais sur un mode à peu ronron quand paf, tout est bouleversé, le rythme de lecteure s’accélère, l'histoire prend une autre ampleur, une autre tournure. Un point très positif et peu fréquent, j'adore être surpris.

J'ai tout de même trouvé dans le dernier quart quelques facilités, quelques deus ex machina qui arrangent bien notre héros, donc tout n'est pas parfait.



En synthèse, un héros (?) et sa bande hauts en couleur, une ville avec sa politique, sa vie sociale crédible, une histoire assez peu ordinaire qui change des quêtes et autres destinées... En synthèse je conseille de se laisser embobiner par les mensonges de Locke Lamora les yeux fermés... mais gardez votre main sur votre bourse... c'est plus prudent...
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Salut les Babelionautes

Sur les conseils d'une amie j'ai fais remonté de ma PAL de Scott Lynch.

Alors c'est bien écris et traduit par Karim Chergui, que je remercie comme je le fais à chaque car sans les traducteurs beaucoup d'œuvres me seraient inaccessibles.

La seule chose qui m'a géné c'est l'utilisation du flash-back, mais on si fait vite et au fil des pages on n'y fait même plus attention.

Comme beaucoup de romans de Fantasy tout commence avec un orphelin dans une cité imaginaire qui essaye de survivre au milieu de 200 bandes de Voleurs qui observent des règles strictes et payent tribut au Capa Barsavi.

J'ai vraiment aimé cette petite bande d'arnaqueur qui, bien sur, s'en prenne aux riches.

Mais tout va s'écrouler quand apparaitra "le Roi Gris", personne ne connait son identité et des rumeurs lui donnent des pouvoirs surnaturels.

Voila, je ne vais pas en écrire plus car je vais ouvrir le tome deux.

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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Vous connaissez les Salauds de Camorr ? Nan ? Comment ça nan ? Il faut réparer ça immédiatement.



Scott Lynch propose là le premier tome de sa saga, un petit paveton survolté, entraînant, bourré d'humour, d'action mais aussi de moments forts, de complots et de tragédies (genre qu'il y a des yeux qui risquent de piquer).



L'histoire palpitante et bougrement romanesque ne serait rien sans son héros et sa bande. Dotés d’un sens de l’humour à toute épreuve même face aux pires situations, Locke Lamora et les Salauds Gentilshommes deviennent très vite nos grands copains. L’amitié fraternelle qui les unie est touchante, voire même éminemment émouvante au fur et à mesure qu'on fait leur connaissance. Astucieux, imaginatifs, menteurs, pleins de fougue et d’entrain, les compères virevoltent dans Camorr, cité aux allures vénitiennes, tels des Arlequins malicieux mais se transforment en d’impitoyables et mortels adversaires si l’on ose s’approcher trop près d’eux.



Un gros coup de coeur qui me reste encore dans le fond du coeur, 4 ans plus tard.


Lien : https://leslecturesdumonstre..
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

La lecture des "Mensonges de Locke Lamora" me laisse une impression mitigée. J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans ce pavé de plus de 600 pages. Il m'a manqué un petit quelque chose, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Pourtant, après une période d'adaptation, je me suis laissée prendre au style de l'auteur, au langage plutôt cru et sans fioriture des personnages. Je me suis également attachée aux personnages et notamment au héro, à la fois sans scrupule mais doté d'une loyauté sans pareille.

En lisant le livre, j'ai imaginé sans soucis une adaptation cinématographique car l''univers du roman est plutôt intéressant.

Décidemment, je n'arrive pas à voir ce qui a pu me manquer dans ce livre !

Cela ne m'empêchera pas de lire le deuxième tome des "Salauds Gentilshommes".
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Cela fait plusieurs années que je désirais lire cette série, et Babelio m'en a donné l'opportunité - avec les éditions Bragelonne - à l'occasion de Masse Critique.



Dès les premières pages, ce premier tome des Salauds Gentilshommes s'est révélé être tout ce que j'aime dans un roman de Fantasy : des personnages attachants et loin des stéréotypes du genre, un style simple, sans fioriture mais diablement efficace, une intrigue prenante, un rythme équilibré, un univers original, de la finesse et de l'humour... Je continue ?



Alors que la production de romans Fantasy est de plus en plus prolifique, je me trouve également de plus en plus difficile pour apprécier un roman. Les Mensonges de Locke Lamora est cependant parvenu à me conquérir, tout d'abord par son univers original. Au milieu des clans de voleurs, dans une ville à la fois sombre et chatoyante, le lecteur se retrouve plongé dans les manigances et les entourloupes en tout genre. Les héros de l'histoire ne sont pas de braves guerriers à l'honneur irréprochables. Ils sont maîtres ès tromperie et vol. Le lecteur devient complice de leurs duperies, et témoin de leurs côtés les plus humains - les bons comme les mauvais.



Scott Lynch maîtrise l'art de l'intrigue en hameçonnant le lecteur dès le prologue. Tout au long du roman, il alterne les passages passé-présent, et parvient ainsi à maintenir une curiosité permanente. J'ai beaucoup apprécié cette manière de faire avancer l'histoire, tout en nous en apprenant plus sur le parcours des personnages. Ce style permet d'approfondir l'intrigue et d'éviter de rester en surface. Les personnages, avec leurs défauts et leur passé, en deviennent d'autant plus attachants.



Même en parvenant à accrocher notre curiosité dès le départ, l'intrigue globale met quand même un peu de temps avant de démarrer. Mais cela reste un détail, et l'on patiente aisément avec ce que l'auteur offre à nous mettre sous la dent. Les éléments se mettent en place petit à petit et nous laisse le temps d'apprécier et de découvrir l'univers.



Par la suite, les événements se déroulent avec rythme, et on est embarqués sans trêve ni temps mort. L'intrigue est bien ficelée. L'auteur parvient à nous faire mariner et à nous prendre au dépourvu, et alors que la fin du premier tome se rapproche, il met à l’œuvre sa virtuosité pour faire monter la tension et finir de nous happer.



En refermant ce premier tome, je suis donc pleinement conquise. Scott Lynch a répondu à mes attentes, et même plus...
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Dans une ville où règnent soit la pire misère soit la plus grande richesse (peu d'entre deux), sévit Locke Lamora, dit la Ronce de Camorr. Sa spécialité : l'escroquerie. Ses cibles : les riches nobles (et son grand patron). Officiellement prêtre du dieu de la charité, ses remarquables talents de déguisements et de mise au poin t de plans très tordus les ont toujours mis à l'abri, lui et ses complices. Mais un nouveau venu en ville semble en savoir beaucoup trop. Et met la ville à sang...

Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu de fantasy : tout ou presque me semblait terriblement cpié-collé. Mais là ! Rien à voir avec ce que j'ai déjà pu lire : un univers cohérent, construit avec un passé, pas de débauche de magie, pas de pauvre petit qui devient super fort d'un claquement de doigt, bref pas de stéréotype. Mais des personnages drôles, attachants, irréverencieux. Et hors-la-loi et fragiles : humains.

Vraiment, une très belle découverte.
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Les salauds gentilshommes, tome 3 : La républ..

Après avoir ADORE les deux premiers tomes, je me suis jetée sans attendre sur le troisième volet de la saga des Salauds gentilshommes en étant certaine que j'allais l'aimer aussi inconditionnellement que les deux autres.

Et bien, je l'ai aimé, oui, mais pas autant que je l'aurais voulu. Ca a été un réel plaisir de suivre Jean (ahhh, Jean) et Locke dans cette nouvelle aventure, de faire la connaissance de Sabetha et de retrouver, à travers le temps, Calo et Galdo, mais, dans l'ensemble, ce tome me laisse surtout une impression de remplissage.

Le flash-back, avec des pages et des pages de dialogues de la pièce de théâtre que les héros jouent mais qui n'a, finalement, pas d'autre intérêt que de raconter les début de l'histoire d'amour de Locke et Sabetha. Histoire que j'ai trouvée très 'naïve' comparativement à ce qui se raconte dans l'histoire de fond. Je comprends que c'est parce que les personnages sont des ados mais le public cible étant plutôt adulte, on s'attendrait, vu la violence de certaines scènes, à quelque chose de moins puéril...

Et pour ce qui est de l'histoire principale, si elle se lit avec plaisir, n'a pas réussi à me convaincre et à m'emporter...oserais-je le dire...je me suis même un peu ennuyée.

Je reste aussi assez modérément convaincue par le final qui m'a un peu fait penser à une scène post-générique à la Marvel.

Bref, ces récriminations faites, je n'ai tout de même pas passé un mauvais moment et même si ce tome est, pour moi, en dessous des autres de la série, il reste tout de même bien meilleurs que des tas d'autres romans de fantasy et je retrouverai Locke et Jean avec plaisir dans leurs prochaines aventures... si Scott Lynch daigne un jour nous les offrir.

D'ici là, vous me manquerez, les gars.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Cela faisait des mois que je voulais lire ce roman, je le désirais ardemment, je m'en faisais tout un film, le titre à lui seul scintillait à mes yeux éblouis et me promettait mille plaisirs de lecture.



Bon, bah... bof. le charme n'a pas pris.



Je comprends pourtant l'engouement qu'il suscite. le monde est riche et déploie toute un éventail de lieux et de personnages hauts en couleurs. L'intrigue et le jeu du "qui manipule qui ?" sont parfaitement ficelés. Les dialogues sont savoureux, le récit a un ton, son ton, et l'ambiance ne se met en place qu'en quelques lignes. Alors, pourquoi ? Ô rage et désespoir, pourquoi n'ai-je pas été happée dans ce roman qui présente toutes les qualités qui me font d'ordinaire battre des cils ?



Je ne sais trop. J'ai eu du mal à croire en cette ville extraordinaire. J'ai eu l'impression qu'on voulait m'en jeter plein les yeux par une surenchère de lieux spectaculaires et de personnages extrêmes. Les flashbacks disséminés dans le roman pour dévoiler peu à peu le passé des Salauds Gentilhommes m'ont empêchée de m'accrocher à eux dès le début du roman : trop d'éléments me manquaient pour les cerner et les aimer vraiment (et manquent encore à la fin du roman, d'ailleurs).

La narration ne m'a pas non plus transportée ; l'introduction des personnages secondaires m'a semblé peu à propos,



Ce n'est pas un roman que je déconseillerais, loin de là, mais il n'est de toute évidence pas fait pour moi. Dommage.
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Les salauds gentilshommes, tome 3 : La républ..

Après six ans d'attente, ce troisième volet des aventures de Locke Lamora, salaud Gentilhomme, tient largement ses promesses ! Ouf... d'autant plus que l'auteur annonce cette fois la suite dans un délai plus bref.



Nous retrouvons donc Locke et son ami Jean, après leur aventures maritimes du précédent tome, en bien fâcheuse posture : Locke se meurt, empoisonné. Une situation qui l'incite à accepter la proposition d'une mage-esclave, Patience, la mère de leur vieil ennemi fauconnier. Locke et Jean doivent gagner des élections (à peu près) démocratique à Karthain, la cité des mages-esclaves. Une élection qui sert surtout de distraction et de défouloir aux mages, qui s'affrontent par camp politique interposé. Dans ce jeu bien particulier, tous les coups sont permis, ou presque : mensonge, corruption, chantage et pressions diverses sur les candidats... Et pour couronner le tout, le parti adverse a embauché Sabetha, ex salope gentille-femme, et seul amour de Locke. Les deux camps vont donc rivaliser de créativité dans leur mission : utilisation de vieilles dames impotentes (donc intouchables) pour espionner l'adversaire, invasions de serpents pour déconcentrer le camp adverse... C'est assez jubilatoire !



Ce récit allègre n'en est pas moins un vrai roman d'action, avec bagarre, coups fourré, épées, déguisements... un domaine dans lequel l'auteur a déjà fait ses preuves, et poursuit avec bonheur.



Dans cette intrigue principale s'insèrent des retours en arrière, retraçant les principaux épisodes de l'histoire d'amour entre Locke et Sabetha. Le personnage de Locke acquiert ainsi une nouvelle profondeur, grâce à ses souvenirs d'enfance, et le roman s'enrichit du récit d'une arnaque des salauds gentilshommes adolescents, dans le monde du théâtre.



On l'a compris, une lecture à ne pas manquer, et à faire précéder impérativement des deux précédents volumes.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

De la première à la dernière page, un roman fabuleux qui virevolte dans tous les sens et qui m'a ravie. J'ai vraiment adoré cette lecture ! Des personnages hauts en couleur ourdissent des plans aussi farfelus que réjouissants, dans un rythme trépidant où les volte-face et les révélations s'entrelacent ; le tout, sur fond de Venise médiévale fantasmée. Je conseille ce livre sans hésiter une seconde !
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Bof...



Bien que l'on retrouve l'ambiance, les personnages et l'écriture pareilles au premier tome, je me suis ennuyée. Justement, c'est toujours pareil : je me suis lassée, vraiment, ai fini par tourner les pages en lisant de moins en moins, jusqu'à ce que l'envie de lire ce livre s'achève.



J'aime le franc parler des voleurs, qui apporte une touche de fantaisie, mais il manque vraiment quelque chose. Certes il y a des aventures, mais il me manque toujours l'émotion, le suspense. Je n'ai pas réussi à me mettre dedans. C'était bien, mais sans plus, pas de quoi me happer. L'ennui est venu bien vite. On reste toujours dans la même ambiance, le même cadre, le même principe, j'ai décroché.



Dommage ! J'attendais beaucoup de cette série mais j'ai été déçue, elle n'était pas aussi bien que je l'espérais en fin de compte.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Voleurs, escrocs et aventuriers sans scrupules, Locke Lamora et ses complices sont sur un gros coup qui devrait leur rapporter une fortune. Mais il va falloir compter avec les aléas de la pègre locale et leurs nombreux ennemis.



Je vous recommande de ne pas lire la 4e de couverture, qui en dit beaucoup trop, et d’éviter les avis trop bavards de la blogo/booktubosphère. Je n’avais pas lu le résumé, mais j’ai fait l’erreur d’aller voir certains avis, dont un sur le tome 2 pour lequel je n’avais pas percuté qu’il spoilait le tome 1 (oui, je ne suis pas maligne, parfois). Pendant une grande partie de ma lecture, j’ai donc attendu d’en arriver à un élément de l’intrigue qui, forcément, n’arrivait pas avant la fin… Du coup, j’avais l’impression que ça n’avançait pas des masses. Alors oui, il y a des longueurs et parfois on a l’impression que l’auteur ne fait que tourner en rond. Mais pas autant que ça m’a semblé, en fait.



Il y a beaucoup d’action, mais Scott Lynch prend le temps de décrire énormément le contexte, les lieux, les liens entre les personnages, la politique de la ville, etc. On a donc un univers très riche, mais on n’est jamais perdu dans ses méandres. Il y a même certains aspects sur lesquels j’aurais aimé en savoir plus, si ça n’avait pas risqué de rajouter encore 100 pages à un roman déjà bien touffu.



Surtout que la construction du récit peut rendre certains points un peu confus, je trouve: on a régulièrement des « interludes », qui expliquent le contexte ou détaille comment les héros sont arrivés la, mais surtout on a parfois des retours en arrière pour montrer comment on nous a induits en erreur sur ce qui s’était passé. Vous savez, comme dans les séries télé où on croit que les héros se font avoir, mais où on vous montre ensuite que c’était une entourloupe des scénaristes pour renforcer le suspense. J’avoue que c’est un truc que je trouve très agaçant ^^



La plume est agréable, ça se lit facilement et il y a beaucoup d’humour. Des facilités aussi. Outre ce que je mentionnais plus haut, j’ai trouvé que pas mal de situations se dénouaient un peu trop aisément et de façon, somme toute, plutôt prévisible (même sur ce qui ne m’avait pas été spoilé).



Une bonne lecture, même si pas autant que je l’espérais, mais c’était distrayant et je lirai la suite avec plaisir. Je recommande si vous aimez la fantasy touffue, mais pas prise de tête.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Je ne sais pas si cela est dû à l’écriture, mais il est certain que la plume de Scott Lynch en anglais m’a semblé un peu lourde et surtout très descriptive. J’ai mis vraiment beaucoup de temps à rentre dans l’histoire, je dirai même la moitié du roman! C’est un livre dense qui nous parle d’un monde médiéval qui au premier abord ne diffère pas de notre monde. Puis petit à petit, des éléments sont distillés à droite à gauche, comme des créatures extraordinaires, de la magie…



On fait la connaissance de Locke Lamora alors qu’il n’est encore qu’un enfant. C’est un enfant déjà assez extraordinaire et on ne va pas tarder à le découvrir plus au fil des pages. Mais voilà, alors qu’on le découvre enfant, on le découvre également adulte car les deux périodes se côtoient. La construction du récit est en dent de scie, on oscille entre passé et présent tout en passant par des récits sur l’histoire de Camorr. J’ai donc mis du temps à connaitre les personnages et pleinement les apprécier et je pense que c’est ce qui m’a manqué au début du roman.



Autour de Locke, se trouve un gang attachant et qui a une loyauté sans faille pour le jeune homme. Ils me font un peu penser à une bande d’adolescents qui n’auraient jamais grandi et qui pensent faire des blagues aux gens – sauf qu’ils volent des gens. Il y a plutôt une bonne ambiance même si l’auteur n’hésite pas à être violent et semer la mort.



Du côté de l’histoire, elle met vraiment beaucoup de temps à se mettre en place. On ne sait pas avant un bon bout de temps quelle va être l’intrigue principale mais une fois qu’elle est posée, j’ai été happée car je voulais savoir comment Locke et ses amis allaient s’en sortir.



C’est donc un livre que j’ai mis du temps à apprivoiser et à apprécier. Je retiendrai une intrigue plutôt complexe et bien ficelée mais qui met un peu trop de temps à se mettre en place. A mon grand soulagement, ce tome se finit avec la clôture de l’intrigue en cours et on ne finit donc pas sur un suspense insoutenable même si je prendrais beaucoup de plaisir à lire la suite.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

C'est en ouvrant L'Ange de la Nuit de Brent Weeks que j'ai découvert le nom de Scott Lynch pour la première fois. Le baratin promo de la quatrième de couverture plaçait Weeks quelque part entre Scott Lynch et Robin Hobb ; je ne pouvais décemment pas passer à côté d'une telle lecture. Grand bien m'a pris puisque j'ai beaucoup aimé Les mensonges de Locke Lamora, et je vais sans nul doute casser ma tirelire pour continuer la saga.



C'est une œuvre de fantasy riche et originale qui attend tout lecteur qui osera se plonger dans ce pavé de presque 600 pages. L'univers qu'il y découvre a ses propres règles, sa propre ambiance et se démarque clairement d'autres ouvrages où l'on sent planer l'ombre des plus grands (Tolkien, pour ne citer que lui). La réussite tient en grande partie à la cité de Camorr dans laquelle se déroule l'action : loin de n'être qu'un décor, elle joue le rôle d'un personnage à part entière, qui façonne les esprits et les corps de ses habitants. Où d'autre qu'à Camorr pouvait naître le chétif Locke Lamora, promis à un destin aussi épineux que brillant ?



La cité se rapproche part bien des côtés de Venise, et la culture italienne teinte de façon plus générale l'ensemble du récit. On se croirait un jour de Carnaval où, sous les masques, tout le monde joue double et titre des ficelles - qui n'ont pas toujours les résultats escomptés.



Le corps du récit relate la dernière magouille de Locke Lamora et de sa bande, composée comme lui d'orphelins récupérés par le vieux père Chains, un "prêtre" véreux qui nourrit de grandes ambitions pour ses petits protégés. La cible : un couple de riche bourgeois aussi avide d'argent que de pouvoir. Mais tout déraille petit à petit, et Locke se met jusqu'au coup dans les ennuis. Il a plutôt l'habitude, remarquez, mais cette fois-ci la situation semble sacrément insoluble. Et c'est d'ailleurs la réflexion qui m'a accompagnée tout au long de ma lecture : "mais comment l'auteur va-t-il faire pour sortir son personnage d'une merde pareille ?" La réponse : avec une bonne dose d'imagination et un talent certain. La solution, toujours culottée, arrive à point nommé sans nous donner un seul instant l'impression que Scott Lynch choisit la facilité ou distord le récit pour se tirer d'un méchant pas.



En filigrane, on découvre les jeunes années du petit Locke, déjà talentueux et tête brûlée. Le tout s'avale beaucoup plus vite qu'on ne pensait, grâce à un style très agréable et enlevé. On rit autant qu'on s'émeut à la lecture des aventures de ces bien nommés Salauds Gentilshommes, car il est question de vol et de banditisme, mais aussi d'honneur, d'amitié et de loyauté. Ce premier tome peut constituer une histoire complète, mais il est certain que je mettrai mon nez dans la suite des exploits de Locke Lamora !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

"Les Salauds Gentilshommes" est un livre que j'avais envie de découvrir de puis pas mal de temps et je remercie Babelio et les éditions Bragelonne pour cette lecture dans le cadre du Masse Critique.



Je vais éviter tout résumé trop détaillé d'autant que ça gâcherais le plaisir des futurs lecteurs de trop en dévoiler. Car des surprises il y en a quelques unes. Donc, je vais essayé d'être concis, en tout cas d'en dire le moins possible.

De tous les ouvrages de Fantasy que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à aujourd'hui, celui-là est probablement le plus original. Alors qu'on a le plus souvent droit à un certain schéma pour ce genre de littérature, il faut avouer que Scott Lynch nous propose une vraie nouveauté grâce à ses personnages hauts en couleur, Locke Lamora en tête. Ce dernier est vraiment plaisant à suivre dans ses coups ne serait-ce que par son culot et son espièglerie. Il n'est pas non plus très loin d'être un génie du crime.

Pour une fois, pas de guerres inter-peuples, pas de grande quête, pas de héros prêt à tout sacrifier pour le bien commun mais juste une bande de voleurs se retrouvant entrainée dans une série d'imprévus durant l'une de lors escroquerie.



Si l'histoire a de quoi emballer plus d'un amateur de fantasy, l'univers dépeint ici n'est pas en reste. Camorr, à elle seule, est bien plus complexe et vivante que certains mondes entiers créés par d'autres auteurs. L'immersion se fait à force de détails tout au long de la lecture. Mais peut-être un peu trop...



Et là on va parler de la forme. Les descriptions sont très nombreuses et je reconnais que plus d'une fois, j'ai été largué. Il y avait des moments où j'avais juste envie d'avancer dans l'intrigue plutôt que d'avoir un aperçu trop précis de la nourriture par exemple.

De même, les 100 premières pages au moins, ont été un vrai calvaire pour moi. Un peu plus et il aurait fallu m'enchainer au livre pour que je poursuive ma lecture. Heureusement, les choses commencent à se décanter un peu après et l'histoire décolle lentement mais surement. Ce qui n'empêche pas certains passages de trainer en longueur dans le reste de l'ouvrage.



Reste que j'ai beaucoup aimé la structure du récit. Cet aller-retour entre passé et présent notamment grâce aux interludes. Interludes que j'accueillais toujours avec plaisir.



Enfin, pour ce qui est du langage, on peut dire qu'il est fleuri. Dans une certaine mesure c'est peut-être ce qu'il y a de plus banal chez ces voleurs. Au final ce n'est pas tant le niveau de la langue qui m'a amusé que son utilisation culottée.



En conclusion, je dirais trois choses :

- "Les Salauds Gentilshommes" porte bien son nom et caractérise parfaitement bien les personnages que sont Locke Lamora, les frères Sanza, Moucheron, Jean et Chains.

- "Les Salauds Gentilshommes", c'est de la fantasy rafraichissante.

- "Les Salauds Gentilshommes", c'est aussi une lecture qui se doit d'être insistante si l'on tient à surmonter ses longueurs et à l'achever.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Depuis toujours, je souffre d'un mal aussi mystérieux qu'agaçant. Pour chaque bon livre que je lis, il y a un prix à payer: les dix prochaines lectures seront terriblement nulles. Ce bouquin est tellement superbe que je peux affirmer avec certitude (et inquiétude) que ce ne sont pas dix lectures nulles qui m'attendent, mais cinquante.

Si les trois prochains tomes de cette série sont aussi réussis que le premier, je suis parti pour me manger deux cent livres nuls.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Locke Lamora (mais est-ce vraiment son nom) a commencé tôt à adapter le monde à ses besoins. Orphelin de cinq ans il a eu la brillante idée de se faufiler subrepticement dans la bande d'enfants plus âgés achetés par le Faiseur de voleurs, deux ans plus tard celui-ci préféra le vendre plutôt que de l'exécuter suite aux problèmes collatéraux disproportionnés causés par ses magouilles tortueuses destinées initialement à lui simplifier la vie, et c'est le Prêtre Aveugle qui le récupéra - un monde de faux-semblants s'ouvrait à Locke, tout à fait à même de le combler, le monde ne savait pas encore ce qui risquait de lui tomber dessus.

Dans le temple de Perelandro tout n'est qu'apparence, et l'orphelin y bénéficiera d'une éducation hors norme qui le préparera à jouer le rôle de la Ronce de Camorr plus tard, ce qui mènera les Salauds Gentilshommes aux plus grands succès et aux pires conséquences …





L'auteur nous fait découvrir la cité de Camorr et ses mœurs au fil des aventures des personnages qu'il met en scène, pas de descriptions longues et plates ici, de l'action, des magouilles alambiquées, des mœurs rudes, beaucoup de choses sont suggérées, ce qui leur donne d'avantage de réalité et le temps présent se mêle aux réminiscences qui nous éclairent sur le passé des personnages en justifiant leurs actions.

La cité, cadre du récit devient tangible, les personnages sont bien définis à travers l'action au rythme soutenu, et au fil du récit ils prennent de l'ampleur et on s'y attache. L'auteur déborde d'imagination tout en restant cohérent et en évitant d'invoquer le deus ex machina trop fréquemment utilisé par d'autres afin d'éviter de se creuser les méninges. Scott Lynch est vraiment un conteur talentueux qui jamais ne se répète ni ne nous lasse.

Seul bémol, le rythme de parution, la série est annoncée pour sept tomes, mais en seize ans seuls trois sont parus, le dernier en 2013 et la parution du quatrième tome est remise d'année en année et maintenant annoncée pour 2024.





De la Fantasy originale de qualité sortant des sentiers battus, un livre qu'on dévore avec plaisir sans risquer l'indigestion, j'aurais juste apprécié que l'auteur soit plus productif …
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Que d'éloges et que de commentaires positifs sur ce premier tome des aventures de Locke Lamora! Difficile de passer à côté de ce nouveau héros de la fantasy. Je m'attendais à être moi aussi emportée par l'intrigue et à ne pas voir défiler les pages. Malheureusement c'est plutôt le contraire qui s'est déroulé. J'ai trouvé le début long et poussif. Je n'arrivais pas à voir où voulait nous emmener l'auteur et l'on était bien loin de l'intrigue annoncée dans la quatrième de couverture. Je l'ai bien compris, Scott Lynch prend son temps, jusqu'à ce rebondissement de milieu de roman qui m'a fait dire que le bonhomme maitrisait son sujet et m'avait bien baladé pour arriver à ça. A partir de là, j'ai dévoré le livre et je n'ai pas vu passer le reste de l'intrigue. Rebondissement sur rebondissement, on va à cent à l'heure sans avoir le temps de reprendre son souffle. Cette deuxième moitié est bien meilleure que la première et j'ai été déçue d'arriver si vite à la fin. Je lirais sans doute la suite car la résumé a l'air plutôt accrocheur.
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Un deuxième tome a la hauteur du premier. Toujours aussi réjouissant, exaltant et captivant. Nos salauds gentilhommes gagnent en humanité et en profondeur. Nous découvrons que l'on peut-être le meilleur et se faire avoir en beauté.

Une grande partie du livre se passe en mer, à bord de l'orchidée-poison, navire pirate. Cette incursion dans l'univers de la piraterie est une réussite. Locke y perd de sa superbe. Il n'est plus le chef, ni même le héros intouchable du 1er tome. Il doit apprendre à faire confiance. Encore une fois l'amitié est au cœur de l'histoire et la relation Jean / Locke est de plus en plus passionnante. J'avais regretté le manque de personnages féminins dans le 1er tome, me voilà comblée. Les personnages de pirates, Drakasha la capitaine et Ezri sont les contrepoints parfaits aux deux salauds.

Je ne saurais trop vous conseiller de poursuivre cette série, a la hauteur de son formidable démarrage.
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