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Critiques de Scott Lynch (332)
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Les salauds gentilshommes, tome 3 : La républ..

Après réflexion et y avoir vu un peu mieux grâce à la critique d'Alfaric, "La République des Voleurs" n'était peut-être pas si bon que ça.

Je ne suis pas du genre sévère, mais ne voulant pas non plus idolâtrer Scott Lynch comme d'autres vénèrent sans recul un certain George L., j'ai décidé de réécrire cette critique. En un poil moins gentille.

On reste quand même dans du quatre étoiles, premièrement parce que j'ai bien kiffé. Patience nous livre plein d'explications et montre ainsi à quel point l'univers de Scott Lynch est cohérent tout en gardant une part de mystère, et puis en nous montrant pourquoi le Fauconnier est venu foutre la merde à Camorr : c'est juste passionnant de bout en bout.

En même temps, on en apprend plus sur le magicbuilding des Mages Esclaves, ce qui donne notamment une scène anxiogène techniquement réussie. Des petits points forts comme ça, le tome en a plein : le Fauconnier se révèle ne pas être totalement un enfoiré et n'est donc pas complètement noir, s'opposant ainsi au non-manichéisme comme on pouvait le craindre dans le tome 1 ; Patience est à la fois prota- et antagoniste, les répliques sont toutes au poil (exceptée la vanne en trop de l'homme à trois boules), la fin n'est pas parfaite, certes, mais prenante et surprenante, et puis on croise enfin Sabetha. Deux tomes qu'on l'attendait, celle-là !

Après, il y a les défauts qui sont finalement plus subjectifs que réels. Les cliffhangers, pour commencer, qui ont pu vous gonfler si vous avez lu. Qu'y a-t-il de pervers exactement dans cette pratique ? Tout bonnement le risque de donner un air racoleur et incroyable à un récit médiocre. Pour ce que j'en pense, c'est une manière d'enjoliver le fond par la forme du moment que ce n'est pas un moyen pour faire accrocher au détriment du scénario, écueil qui est évité ici (en-dehors du fameux coup de l'improvisation - et puis bon la révélation arrivait pile à tel moment, c'était un peu limite ça aussi... -). Et aussi les interludes, encore plus haïs du fait qu'ils n'ont pas d'autre lien réel avec l'aventure principale que de raconter les débuts de la relation de Locke avec Sabetha. Personnellement, je l'avais compris dès le début, ça m'a donné plus pour moi l'impression d'une aventure bonus et d'une occasion pour retrouver Calo et Galdo Sanza. Donc, là aussi, de mon point de vue, aucun problème. Pour ceux qui n'aiment pas le théâtre, en revanche, ça semblera très mauvais.

Également sur les apparitions de Sabetha : certains se sont plaints que l'auteur voulait à tout prix marquer chacune d'entre elles d'une pierre blanche, à tel point que ça en devenait ridicule. Moi je pense que non ; justement, après l'épisode du pinçage de boules, je les ai trouvées beaucoup trop gratuites. Il aurait fallu continuer à la cacher dans l'ombre, continuer à faire s'interroger le lecteur sur la vraie nature de ses sentiments, sur sa part de mystère : la rendre toute gentille dans la seconde moitié du livre était à mes yeux un énorme non-sens.

Là où ça coince, c'est que le tome, pour la première fois, fait dans les clichés. Histoire d'amour dégoulinante de guimauve, romance pseudo-vénitienne, Locke se transforme en Bisounours. En Bisounours très moche et très violent mais en Bisounours quand même. Et les longueurs, bordel ! Pour ce qui était une confrontation magistrale entre deux génies criminels, c'est loupé. Ils font un petit coup bas, en déjouent un autre, refont un petit coup bas... Ils n'ont même pas la possibilité de tuer quelqu'un ! Bon sang, mais où va le monde si on ne peut même plus égorger les gens au coin d'une ruelle ?

Et la grossièreté... Locke n'a jamais été un ange, mais là, c'est complètement gratuit pour cacher le déluge de petits coeurs roses en arrière-plan. Pourquoi balance-t-il des "putain" et des "merde" à chaque page ? Était-il obligé des faire des blagues obscènes à en faire rougir Lorn Duncan ? Fallait-il qu'il pinçasse les boules de Venaportha ? Et douze dieux, OÙ VA LYNCH LE SAMEDI SOIR POUR ÉCRIRE DES TRUCS PAREILS !?!?!?

Et si le livre avait de petits points forts incontestables, il a aussi des petits points mauvais qui ne le sont pas moins. Où était l'intérêt de faire sous-entendre à Sabetha qu'elle est bisexuelle étant donné que ça ne sert strictement à rien de tout le livre ? Boulidazi devait-il être aussi caricatural ? À quoi sert l'arc narratif sur le lac, divertissant mais simple et prévisible ?

Bref. Un tome qui nous en apprend beaucoup et qui relance (très) efficacement le fil rouge du cycle, mais en-dessous des tomes premiers. Autant de défauts qui prouvent que l'auteur a décidément des problèmes avec le Gardien Véreux alors qu'il n'y a qu'un éditeur peu scrupuleux pour espérer qu'il passe dans le camp de Gandolo. Je ne vous cache pas que j'ai aimé, mais je prie pour que le prochain soit suffisamment bon pour ne pas se faire défoncer comme celui-ci (à juste raison) par les critiques, histoire de ne pas avoir à pleurer sur mon lit en position foetale. Par les fesses du Gardien Véreux, Scott, ressaisis-toi, ou je te pèle les nouilles comme une orange !
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

J'en étais sorti complètement conquis.

Immersif, prenant, intelligemment construit, dynamique (à part peut-être les 100 premières pages avec la mise en place des arnaques des Salauds Gentilshommes, bien qu'intéressantes quand même), un univers extrêmement riche et cohérent, une cité où se passe tout le roman proprement fascinante et avec une véritable histoire et en fait donc un personnage à part entière, des personnages vraiment attachants (alors qu'ils ne sont pas tout blancs), des rôles secondaires bien travaillés et très efficaces, une bonne écriture saupoudrée d'une sacrée gouaille (la plupart des répliques sont franchement drôles)...

Un vrai coup de cœur.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

L'univers créé par Scott Lynch est incontestablement riche, original et intéressant. Il nous entraîne dans une ville imaginaire aux faux airs de Venise (en plus glauque) : Camorr. On y fait la connaissance d'un voleur hors norme, Locke Lamora, surnommé "la Ronce de Camorr". Au début du récit, on suit en parallèle une de ses escroqueries tordues visant un riche noble et son apprentissage de "Salaud Gentilhomme". Ces allers-et-retours entre le "présent" et le passé sont un peu déplaisants au départ. Comme l'auteur avait l'art de me laisser en plan avec un gros point d'interrogation à la fin de chaque partie, j'étais tentée de sauter les interludes pour continuer le récit "présent". Ça n'aurait pas été une bonne idée car ces interludes permettent d'abord de mieux faire connaissance avec Locke et ses compagnons puis, lorsque l'histoire devient plus sombre, ils offrent des intermèdes plus légers qui sont bienvenus.

L'histoire elle-même paraît très simple et pas très palpitante dans un premier temps : l'escroquerie que monte Locke semble trop facile, il n'y a même pas vraiment de risque (j'ai eu un faux espoir avec l'Unité Minuit mais...). Cependant, l'histoire finit par se corser dans les grandes largeurs. Le Roi Gris, qui n'avait qu'une faible importance au départ, prend toute la place dans l'intrigue. Et quelle place ! Cette fois, Locke est confronté à un adversaire non pas à sa taille mais beaucoup plus fort que lui.

Par la suite, l'intrigue est si pleine de rebondissements inattendus que même en feuilletant quelques pages en avant pour essayer de voir ce qui va suivre, on n'est pas plus avancés.



L'histoire et l'univers m'ont beaucoup plu mais ce qui, à mon sens, fait perdre une étoile aux Mensonges de Locke Lamora, c'est son style. Sans être franchement mauvais, il manque de fluidité et d'un certain génie qui aurait vraiment fait de ces Salauds Gentilshommes un chef-d'oeuvre. Par ailleurs, le langage des personnages est particulièrement vulgaire, ce qui m'a déplu. Je sais que ce ne sont pas des enfants de coeur mais cela me paraissait souvent exagéré et, surtout, les mots employés me semblaient trop modernes, trop contemporains, presque anachroniques pour un récit d'heroic-fantasy.



En résumé : un récit d'heroic-fantasy riche et inventif mais servi avec une plume pas assez bien taillée pour donner envie de le dévorer d'une traite sans respirer et de ne reprendre qu'une goulée d'air avant d'attaquer le tome 2.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

J'ai bien aimé, sans que ce soit un coup de cœur.

Je m'explique. C'est très bien écrit et bien traduit, et l'histoire est passionnante. Cependant, il y a énormément de descriptions et d'interludes qui, à mes yeux, rallongent inutilement une histoire qui aurait pu être bien plus "punchy" et efficace.



En bref, c'était trop long ! Mouarf !

Pour dire, j'avais du mal à m'y remettre, tant il y a de digressions. Du coup, il est vrai que les personnages sont fouillés, bien décrits, hyper attachants. Le méchant très très méchant, les moins méchants moins méchants que le méchant mais pas mals dans leur genre aussi (oui, on est dans de la dark-fantasy, et on ne l'oublie à aucun moment.)



Les rebondissements sont nombreux et tiennent bien en haleine.

Mais justement, que viennent faire les interludes, ô combien trop nombreux, au milieu de tout ça, alors qu'on n'a qu'une envie, sauter au chapitre suivant pour connaître la suite de l'histoire ? Je n'ai lu que ceux concernant les salauds gentilshommes, après j'avoue, ça m'a totalement gavée et je les ai tous sautés. La ville, Camorr, est déjà suffisamment décrite dans les chapitres sans qu'on ait besoin d'en savoir davantage dans les interludes. Je veux bien que l'auteur apprécie sa création et aime digresser dessus, mais bon sang, arrive un moment où il faut se rendre compte du "trop". Et là,  c'est BEAUCOUP trop...

Pour moi, en tous les cas.



Je préfère, de loin, l'écriture efficace et droit au but d'un G. Cook ou d'un S. Brust, que je vais reprendre de ce pas avec Teckla, d'ailleurs...

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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

En Résumé : Voilà un roman vraiment original et passionnant qui offre un excellent moment de lecture avec une intrigue denses et complexe qui en surprendra plus d'un, des héros charismatiques et passionnants, un univers originale et captivant et le tout porté par une plume vraiment soignée et efficace. Mon seul petit reproche est peut être que Locke paraît un peu par moment "surhomme", mais rien de vraiment dérangeant. En tout cas voilà un premier tome qui ouvre d'excellente façon ce cycle.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Scott Lynch. Des horizons rouge sang. 2007. Bragelonne 2008. 636 p. 5 étoiles.

Excellente traduction de Olivier Debernard.

Pas à dire, les éditeurs de Bragelonne, 1 an après la parution en anglais, est sur la balle. Ils ont du flair pour dénicher les perles (pas comme Saxus – et je parle d’expérience… 😊).

Après plusieurs années, le tome 1 des « salauds gentilshommes » m’imprègne encore de cette magie, de cette lente plongée dans un monde fantastique qui apparaît pendant les 1ers chapitres comme terrestre mais pas du tout. Il y a 3 lunes dans le ciel.

J'ai donc abordé ce livre-ci en toute confiance, le sourire aux lèvres, en me disant que cela ne pouvait pas être meilleur…Et bien je me trompais. Nous sommes dans une toute autre partie de monde créé par Lynch. Une jolie carte, des points de repère agrémentent les 2 premières pages de cette « brique ».

Page 2 Prologue. Titre : « une conversation tendue ».

En quelques phrases, la scène nous apparaît comme si on y était : mes battements de cœur s’accélèrent. Locke et son compère Jean à peine débarqué sur l’île sont en situation délicate. En face d’eux, à 1 m, 2 hommes armés. Les 4 protagonistes se braquent mutuellement d’une mini-arbalète…à quelques cm du front !

Bref…au moindre signe de « perte de sang-froid » ou de « défaut d’intelligence », c’est le massacre assuré 😊.

Une situation que l’auteur rend aussi dramatique que…comique. Par les dialogues. A la « Michel Audiard ».

Et la finale de cette scène est tout à fait inattendue. Et me laisse désemparé. Il faudra attendre quelques chapitres pour avoir la fin. J’adore.

Voilà, je suis heureux.

Avec Lynch, pas besoin de prendre de cachets contre la morosité…

Et la suite de la lecture ? Confirmé ! Le délice n’arrêtera jamais ! C’est complètement dément et jouissif.

Quelques détails :

Les 35 1ères pages nous révèlent une arnaque monumentale préparée par nos 2 compères. Casa del Papel ? A la niche ! …

Suivies de 3 jours de baston et de négociation qui pourraient avoir pour titre : « Comment devenir le principal Parrain de la mafia locale ». Réponse : avec de l’expérience (voir tome 1) et du brio 😉.

Arrivé p. 560 comme une flèche, je me suis dit que Locke n’aura pas assez de pages pour finir l’exécution de ses projets (qui s’emboîtent les uns dans les autres comme des poupées russes … !). Car Locke est un voleur mais aussi un prêtre de la mort, et « redresseur de tort à l’humanité souffrante »

On est au summum du suspense qui devient insoutenable. Et toujours cette petite pointe d’humour noir qui permet d’espérer…

Chap. 16 : « Règlements de compte ». Cela va ch…. !

Un moment de lecture et d’émotions intenses : beauté du récit, joie, émerveillement face aux trouvailles de l’auteur qui nous tient par le bout du cœur, de l’amour. De la colère aussi quand il nous confronte à la bassesse de certains personnages très influents.

Ce roman m’a laissé dans un état de sidération totale, de bonheur de lecture absolu…

Merci Monsieur Lynch…

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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Salut les Babelionautes

Deuxième tome des salauds gentilshommes de Scott Lynch terminé et encore une fois j'ai été confronté à cette utilisation du playback que je n'aime pas.

Après les évènements qui se sont déroulés dans le tome 1, Locke et Jean on choisi de quitter Camorr pour la cité-État de Tal Verrar.

Ayant tout perdu, la mort des autres Salauds Gentilshommes les privant d'alliés, ils doivent à tout prix trouver le moyen de se refaire.

C'est bien sur grâce à leur tricheries et astuces qu'ils vont arnaquer les joueurs d'une célébré maison de jeu, l'Aiguille du péché.

Mais d'anciens ennemis refont leur apparitions, les Mages Esclaves n'ont pas appréciés la mutilation de l'un des leurs par Locke.

De plus ils vont se retrouver dans une intrigue qui va leur faire prendre la mer sur un bateau Pirate, dont la seule expérience des navires qu'ils ont consiste à monter dessus, à y avoir le mal de mer et à en descendre.

J'ai particulièrement aimé toute la partie qui se déroule en Mer avec ces figures de Pirates.

Merci à Olivier Debernard pour la traduction.

Sur ceux je retourne lire le tome trois.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Pour faire simple : j'ai adoré ce livre ! Je ne l'ai pas dévoré aussi vite que je l'aurais voulu mais j'ai profité de chaque instants entre ses pages. Pour moi, tout y est : les personnages, l'ambiance, l’écriture... Il s'agit pourtant du premier roman de Scott Lynch, publié pour la première fois en France en 2007 et cette réédition y apporte une superbe couverture.





On va commencer par parler de l'univers qui de mon point de vue est parfaitement pensé et maîtrisé. L'intrigue principale se déroule dans une unique ville, Camorr, mais d'autres lieux sont évoqués tout au long de l'histoire ce qui rend vivant le tout. Ici, vous ne trouverez pas de races communes aux récits de Fantasy d'aventure, ni de créatures fantastiques et inconnues, seulement des Humains avec leurs qualités et leurs défauts. Il y a également peu de magie et certains aspects technologiques ont été remplacés par de l'alchimie ce qui créé un univers sobre cohérent. Cela laisse alors tout le loisir de se concentrer sur les personnages et sur les événements qu'ils vont traverser.





Et justement, j'ai trouvé que les personnages étaient très bien campés, ça a été facile pour moi de m'attacher à eux et de suive leurs aventures. Il y a même un personnage qu'on ne voit jamais – son nom est simplement cité dans les dialogues – et pourtant j'ai développé de l'empathie pour lui et j'ai envie de le rencontrer, de voir ce qu'il fera dans la suite de l'histoire car il n'a sûrement pas été mentionné au hasard. Pour moi, même les personnages secondaires ont un développement bien à eux, ils ne remplissent pas simplement une fonction parce que l'histoire en avait besoin. J'ai aimé suivre leurs aventures, j'ai ris avec eux, j'ai pleuré avec eux, j'ai souffert avec eux et pour eux.





Cela m’amène à un autre point qui pour moi est également bien maîtrisé dans ce roman, c'est le réalisme des combats. Les protagonistes subissent de vrais dégâts lorsqu'ils se battent et ça peut les handicaper pendant un moment, laissant des séquelles pour la suite de l'histoire. Pour continuer sur le style d'écriture, il est fluide et vraiment agréable à lire. L'auteur à réussi à instaurer une réelle différence dans les façons de parler de chacun et les dialogues s'adaptent au rang social du personnage qui s'exprime Cela veut dire qu'il y a une certaine vulgarité dans le parlé des bas-fonds, et même si habituellement je n’apprécie pas les grossièreté car elles ont tendances à être trop modernes et à me sortir de l'histoire, ici je n'ai eu aucun problème, s'en était même poétique à certains moments.





Pour ce qui est de la structure de l'histoire nous avons une alternance de chapitre entre la trame principale et des flash-back. J'ai été un peu surprise au début et je me suis légèrement sentie coupée dans mon élan de lecture mais finalement je m'y suis vite habituée puisque pour moi le passé des personnages et leur présent étaient tout aussi intéressant l'un que l'autre. Cet agencement permet d'expliciter certaines motivations ou certains détails importants pour la suite de l'histoire sans pour autant l'alourdir.





Comme vous l'aurez sûrement compris à la quatrième de couverture, nous suivons donc un groupe de voleurs et d'escrocs. De mon point de vue, les plans échafaudés pour les arnaques sont fabuleux et débordants d’ingéniosité. Peut-être qu'un ou deux passages peuvent cependant sembler capillotractés mais ça n’enlève rien au talent et à l'imagination de l'auteur.





Le seul point négatif que j'ai noté est que le calendrier créé pour cette histoire n'est pas très clair et qu'il est donc assez difficile de s'y référer. C'est dire à quel point je trouve que ce livre est une pépite ! J'ai hâte de pouvoir me procurer la suite, en espérant qu'elle soit au même niveau que ce premier tome.





Pour conclure, si vous aimez les histoires recherchées avec un style agréable et une ambiance bien travaillées, lisez Les Salauds Gentilshommes !
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Ce premier tome des aventures des Salauds Gentilshommes met très rapidement dans l’ambiance, à travers le langage, les descriptions ou les magouilles de Locke, le protagoniste principal qui débute très jeune dans les « affaires ».

Le gros point positif de ce tome c’est sa palette de personnages, la bande des Salauds en tête. Locke a une gouaille, un esprit stratège qu’il met intelligemment à profit, il a aussi des faiblesses qu’il connaît et accepte ce qui le rend d’autant plus plaisant. L’utilisation judicieuse des flashbacks permet d’en apprendre vraiment plus sur l’apprentissage des Salauds et de faire quelques arrêts sur image avant de reprendre l’intrigue.

Les antagonistes et « victimes » des coups montés sont tout aussi intéressants, car l’auteur prend le temps de leur donner une histoire, un caractère.

Le seul bémol a été pour moi le rythme. J’ai trouvé certains passages un peu lents alors même que les différentes intrigues s’entremêlent très rapidement et que certaines actions sont menées tambour battant. Ces moments de lenteur, de pause dans le récit, forcément importants pour permettre aux héros de souffler et de se recentrer, m’ont comme coupée dans mon élan et j’avais parfois du mal à reprendre ma lecture.

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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Si au départ j'avais trouvé ce deuxième tome plus lent que le premier, j'ai carrément fini par me faire avoir. En même temps, coupler voleurs et pirates, le mariage ne pouvait qu'être heureux... Et je ne dis pas ça parce que j'aime énormément les univers de piraterie !



Comme promis par le quatrième de couverture, nous retrouvons nos compères éprouvés après le tome précédent, et jetés dans un nouveau plan qui va les envoyer sur les mers. Autant dire que ce n'était pas leur élément de prédilection !



Honnêtement, la recette fonctionne toujours aussi bien. Locke et Jean sont un duo en or, toujours aussi bien écrit et attachant, avec leurs hauts et leurs bas. C'est un réel plaisir d'assister à leurs intrigues et à la réalisation de leur nouveau plan. Pendant une bonne partie du roman, je me suis demandé comment tout allait se recouper et comment ils feraient pour retomber sur leurs pattes... Et finalement, tout se conclut comme il se doit à la fin !



J'avoue que la verve et le caractère des deux compères joue énormément dans le charme du récit, mais la ribambelle de personnages secondaires est à saluer également. J'ai vraiment beaucoup apprécié les pirates qui finissent par graviter autour des deux amis. Les lieux que nous visitons au cours de cette aventure ont également leur charme et leur dose de mystères.



Je noterais simplement que l'intrigue a été un tout petit peu moins palpitante que celle du tome précédent, avec peut-être des enjeux un peu moins importants. Mais ce serait pour chipoter. Autant dire que ça reste une excellente suite qui n'est pas à bouder !
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

De la bande, ils ne sont plus que deux.

Mais ce duo ultra complémentaire est à tout épreuve. Et son génie sublime. Nous les retrouvons à Tal Verrar dans leurs nouvelles combines.

Malheureusement une fois de plus, ça ne va pas se passer comme prévu et nous voila embarquer dans les voiles rencontrer les pirates dans leurs conflits avec la belle cité iliaire de Tal Verrar.



Péripéties, amours, humour et surprise. Tout ce qui fonctionnait dans le tome précédent est également présent. La construction en chapitre présent et chapitre flashback fonctionne.... mais semble un peu plus poussé.

On aime la découverte des nouveaux environnements mais maintenant on connaît nos deux lurons et il leur manque les jumeaux et moucheron... Ces petits manques font que ce second tome est un tremplin vers la suite plus qu'un grand tome 2 qui dépasserait le premier volume qui reste pour moi uma Obra-Prima.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Un de mes romans préférés de fantasy !! Je crois que je n'avais pas ressenti un tel engouement pour un roman depuis des années ! Les personnages sont drôles et attachants et j'aime beaucoup le monde dans lequel ils évoluent. L'auteur écrit bien (ce qui n'est pas le cas de tous les auteurs de fantasy...) et a un talent de conteur indéniable : j'ai dévoré les 3 premiers tomes et j'attends avec une impatience folle (depuis bien trop longtemps d'ailleurs !) le prochain tome !
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Ce roman est absolument géniale ! Je ne peux pas commencer ma critique autrement. Alors, oui, nous commençons à être habitués aux univers de high ou low fantasy, avec plus ou moins d’êtres et de construction magiques, de légendes, de peuples disparus… Des chapitres découpés par points de vue aussi, ou des labyrinthes chronologiques… Des meurtres, de la violence, des personnages principaux qui sont effacés… Mais un roman qui réunit tout cela, et où l’on suit un groupe de voleurs intelligents et précis : un pur chef d’œuvre !



Les ruses de Locke, personnage que l’on suit plus que les autres, méritent le détour et seraient dignes de l’Agatha Christie de la fantasy. J’ai adoré les découvrir, et puisque j’ai enchaîné directement avec le tome 2, je peux d’ores et déjà vous dire que je n’ai pas fini d’être éblouie !



Mais attention, quand je dis voleur, ne vous attendez pas à une partie de Grand Theft Auto lourdingue avec vol de voiture au coin de la rue, mais plutôt à un bon Ocean avec retournement de situation à la clef. C’est le « gentilshommes » qui est à souligner dans le nom de ce groupe ; vol de riches pour… Bon, non, pas les pauvres en général, mais ils partent quand même de rien, sont orphelins, et mettent un point d’honneur à ne pas s’attaquer aux défavorisés qui n’ont rien demandé. Morale discutable bien sûr, et nous aurons l’occasion de côtoyer ces personnes riches justement.



La trame ensuite, même si elle entrecroise plusieurs narrations (le passé avec la fondation des SG du point de vue de Locke puis de Jean, ainsi que le présent avec le plan visant à dépouiller don Salvara) reste compréhensible et nous n’avons aucun mal à suivre ; c’est plutôt un bonus d’ailleurs, puisqu’on ne s’ennuie pas !



Enfin, nous avons l’apparition de personnages peu (pas ?) répandus dans la fantasy : des Mages esclaves. Ceux-ci sont ultra puissants, pouvant s’amuser de vous comme une poupée de chiffon simplement en connaissant votre nom. De plus, ils peuvent être accompagnés d’une bête redoutable, croisement entre plusieurs races d’animaux, qui leur est très fidèle.



Ce roman de fantasy est donc un pur chef d’œuvre, avec des personnages bien pensés, des intrigues passionnantes… Qu’ajouter de plus ? Lisez cette superbe histoire, et dites-moi s’en des nouvelles !
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Les Salauds Gentilhommes - tome 1 Les mensonges de Locke Lamora, est le premier ouvrage de Scott Lynch.

L’ouvrage est sorti en 2006 (2007 en France éditions Bragelonne) alors que l’auteur avait 28 ans.

Un succès immédiat, le « blurb » de George R.R Martin qui va bien, l’Ouvrage est traduit en 15 langues, les droits cinéma acquis par la Warner Bros. Le journal Le monde le qualifie de « Sidérant de virtuosité: un chef d’oeuvre »

L’Auteur se voit remettre « The Sydney J. Bounds Best Newcomer Award from the British Fantasy Society » en 2008.

L’ouvrage a été nommé pour plusieurs prix que ce soit à l’étranger ou en France.

Noté 8,5/10 que Elbakin.net et 4,39/5 sur Babelio au moment où j’écris ce texte.



Inutile de dire que l’ouvrage avait retenu mon attention, d’autant plus que je le découvrais dans la liste favorite de plusieurs lecteurs de Fantasy, souvent en temps que « coup de coeur ».



Petit pavé de 600 pages (non poche), je me lance.



Ici, on est loin de « l’Heroic Fantasy » et encore moins de la « High Fantasy ». Non, le cadre est plutôt celui d’une Fantasy « sobre » comme on en voit beaucoup ces dernières années, où les éléments de Fantasy (ici Alchimie, Magie) sont modestement distillés. Nous sommes dans la ville de Camorr, inspirée d’une ville italienne moyenâgeuse, regorgeant de dangers et de crasses, dominée par 5 tours de verre abritant le dirigeant de la ville, le duc Nicovante, ainsi que les familles nobles les plus puissantes. On apprendra bien vite que cette ville est aussi sous l’emprise du Capa Barsavi, dirigeant les clans de voleurs de la ville. Voleurs oui; puisqu’il s’agit bien de voleurs. Nous suivons Locke Lamora et sa troupe composée de Jean, les frères Sanza, et Moucheron, dont il est le garizza, comprendre le meneur.

Notre protagoniste principal est donc loin d’être l’archétype du « Héros »; ni beau, ni grand, ni fervent guerrier, il s’agit plutôt d’un « cerveau » capable d’imaginer des plans virtuoses afin de délester les nobles de leur trésor.

Aucune motivation héroïque donc pour notre petite troupe.

Nous suivrons donc de l’intérieur les rouages de plans malicieux composés par Locke dans son Art et ceci sera l’occasion de nous délecter du langage caustique, pétillant , brillant ou cru selon les besoins de notre Auteur.

Auteur qui a d’ailleurs un sérieux sens du rythme, alternant, suite à un Prologue qui se propose de poser les bases de l’Origine de Locke (son enfance), des chapitres dans l’action du présent, avec des interludes progressant sur la timeline de l’enfance, qui nous permet de mieux comprendre comment s’est « fait » notre fabuleuse équipe, mais aussi la ville. Un rythme qui rappelle les Séries ciné.



Bien sûr, même si déguster un merveilleux plan visant à alléger les poches d’un couple de nobles, et en apprendre plus sur l’enfance de nos protagonistes ainsi que sur la ville de Camorr est tout à fait plaisant, ce n’est pas suffisant, et il ne s’agit que de l’Entrée de notre délicieux repas. Surviendra en effet un événement qui viendra dynamiter tout cela et ajouter une vive violence et intensité à notre récit: l’arrivée d’un protagoniste plutôt…dangereux, dont les motivations sont à découvrir.



L’histoire, l’écriture, le rythme, le cadre , tout m’a plu ici.

C’est assez impressionnant je dois dire pour un premier ouvrage d’y apporter autant de qualités.

On tourne les 600 pages sans effort, je ne me ferai pas prier pour me jeter sur le 2ème tome.

Très belle lecture.

(Il s’agit du premier ouvrage d’un cycle pour lequel l’Auteur a annoncé 7 ouvrages; actuellement 3 sont sortis, le 4ème est prévu pour décembre 2020 en Anglais.)

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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Ce livre est une véritable claque ! Il m'a littéralement époustouflé et bluffé jusqu'à la fin. Je l'ai trouvé en seconde main et c'est tout à fait par hasard que je l'ai pris, attirée par son titre des plus original et intrigant. Je ne regrette pas du tout de l'avoir pris sur un coup de tête sans en avoir jamais entendu parlé. Le hasard fait parfois très bien les choses.





Le début fut un peu chaotique, mais une fois familiarisé avec tout ce beau monde, la lecture est vraiment jouissive.

Commençons par le commencement: Dès le début on est plongé dans les mœurs et la culture de cette cité entourée d'eau et de canaux qu'est Camorr. C'est un peu difficile de s'y retrouver entre tous les noms de personnages, les différentes castes et groupuscules, il y a pas mal de détails et de descriptions qui fait qu'il faut un peu s'accrocher pour ne pas se perdre.





Une fois qu'on s'est familiarisé avec tous ces détails, qu'on commence à retenir qui est qui, qui fait quoi, qui dirige etc ce n'est que du bonheur à lire. On ne peut pas dire que c'est un livre facile à lire, il y a quand même beaucoup de termes que je ne connaissais pas, néanmoins c'est ça qui au final fait la force de ce roman. C'est grâce à ces descriptions, ces "longueurs" que cela donne du poids et de la consistance à ce monde sorti de l'imaginaire mais qui parait cependant si plausible et si réaliste. J'ai beaucoup aimé ça: c'est un monde imaginaire, mais d'un tel réalisme que ça en est envoûtant et bluffant. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment été transporté dans ce magnifique pays digne d'une Venise à la mode fantasy, l'auteur sachant user de tout son talent pour nous imprégner de son atmosphère particulière. Cette immersion, je l'ai également ressentie en lisant la saga de l'Assassin Royal de Robin Hobb. Alors ça n'a absolument rien à voir avec l'univers de Hobb ces deux romans ne sont pas comparables, si je fais le parallèle c'est par rapport à la capacité des auteurs à construire tout un univers si cohérent et attachant.



Qu'en est-il des personnages? Encore une fois ils sont superbement bluffant de réalisme et de plausibilité. Locke Lamora et ses comparses sont super attachants car ils ne sont pas sans défauts, bien au contraire on a affaire à une petite bande d'anti-héro passés maîtres dans l'art de la dissimulation, de l'escroquerie et de la persuasion. En un tour de main ils vous créent un personnage aussi réaliste que s'il existait vraiment, avec ses manières, sa langue et son accent, sa propre histoire et sa psychologie individuelle.





Les Salauds Gentilshommes se découpe en plusieurs chapitres, jusque là rien de plus normal, mais un chapitre sur deux, nommé "Interlude", est consacré au passé de certains personnages. Cela rallonge énormément la longueur du livre, mais c'est ça qui rend nos héros si aboutis, à la psychologie si profonde.

Si vous êtes amateur d'un max d'action, vous risquez d'être déçu. Celle-ci n'est pas la caractéristique la plus présente, tout se joue davantage sur les dialogues et les duperies en tout genre.





Locke Lamora a beau être ultra doué et paré à toutes épreuves, tout ne se passera pas exactement comme prévu, le récit nous emmène de trahison en retournements de situations d'une façon absolument spectaculaire et addictive. Il y a tout ce qu'il faut pour plaire: de la magie, des imprévus, des personnages haut en couleurs, un peu de violence quand même, du suspense, des décors fabuleux,... J'ai vraiment hâte de plonger dans le 2ème tome en espérant qu'il soit aussi brillant et original, pour retrouver tous ces sentiments que ces "Mensonges de Locke Lamora" m'ont procurés.



Je terminerai juste par un tout petit bémol, les termes utilisés dans les dialogues: je les ai trouvé bien trop modernes par moment par rapport à l'époque où l'histoire est censée se déroulée.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Voilà dix ans que ce roman est paru. A chaque fois qu’un blogueur le finissait, il le considérait comme le « roman à lire ».



J’ai laissé du temps avant de m’y mettre et j’ai bien fait. Je suis rentré dans le roman sans avoir en tête les critiques déjà faites.



Ce fut une très bonne lecture, une fois que l’on était dedans il était difficile d’en sortir, je suis content de entamé pendant ms congés, comme ça ce n’était pas grave.



Car Scott Lynch réussit à faire débarquer le lecteur en plein Camorr. La ville est un personnage à part entière, elle a de multiples facettes, tout dépend du quartier où l’on se trouve, elle vit, elle remue, elle peut être prises de convulsions, elle est multicolore, elle possède de nombreuses odeurs (bon elle pue souvent quand même).



Et au sein de Camorr il y a des personnages hauts en couleur. Les personnages des Salauds Gentilshommes sont attachants et la disparition de certains peut attrister car c’était une bonne équipe. Le roman repose sur les épaules de Locke Lamora, sorte de Daniel Ocean, aux multiples visages et à l’intelligence acérée pour concevoir des plans mas aussi pour se dépêtrer des embrouilles dans lesquelles ses adversaires l’entrainent.



L’humour est très présent dans les dialogues et permet d’atténuer la noirceur de la ville et de l’ambiance. Je suis heureux de l’avoir lu, il m’a permis de passer de bons moments de lecture. Il était entant de se précipiter sur la suite mais autant laisser passer un peu de temps pour pouvoir bien l’apprécier.
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Moi je cacherai pas que j'ai vraiment adoré les deux premiers romans, après peut être que j'ai aussi été plus sensible à l'univers de type fantasy renaissance et honnêtement j'ai pas spécialement trouvé de longueurs.

Les salauds Gentilhommes c'est un peu comme le mariage improbable entre les Borgias, Arsène Lupin, oliver Twist et mission impossible..

j'ai également apprécié que l'intrigue soit menée sous deux lignes temporelles et globalement je remarque qu' à titre personnel j'aime ce genre de construction narrative et mine de rien cela permet pas mal de ressorts scénaristiques quand cela est bien fait, ce qui est le cas ici.

Assez souvent je suis déçu des romans que les critiques spécialisés " présentent comme des pages-turner", des HITs, celui ci mérite pour moi amplement son succès d'estime.

Et puis il y a ce ton irrévérencieux mais fin , des répliques à tuer que l'on prend plaisir à essayer de retenir afin de les ressortir en communauté pour faire le malin...

Le second est plus classique dans l'approche mais propose plus de dépaysements, il y a bien toujours cette construction en deux temps mais le fil du passé est moins exploré ce qui donne un coté peut être plus rythmé au roman.



Le tome 2 me fait pensé à un film de Tarentino avec une première partie en totale décalage avec la seconde et çà c'est cool, çà commence un peu comme le film "California split" de 1974, pour se terminer par quelques chose à mi chemin entre Pirates de roman Polanski et pirates des caraibes.



Le troisième tome retrouve dans sa construction l'équilibre du premier tome, la premier moitié est réussit et m'a fait douter du bien fondé des critiques négatives sur le livre, la seconde partie m'aura fait tristement rejoindre l'avis générale, c'est long très long avec beaucoup trop de tirage à la ligne et des développements inutiles.

L'intrigue dans le passé m'a clairement saoulé et de toute façon on ressent que l'auteur est beaucoup trop soucieux de développer un travail d'introspection ici, en quelques sorte une forme d'automédication où l'écriture est un catalyseur des émotions, une forme de thérapie. (l'auteur soufre malheureusement de dépression, sa femme l'aurait quitté etc...) Un troisième tome qui fait craindre de la capacité de l'auteur à retrouver la flamme.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Les salauds gentilshommes, tome 3 : La républ..

Moi je cacherai pas que j'ai vraiment adoré les deux premiers romans, après peut être que j'ai aussi été plus sensible à l'univers de type fantasy renaissance et honnêtement j'ai pas spécialement trouvé de longueurs.

Les salauds Gentilhommes c'est un peu comme le mariage improbable entre les Borgias, Arsène Lupin, oliver Twist et mission impossible..

j'ai également apprécié que l'intrigue soit menée sous deux lignes temporelles et globalement je remarque qu' à titre personnel j'aime ce genre de construction narrative et mine de rien cela permet pas mal de ressorts scénaristiques quand cela est bien fait, ce qui est le cas ici.

Assez souvent je suis déçu des romans que les critiques spécialisés " présentent comme des pages-turner", des HITs, celui ci mérite pour moi amplement son succès d'estime.

Et puis il y a ce ton irrévérencieux mais fin , des répliques à tuer que l'on prend plaisir à essayer de retenir afin de les ressortir en communauté pour faire le malin...



Le second est plus classique dans l'approche mais propose plus de dépaysements, il y a bien toujours cette construction en deux temps mais le fil du passé est moins exploré ce qui donne un coté peut être plus rythmé au roman.

Le tome 2 me fait pensé à un film de Tarentino avec une première partie en totale décalage avec la seconde et çà c'est cool, çà commence un peu comme le film "California split" de 1974, pour se terminer par quelques chose à mi chemin entre Pirates de roman Polanski et pirates des caraibes.



Le troisième tome retrouve dans sa construction l'équilibre du premier tome, la premier moitié est réussit et m'a fait douter du bien fondé des critiques négatives sur le livre, la seconde partie m'aura fait tristement rejoindre l'avis générale, c'est long très long avec beaucoup trop de tirage à la ligne et des développements inutiles.

L'intrigue dans le passé m'a clairement saoulé et de toute façon on ressent que l'auteur est beaucoup trop soucieux de développer un travail d'introspection ici, en quelques sorte une forme d'automédication où l'écriture est un catalyseur des émotions, une forme de thérapie. (l'auteur soufre malheureusement de dépression, sa femme l'aurait quitté etc...) Un troisième tome qui fait craindre de la capacité de l'auteur à retrouver la flamme.
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Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les men..

Voilà, ça y est, premier coup de cœur de 2015. Il n’aura pas fallu longtemps, mais ce livre me faisait de l’œil depuis un moment déjà.







Je dois quand même avouer que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Le style est un peu particulier, avec un usage un peu trop fourni des parenthèses à mon goût, et un vocabulaire argotique un peu trop moderne. L’histoire commence doucement, par beaucoup de circonvolutions, à tel point que je me suis demandée si l’auteur savait où il allait.







La réponse est oui. Une fois que les différents fils de l’histoire sont lancés, c’est parti pour une histoire haletante, riche en rebondissements. Impossible de lâcher le livre sur le dernier tiers, je voulais absolument connaître la suite. J’ai beaucoup la richesse de l’intrigue et le fait que l’auteur soit capable d’utiliser de petits détails pour ensuite leur donner une importance. Sans spoiler, c’est du très bon, attendez-vous à être surpris.







Les personnages sont très bien campés. J’aime beaucoup Locke, voleur et menteur invétéré, mais avec une éthique. Il ne manque pas d’humour et d’autodérision et de n’apitoie pas sur lui-même. J’aime son inventivité, sa manière de toujours rebondir et tenter de tirer le meilleur parti d’une situation. Il est accompagné par le taciturne Jean, diablement efficace en combat (Ah… l’affrontement contre les contrerequiallas), les jumeaux Calza et le jeune Moucheron, aussi énergique que casse-cou.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste, en quelques scènes, Scott Lynch réussit à leur donner une vraie dimension et une personnalité (j’aime beaucoup le medikiner qui les soigne à la fin).







L’univers est également extrêmement riche : une sorte de Venise, mais où ont vécu les représentants d’une race désormais éteinte. Par les péripéties de Locke, Scott Lynch parvient à faire exister cette ville et surtout ses habitants, en nous donnant à voir leur vie quotidienne, en nous présentant leur mœurs et traditions.







La fin ouvre bien des possibilités, que va devenir Locke ? Va-t-il retrouver la mystérieuse Sabetha qui lui a laissé le cœur en miettes ? Dans quel pétrin va-t-il encore se fourrer ?







En conclusion : gros coup de cœur pour ce roman, vivement la suite !
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Les salauds gentilshommes, tome 2 : Des hor..

Piraterie, capes et épées, coups tordus, ... sont au rendez-vous de ce deuxième tome des "salauds gentilhommes".

Pas une seconde de répit, le lecteur a intéret a s'accrocher s'il veut suivre les machinations de Locke Lamora.

L'amitié profonde entre Jean et Locke reste le moteur principal de l'ouvrage, suivi par leur fidélité à leur code de valeur.

Ne vous attendez pas à de la dentelle, car si les coups tordus sont particulièrement ficelés, leurs résultats se comptent généralement en litres d'hémoglobine.

On ne peut qu'admirer le talent de l'auteur qui est aussi à l'aise avec un abordage en haute mer qu'avec une machination pour soulager le principal gangster de la ville d'une partie de sa fortune.
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