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Citations de Sébastien Gendron (156)


Dans ce pays, c'est quasiment une faute antipatriotique de dire qu'on aime pas Johnny, alors que ce con est français quand il s'agit de chanter pour la droite mais belge quand il faut payer ses impôts. Avec toute la thune qu'il prend à tous ces crétins qui courent acheter ses disques, ne dis pas que c'est un chic type. Non mais, écoute: "Quand tu n'te sens plus chatte, et que tu deviens chienne, et qu'à l'appel du loup, tu brises enfin tes chaînes...." Ho! tu réalises l'état du cerveau qu'a pondu un tel scandale poétique?
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Dans les années 80, c’est la mode de l’épaulette. Femme, homme, caissière, Grace Jones ou convoyeur, tout le monde a la silhouette d’un cédez-le-passage.
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Pour tout le monde, ici c'est pareil: on vient tous du même monde, on est riches comme plus personne ne peut l'être aujourd'hui parce que l'on goinfre la plus grosse part du gâteau et que même les miettes on se les partage. Si demain la terre explose, on n'a aucun souci à se faire: on aura notre place à bord des vaisseaux qui partira répandre les spores de la race humaine à travers l'univers . Regarde ce qui se passe avec les grand requins.
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Déclencher un incendie, je n’avais jamais fait. Agresser un motard, non plus. Provoquer un accident de voiture, encore moins. La course-poursuite avec la maréchaussée, en toute logique, était elle aussi une première. Je découvrais un monde, celui de la route, où tout devenait possible. On prenait le volant et tout pouvait commencer. J’étais en train de comprendre ce grand sentiment de liberté qui suintait des road movies américains. Carell et moi, on était Peter Fonda, Dennis Hopper, James Taylor, Warren Oates, Robert Blake, Barry Newman : les aigles du bitume, les seigneurs de la ligne discontinue, les princes du pot d’échappement.
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Le con est un animal grégaire qui aime à être rassuré par des mots simples qu'il pourrait lui-même assembler jusqu'à pondre une phrase sensée.
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Le rire, comme les pleurs tout à l'heure, ne voulait pas cesser. Carell a embrayé et on a remonté la rue comme une balle.
En arrivant devant ma voiture, je ne riais plus du tout, j'étais gris. On avait percuté un chat à mi-course, le corps avait explosé sur la calandre, on avait reçu du sang jusque sur le pare-brise. Carell n'avait même pas freiné. À part là, devant ma voiture.
- T'es tout gris, qu'est-ce y t'arrive ?
- On a écrasé un chat.
- Hein ?
À aucun moment, Carell n'aura jeté le moindre coup d'oeil au sang sur le pare-brise. Un peu plus tard, sur le chemin de la forêt, il se décidera à passer un coup de lave-glace en disant : ''Bordel, mais c'est quoi ces traces rouges qui veulent pas partir.
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- Enchanté de vous rencontrer, Cordell. Je suis heureux de voir qu'il existe encore dans cette satanée île, des élus qui ont les couilles de reconnaître leurs limites.
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"Bonsoir Clermont-Ferrand !!!"

Johnny Hallyday, au Zénith de Saint-Etienne, 7/12/2012
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Centre aérospatial de l'Union africaine
Ilebo – province du Kasaï – RDC
4°19'01.18''S / 20°34'11.09''E
Élév. 384 m.
— Tu te rends compte du chemin accompli quand même ?
— …
— Tu le vois bien. Non ? Regarde l'écran.
— …
— Vas-y, lève les yeux et regarde.
— …
— Claude, je te parle ! Regarde et vois ce que nous avons construit tous les deux.
— …
Aristide Meka peut bien insister encore et encore, c'est non! Claude Carven ne veut pas lever la tête, pas plus que regarder l'écran de contrôle. Et puis quoi encore ! Ça fait deux semaines qu'il voit ce pas de tir apparaître dans des rêves qui finissent tous en cauchemar. Aristide qui appuie sur le bouton d'allumage des moteurs, les trois réacteurs Rolls-Royce du lanceur qui crachent des flammes, le décompte qui résonne dans tous les haut-parleurs de la base et « Final Countdown » d'Europe qui démarre au moment où la fusée quitte le sol. Et c'est là que tout vire. Trop lourd, le lanceur retombe. Le choc fissure les tuyères, le kérosène en ébullition s'échappe de partout et s'enflamme aussitôt. Une boule de feu perfore les trois étages de l'engin jusqu'à ce tout petit habitacle au sommet qui ressemble à un gland : un habitacle bourré d'électronique, au centre duquel Claude Carven est harnaché, prêt à griller comme une chipolata dans sa gaine de boyaux. Alors non, Claude Carven ne veut pas lever les yeux vers cette fusée qui, dans quelques heures à peine, l'arrachera à l'attraction terrestre si tout va bien, le propulsera à 88 kilomètres de la Terre si tout va bien. Et si tout va bien encore, il ouvrira le sas et sautera. Et deviendra ainsi le premier homme à chuter depuis la mésosphère, explosant ainsi tous les records établis jusqu'ici. D'ailleurs, le programme se nomme Mésosphère 1, c'est écrit en lettres rouge sang sur toute la longueur de la carlingue du lanceur dressé là-bas comme un monstrueux pénis entre les tours de son pas de tir.
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- Connor !
- What ?
- C’est chiant, tes Jane Birkin, là !
- What Jane Birkin ?
- Un chaise, la mur. Fais un effort.
- Ok ! Je fais une effort.
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Les Etats-Unis d'Amérique s'étendent sur un territoire de plus de neuf millions de kilomètres carrés, c'est-à-dire l'équivalent de quinze fois la France. [...]
La route aux USA est le symbole de la liberté. On passe par les endroits les plus incroyables, ceux-là même que traversaient les diligences à l'époque du Far West.
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Ce n’était pas mal payé, c’était juste de l’esclavage.
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- Ça ne te vient pas à l'idée que le fric en question, elle l'a gagné à la sueur de sa culotte, et que vu son âge et ce qu'elle gagne en pourboires, elle avait toutes ses économies dans cette banane ?
Il a cessé de me regarder. Il a fait une tête que je ne lui avais encore jamais vue. Un truc bizarre avec la bouche qui s'ouvre et qui e ferme les yeux, qui roulent dans les orbites et le front qui sue abondamment. Je crois qu'il ressentait un peu de honte.
- Toi, j'tai frappé parce que quand tu pars en vrille, on dirait une gonzesse. T'es hystéro. Voilà, c'est ça le mot : t'es hystéro !
- Tu ne sais même pas ce que ça veut dire hystéro, Carell. De quoi est-ce que tu parles ?
- C'est à cause de mon père. Il disait ça à ma mère, quand il se gueulaient dessus. Ça la rendait dingue, t'a pas idée.
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''Avoir des problèmes
est une belle opportunité;
c'est une des façons
d'apprendre''.
Herbie Hancook

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Je m'appelle Dick Lapelouse et je suis tueur à gages pour les gens de peu. Ça signifie que pour éliminer les nuisibles des pauvres, j'applique des tarifs largement en deçà de ceux pratiqués pour les nantis.
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Serait-ce la recrudescence de l’alcoolisme dans les campagnes qui explique la montée des partis fascistes ?
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- Mais si, c'est ça : J'te gonfle. Arrête, j'ai bien vu, t'as soupiré. Quand les gens ils soupirent, c'est pour deux raisons : soit on les gonfle, soit ils se gonflent tout seuls. Toi, j'pense pas que tu te gonfles tout seul, alors ça doit forcément être moi qui te gonfle. Tu peux me le dire, tu sais, j'ai l'habitude. Je gonfle tout le monde. J'sais pas pourquoi, d'ailleurs. Alors ?
Il était là, il souriait avec son visage d'ange raté, son physique impossible - trop petit pour la hauteur des tables de tri et trop gros pour se caler correctement - et son accent bordelais des années soixante. Que pouvait bien me vouloir ce type ?
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Stelio attendit un moment que la poussière se disperse après que la voiture eut disparu, il pivota sur ses talons et s’essuya le front du dos de la main et resta là, planté avec comme la résolution arrimée au corps de ne pas se laisser déraciner avant la fin des siècles, le silence qui sourdait du sol l’escaladant inexorablement sous l’écorce.
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Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime, il est complice.
George Orwell
Cité par Sébastien Gendron en préface de Kaplan.
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Je pense que, à partir du moment où l'homme peut se mouvoir sur ses deux pieds pour aller d'un point à un autre, il trouve son existence supportable.
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