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Critiques de Sébastien Lepetit (62)
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L'origine du crime

Une nouvelle aventure du commissaire Morteau et de son acolyte Monceau. J'ai vraiment fait une très belle découverte avec cette série.



Les personnages sont incroyables de réalisme. J'aime particulièrement ce vieux flic, bon vivant et misogyne a ses heures… Une tonne de défauts qui le rende plus sympathique au fils des pages.



L'intrigue se tient et se passe dans un des plus beaux villages Franc-comtois Ornans, très connu grâce a Gustave Courbet.



Je vais bien sûr lire encore d'autre roman de l'auteur, sa plume est agréable , fluide… et il a vraiment l'art de nous décrire la région et les alentours… sans doute une des meilleures façon pour promouvoir le tourisme chez nous.

je suis bisontine d'adoption mais il faut reconnaître a ma région qu'elle est magnifique.. quelque soit la soit la saison.
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Il y aura du sang sur la neige

Je finis le troisième opus des aventures du commissaire Morteau à la fois avec plaisir et en même temps avec regret.



J'ai une fois de plus beaucoup aimé cette enquête qui nous montre la beauté de la franche comté en hiver (et ses inconvénients aussi ). L'intrigue est prenante et se tient , ( même si on devine un peu tôt que les autre qui est l'assassin).

Mais je crois que c'est surtout le personnage de Morteau qui fait de cette série policière sont succès. Il faut reconnaître que l'air de rien c'est un sacré flic, avec un sacré caractère et de l'humour en prime.

J'ai particulièrement apprécié dans ce tome la complicité du Commissaire avec son subalterne Monceau.



Et puis je referme donc ce roman avec regret car c'est actuellement le dernier écrit sur les aventures du commissaire Morteau… mais j'ai bon espoir que l'auteur ne tarde pas trop a lui en écrire d'autres. D'autant que quand un personnage est particulièrement sympathique on s'y attache forcément.



Une série policière qui mérite d'être plus connue.
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Merde à Vauban

Parfois on croise le chemin d'un livre; comme ça sans s'en rendre compte.

Un policier se passant a Besançon… il ne m'en a pas fallu plus.



J'ai apprécié l'intrigue et le personnage principal Morteau. Flic atypique avec son ours en peluche. Mais surtout très bon vivant… mais il faut reconnaître qu'on ne peut faire autrement en Franche Comté… entre du vin du Jura qui se boit tout seul, de la cochonaille a se damner , et c'est sans parler des morilles et du fromage… D'ailleurs l'auteur doit les apprécier autant que moi… car franchement c'est un super ambassadeur.



Avec ce roman on se trouve dans un policier classique; un roman qui se lit très bien, grâce a la plume de Sébastien Petit, même si parfois on sent quelques maladresses.. mais il ne faut pas oublier l'humour qui est omniprésent.

Malgré tout , j'émets un doute sur le fait que tout le monde puisse comprendre tout cet humour a sa juste valeur puisque tous les personnages ( ou presque ) ont le nom de villages de la région. personnellement cela m'a beaucoup amusée.



C'est aussi , en lisant ce roman une noble façon de visiter notre magnifique ville qu'est Besançon… mais je me demande si quelqu'un qui ne connais pas la ville ne va pas se perdre dans les nombreuses rues décrites par l'auteur



Je me suis régalée tout au long de ce roman… très bien construit, avec des personnages sympathiques .

Une superbe découverte en ce qui me concerne. Bien entendu je vais suivre les aventure de Morteau et Morceau avec grand intérêt
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Il y aura du sang sur la neige

Le commissaire Morteau reçoit le coup de fil d’un ancien copain qui se plaint d’avoir reçu des appels anonymes menaçant la fameuse Trans jurassienne. Il se dit très inquiet pour les participants d’autant plus que le dernier message est « il y aura du sang sur la neige ».



Il s’arrange pour que l’enquête revienne à Morteau, flic originaire de Franche Comté, assisté de son adjoint, Parisien jusqu’au bout des ongles, ce qui donne des dialogues savoureux intergénérationnels autant que province-Paris…



Le commissaire qui tombe amoureux de la tôlière qui cuisine si bien, c’est très drôle !



L’autre personnage du roman, c’est la trans-jurassienne, cette course mythique, à laquelle on participe à fond dans les paysages époustouflants du Jura.



C’est la première fois que je lis cet auteur et son commissaire Morteau ma plaît beaucoup, donc envie de suivre d’autres enquêtes…



#IlYauraDuSangSurLaNeige #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Il y aura du sang sur la neige

Il y aura du sang sur la neige Sébastien Lepetit Flamant noir éditions, janvier 2019

#IlYauraDuSangSurLaNeige #NetGalleyFrance

Un régal . J'aime les enquêtes policières "classiques" et ici je me suis sentie immédiatement à mon aise en compagnie du Commissaire Morteau et du lieutenant Monceau .

Cette enquête va nous entraîner dans le Jura, la Transjurasienne doit avoir lieu le dimanche 8 février et l'organisateur Michel Pupillin a reçu des appels anonymes annonçant que le sang allait couler. Ni une ni deux il fait jouer ses relations et c'est le Commissaire Morteau qui récupère l'enquête au prétexte qu'il est un ami d'enfance et qu'il est natif de la région .

J'ai beaucoup apprécié donc de suivre cet enquêteur, plus très jeune , bedonnant, abimé par la vie mais coriace . J'ai aussi beaucoup apprécié de suivre le déroulement de cette course de fond , impensable . Mêlant enquête, amour d'une région qu'il connait bien , Sébastie Lepetit nous embarque dans un superbe périple et dans une splendide région et bigre qu'on y mange bien ....

Cette enquête du commissaire Morteau est semble t'il la cinquième je n'ai plus qu'à partir en quête des 4 premières.

Un très grand merci aux éditions Flamant noir j'apprécie de plus en plus votre catalogue.
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Il y aura du sang sur la neige

Je remercie chaleureusement Flamant Noir Editions pour l'envoi, via net galley, du roman Il y aura du sang sur la glace de Sébastien Lepetit.

La Transjurassienne est un rendez-vous célèbre pour les skieurs du ski de fond français et étrangers.

Tous les ans, plus de 3 500 skieurs se retrouvent sur les pistes du Haut-Jura pour braver le froid glacial, le vent et la fatigue, autour du même objectif : donner le meilleur de soi et franchir la ligne d'arrivée !

Le commissaire Morteau connaît bien cette compétition dont il suit chaque édition. Mais cette fois, l'événement lui réserve des surprises...

Depuis quelque temps, l'organisation de la course reçoit des menaces de mort très sérieuses. Morteau, accompagné de son jeune collègue, Fabien Monceau, est appelé à se rendre sur place pour évaluer les risques. Très rapidement, il comprend que cette année, la neige pourrait bien prendre la couleur du sang...

Il y aura du sang sur la neige est la troisième enquête mettant en scène le commissaire Morteau, ce que j'ignorais. Le fait de ne pas avoir lu les précédents tomes n'est franchement pas dérangeant pour la compréhension de ce roman.

Le commissaire Morteau est un policier à l'ancienne, il aime manger, se faire plaisir à travers la bonne chair, il prend son temps tout en ayant à cœur de résoudre son enquête. J'ai aimé le contraste entre lui et son jeune acolyte, Fabien Monceau. Ils arrivent à être complémentaires, malgré leurs différences.

Notre commissaire est surprend d'être appelé par un vieux camarade d'enfance qui est menacé à propos de la course. Il accepte de venir à la rescousse, même si ce n'est pas dans sa juridiction. Cet homme bourru m'a paru attachant. Pas forcément surprenant, car j'ai déjà lu des policiers mettant en scène ce genre d'homme. Mais il est appréciable de découvrir un homme un peu "daté", qui ne pense pas qu'à sortir son flingue et tirer sur tout ce qui bouge, comme sont souvent représentés les policiers de nos jours. J'ai trouvé ce personnage crédible, il apporte une dimension humaine au roman.

Il y aura du sang sur la neige est un policier qui m'a plu pour les personnages, pour l'histoire (que j'ai trouvé bien ficelée) et pour l'ambiance. Le fait que ça se déroule en montagne m'a captivé. Je ne connais pas la Transjurassienne et les passages en italiques sur la course apportent un vrai plus.

Vous l'aurez compris, l'ensemble m'a plu. Toutefois je ne mets que quatre étoiles car j'avais deviné qui était coupable très très rapidement.

Ce n'est pas bien grave car ce policier ne se résume pas à ça, tout ce qu'il y a autour est important. Je n'avais pas deviné (et heureusement) les grandes lignes roman mais c'est dommage de comprendre dès le début qui pourrait avoir fait ça.

Je suis ravie de cette balade en montagne, je relirais avec plaisir cet auteur et donc ma note est de quatre étoiles :)
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Il y aura du sang sur la neige

J'ai aimé le décor de cette course dans le Jura, les passages dans les restaurants décrivant très bien la nourriture de cette région.



Le style est simple est fluide cependant pour moi la parti policier/thriller est un peu plan-plan j'aime les thrillers beaucoup plus rythmés qui sont des pages turners ici je suis restée sur ma faim de ce côté là.



Plusieurs menaces de mort sont reçu par l'organisateur de la Transjurassienne, le commissaire Morteau est appelé sur ce dossier par un ancien ami d'enfance. La première mort arrive et il faut donc trouvé le mobile est-ce un concurrent qui cherche à éliminer les personnes devant lui, est-ce de la jalousie, y a t-il un meurtriers parmi les courreurs.



Autant de questions qui sont soulevées dans ce récit mais c'est vraiment un polar de facture classique sans grande surprise toutefois j'ai aimé découvrir les départements du Jura et du Doubs.

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Il y aura du sang sur la neige

Sébastien Lepetit nous met en scène ici, un commissaire « à l'ancienne », un peu bourru, un peu ringard, un peu balourd mais « bon vivant », ne lésinant ni sur les spécialités Franc-Comtoise, ni sur les bons vins du Jura. Aussi, tellement attendrissant et touchant avec son ours en peluche, incongru dans le contexte et totalement en décalage avec le personnage (en plus de sa bluette avec la propriétaire de l'auberge où ils séjournent pour l'enquête) !! C'est assez original, mais on n'échappe quand même pas à certains stéréotypes : flic à problèmes, séparation douloureuse, alcool...



En fait, je me suis rendu compte qu'il s'agit là de la quatrième enquête du commissaire Morteau, mais pour moi, c'est une découverte. [Noter que cela ne gêne en rien la lecture et la bonne compréhension de l'histoire, même si c'est toujours mieux de lire dans l'ordre afin de suivre le cheminement des personnages récurrents].



Alors, d'aucuns diront que l'histoire « se traine » et qu'elle manque de rythme. D'un côté oui pour les fanas du genre « Fast and Furious ». Sinon, je ne suis pas d'accord [C'est mon avis propre et n'engage que moi !]. C'est un véritable roman policier posé à la Simenon. C'est-à-dire que l'histoire « prend son temps », elle se développe à son rythme, tranquille mais offre néanmoins un suspense et une tension toujours présente, lancinante même.



Il y a un vrai travail de mise en scène d'une « atmosphère », avec des descriptions minutieuses qui peuvent être considérées comme des digressions pour certains lecteurs mais qui contribuent à poser un contexte, une ambiance. C'est presque un « scénario » qu'on visualise sans mal.



Dans cet épisode, notre ami le commissaire est appelé par une ancienne connaissance d'enfance, Michel Pupillin, qui lui demande d'enquêter sur une histoire de menaces anonymes par téléphone. Ces appels mentionnent le fait qu'«il y aura du sang sur la neige » à l'occasion de la Trans Jurassienne, course de fond réunissant des participants du monde entier.



A partir de ça, nous suivons les tribulations de Morteau et son collègue, l'inspecteur Fabien Monceau pour retrouver un assassin. Car en effet, il y a bien eu mise à exécution des menaces téléphoniques puisque le favori de la course est abattu alors qu'il s'entrainait.



Nous suivrons donc le duo dans leur enquête et leurs déductions trop hâtives parfois pour Monceau qui a l'impétuosité de la jeunesse et qui trouve Morteau trop lent, trop « has been » et pas suffisamment efficace selon lui. le conflit générationnel est évoqué, effleuré mais pas vraiment creusé (-là n'était pas l'essentiel du sujet).



Monceau privilégie l'évidence, les apparences et la vitesse (qui se confond là avec précipitation) par contraste avec le calme, la méthode, la sagesse de Morteau (le vieux singe…). L'auteur insiste avec humour sur les divergences de technique d'investigation et sur la notion « d'apprentissage » pour l'inspecteur.



D'ailleurs l'enquête semble à priori très simple, le(s) mobile(s) le coupable tout désignés… Trop simple ! et cela s'avèrera en fait beaucoup plus « tordu » que ça n'en avait l'air au premier abord.



L'auteur saupoudre les indices et le suspense tout au long du récit. Nous avons de magnifiques descriptions de la montagne, de la neige et des courses de fond. N'étant pas une adepte de la course de fond (mais plutôt du ski alpin) j'ai eu un peu peur de m'ennuyer mais fi de cette impression !



Nous suivons la courses de « l'intérieur » avec le ressenti de l'un des coureurs, à l'occasion des chapitres écrits en italique. On ressent bien l'engagement physique, les efforts fournis et la finesse de la stratégie nécessaire pour être le vainqueur. On y découvre la beauté des paysages mais aussi la douleur, la difficulté de la montagne, la rigueur du ski de fond, la fatigue… la dureté et l'exigence de la compétition.



Les dialogues sont sympas et bien structurés. J'ai aimé cette plongée en milieu naturel et cette immersion totale dans le milieu du sport et des fondeurs, cette course si belle est bien décrite.



La lecture est agréable, facile d'accès sans construction biscornue. Les mots coulent naturellement, les sentiments s'entremêlent, les doutes et interrogations émaillent le récit et au détour d'un chapitre, nous arrive la solution, l'explication et le coupable.



Pour ma part, j'avoue que bercée par le récit, l'écriture, je n'y ai vu que du feu (mais je n'ai pas vraiment cherché non plus, non). L'enquête passe presque au second plan à la limite. Elle est prétexte à chanter les louanges du Jura, de la Franche-Comté, du Doubs. On est pantois devant la virtuosité des descriptions qui nous fait ressentir réellement la montagne comme s'y on y était.



Un grand merci donc aux Éditions Flamand noir et à la plateforme NetGalley France pour cette lecture. Et je vais me mettre en quête des 4 précédents pour parfaire ma connaissance du personnage si attachant du Commissaire Morteau.



retrouvez ma critique sur mon site:
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Il y aura du sang sur la neige

Tout d’abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Flamant noir pour ce partenariat très apprécié. Ce roman se passe en Franche Comté, ce qu’on appelle la France voisine ici et je connais une partie des lieux où se déroule l’intrigue, ce qui la rend encore plus vivante et intéressante. De plus le commissaire Morteau est un personnage très attachant, donc une très belle découverte pour moi. J’ai envie de lire les deux premières aventures de ce policier du coup.



Le commissaire est contacté dans son bureau de Besançon par Michel Pupillin qui se dit un ami d’enfance et lui demande de l’aider car la course de ski de fond qu’il organise est menacée par des appels anonymes annonçant des meurtres. Morteau met un bon moment à se souvenir de cet homme nettement plus jeune que lui et qui était plutôt un sale gamin à l’époque. Il essaie de le convaincre de s’adresser à la gendarmerie qui intervient sur cette zone, mais finalement il se rend sur place dans le Jura plus par curiosité qu’autre chose. Il emmène le lieutenant Monceau, un Parisien qui déteste immédiatement ces villages en plein hiver et surtout le froid et la neige qui vont avec. Michel raconte à Morteau qu’il a reçu trois appels anonymes annonçant que la course sera ensanglantée et fait jouer ses relations auprès du parquet pour que l’enquête soit confiée au commissaire au détriment de la gendarmerie.



Le lundi avant la course, le favori, julien Doucier est abattu lors de son entraînement dans un coin de forêt désert. Il n’y a pas de témoin, mais le meurtrier a laissé beaucoup de traces, oubliant les douilles sur place. Monceau pense que l’affaire sera vite bouclée, mais son chef aime réfléchir et prendre son temps. De plus il tombe amoureux de la patronne de leur hôtel, qui semble aussi sous le charme, une raison de plus de ne pas se presser. Les deux policiers enquêtent parmi les coureurs. La victime était un vantard très peu apprécié de ses collègues. Il avait été battu deux semaines auparavant par un Italien dans une autre course et affirmait haut et fort que cet homme était un tricheur, il entendait démontrer qu’il se dopait. L’Italien est aussi prétentieux que la victime et il fait figure de suspect idéal pour le lieutenant Monceau. Toutefois le commissaire ne peut croire qu’une histoire de dopage soit un mobile suffisant pour commettre un meurtre. Il y a aussi un coureur canadien qui a menacé Doucier de mort un an auparavant lorsque sa fiancée l’a quitté pour lui. Jusqu’au coup de théâtre qui désigne le principal rival de Doucier comme l’assassin. Mais tout colle trop bien comme dit Morteau, qui ne peut croire qu’un assassin ait un mobile si futile et s’acharnera contre son lieutenant et la juge d’instruction pour mettre au jour le plan d’un criminel machiavélique.



Les descriptions de paysage sont magnifiques, d’autant plus si on connaît ces lieux, la gastronomie comtoise tient une large place dans cette histoire vraiment très bien ficelée avec un personnage attachant de vieux flic dont les méthodes triompheront des évidences auxquelles croit son jeune collègue, qui lui sert principalement de faire valoir puisque la piste sur laquelle il s’acharne n’est pas la bonne.



Une très belle découverte que je recommande chaleureusement.
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Il y aura du sang sur la neige

Le commissaire Morteau est un vieux briscard de la police, loin des méthodes modernes et de la vitesse voulu par l'époque. Il sait qu'il faut prendre son temps dans une enquête pour récupérer les bonnes infos au bon moment. Il nous entraine avec lui dans ses investigations, enchainant les suspects ayant chacun un mobile, et les bons repas. Parce que Morteau est un bon vivant, à vous faire saliver d'envie devant les pages.

Le roman est de facture classique, avec une bonne ambiance de roman policier et développe un style fluide et agréable.

Au final, un polar bien sympathique, rempli de neige et de manipulations.

Merci à Netgalley et à Flamand noir éditions pour cette découverte.
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Merde à Vauban

Encore une querelle des anciens et des modernes … mais un vrai régal. Bien menée cette enquête sur fond de candidature au patrimoine mondial de l’humanité nous donnerait envie d’aller visiter Besançon pour les lecteurs qui ne connaissent pas. La gastronomie y est calorique mais quand on aime on ne compte pas. Une flopée de suspects se fait suicider dans un environnement bucolique et le lecteur patauge à souhait.

J’ai aimé ce premier roman, coup de cœur de Bernard Werber … ça aide le lecteur dans ses choix !

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Il y aura du sang sur la neige

J'ai toujours un regret quand je referme une enquête du commissaire Morteau : comme je les ai lus au fur et à mesure de leur parution, je n'ai pas d'autres livres mettant en scène cet enquêteur sous la main pour prolonger le plaisir de lecture. J'ai, par contre, beaucoup de citations en réserve, et l'envie de découvrir le burger franc-comtois.

Morteau n'a pas de chance. Comme le commissaire Maigret en son temps, un ami d'enfance le contacte. "Ami", il faut le dire vite, plutôt une personne avec laquelle il est allé à l'école. Il est un grand sportif - son ami - marié à une ancienne championne de ski. Non, ce n'est pas sur lui que planent les menaces, non, c'est sur la célèbre course qu'il organise - la Transjurassienne. Qui peut vouloir nuire aux skieurs - qui ne sont pas des sportifs qui brassent autant d'argent que les footballeurs ? Et surtout, qui peut être assez bête pour prévenir avant d'agir ? Oui, là, c'est ma question, parce que la discipline est trop difficile pour donner envie d'avoir un coup de pub, cela ne fera pas venir les skieurs et les sponsors plus vite !

Morteau revient chez lui, c'est à dire dans sa région natale, et il entend bien mener l'enquête à sa manière, même si cela ne convient à personne, ni à Fabien Monceau, son parigot de lieutenant, ni à la juge d'instruction. Il faut agir vite, très vite ! Un meurtre a eu lieu, confirmant les menaces reçues par l'organisateur, et tous n'apprécient pas les méthodes de Morteau. D'ailleurs, j'ai apprécié que certains points de procédures soient rappelés - ce qui ne veut pas dire qu'ils alourdissent le récit. En effet, dans les séries policières qui envahissent nos écrans, il suffit quasiment d'un coup de baguette magique pour que le bon enquêteur soit chargé de l'enquête. Là, rien n'est si simple, et Morteau le rappelle : il ne peut littéralement pas enquêter comme ça, pour faire plaisir à un "ami", d'autant plus que d'autres (les gendarmes) sont tout aussi compétents que lui pour se faire. Pas de guerre des polices, pas non plus - et c'est très important pour moi - de fascination ou de compréhension pour les meurtriers. Pour une fois, le commissaire Morteau et le lieutenant Monceau sont d'accord : qu'on puisse vouloir tuer quelqu'un les dépasse, et l'on peut très bien enquêter sans partager le point de vue du meurtrier.

Le respect de la procédure, oui, mais pas les excès : le lecteur ne subit pas un cours magistral sur la manière de collecter les indices, sur les rapports à écrire, ou pire, trois pages de scènes d'autopsie : seules les informations nécessaires à la compréhension de l'enquête nous sont donnés (je crois que vous m'avez compris, je déteste les scènes d'autopsie).

Les fans de Morteau pourront être rassurés : il a toujours son ours en peluche, il l'a emmené. Par contre, son chat est resté chez lui, soigneusement gardé : il est le chat d'un policier, non un chat policier, et il se porte très bien ainsi.

Je n'en dirai pas plus sur l'enquête, les suspects, les indices, les fausses pistes. Je dirai simplement que l'intrigue est habilement construite, et que lire ce livre fut un véritablement plaisir.

Une petite citation pour la route :

Morteau montra l'ardoise où figurait la carte du restaurant. Il avait choisi l'établissement pour deux raisons. D'abord, il adora la viande fumée du Haut-Doubs, et un restaurant qui en avait fait sa spécialité ne pouvait que l'attirer. Ensuite, le nom du restaurant, Les plaisirs cochons, lui avait laissé peser que le restaurateur avait forcément de l'esprit, d'autant plus qu'il avait précisé sur la devanture "Pour les épicuriens ne mangeant pas de porc, des plaisirs végétariens sont également prévus". Que l'on puisse imaginer l'existence de plaisir végétariens était à ses yeux le summum du sens de l'humour !
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Il y aura du sang sur la neige

Si comme moi vous avez envie de résoudre un meurtre, de voyager dans le Jura en pleine hiver, de goûter à la cuisine locale, de participer à la Transjurassienne tout çà sans bouger de votre canapé, et bien je vous conseille ce roman. J'ai passé un agréable moment de lecture.

C'est une enquête à la « Maigret ». Tout commence lorsque le commissaire Morteau reçoit un appel d'une veille connaissance de jeunesse, cela ne présage rien de bon.

On a un duo hétéroclite, mais sympathique, entre le commissaire Morteau, homme du cru et un peu bourru, et son jeune lieutenant Fabien Monceau, d'origine parisienne. Ce duo m'a fait sourire à de nombreuses reprises.

Le style d'écriture est fluide, les dialogues sont agréables. Les chapitres sont courts et cela donne du rythme au roman. Même si l'intrigue est classique, elle est bien ficelée .

Pour ce fut une belle découverte. Merci aux éditions Flamant Noir
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Il y aura du sang sur la neige

Cette enquête prenante nous transporte dans les splendeurs de l’hiver jurassien lors de circonstances bien particulières.

En effet, l’intrigue a pour toile de fond la célèbre course de ski de fond la Transjurassienne. Sébastien Lepetit nous décrit avec maestria cet événement sportif de très haut niveau. On apprend beaucoup de choses sur l’engagement physique et la finesse stratégique des athlètes. Par ailleurs, la splendeur des décors ajoute au plaisir de la lecture.

Le commissaire Morteau est un héros savoureux qui mérite bien son nom. C’est un ambassadeur hors pair de la gastronomie franc-comtoise. Sous son air bonhomme et démodé se cache une grande finesse et de la sensibilité.

L’histoire est menée sans temps mort, mais le commissaire Morteau sait tout de même trouver le temps de vivre.

Bref, une lecture prenante et plaisante dont le décor rafraîchira votre été !
Lien : http://flamantnoireditions.w..
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Il y aura du sang sur la neige

La Transjurassienne! Ses 68 kms en ski de fond, ses paysages incroyables, son public survolté...et ses cadavres, en tout cas dans ce polar.

Bien qu'il s'agisse du territoire de la gendarmerie, notre commissaire de police récurent chez l'auteur se retrouve propulsé, par un concours de circonstances, sur une affaire de menaces sur la course, menaces devenant fort réelles au premier cadavre. Il y a du sang sur la neige et nos héros auront fort à faire pour comprendre pourquoi.

Le côté intrigue en lui-même n'est pas mal, je n'ai jamais vu venir la résolution, mais là où le bas-blesse, ça reste dans la personne du commissaire. Le flic alcoolique plaqué par sa femme, c'est du réchauffé, et surtout, surtout, l'ours en peluche doit disparaître!

Tout cela fait un polar régional pas désagréable à lire, mais qui donne plus envie de se promener dans les bois enneigés que de monter sur des skis de fond!
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Il y aura du sang sur la neige

Le commissaire Morteau de la PJ de Grenoble reçoit un appel téléphonique de Michel Pupillin, Président du Comité d'organisation de la Transjurassienne, la célèbre course de ski de fond. Ce dernier, qu'il n'a pas revu depuis plus de trente ans, alors qu'il était encore adolescent, voudrait qu'il vienne enquêter sur des menaces anonymes. Une voix déguisée lui a téléphoné plusieurs fois et lui a annoncé que lors de la course «Il y aura du sang sur la neige». D'abord réticent le commissaire finit par accepter.

A peine a-t-il, avec son adjoint, commencer à obtenir des informations sur les inimitiés entre les participants que le favori de la course est abattu des trois balles dans la tête alors qu'il s'entraînait.



Le déroulement de l'enquête s'avère, classique, avec son lot d'interrogatoires, mais elle est bien menée avec des rebondissements qui s'enchaînent.



L'auteur entoure l'enquête de très nombreuses informations sur la course, la région et sa gastronomie. Entre les chapitres consacrés à l'enquête il insère également de courts chapitres qui font vivre la course du début à la fin, en présentant notamment les passages les plus ardus et le ressenti des participants.



L a description des paysages enneigés alimentent également le récit faisant ressortir la rigueur hivernale.



Des passages certes pas intéressants mais qui coupent un peu trop souvent le développement de l'intrigue, et qui ont pour effet se succédant de ralentir la lecture et de lasser un peu le lecteur vu qu'ils s'avèrent un peu trop nombreux.



Du côté des personnages principaux, à savoir, le commissaire et son lieutenant on n'échappe malheureusement aux clichés. On a d'un côté un vieux flic alcoolique depuis son divorce et qui parle avec un ours en peluche dont il imite une certaine voix, de l'autre côté un parisien débarqué en province et qui a beaucoup de mal à s'adapter à la région et qui ne supporte pas le climat hivernal trop rude du Jura. On a deux personnes totalement opposées par leur caractère et leurs méthodes d'investigations.



En plus du commissaire Morteau, l'auteur a retenu pour ses personnages secondaires des patronymes en rapport avec la région, une pointe d'humour de plus. Une pointe d'humour émaille tout le long du récit notamment dans les interactions verbales mais elle peine à convaincre le lecteur qui le trouve un peu lourd.



Le style de l'auteur se révèle agréable à suivre et la lecture plutôt bonne malgré les apartés qui prennent un peu trop de place. L'écriture est directe dans le développement de l'enquête.



Au final, le livre s'avère est tout de même un bon polar et il devrait plaire aux lecteurs qui aiment aussi découvrir nos belles régions de France. Efficace malgré toutes les descriptions.












Lien : http://imaginaire-chronique...
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Merde à Vauban

Un érudit professeur a été retrouvé au bas des remparts de la Citadelle, suicide ou meurtre? Voici ce que doivent déterminer un assez classique duo de policiers, vieux briscard contre petit jeune, parisien contre flic du cru. L'enquête en elle-même n'est pas trop mal ficelé: assez de rebondissements pour entretenir l'intérêt, pas de coupable facilement repérable par un lecteur de plus sept ans et demi, des cadavres qui s'accumulent mais pas de surenchère gratuite dans le sordide comme chez certains auteurs.

Le style, avouons le, n'est pas toujours parfait. C'est même parfois un peu plat, surtout dans les passages qui sentent un peu trop l'office du tourisme bisontin. Un comble quand on pense que j'ai lu ce roman justement parce qu'il se déroule à Besançon! Mais parfois, il aurait fallu sacrifier la ballade côté terroir pour l'efficacité du polar.

Ceci dit, le plus gros défaut n'est pas cela, après tout trois passages qui auraient du être éclaircis ça n'a rien d'un drame. Non, le point qui blesse c'est plutôt le vieux flic, femme partie, problème d'alcool affolant... Un cliché du genre!

Un polar pas parfait mais suffisamment bien troussé pour que j'ai envie de lire la suite!
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Il y aura du sang sur la neige

Après Cross l’éditeur reste dans le polar sportif, mais exit les baskets, cette fois c’est sur des skis que ça se passe ; quelques jours avant que ne soit donné le départ de la Transjurassienne, une course de fond particulièrement éprouvante.



C’est le troisième roman mettant en scène le commissaire Morteau, même si, comme je l’ai indiqué plus haut, c’est pour moi une découverte.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Morteau, sous ses airs de flic bourru se cache un être profondément humain qui aime profiter de la bonne chère (et il faut dire qu’il a un sacré coup de fourchette) et de la dive bouteille (là encore il ne manque pas de répondant).



Face à la force tranquille du vieux flic, on trouve l’impétuosité de son jeune lieutenant qui voudrait toujours que les choses avancent plus vite. Mais à force de foncer tête baissée, on peut rater quelques détails importants.



Si l’auteur mise beaucoup sur ses personnages, il ne néglige pas pour autant l’enquête de police ; mais il est vrai que le commissaire Morteau pourrait avoir pour devise « qui veut aller loin ménage sa monture« . Il enquête à son rythme, entre deux repas pantagruéliques, et prend son temps avant de tirer ses conclusions. Faut pas être pressé, mais la méthode a fait ses preuves…



Même si on est plus proche du rythme de Maigret que de celui d’un Jack Bauer (24 Heures), on ne s’ennuie pas une minute en suivant l’ami Morteau ; bien au contraire, ses digressions font partie intégrante du charme inné de ce bouquin. Il n’en reste pas moins que l’on se prend au jeu, à l’instar de Morteau et Monceau, on alterne entre les suspects au gré des indices et soupçons…



À la lecture du roman, on sent que Sébastien, tout comme son flegmatique commissaire, est un amoureux de sa région. Il en parle si bien que nous ne pouvons que nous aussi être sous le charme de la beauté de ses paysages et de la richesse de sa gastronomie (sans mentir, j’en ai parfois eu l’eau à la bouche).



Ce roman fut une belle découverte, non seulement il m’a donné envie d’aller plus avant en compagnie du commissaire Morteau, mais il s’inscrit parfaitement dans le label qualité cher au Flamant Noir.
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Il y aura du sang sur la neige

Le 8 février se déroule la mythique course de ski de fond la Transjurassienne. C’est à cette performance sportive et cosmopolite de 76 km, que nous convie Sébastien Lepetit.

Avec l’humour que j’avais découvert avec plaisir en 2015 dans Merde à Vauban, le même épicurisme accompagne son commissaire Morteau, amateur de vin et de bonne chère donc, qui ne crains pas les calories, dans une enquête chez les fondeurs. Il a succombé aux demandes pressantes d’un ancien camarade de promotion et ne va pas tarder à le regretter. C’est flanqué de son ours en peluche et de son adjoint Monceau qu’il débarque à la Combe du Lac.

Le froid jurassien nous agresse profondément, les lecteurs souffrent sur les pentes et peinent à démêler les rivalités des prétendants au podium. L’enquête se déroule sur une semaine et la course sur quelques heures … les deux récits nous sont offerts simultanément sans préjudice pour la compréhension.

Au cours de cette semaine de galère, notre cinquantenaire endurci tâte de la romance flamboyante et une rapide rencontre avec son père qui nous vaut une critique acerbe du capitalisme, haute en couleur.

Une enquête « pas à pas » et bien menée et ancrée à la fois dans le Jura profond et dans le sport de haut niveau, une promesse de sang, que j’ai beaucoup aimée. Un très agréable moment de lecture à déguster au coin du feu !


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Merde à Vauban

Un bon polar provincial.Deux enquêteurs,un commissaire un peu porté sur la bouteille et un jeune lieutenant fraîchement promu se retrouve confronter à des meurtres d'élus locaux.Une enquête compliquée que le commissaire soupe au lait et son lieutenant impatient vont devoir résoudre en découvrant le lien qui unit tous ces meurtres.
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