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Critiques de Sema Kiliçkaya (19)
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Quatre-vingt-dix-sept

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions In Octavio pour m'avoir fait découvrir cette auteure turque que je ne connaissais pas. Ayant fait plusieurs longs séjours en Turquie j'ai eu l'impression d'y retourner et cela me conforte dans mon choix de le faire aussi.....

Istanbul, la jeunesse se soulève contre le pouvoir suite à un projet de construction dans un parc mais tout est étouffé seuls les réseaux sociaux en parle. Au loin en Anatolie vit Alèv, jeune fille alévie et sa famille. Deux jeunes reporters arrivent d'Istanbul pour faire un documentaire sur un massacre perpétué en 1938.... Pour Alèv c'est le moment de soulever des voiles sur les secrets de sa famille et des persécutions qu'ont subi les alévies.

Un très beau roman sur l'histoire, la prise de conscience des traditions et des secrets.

J'ai adoré!!!!! Une écriture poétique, légère et on se retrouve en Anatolie avec son histoire, ses superstitions.... J'ai beaucoup suivi les manifestations en Turquie (via les réseaux sociaux) mais grâce à l'auteur j'ai eu un autre regard.

Il y a beaucoup d'amour, parfois impossible, compliqué....mais aussi des secrets lourds parfois à porter .....

Je savais que les alévies avaient été persécutés en Turquie et on en parle peu malheureusement.

Je vous conseille ce magnifique roman. J'ai envie de découvrir d'autres livres de cet auteure turque.
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Le royaume sans racines

Très beau livre qui tient la promesse du Chant des Tourterelles, et au-delà. C'est l'histoire de l'immigration, en l'occurrence turque, et l'histoire de France, vécue à travers des personnages attachants.

Un roman qui m'a fait découvrir des choses que je ne connaissais pas.

Un roman servi par une langue puissamment poétique.



Merci à l'écrivain.
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Le royaume sans racines

Très bon roman, qui relate avec beaucoup de finesse et de poésie la vie quotidienne des immigrés découvrent la culture française sans renier la leur .

Le livre se lit très bien, on est surpris et on regrette que ce soit déjà la fin.

Ce roman a recu le prix Seligmann contre le racisme en 2014 et le mérite largement
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Quatre-vingt-dix-sept

J'ai reçu ce livre dans le conteste de la masse critique. Il ne faisait pas parti de mes favoris.J'ai découvert à l'intérieur un marque page expliquant qu'il a reçu le prix seligmann contre le racisme en 2014. Je ne sais pas trop ce que j'ai ressenti. Je ne me suis pas dit "s'il a eu ce prix c'est qu'il doit être pas mal" mais plutôt "Si je fais une critique négative se pourrait il qu'on me traite de raciste?"

Je le dis bien avant pour que tout soit bien clair: "Je ne suis pas raciste mais une humaniste"

Donc décortiquons ce bouquin format du livre non standard.. La photo du 1er de couverture n'est pas bien identifiable mais elle émane de la violence.Passons au 4ème de couverture. LE décisif pour moi cette fois-ci. Il commence par une citation du livre. Et oui s'il faut jouer des métaphores autant les prendre directement du livre en question. C'est tellement étiré pour donner un semblant d'intellectuel que cela devient incompréhensible.

Puis je lis le résumé qui part dans tous les sens mais n'accroche pas du tout. Puis une mini biographie de l'auteur exposant tous les diplômes imposants mais pas humbles.

Je vais vous faire un aveux je n'ai pas pu lire ce livre. J'ai essayé. Attention! faut pas me dire que je n'ai pas l’intellect pour cela. Non il m'a ennuyé. Le récit qui se prétends de façon déguisée comme un roman philosophique est tout de même assez basique. La police est grande donnant impression d'un gros contenu mais c'est loin d'être le cas. Il y a beaucoup d'espace vide.

Le style littéraire est à la portée de tous au contraire de la 4ème de couverture. L'auteur parle de son univers mais il n'est pas forcément intéressant ni attrayant pour autant. Je n'ai pas continué à lire parce que j'arrête toujours une lecture si je m'ennuie. C'est comme ça, je n'aime pas perdre mon temps. On pourra me traiter de sévère, mais cela fait tellement d'années et de livres lus pour savoir s'il mérite d'être lu en entier. Et pour moi ce ne faut pas le cas
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Le royaume sans racines

Un beau livre plein de poésie dans lequel j'ai découvert une communauté que je ne connaissais pas. Grâce à Sema Kiliçkaya j'ai appris beaucoup de choses sur une petite partie de l'histoire turque (à propos de la langue, des différentes ethnies, de la religion...) et cela m'a donné envie d'en découvrir plus. Une lecture très enrichissante que je recommande sans hésiter.
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La langue de personne

Sema Kilickaya est une femme française née à Antioche a la frontière turco-syrienne, dans un milieu arabophone. La langue de personne est son quatrième roman, ce n'est pas une autofiction. Sema Kilickaya vit a Chaumont .

La narratrice de la langue de personne nous parle dans son roman de son amour pour la langue est nous communique cette amour par des mots. La narratrice aime les mots, elle cherche a leur donner du sens; Ses mots font le lien entre la culture Turque de ses parents et la culture française du pays de ou elle a grandi .Dans ce récit chaque mot a un sens, rien n'est la pour faire joli, chaque propos fait mouche. Les personnages sont denses, convaincants et crédibles, leurs histoire sont même passionnantes. Le personnage de Fatma, uniquement nommée par son prénom une seule fois est rebelle, on sent que sa quête d'identité, entre deux cultures n'a pas été une chose aisée.Sema Kilickaya propose une fluidité romanesque, et une narrativité souple et entrainante. Le récit est évidant et limpide, la narratrice y fait briller et hurler sa famille, sa société, le gouffre des générations et leurs mots qui se heurtent. Elle percute toutes les points sensibles de la vie sans superflu. Ce n'est pas une longue histoire aux portraits précautionneux ou a rebondissements dans laquelle on va se plonger, bien au contraire. Dans ce roman il Ya la migration ,la société qui se radicalise, la colère de l'enfant enchainée par sa familles ses traditions, il Ya aussi l'adulte encore au prise de la colère et qui ne sait toujours pas ou est sa place ou encore les rancœurs et l'adolescence qui rugit et enfin l'incompréhension qui heurtent la famille.

Dans ce récit il Ya aussi la langue, la encore une incompréhension mutuelle, L a grande héroïne de ce récit est bien la langue . Le titre ne nous trompe pas la dessus. En revanche ,cela n'empêche pas ce dernier de rester une énigme qu'on ne saurait quelle voie choisir car on pourrait dire que la langue n'est a personne ? ou qu'elle est celle de tous ? ou bien encore que la langue s'appel personne ? ou enfin que chacun détient sa langue ? Nous avons pus voir que les déclinaisons sont multiples et sans doute aussi varier qu'il aurait de lecteurs de ce texte. La langue est mise en scène, elle est le nom, la création, elle est celle que tout le monde use mais que personne ne cherche, seulement la narratrice car elle joue de la langue et l'invite sans cesse sous les projecteurs.

Beaucoup d'autres thèmes sont abordés comme l'expatriation, l'adultère, la maladie, la mort, les violences conjugales..

Ce roman de moins de 200 pages parle justement de beaucoup de choses sans forcement entrer dans les clichés de la vie au contraire elle ouvre les yeux sur ce qu'est la pluri culturalité de la France .

je le recommande vivement !
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La langue de personne

Magnifique ! Je me suis régalée en lisant ce livre dont un extrait était présenté pour le prix Hors concours. J'ai aimé le style d'abord. La narratrice aime les mots, elle cherche à leur donner du sens. Ses mots font le lien entre la culture turque de ses parents et la culture française du pays où elle a grandi. Et puis de retour dans sa famille après de longues années d'exil volontaire, elle nous rend spectateurs de la vie quotidienne au sein de sa famille. Nous avons envie de rire, de pleurer avec elle. A lire.
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Le royaume sans racines

Ce livre est une petite merveille.Il est très bien écrit,dans un style bouleversant de poésie,nourri de réalisme mais aussi de métaphores et d'histoires fantastiques.

On y sent incontestablement un amour profond des mots et de leur maniement.

Il traite le sujet de l'immigration différemment de ce qu'on en perçoit habituellement,parce que décrite de l'intérieur,par les déracinés eux-mêmes,avec leurs sensibilités,leurs états d'âme,leurs questionnements,leurs craintes,leurs espoirs aussi...

C'est tellement bien exprimé qu'on se glisse facilement dans la peau de ces personnages,attachants(en particulier la petite Zora),qui ont quitté un pays qu'ils aimaient pour avoir une vie meilleure dans un autre.

Un autre où on leur a fait miroiter des espoirs pour les attirer et satisfaire les besoins de la croissance industrielle pendant les trente glorieuses.

Ce roman permet aussi de comprendre la difficulté pour eux d'apprivoiser une langue,de se faire accepter,de s'accepter entre eux aussi,de trouver,forcément difficilement moralement, un équilibre bienfaisant entre leur culture et celle de leur terre d'accueil pour s'intégrer sans se renier pour autant.

Finalement,on se rend compte qu'il est aussi difficile de se sentir chez soi dans un pays qu'on a quitté,lorsqu'on y revient, que dans celui où on s'est installé,quand on y reste.

Une lecture tout à fait passionnante.C'est émotionnellement et culturellement enrichissant.C'est un véritable éveil à l'autre,une leçon d'humanité,de tolérance.

Et de la tolérance,on en a bien besoin.

Je le dis sincèrement,des romans comme celui-ci,témoignages sensibles et intelligents, valent bien davantage que des discours politiques.
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Le Chant des tourterelles

Merci aux éditions "In octavo" et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre

Ce fut une lecture instructive et donc intérresante

Comme précisé dans le quatrième de couverture c'est la vie d'errance d'une mère et ses enfants qui nous est raconté.

Il est très difficile dans certains pays où toutes religions confondues ont du mal à vivre ensemble

Mon regret beaucoup de personnages beaucoup de prénoms à consonnance étrangére et qui se ressemble je me suis perdue



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La langue de personne

La narratrice de La langue de personne, inconnue, innommée, nous parle de son amour pour la langue et nous communique cet amour. Mais c'est pour mieux fuir l'échec des mots à nous lier et nous entendre les uns les autres. Engagé et éclairant.


Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Le Chant des tourterelles

Merci à Babelio et aux éditons In Octavo pour cette belle découverte (et le marque page dans le livre).



Dans le chant de Tourterelles, nous suivons le destin d'une femme, Djémilé, qui quitte la Syrie à la mort de son mari avec ses enfants et la vieille Rétibé.

Ce chemin la ramènera dans la vie natale d'Antakya où elle sera pour certains la belle Djémilé, fille du guérisseur, et pour d'autres elle sera devenue une étrangère. Elle vivra, élèvera ses enfants dans cette ville où turcs et syriens, musulmans et catholiques vivent les uns à côté des autres dans une incompréhension et méfiance les uns envers les autres.

Comment trouver sa place en tant que femme, mère, héritière des connaissances d'un père reconnu pour son art dans une ville où les bavardages, les réputations font loi ? Les tourterelles, sur le fil, comme un chœur théâtral, ponctue et accompagne la vie de Djémilé.



J'ai aimé l'écriture de Sema Kiliçkaya qui, par sa poésie et sa mélodie, nous emmène dans cette histoire d'Orient comme la transmission quasi orale de l'histoire de la belle Djémilé.

J'ai lu cette histoire au moment où aux infos la ville d'Antakya était victime du terrible séisme. Une ville qui, aujourd'hui encore, subit sa double culture syrienne/turque et qui attendait les secours !



Une belle lecture que je ne peux que recommander.

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La langue de personne

Originaire de Turquie, la famille de Fatma a émigré en France dans les années 1970. Mais ne supportant pas le poids de son héritage turc, la jeune femme fuit la France pour les États-Unis. Vingt ans plus tard, son père tombe malade et elle rejoint les siens, dans leur HLM de toujours. Sa soeur, qui a pris la responsabilité de la famille, nourrit à son encontre de la rancoeur ; la France est encore sous le choc de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo. Dans ce contexte de crise, Fatma s'interroge sur son propre parcours et son rapport à l'identité.



Avec ce 4ème roman, l'auteure franco-turque interroge le sens des mots pour questionner l'exil, l'identité culturelle et le vivre ensemble. Un roman très sensible, tant dans son écriture que dans sa manière d'aborder ces questions délicates.
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La langue de personne

Sema Kilickaya est née en 1968 à Antioche, à la frontière turco syrienne dans un milieu arabophone et turcophone. C'est une écrivaine française d'origine turque. Elle suit des études d'anglais puis devient enseignante et traductrice. "La langue de personne" est son quatrième roman.

Au départ je n'avais pas compris le sens du titre du livre mais après avoir lu, j'ai pu connaitre sa signification.Chaque personne a son propre langage.

Dans le livre, le personnage principal joue beaucoup avec les mots. Ce livre nous parle d'une famille originaire de la Turquie qui vivent dans l'Est de la France. Cette famille est arrivée dans les années 1970, pour trouver un travail. L'histoire débute quand Fatma revient de l'Etats -Unis. La maladie de son père oblige à rentrer en France, dans son HLM de toujours. Elle retrouve sa famille qu'elle avait laissé. Sa sœur, a prit toute la responsabilité de la famille. Fatma parle beaucoup de la culture turque et elle décrit beaucoup Istanbul comme par exemple page 137 "Le simit, des odeurs, celle des embruns; des sons, la clameur des mouettes, la sirène des vapeurs, les klaxons, les vendeurs ambulants, le brouhaha du bazar égyptien..."

Fatma joue beaucoup avec les mots et elle aime beaucoup les mots. Elle est littéraire " Les mots sont dit à la légère sans qu'on prenne de les écouter réellement" page 131. Elle est outrée de la nouvelle génération. Elle corrige toujours les erreurs des autres personnes. Elle parle avec un langage soutenu par rapport à sa famille. Chaque mot fait un sens et rien est la pour faire jolie. Ce livre étais présenter pour le prix hors-concours. Et j'ai décidé de me plonger vers ce livre car le résumé du livre m'a intrigué et je voulais en savoir plus sur les personnages. Je ne connaissais pas du tout de cette auteure. Je connais parfaitement la culture turque et sa me rappelle des événements vécus. Ce roman réussi le pari de parler justement de beaucoup de choses, sans entrer dans le cliché. Ce roman a réussi a m'émouvoir. Le livre m'a fait réfléchir et les personnages sont intéressant. J'ai beaucoup aimé les passages ou elle décrit la Turquie et surtout Istanbul. Mais dans le livre il y a beaucoup de mots compliqué. Mais cela m'a pas empêcher d'aimer le livre. Je me met dans la peau des personnages, et je m'imagine à leur place.

Dans ce livre les femmes et la famille et contre le nouveau patriarche qui a remplacé le "baba" disparu.

A lire.
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Le royaume sans racines

Je ne serais pas si élogieuse que mes petit camarades : si effectivement ce roman est très documenté et présente de façon vivante les personnages, j'ai trouvé qu'il était bien trop long et qu'il manquait de structure. Les intermèdes poétiques ouvrant chaque chapitre sont très réussis, l'auteur excelle dans le registre poétique.
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Le Chant des tourterelles

Une belle découverte que j'ai pu faire grâce à Babelio et aux éditions in octavo que je remercie.

Ce roman nous invite à effectuer un voyage en Orient des années 1940 à 1960 environ, en compagnie de son héroïne Djémilé.

Fille de guérisseur, à la mort de son mari, le garde forestier, elle décide de quitter Alep en Syrie où ils s'étaient établis.

Elle part en effet rejoindre sa Turquie natale, accompagnée de ses cinq enfants, et de son chaperon la vieille Rétibé.

Sur la route, des contrebandiers remarquent le curieux cortège composé d'"une vieille, une jeune, deux mules et cinq gamins".

Leur périple les mènera à Antakya, sa ville natale, "le berceau vers lequel elle retournait".

Et l'on va suivre sa vie quotidienne avec ses joies et ses peines et celle de ses enfants, dont son plus jeune fils Souane, personnage attachant.

Le chant des tourterelles qui donne son titre au roman est comme un refrain. Tel un choeur antique, les tourterelles à différents passages du livre et accompagnent Djémilé au long de son existence.



J'ai apprécié ce livre que j'ai lu d'une traite pour ne le fermer qu'à regret une fois terminé.

J'ai bien aimé apprendre un peu plus sur l'Orient, ses coutumes, les relations entre les hommes et les femmes, les relations entre les religions notamment.

Le livre est bien écrit avec des passages poétiques et de belles descriptions de paysage.

Et l'on sent une empathie de l'auteur pour ses personnages qui m'a également plu.

Par ailleurs, ce livre peut selon moi contribuer à une meilleure compréhension entre les peuples et à davantage de tolérance.
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La langue de personne

C'est une valse des mots et des effets de languages entre deux cultures bien différentes. Et qui même au sein de sa propre culture ( culture turc) est toujours aussi difficile de se comprendre. Un roman placé sous la bonne humeur et une belle histoire d'amour pour une famille Avec 2 langues et des 2 cultures. Très touchant. Merci.
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La langue de personne

J'ai commencé ce livre pour un projet qui est le projet Hors Concours. A la lecture du résumé j'ai accroché et j'ai voulu lire ce livre ci parmi tous les autres restants. Pendant ma lecture j'ai remarqué qu'il n'y avait pas de chapitres vraiment définis, mais l'auteur a laissé des pages blanches à des endroits qui peut faire penser qu'on va commencer un nouveau chapitre. Dans ce livre elle parle de son retour en France au près de sa mère et ses sœurs et de comment cela va se passer. Elle va parler de ses souvenirs d'enfance a chaque endroit qu'elle va revoir. Au final je n'ai pas réussi a finir le livre car je n'ai absolument pas accroché comme j'ai pu accroché sur le résumé. De plus, je trouve la lecture assez compliquée.
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La langue de personne

Sema Kiliçkaya est une écrivaine française d'origine turque. Elle suit des études d'anglais puis devient enseignante et traductrice. Son premier livre "Anadolu" est un recueil de contes traditionnel d'Anatolie publié en 2004. Son second roman, "Le chant des tourterelles" est publié en 2009 et son dernier livre, publié en 2018 est "La Langue de personne".





Ce livre, "La Langue de personne" est l'histoire de Fatma qui s'est exilé de France pour aller aux Etats Unis. Vingt an après, elle revient voir sa famille dans leur HLM de toujours. Elle nous raconte son quotidien.



Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé la narration. La narratrice nous donne l'impression de vivre les événements qu'elle vit, cela nous donne envie de pleurer, de rire avec elle. Elle réfléchit beaucoup sur le sens des mots et nous pousse à réfléchir.



La narratrice, qui elle s'est exilé pour fuir son statut d'enfant d'immigrés revient voir sa famille. Elle peut remarquer que les générations issu d'immigrés, aujourd'hui ne s'en cache plus comme elle le faisait elle, dans sa jeunesse. La génération d'aujourd'hui ne rejette pas son statut d'enfant d'immigrés, ils continuent à vivre leur culture, ne cherchant pas à s'intégrer totalement.

Elle nous raconte que elle, fuyait son statut d'enfant d'immigrés et essayait de s'intégrer à tout prix. Cela nous montre que les mentalités changent suivant la génération.



Ce livre nous fait poser des questions à sois même: qu'est que la relation à l'identité, qu'est ce que être français(e) ?



L'auteur à peut être, en écrivant ce livre nous a partagé son témoignage et son venu.



Personnellement, ce livre m'a plu et je vous le conseille de le lire.

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Quatre-vingt-dix-sept

Voila un roman que j'ai eu du mal à lire. J'ai tenu bon, mais je n'ai pas apprécié du tout.

Je remercie cependant l'opération Masse Critique de m'avoir fait connaître cette oeuvre et à travers elle, son auteur.
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