Dans une petite station balnéaire de Vendée, en 1908, Jeanne, fille du médecin, assiste fascinée à sa première représentation cinématographique, donnée par un forain et son fils. Elle se lie d'amitié avec Clément, le jeune garçon et devient, le temps d'un bref tournage, la vedette d'un nouveau film tourné sur la plage par M. Baudry. Mais des inconnus vêtus de noir rôdent dans la petite ville et semble en vouloir au cinéaste et à son film...
Ce petit roman met en scène deux enfants du début du 20e siècle (soit la Préhistoire pour nos jeunes lecteurs actuels!) qui se trouvent embringués dans une aventure liée à cette nouvelle invention, alors révolutionnaire : le cinématographe. On apprend plein de choses sur cette technologie naissante et dangereuse et également sur le climat historique de l'époque. La petite Jeanne campe une héroïne un peu suffragette qui aimerait bien que les filles aient le droit de faire les mêmes choses que les garçons. Je n'ai pas été totalement emballée par l'intrigue qui réserve pourtant un peu de suspense ni par l'atmosphère générale de ce roman un peu plan-plan. Ce sont les apports (notamment techniques) sur les débuts du cinéma qui ont su garder mon intérêt, le reste étant finalement assez convenu.
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Un père et son fils, Clément, artisants ambulants, arrivent dans un petit village. Ils installent leur chapiteau dans lequel ils diffusent des films grâce au cinématographe. Le père de Jeanne, médecin du village, refuse que sa fille assiste aux représentations. Sans l'accord de son père, elle devient d'héroïne d'un petit film avec Clément. Une nuit, alors que le père de Clément développait le film, il est victime d'une agression.
Une histoire policière pleine de rebondissements, dont les enfants sont les héros. Parfois un peu compliquée, mais bon...
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Je n'ai pas aimé le début de l'histoire car c'est ennuyeux il n'a pas pas beaucoup d'action,Cependant j'ai bien aimé quand clément et la fille du père avaient regarder le film.
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4/5 Moi personnellement j'ai bien aimé car c'est une belle histoire, il y a des moments rigolos mais ce qui m'a dérangé c'est que le garçon était habillé bizarrement et que le père de la fille ne voulait pas qu'elle se baigne.
Je vous le conseille car il est vraiment super bien.
DEBOUSKER Nathan
4/5 J'ai beaucoup aimé ce livre c'est un livre d'action. Les personnages Clément et Jeanne sont supers, Jeanne n'a peur de rien. Ce livre parle de la tentative de meutre du père de Clément pour voler la bobine du film "les amoureux sur la plage" d'ailleurs ce moment m'a beaucoup plu. Il y a des moments où je rigolais, d'autres où j'étais triste je lui donne 4/5 parce qu'au début je ne comprennais rien
Je vous le conseille.
Norah.
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Un polar doublé d'une histoire d'amitié sur fond historique : les débuts du cinéma, début 20e siècle, où l'on projetait les images filmées sous chapiteau....
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En 1789, Lucile, fille d'un propriétaire de plantation de cannes à sucre en Guadeloupe, se satisfait pleinement de l'esclavagisme qui lui permet de vivre confortablement tout en se sentant supérieure aux populations noires. Mais les découvertes surprenantes sur son identité et la révolution française vont lui faire ouvrir les yeux sur l'abomination de l'esclavagisme.
Un roman qui se lit facilement et peut permettre aux jeunes (dès 11/12 ans) d'apprendre beaucoup sur la traite des noirs, la vie aux Antilles, la condition des femmes, la révolution française et l'abolition de l'esclavage. L'intrigue est plutôt bien menée et on suit avec intérêt l'évolution de la jeune héroïne.
La fin est peut-être un peu rapide, mais c'est une lecture intéressante à proposer aux collégiens.
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Je ne c' est pas je ne l' est pas lue mais il me semble bien.
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J4 ai lu ce livre dans le cadre très instructif d'un club de lecture babelio je l'ai emprunté et je ne suis absolument pas déçue du tout de ce livre. Il raconte une histoire d'amour entre un garçon et une jeune fille. J'ai adoré ce livre qui raconte les débuts du cinéma. Un forain présente des courts métrage . Une nuit celui ci est découvert entre la vie et la mort dans son hôtel. UNE HISOIRE TRES BIEN MENEE!!!!
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Nous sommes dans les années 1900. Jeanne, lorsqu'elle n'est pas en pension à Nantes, rentre chez son père dans un petit village de pêcheurs. Pendant les vacances, elle fait la connaissance de Clément, un fils de forain. Son père projette des images à l'aide d'un cinématographe. Le père de Jeanne, lui, est très strict, il a peur qu'il lui arrive quelque chose et l'empêche ainsi de faire ce qu'elle aimerait : c'est-à-dire la même que les garçons. Mais voilà que Jeanne et Clément se retrouvent au coeur d'une étrange affaire dont est victime le père de Clément. Heureusement, un journaliste, Joseph la ficelle, va les aider.
Roman facile à lire, de courts chapitres, intrigue policière un peu tirée par les cheveux. Hommage au personnage de Rouletabille. La partie intéressante est sur l'histoire du cinéma et l'émancipation des femmes.
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Aux Antilles en 1789, les propriétaires de plantations de canne à sucre, règnent sur leur domaine. Loin de l’agitation de la métropole due à la Révolution française, les colons méprisent les esclaves qui restent des marchandises au regard des maîtres. C’est dans ce contexte que grandit Lucile, unique héritière d’un colon. Elle va se marier avec Pierre, le fils d’un riche planteur. Pour plaider la cause des colons aux Révolutionnaires et empêcher l’abolition de l’esclavage, Pierre embarque pour Paris et Lucile l’accompagne.
Le rythme est soutenu, le lecteur a vraiment envie de connaître la suite des aventures de Lucile ! C’est une réussite !
Avec ce roman, on peut aborder plusieurs sujets historiques en accord avec le programme de 4e, tels que le code noir, les conditions de vie aux colonies françaises, le commerce triangulaire et les ports négriers, l’abolition de l’esclavage en 1794, l’insurrection en Guadeloupe…
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Lucile vivait une drôle d'époque.
Peut-on imaginer un jour qu'être humain
ne voulait pas dire vivre comme un homme?
Le roman s'ouvre sur l'annonce d'un mariage, celui de Lucile et de son ami d'enfance, Pierre, la romance nous fait oublier difficilement ce qui se dit et ce qui se fait dans cette Guadeloupe fictive de 1789.
Lucile n'a connu aucune autre vie, chérissant sa nourrice Rose comme une mère mais intégrant un système qui est celui de sa naissance, les noirs sont Biens meubles et bien que riches de bons sentiments et indispensables pour une plantation, ils sont une catégorie soumise et à soumettre pour que l'affaire de la vie des colonies tourne.
Nous gardons en mémoire malgré les noces, la scène de l'esclave robuste rattrapé et corrigé. Ils n'ont rien connu d'autres pour ceux qui sont nés sur l'île, dit on.
Quelle perspective peut bien les motiver à se sauver d'un lieu qui leur offre gîte et couverts, alors qu'ils ne connaissent pas le monde et non pas d'instruction?
Une révolution se fraye un chemin, même par les mers, des idées abolitionnistes qui arrivent par rumeurs vers l'île.
L'auteur exploite habilement la raison commerciale à opposer à la dignité humaine, une excuse qui suffira à absorber toutes les raisons d'indignation du sujet.
Grands dieux!
Mais ces hommes aux grandes idées n'ont-ils pas une once de bon sens et de pitié pour les grands propriétaires?
Mais où trouveront-ils personnel plus qualifié et plus dur à la tâche?
C'est l'empire de l'industrie sucrière qui est au bord de l'effondrement.
Il faudra rémunérer ces pauvres diables, peut-être même leur céder pour rien le bout de terrain sur lequel on les a installé.
Serge Rubin nous présente cette oligarchie comme des victimes du système prompt à être dépouillés comme le poulet plumé qui va être dévoré.
Avec la liberté pour tous, ils sont cuits.
Astucieusement, il amène, sans audace indécente, la compréhension du sort des noirs à une nouvelle Lucile, qui perd de la liberté et du libre-arbitre avec son mariage tout frais.
Pierre n'est pas un mauvais époux mais Lucile se doit de connaitre docilement qu'elle est sa place en tant qu'épouse ( quelque soit la position de l'époux).
C'est très bien amené et cette pauvre petite fille riche doucement se met à déchanter, expérimente le destin de la femme meuble avec un peu d'amour dedans, elle qui cherchera l'épanouissement fantasmé de la vie de couple.
C'est romanesque certe mais l'étude des sentiments de Lucile qui raconte son aventure sonne juste et les faits sont riches, intéressants, durs sans tomber dans un pathos larmoyant.
Serge Rubin est très adroit pour mener son personnage féminin, perdant ses repères sur ce sentier d'une époque complexe désormais à plusieurs titres.
De bons rebondissements en perspective et adieu l'insouciance et cela pour toujours.
Comment envisager le futur tandis que Rose, la nounou noire, avoue à Lucile être sa vraie mère à l'heure où elle-même prend le ventre rond dans le secret.
Oui, Lucile est une noire, une métis tirant de la blancheur de son vrai père, métis lui-même et... esclave.
L'auteur rend par son écriture l'aventure sur ce fond d'esclavage très palpitant et vivant.
La tentation et la crainte sont grandes, de Nantes à Paris, Pierre et Lucile vont croiser le chemin de noirs libres.
Mon dieu quel horreur! On ne les laissera donc jamais l'esprit tranquille?
Lucile part en voyage d'affaire avec son époux, dans la crainte d'être on se sait pourquoi maintenant, démasquée.
Sans doute la mauvaise conscience depuis la lettre d'aveu de Rose ou la peur d'enfanter un enfant foncé de peau.
Pierre doit faire maintenir l'esclavage sur son île et le faire entendre à des députés.
Nous voyons progressivement comment d'un revers de situation et sur un roman court, le meilleure amie de Lucile, son amour de toujours, peut devenir son pire ennemi, un pleutre, en étant "mal" né car leur société est ainsi faite.
Le retour vers la Guadeloupe sans son bébé à bord d'un Négrier va creuser un sillon vers le coeur de Lucile, une révolution qui va lui rentrer dans la peau.
Un excellent roman, merci à Talents Hauts.
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Très étonnant ce livre. Et du coup, sentiments très contrastés à sa lecture.
La narratrice est la fille d'un propriétaire de plantation esclavagiste en Guadeloupe, on est en 1789.
Cette jeune femme est élevée avec le sentiment que les noirs sont des animaux et elle ne ressent pour leur condition aucun remord ou sentiment de pitié. Du coup, on la déteste, d'emblée et on a du mal à lire ces pages tellement on est outré par son attitude.
Puis, évidement, pour diverses raisons et dans le sillage de la révolution française, son regard va évoluer.
C'est au final un roman très intéressant à condition de le travailler, de l'expliquer en classe. Je ne sais pas s'il peut être apprécié et bien assimilé sans l'aide du cours et du professeur d'Histoire.
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Jeanne voit arriver des forains et ne se doute pas encore de la merveilleuse invention que cache le camion Peugeot jaune lancé à plus de 20 km/h. Il y a de grandes lettres rouges sur le capot qui forment le mystérieux mot « cinématographe ». A l'avant du camion, on voit deux adultes et un jeune garçon. La nouvelle attraction est montée rapidement sur la place et elle supplie son père de l'y emmener mais il ne veut pas. Elle prend sa bicyclette et va tourner autour du chapiteau.
Le titre du livre est « Le mystère de la chambre noire ». Il a été écrit par Serge Rubin.
J'ai beaucoup aimé ce livre. c'est un livre d'action. Les personnages Clément et Jeanne sont supers ; Jeanne n'a peur de rien. Ce livre parle de la tentative de meurtre du père de Clément pour voler la bobine du film « Les amoureux sur la plage », d’ailleurs ce moment m'a beaucoup plu. Il y a des moments où je rigolais, d'autres où j'étais triste parce qu'au début je ne comprenais rien.
Mathéo Busseuil
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Cette histoire se passe au bord de la mer. Une jeune fille dont son père est un médecin stricte qui demande à sa fille d'étudier au lieu de s'amuser.
Un jour, un réalisateur fait une tournée pour montrer ses productions au public. Avec son fils, il monte une chambre noire pour lancer le film. Son père ne veut pas qu'elle assiste a cette production, mais elle y va comme même et elle rencontre le fils du réalisateur qui deviennent des meilleurs amis.
Quelque jours plus tard, quelqu'un essai de tuer le réalisateur dans sa chambre noire . . .
BONNE LECTURE
J'ai adoré ce livre parce que des hommes disait à la jeune fille de rentrer chez elle car une femme ne pouvait résoudre cette affaire et c'est elle qui résolut cette enquête .
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