AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sharon Kena (167)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Envoyés, tome 1 : Pouvoirs Divins

"Je remercie les éditions Sharon Kena pour m’avoir permis de lire ce livre.



Malheureusement, j’ai été déçue par cette lecture. Je tiens à préciser qu’il ne faut pas s’attendre à lire un livre très épais, mais cela aurait pu suffire à en faire un très bon roman car j’ai trouvé que l’intrigue était vraiment intéressante.



Cependant, je n’ai pas accroché à l’histoire surtout à cause des personnages. Tout d’abord, la relation entre Johnny et Lyana se déroule trop vite ; Lyana tombe très rapidement amoureuse de lui et ce n’est pas du tout réaliste.



Ensuite, les caractères des personnages principaux m’ont insupportée. Lyana, n’a vraiment aucune personnalité. Elle n’en fait qu’à sa tête, n’écoute pas ses amis et surtout pardonne tout très facilement à son petit ami Johnny. Elle est extrêmement influençable et Johnny l’a très vite compris.



Quant à Johnny, son caractère n’est pas plus plaisant ; il n’arrête pas de s’énerver pour rien et en profite car il sait que Lyana est sous son charme et lui pardonne tout.



Les personnages secondaires, les amis de Lyana, ont bien du courage pour supporter les disputes à répétition de Lyana et Johnny. Lire une dispute sur un sujet, ça amène du piment à l’histoire, mais retrouver au moins quatre fois une dispute à propos du même sujet est trop excessif et cela m’a ennuyée car c’était trop répétitif à mon goût.



En lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à trouver assez rapidement l’intrigue décrite et je dois admettre que celle-ci m’a donnée envie de découvrir ce roman. Or, il n’en est rien. On doit attendre quasiment jusqu’à la moitié du livre pour arriver à l’intrigue relatée dans la quatrième de couverture.



L’écriture de l’auteur est simple et fluide ; il n’y a pas de longues descriptions, c’est agréable et cela se comprend aisément vu le nombre de pages dans ce livre. Aussi, j’ai trouvé la couverture du livre très jolie.



Je pense que ce roman pourrait plaire aux adolescents, mais il y a souvent des scènes érotiques qui ne sont pas destinées à cette catégorie de lecteurs. Je me demande donc quel type de lecteur est visé par ce roman car je le trouve trop jeunesse au niveau du déroulement de l’histoire et de la personnalité des personnages. Cependant, je ne déconseille pas la lecture de ce premier tome car il pourrait plaire à certaines lectrices. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce livre car j’aimerai quand même connaître la suite de l’histoire après le choix de Lyana, mais je pense, malheureusement, qu’il ne me restera pas longtemps en mémoire."
Lien : http://rexlit.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Les guerriers de l'ombre, tome 1 : Amour Br..

Je ferai quelques remarques d'ordre général avant de passer au contenu. Tout d'abord...la couverture ! La couverture d'un livre compte énormément dans l'appréciation d'un livre. Certes, il ne faut pas juger un livre à sa couverture, mais n'empêche que ça joue. Là...une fille à moitié nue, et un homme derrière qui lui agrippe le sein...euh c'est de l'érotisme ? En tout cas, ça fleure le vulgaire, et ça n'est jamais bon pour commencer. Mais peut être que le contenu est différent ? Ne jugeons pas et lisons.



Le résumé sent également bon le déjà vu...les ressemblances sont même telles que j'ai cru un moment à une traduction amateur de la Confrérie de la Dague Noire : Kraler, la rencontre dans un bar à vampires, la fille fragile qui séduit le grand mâle...On peut tout de suite se dire : je sais déjà comment ça va se passer ! Oui...mais non. Car il y a des différences, et elles se situent vraiment sur l'écriture.



Je ne reviendrai pas sur l'orthographe, la syntaxe ou le vocabulaire (d'autant plus que c'est le dernier point qui m'a dérangé, pour le reste j'ai une grande faculté d'adaptation quand je lis en cours ou dans le métro XD), Chani est pas mal revenu dessus déjà, ainsi que Lila sur bit-lit.com.



L'histoire : Angel est belle mais seule. Elle va dans un nouveau bar avec sa meilleure amie. Elle aperçoit un mal grand (2m) extrêmement baraqué, l'air mauvais et qui la traite comme une merde sous sa chaussure...bon ok, mais ce que je ne comprends pas c'est qu'elle se sente attirée! Le côté mauvais garçon a son charme, mais quand même !

Mais le pompon c'est tout de même lorsqu'il débarque dans les toilettes des filles, la "tire" sur les lavabos et s'en va sans un mot...

Je n'ai aucun mot pour décrire ce que je peux ressentir à la lecture de ce passage. Certes dans les romans, j'ai eu ma part de viol, de sexe un peu étrange (hard, à plusieurs, à la limite de la zoophilie ou de la nécrophilie et autres) mais là...



Ça aurait pu être une scène isolée, et dans ce cas bon, j'aurai pu avoir une certaine tolérance envers le reste du roman, or ce n'est pas le cas. Entre "Je te donne cette chienne, tu peux la tirer si tu veux" (je n'ai pas les mots exacts mais je n'en suis pas loin) et la deuxième scène où notre Angel débarque dans le bureau comme une fleur, et trouve normal de s'exécuter quand on lui ordonne de tailler une pipe puis de dégager...j'en reste comme deux ronds de flan ! Il est impensable de lire ça.



Question scénario, bon les Snake refusent le sang synthétique, les militaires veulent les tuer - et sont ridiculement mauvais - et les vampires vont tuer des dizaines de gens pour avoir la paix après (? moi pas comprendre le raisonnement).

Voilà en gros l'histoire.



Mais un scénario où l'on se place un peu du côté des bad guys aurait pu avoir son charme si :



le adversaires n'étaient pas si ridicule

le reste du bouquin - centré sur le Q - n'était pas à la limite du malsain.



Car oui, le côté malsain des relations et du sexe dans ce bouquin sont un peu trop pour moi. (Même si j'avoue être capable de lire la suite par curiosité malsaine, mais bon ça n'arrivera pas je me refuse à l'acheter)

Je ne comprend pas comment on peu écrire un livre où les personnages masculins sont soit des benêts soit des espèces de brutes. Pire que les femmes soient traitées comme des salopes/chiennes/objets/idiotes finies (oui parce que quand même !) rayezlamentioninutile, cela m'échappe.

Je crois que lorsqu'on écrit, on déverse un peu de soi, un peu de ce que l'on est. Du coup, lire là me fait un peu peur ! On peut avoir vécu des traumatismes, et ne pourtant pas publier des livres pareils !

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé (ou compris peut-être ?) ce roman.



D'un point de vu personnel, je dirai que c'est le genre de texte qui doit rester à l'étape numérique, et ne mérite pas d'être édité. D'un autre côté, 6.50€ je trouve ça beaucoup trop pour ce qu'on a.

Les fans pourront me dire "tu n'as qu'à pas le lire", bah je vais suivre ce conseil avisé, et ne pas lire la suite !
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          50
Jane Hunter, tome 1 : Passion malsaine

Donc, depuis que ma copine Altervorace a fini ce « roman », elle m'incite à lire au moins le premier chapitre, je cite : « Juste pour que tu voie quand ils couchent ensemble à quel point c'est hallucinant ». Non seulement je suis une fille très sympa – si, si je t'assure – mais en plus j'ai tout lu. Jusqu'à la dernière page. Et, comment dire ? Non seulement la rencontre est capilotractée – tirée par les cheveux quoi – mais en plus on se croirait chez les Bisounours. Notre damoiselle est donc vierge, comme tu le sais, et décide de donner sa virginité au premier bad boy discount venu, seulement quand elle lui annonce ce petit détail, et ben il décide de ne pas être le premier explorateur... La donzelle est bien entendu frustrée – elle a attendu 20 ans quand même hein – et essaye de convaincre le bestiau : « tu veux vraiment me laisser sur ma faim de toi ? » Visiblement ça marche. S'ensuit des mots doux et des noms de piou-piou : « mon amour, mon ange » - mais qui dit ça à quelqu'un qu'il/elle a baisé une fois ??? - Nos deux tourtereaux sont Amoureux, voui avec un grand A, parce que c'est à tel point qu'ils sont comme connectés « Il finit par tomber dans un sommeil apaisant, un sommeil durant lequel il se glisse dans les rêves de sa partenaire ». Trop fort !



Je ne vais pas encore te raconter l'histoire, hein, je pense que déjà tu me prend pour une dingue de l'avoir lu. Mais franchement, j'étais tellement fascinée que je n'ai pas pu fermer le livre. J'ai été captivée par les descriptions pseudo-romantiques « alors que sa langue explore sa cavité buccale », « il ne peut pas la retourner sur la table, elle n'est pas n'importe quelle gonzesse qu'il tire vulgairement histoire de prendre du plaisir. Elle est sa gonzesse. » - quelle magnifique déclaration - « il a tellement envie de la rejoindre et de se fourrer en elle » - genre c'est une crêpe, il veut la retourner puis la fourrer.



Mes pauvres yeux ont saigné en voyant les fautes et les contractions inappropriées dans un roman digne de ce nom « Le v'là bien » Sérieusement ? On n'a pas apprit à madame Kenna que ça ne se fait pas ? Même pour donner un air rebelle et décontracté à son personnage, qui au final, a plus l'air d'un gros beauf au QI d'huître morte que d'un vampire sexy ? J'ai aussi beaucoup aimé « ça commence à jazzer sur nous au bar. » - donc, jazzer, ça ne veut rien dire... Tandis que jaser, c'est nettement plus compréhensible – Aller encore deux petites citations pour le plaisir : « Ils ne savent même pas que je sais qu'ils savent » - moi non plus je ne sais pas... Et ma préférée : « Elle profite de l'étreinte réconfortante quelques minutes avant de le lâcher pour retourner se peloter dans le canapé » oui, se peloter, toute seule comme une grande.



Aller, assez joué avec les citations pourries, et passons à un truc agaçant : le plagiat. C'est pas beau. Je suis d'accord pour qu'un auteur décide que les vampires puissent se reproduire, mais que sa démarche soit un minimum originale, pas copiée sur d'autres romans ! Ici on a une Jane qui interroge son ami Alec sur une éventuelle grossesse, ce à quoi il répond que c'est impossible. Puis, d'un coup revirement de situation : « finalement j'ai demandé à un pote vampire et en fait, si, tu peux tomber enceinte...» Jane va donc demander des explications à son amant et là, j'ai failli m'étouffer avec ma crêpe quand j'ai lu « Le bébé absorberait ton sang […] disons que tu auras besoin de boire mon sang pour t'aider à survivre à ta grossesse. » Heu, ça ne serait pas un peu vu dans Twilight ça ? Puis on apprend aussi que le sang de vampire à des vertus, mais pas comme dans les autres romans, nan, ici c'est un super anti-dépresseur qui va permettre à Jane de ne pas écouter sa raison qui lui dit de tuer Shadow, mais plutôt son cœur, qui lui dit qu'elle l'aime et qu'elle a envie de lui... Soit. En fait, c'est du GHB vampirique, quoi.



Pour finir, je ne peux qu'approuver Altervorace en criant à l'arnaque. Vraiment, en lisant nos articles, tu peux te rendre compte que c'est pourri, mais tu n'as, en fait, aucune idée de l'ampleur daubesque de la chose. Tant que tu ne l'as pas lu – grand bien te fasse d'ailleurs – c'est tout simplement inimaginable.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          110
Jane Hunter, tome 1 : Passion malsaine

Finalement ce n'est pas à un banal roman de bit-lit auquel j'ai eu droit. Nan. En vérité je n'avais jamais lu quelque chose d'aussi mauvais de ma vie. Si on m'avait donné le manuscrit de cette chose, j'aurais pensé que c'était l'œuvre d'une ado aspirant à devenir un jour écrivain. Je lui aurais au mieux conseillé de continuer à travailler dur, au pire, si elle voulait vraiment être lue, de corriger son texte pour le proposer gratuitement sous licence libre. Soit, cette bouse est auto-éditée mais je ne vois pas le rapport, (on trouve des trucs vraiment chouettes auto-édités mais là...) Lorsque l'on se targue de vendre des livres on respecte un minimum le client. Je ne parle même pas de qualité littéraire, je parle de proposer quelque chose d'acceptable. Une passion malsaine est vendu, en format numérique, pour 6,49 euros. Et c'est honteux. Parlons un peu du récit pour que tu comprennes -ami lecteur- pourquoi je crie à l'arnaque...



Abordons tout d'abord la forme. Le diagnostique saute aux yeux dès les premières pages : madame Kena ne sait pas écrire. Certaines phrases seraient soulignées en rouge dans une rédaction de 6ième :



Elle a entendu dire par un ami qui a entendu dire que le Caprice cachait Johnny Shadow.



Le vocabulaire n'est pas seulement pauvre, certains mots sont employés de manière totalement incongrue. Ainsi, le héros ne prend pas une douche, nan, il s'y vautre :



Il essuie sa bouche avec la manche de son pull noir avant d'aller se vautrer sous une douche bien méritée.



Ou encore, dans le monde de notre héroïne, lorsque l'on prépare du café, on dit mettre le café à couler. Des problèmes de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison et même des phrases entières qui ne veulent rien dire :



Elle est adorable, presque pathétique si son méchant lui pouvait sortir de sa tanière et dire ce qu'il pense.



Ce n'est pas le personnage de Jane Hunter -quoique- qui est pathétique, c'est l'auteur de cet infâme objet qu'on ne peut décemment pas appeler un livre. Un autre exemple ? Allez :



Là où les vampires sous ses ordres retiennent des prisonnières les humaines.



J'arrêterais ici de vous parler de la forme, chaque page étant truffée de fautes, ce serait épuisant de toutes les répertorier.



Nous avons vu que la forme était une honte. Mais le fond arrive à faire encore mieux.



Nous nous trouvons aux États-Unis, Jane Hunter est censée être une tueuse de vampire animée d'une haine tenace puisque c'est une de ces créatures de la nuit qui a tué toute sa famille. Elle doit débusquer un maître vampire dans un bar malfamé mais l'amûûûr la foudroie. Leurs yeux se croisent, ils vont dans un endroit plus tranquille, s'embrassent (on est genre à la troisième page du bouquin) et là :



Elle se voit déjà l'épouser et lui faire des enfants. Elle ignore si son bar suffirait à les faire vivre décemment, mais elle ne pourra pas continuer à faire ce qu'elle fait quand elle sera mère.



Après ils vont chez lui et couchent ensemble. Et là, révélation ultime. Alors qu'elle couche avec un homme qu'elle ne connait pas, avec lequel elle n'a échangé que quelques phrases, nous apprenons que notre petite cruche était vierge. Oui. Pour la cohérence on repassera. Parce qu'à aucun moment l'auteur ne prend la peine de justifier ce genre de chose, non, on est censé tout gober comme des demeurés.



Les amants sont d'ors et déjà amoureux fous l'un de l'autre. Seulement y a une girafe dans la boite à bijoux : le monsieur n'est autre que le maître vampire que Jane désire tuer à tout prix. Ouais. Sur ce Karl/Shadow part trois jours dans son repaire secret. Et là, badaboum, on découvre qu'il existe de vieux châteaux abandonnés aux États-Unis. Avec donjons. Voui, on sait à quel point le Moyen Age a été prolixe en matière d'œuvres architecturales dans ce coin du globe. Non seulement madame Kena ne sait pas écrire mais en plus elle est inculte. Merveilleux. Bref, à son retour, il se retrouve dans une impasse avec Jane et est contraint de lui avouer la vérité sur son identité. Drame. A partir de là, le ridicule atteint son paroxysme. La cruche tueuse de vampire ne cesse de changer d'avis, une heure elle veut le tuer, la seconde d'après elle baise avec lui. Ces revirements ne sont à aucun moment motivés de manière cohérente, le personnage est seulement lunatique. Puis on apprend que Shadow est responsable de la mort des parents de sa belle. Pire, il a lui-même violé et saigné la sœur de cette dernière. L'affaire ira très loin, presque au moment où elle lui plante un pieu dans le cœur, mais une nouvelle arrive à point nommé pour l'arrêter : elle est enceinte de son vampire. Ici aussi on nage en plein délire. Je ne suis pas contre l'idée qu'un auteur décide que la paternité vampirique soit possible, mais lorsque l'on construit une mythologie on justifie un minimum cette dernière. Là, pas du tout. Le futur papa emmène alors Jane dans son repaire où elle prend une autre identité le temps de mener sa grossesse à terme. Le premier opus se termine ainsi.



Il existe une suite, deux tomes je crois, à ce roman. Bien entendu, je n'irai pas plus loin. Une passion malsaine reste à ce jour le roman le plus mauvais que j'ai pu lire. A côté Marc Levy c'est du Victor Hugo et les Harlequin méritent tous le prix Goncourt. Il y a beaucoup d'auteurs que je n'aime pas mais je comprends qu'ils plaisent à d'autres. Ici, je pense que c'est une honte de vendre quelque chose d'une telle médiocrité. Je sais que Sharon Kena traine sur les forums pour envoyer chier ceux qui critique ses bouquins, alors je vais m'adresser directement à elle : « Vous devriez avoir honte de vendre ce roman. Vous arnaquez vos lecteurs. Vous n'êtes pas écrivain, loin de là, vous n'êtes qu'une personne appâtée par l'argent qui ne mérite que le mépris. »



Pour conclure, j'ai beaucoup ri en lisant cette merde, néanmoins je suis en colère. On m'a prêté cette chose ainsi je n'ai pas perdu d'argent mais j'ai de la peine pour ceux qui se sont fait avoir. Alors passe le mot autours de toi ami lecteur, préviens ceux qui aiment les livres qu'il ne faut surtout pas acheter celui-ci.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          222
Jane Hunter, tome 1 : Passion malsaine

Ce livre est une véritable catastrophe. Personnellement j'ai arrêté la torture à la fin du chapitre un, en poussant un profond soupir de désespoir pour l'auteur. J'ai tout de même mit une étoile à la note du livre pour la quatrième de couverture, qui est bien la seule chose agréable à lire du bouquin.



Critique compléte dans le lien suivant
Lien : http://chronique-mademoisell..
Commenter  J’apprécie          60
L'île

Bon, pour ceux qui me suivent depuis quelques temps maintenant, vous savez que, même quand je n'ai pas aimé un livre, j'essaie quand même toujours de mettre en avant ses points positifs, ou les éléments qui, je pense, pourraient plaire à d'autres lecteurs.



C'est pourquoi il va m'être difficile de parler de ce titre, car, je préfère être honnête, je ne l'ai vraiment pas aimé. Du tout.



Et pourtant, le speach m'intéressait vraiment beaucoup !



J'avais hâte de découvrir ce qui pouvait se cacher derrière ce résumé, et cette ambiance à la Lost me paraissait vraiment alléchante.



Malheureusement, il se trouve que, pour moi, la sauce n'a pas prise.







Donc, après être étrangement tous tombés endormis au même moments, les dix passagers du vol 751 pour Bora Bora se réveillent sur une plage, l'avion ayant atterri apparemment sans aucun dégat. Chose plus étrange encore quand on sait que le pilote dormait également.



Se rendant vite compte qu'ils sont tous coincés sur cette île, certains décident d'en faire le tour tandis que les autres essayent d'organiser leur survie : quête de nourriture, installation de lits, etc ...



Petit à petit, au fil des jours, des faits étranges vont se produire. Une jeune femme ne semble pas toujours contrôler ses paroles et profèrent de noires prédictions, ou encore, un des homme agit parfois de manière très étrange, comme si il n'était pas vraiment lui-même, faisant parfois peur aux femmes du groupe.



Un jour, l'un d'entre eux disparaît, et ils découvrent une mare de sang près des arbres.



C'est la débâcle et le début de pleins de doutes, d'accusations et d'alliances.



Qui a décidé de les éliminer de la sorte ? Cette menace est-elle humaine ? Sont-ils réellement les seuls sur cette île ?



Les questions ne font que commencer ...







Franchement, vu comme ça, je m'imaginais une sorte de huit-clos oppressant plein de suspens et de suppositions, avec du fantastique et une touche de gore dedans !



Malheureusement, le final ressemblait vaguement à du Lost, avec une touche de 10 petits nègres dedans, et une grosse, très grosse louche de Amour Gloire et Beauté.







[ATTENTION, BEAUCOUP DE SPOILERS]



Déjà, à peine arrivés sur l'île, après le premier choc passé (genre, 1 heure), tout le monde se met en couple ! Ce n'est pas une image, non. Ça commence à se rouler des pelles dans tout les coins et à tomber amoureux entre deux parties de pèche.



Alors bon, je suis complètement d'accord que, avec la pression, le danger, tout ça, les personnes se rapprochent (l'effet du pond suspendu). mais quand même, là je trouvais ça assez gros.



Surtout qu'il n'en faut vraiment pas beaucoup avant que ça commence à s'envoyer à l'air.



Et les meurtres ne refroidissent pas du tout les ardeurs, non Madame.



Alors, je suis également d'accord qu'inclure une dimension érotique au livre, ça peut franchement bien donner. Sauf que là, désolée, mais ce n'est pas crédible du tout.



Exemple : Un homme, jusque-là sans trop de problèmes avec les autres, se jette sur une des femmes et la viole. Celle-ci, complètement bouleversée, reviens sur le campement où elle est prise en charge par les autres. Le mec revient un peu plus tard, tranquille. Quand tout le monde l'agresse à propos de ce viol, il monte sur ses grands chevaux et jure que ce n'était pas lui. Après quelques minutes de réflexion, la femme décide de le croire et se comporte complètement normalement avec lui ... et finira même par sortir avec.



Oui.



Vous voyez ce que je veux dire dans le manque de crédibilité ?



[FIN DES SPOILERS]







Hélas, il n'y a pas que les actes des personnages qui manquent de naturel, mais les dialogues en pâtissent également sérieusement.



Des phrases courtes, beaucoup de répétitions, des discussions sans trop de sens, des conclusions pas vraiment logiques, ...



Certains passages, à mon avis pas trop nécessaires, sont un peu trop longs, et d'autres éléments auraient pu être mieux travaillés, mieux exploités, pour ajouter du suspens à l'intrigue, l'étoffer un petit peu.



Le rendu global m'a paru un peu immature, ou alors comme si c'était un gros brouillon de livre, comme si il n'y avait que les bases qui avaient été posées, mais qu'elle n'avaient pas été peaufinées, relues, retravaillées.







Je trouve ça vraiment dommage, car comme je l'ai dit, la base de ce roman me semblait vraiment intéressante, et si elle avait été mieux maîtrisée, ça aurait pu donner quelque chose de vraiment pas mal.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          90
Jane Hunter, tome 1 : Passion malsaine

Ce roman est une abomination, et je pèse mes mots. L'auteur fait une faute par mot, se trompe dans le vocabulaire et son intrigue part dans tous les sens. Les personnages n'ont aucune psychologie, j'ai passé le roman à me demander comment il était possible d'être aussi bête/aveugle/naif. Pour vous donner un exemple, dès le début on apprend que l’héroïne est une "fille bien" qui tient plus que tout à sa virginité, et dès le premier chapitre on la voit coucher avec son pire ennemi qu'elle a rencontré 5 minutes avant. Et déjà, ils réfléchissent aux prénoms que porteront leurs enfants (le tout en 5 minutes, et ce n'est pas une image). Il faut le lire pour le croire. La suite est dans la même veine, incohérente, mal écrite et pleine de fautes.

Je déconseille fortement.
Commenter  J’apprécie          190




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Sharon Kena (231)Voir plus

Quiz Voir plus

"Dix minutes à perdre" de Jean-Christophe Tixier

Quelle est la deuxième inscription sur le mur ?

'Il y a 12 lingots'
'La clé de toute cette énigme se trouve ici'
'Ceci est mon histoire'
'Je m'appelle Karl Duval'

5 questions
47 lecteurs ont répondu
Thème : Dix minutes à perdre de Jean-Christophe TixierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}