Citations de Sherrilyn Kenyon (166)
Bon sang, mais c'était elle qui perdait les pédales ! Voilà qu'elle était en plein délire. Ach lui avait envoyé un cinglé, mais elle n'était guère plus saine d'esprit qu'Alexion ! L'hérédité, peut-être ? Sa tante Morganette n'était-elle pas persuadée que son chat était la réincarnation de son mari, l'oncle Étienne, au point qu'elle mettait des culottes et des guêtres au matou ? OK, c'était mignon et marrant, mais tout de même…
Si Ach n'arrêtait pas tout de suite cette histoire, il faudrait qu'il lui envoie une camisole de force : elle allait en avoir besoin
Tabitha guida Valerius à travers la grande salle. Il songea que cet endroit était le plus effrayant dans lequel il se fût jamais trouvé. À choisir, il aurait préféré être entouré de Démons armés de tronçonneuses et de guillotines portables. — Tranquillise-toi, lui souffla Tabitha, je couvre tes arrières. Valerius sursauta et plaqua la main sur ses fesses.
— Je t’en prie, ne leur donne pas des idées !
La jeune femme éclata de rire.
— Je ne sais pas où je suis. À un moment, quelqu’un a sonné à la porte et ça a déclenché une vraie fanfare, il y a un coucou armé d’une hache, un travesti et une maniaque du couteau.
— Oh ? Tu es chez Tabitha ?
Par exemple ! Acheron connaissait vraiment son hôtesse ! L’Atlante était lui-même fort excentrique, mais jusqu’à maintenant, Valerius l’avait cru doté d’assez de bon sens pour ne pas fréquenter d’humains au cerveau fêlé et d’aussi basse extraction.
Mon petit ami est un loup, sa mère est folle, et j’ai failli être la vedette d’un film porno où une foule de types m’auraient violée... Ajoute à cela des costumes ridicules et une nourriture infecte... Que dois-je comprendre, Vane ? Que j’ai été accueillie dans ta famille selon une étrange coutume qui consistait à me faire sauter par tous les mâles de la parentèle ? Dans mon monde, la future belle-famille offre un plat cuisiné avec amour... Elle n’assouvit pas une vengeance vieille de plusieurs siècles.
Les oursons du clan échappaient parfois à l’attention de leur nounou et tombaient du haut de l’escalier dans le vestibule. Les Peltier ne tenaient pas à ce qu’un client humain affolé téléphone aux services vétérinaires pour les prévenir que Le Sanctuaire abritait un zoo illégal.
Imaginer le client découvrant des loups, des panthères, des tigres, des lions et des ours paisiblement endormis dans leurs lits – sans parler du dragon installé au grenier – amusait Vane. Il aurait fallu que quelqu’un ait une caméra prête à filmer, au cas où.
Cet homme n’allait pas flirter avec elle. Si son mignon ex ne trouvait pas son look à son goût, comment aurait-elle pu plaire à ce type-là, qui était cent fois plus séduisant que Taylor ? Pour lui, elle devait être aussi attirante que de la crotte de bique. Cette idée acheva de calmer les ardeurs qui avaient commencé à bouillonner en elle.
— As-tu déjà remarqué que le salut, c’est comme les clés de voiture ? reprit Achéron. On ne le trouve jamais là où on pense.
— Un Démon, ça s’écrase comme un moustique.
— Pas étonnant : ils se nourrissent de la même façon que les moustiques. En buvant du sang.
Zarek était perplexe. En dépit de ce qu’elle était, Simi était indéniablement dotée de charisme, mais il y avait quelque chose en elle qui ne tournait vraiment pas rond.
— Elle va bien ? souffla-t-il à Astrid. Parce que, sans vouloir la vexer, je dirais qu’elle me paraît encore plus allumée que moi.
Astrid éclata de rire.
— Astrid, où est Sasha ? Lui, il serait bon, bien rôti. Évidemment, il faudrait que je le pèle d’abord. Toute cette fourrure, ça sentirait mauvais, sur le gril.
Et pourquoi Talon n’était-il pas là ? Parce qu’il jouait à Tarzan sauvant Jane de Cheetah sur la mezzanine d’un bar !
un acte de naissance, un passeport… Ah, et puis un permis de conduire – mais si je peux me permettre de te donner un conseil maternel, je laisserais Grace conduire, si j’étais toi : sans vouloir t’offenser, tu manies mieux l’épée que le volant. Dommage que nous n’ayons pas de don à offrir pour la conduite automobile.
Grace enfouit son visage dans un coussin. L’alcool lui était monté à la tête et elle rigolait bêtement.
— Gracie ? lui demanda Selena, hilare. Tes beurrée ?
Grace fut prise d’un nouveau fou rire.
— Comme un petit Lu.
Riant aux éclats, son amie s’approcha d’elle pour dénouer le bandeau qui rassemblait ses cheveux
Selena avait parfaitement raison : plus monotone, tu meurs. À vingt-neuf ans, Grace était lasse de cette vie sans remous, au point de trouver du charme à Jamie, son ex qui se fourrait les doigts dans le nez… Il devait quand même bien y avoir, là, dehors, un homme qui ne soit pas un crétin fini, non ?
- detent toi, tout ira bien... c'est parce que j'ai cru des truc comme ca que j'ai fini par mourrir, tu sait
- arrete d'alimenter son anxiété, s'exclama archeron
- de l'anxiété? intervint simi. j'en ai jamais manger. c'est bon danger?
- pas vraiment non
-oh peut etre avec de la sauce barbecue par dessus? oui tout est meilleur avec de la sauce barbecue.
- Vous avez l'intention de me tuer?
- Non, je vais te libérer.
Berith recula encore d'un pas en prenant un air soupçonneux.
- Ça, c'est l'euphémisme des Démons pour parler de la mort...
- Je fais partie des choses importantes, Ach. Rentre avec moi, et je te ferai oublier tous tes soucis pendant un moment.
- J'ai la migraine.
La déesse se raidit.
- Ca fait deux siècles que tu as la migraine!
- Et toi, tu souffres du syndrome prémenstruel depuis onze siècles!
- Qui êtes-vous, bon Dieu?
Il jeta un coup d'oeil au bracelet qui enserrait son poignet, puis le tirailla comme s'il essayait de l'arracher.
- Xypher, et vous?
- Moi? Moi, je suis furieuse. Vous avez quasiment démoli ma voiture, m'avez allègrement bousculée, et pour couronner le tout, vous êtes une vraie tête de noeud.
- Eh bien, fit-il d'un ton flegmatique, vous ne mâchez pas vos mots. Votre maman devait vraiment vouloir un garçon. Ca vous dérangerait si je vous appelais "Furie" pour faire court? Le reste, c'est trop long à dire quand je veux que vous m'écoutiez.
Vengeance.
Pour certains, elle est un poison qui s'infiltre dans l'âme, la met à nu et détruit celui qui l'assouvit.
Mais pour d'autres, elle est le lait nourricier qui leur donne une raison d'exister lorsque plus rien ne les retient sur terre.
Cette histoire est celle d'un de ces êtres qui ne vivent que pour se venger. Né dieu en des temps où l'espèce humaine n'était encore qu'à ses balbutiements, Sin, également appelé Nana, gouvernait l'univers. Il siégeait au sommet du panthéon, et tous ceux qui l'entouraient lui rendaient hommage.
Ce tome se consacre à Zarek, chasseur solitaire et bannis au fin fond de l'Alaska.
J'attendais avec impatience de découvrir ce personnage sous son vrai jour et non par ce que les autres pense de lui.
Même si l'histoire se passe en huit clos, on en apprend beaucoup sur son histoire commune avec d'autres personnages ainsi que sur Acheron qui se dévoile peu à peu au fil des tomes.
Encore un très bon tome qui nous donne envie de dévorer les autres.